
Exercice 2:  
Rédaction d’une réponse telle qu’attendue : introduction rapide et 
connecteurs logiques.(bilan pas nécessaire si la réponse est construite). 
 
On va montrer comment l’organisme réagit à la présence de l’antigène EBV 
« virus d’Epstein-Barr » dans les lymphocytes B mais aussi dans les liquides 
des vaisseaux sanguins ou lymphatiques. On verra aussi comment cet 
antigène peut persister dans l’organisme.  
 
On constate que les lymphocytes B infectés par l’EBV sont des lymphocytes naïfs 
ou mémoires ( pas spécifiques de l’EBV). (Ce ne sont pas les plasmocytes)  Seuls 
les lymphocytes naïfs exposent à la surface de leur membrane, côté externe, des 
peptides de l’antigène, reliés au CMH (doc.1). Seuls les lymphocytes naïfs 
produisent également de nouveaux virus qu’ils libèrent dans le sang.  
 
L’organisme répond à la présence de cet antigène EBV par différents 
mécanismes.  
 Le premier peut être mis en évidence par la présence d’anticorps 
spécifiques d’EBV. Le doc.4 montre que ceux-ci apparaissent deux semaines après 
l’infection et se maintiennent à des taux élevés (4 à 6.5 UA) durant plusieurs 
années.  
L’EBV a été détecté, avant son entrée dans les cellules, par les cellules sentinelles 
de l’immunité innée, ce qui a conduit à une réaction inflammatoire et donc à 
l’apparition de CPA (cellules présentatrices d’antigène) qui présentent, comme les 
LB infectés, les peptides viraux à la surface de leur membrane.  
La réponse adaptative a alors débuté conduisant à la sélection de lymphocytes 
naïfs spécifiques d’EBV. Après multiplication et différenciation clonale nécessitant 
l’interleukine produite par les LTCD4 sélectionnés, des plasmocytes issus des LB 
produisent des anticorps circulants (ceux du doc.4) qui vont reconnaitre l’antigène 
libre, former un complexe immun qui sera ensuite phagocyté détruisant ainsi 
l’antigène.  
 Le deuxième est mis en évidence avec les expériences du doc.2. 
On constate que les LB infectés sont détruits (lysés) par des lymphocytes T venant 
d’un individu infecté par l’EBV seulement si les lymphocytes B sont infectés par 
l’EBV et pas par un autre virus et si ce ne sont pas  des lymphocytes  mémoires.  
Ceci montre que les LT détruisent de manière spécifique les cellules infectées.  
Il y a donc une reconnaissance de la cellule avant qu’elle ne soit détruite.    
Le doc.1 a  montré que seuls les lymphocytes B mémoires n’expriment pas le 
peptide viral à la surface de leur membrane.  
C’est donc la reconnaissance du peptide viral qui conduit à la lyse cellulaire, 
comme le montre le doc.3. Il y a contact entre LB infecté et LTc issu de la 
mulltiplication et de la différenciation clonale des LTCD8 sélectionnés par la CPA. 
Seuls les LB mémoires infectés ne sont pas détruits.  
Ils renferment des EBV qui peuvent réactiver les cellules au niveau de leur ADN et 
ainsi permettre la fabrication de virus libérés dans le sang. Les réponses 
immunitaires adaptatives sont réactivées expliquant que le taux d’anticorps anti-
EBV ne diminue pas durant de longues années.   
 
 
 
 
Mode d’action des LTc
LTc
Récepteur T/Antigène
Cellule cible
Entrée d’eau
Phase de 
reconnaissance
Libération
de perforines
Protéines formant 
des pores
Mort de la 
cellule
Éclatement
   
 
 
Schéma montrant la réponse immunitaire au moyen des lymphocytes T 
cytotoxiques