DE MARC FRAYSSE n°28 Semaine du 3 novembre 2014 À DES ANNÉES-LUMIÈRE DE CE QU’IL FAUDRAIT FAIRE ! L’EDITO Lorsqu’il réfléchit sur la France, de 1944 à 1958, le Général de Gaulle sait ce qu’il doit faire pour redresser le pays. Avec Michel Debré, il conçoit la Vè République et sa constitution. Arrivé au pouvoir, il s’appuie sur les Rapports Rueff-Pinay, en 1958, et Rueff-Armand, en 1960, des rapports visionnaires, pour revenir à l’équilibre budgétaire et lever les obstacles à l’expansion de l’économie. Ces rapports dénoncent déjà tout ce qui a pour effet « de protéger indûment des intérêts corporatifs qui peuvent être contraire à l’intérêt général et, notamment, aux impératifs de l’expansion de l’économie ». Tous les Français s’accordent alors sur le sens qu’il faut donner à la notion d’« intérêt général ». En 1959, pour la première fois depuis 1930, le budget de la France est en équilibre. Mais, de Gaulle ne pourra pas aller jusqu’au bout des propositions très libérales du Rapport Rueff-Armand. site du barrage de Sivens, ou dans les banlieues. Ainsi, nous prétendons qu’on ne redresse pas le pays en renonçant aux réformes structurelles dont la France a besoin. Ainsi, nous voulons dénoncer les postures de ceux qui parlent des « diktats » de Bruxelles ou des « cadeaux » faits aux entreprises. Avec France Unie, nous prenons la mesure, non seulement du mécontentement du pays, mais aussi de la révolte qui gronde dans toutes les couches de la population. Cette révolte risque de se radicaliser. Elle prend déjà la forme d’un vote en faveur du Front national. Selon les sondages, Marine Le Pen sera, dans tous les cas de figure, présente au second tour de l’élection présidentielle de 2017. Le « 21 avril », qui n’était pas un accident, annonçait déjà l’effondrement des grands partis républicains. Comment sortir de cette crise qui est autant politique que sociale et économique ? C’est à cette question que nous Plus de 50 ans après, la France ren- La classe politique traditionnelle voulons répondre, avec France contre les mêmes difficultés, lorscherche à rassurer les Français, Unie, dans nos prochaines Lettres qu’il s’agit de libérer l’économie. hebdomadaires. Combattues par les défenseurs de la sans jamais oser dire la vérité. L’esprit gaullien qui nous anime « baronnie des avantages acquis », nous conduit tout naturellement à les propositions de la Commission rester à l’écoute du peuple, justement pour éviter toutes les Attali, en 2008, vont rester, pour les plus audacieuses, « lettre dérives populistes. morte ». D’ores et déjà, je vous invite, mes chers amis, à nous faire Contrairement à de Gaulle, qui avait le courage de décider, nous sommes aujourd’hui à des années-lumière de ce qu’il faut faire, car la classe politique traditionnelle cherche à rassurer les Français, sans jamais oser dire la vérité. Avec France Unie, nous voulons tenir ce discours de vérité. Ainsi, nous prétendons que ce sont les entreprises qui créent les emplois. C’est donc un environnement favorable à l’entreprise qu’il faut créer. Ainsi, nous prétendons qu’on ne restaure pas l’autorité de l’Etat en reculant devant les « casseurs », que ce soit à Notre Dame-des-Landes, sur le part de vos analyses. France Unie est un rassemblement, un mouvement populaire, ce qui signifie un retour vers le peuple. Nos réponses doivent venir du terrain et non pas de cette nouvelle « aristocratie » républicaine que sont les technocrates formés dans les mêmes écoles. Nous demandons un retour vers le peuple, afin d’éviter de rester à des années-lumière de ce qu’il faudrait faire. Marc Fraysse Ancien Député, Président de France Unie UNION EUROPÉENNE, COMMENT ÉVITER UNE IMPLOSION ? L’Union européenne a longtemps été considérée comme un des acquis les plus importants de la seconde moitié du XXe siècle. Elle a permis de garantir la paix en Europe établie sur la base de la réconciliation franco-allemande. Le marché unique et les politiques communes ont été le fondement de la prospérité économique des années soixante. Les élargissements successifs témoignent de son attractivité. La création de l’Euro a été saluée comme une étape historique. Mais en ce début du XXIe siècle, c’est un mouvement inverse que nous connaissons. Le non au projet de constitution européenne en 2005, l’impuissance de l’Union à trouver des solutions à la crise économique depuis 2008 ou à définir une politique européenne de l’immigration, l’attitude du Royaume Uni s’interrogeant sur son maintien dans l’Union, la montée dans l’opinion et dans les résultats électoraux de partis populistes ouvertement anti-européens...montrent que l’Union est désormais fortement contestée par un nombre croissant de citoyens qui constatent qu’elle ne sait pas les protéger. Il faut redonner aux États toute une série de compétences qui n’ont pas besoin d’être traitées au niveau européen et qu’une conception bien trop extensive de l’union économique a transféré aux institutions communautaires. Il faut concentrer l’Europe sur les priorités qui feront ou non de l’Europe un territoire encore attractif et capable de se faire entendre dans le monde d’aujourd’hui: recherche et innovation, formation, politique industrielle, défense, immigration ou encore grandes infrastructures. Il faut définir sur ces thématiques des objectifs et un plan d’action sur dix ans. Je suggère ensuite qu’on soumette cette « feuille de route» à référendum. On intéressera nos concitoyens sur un tel processus parce qu’ils se sentiront concernés. DANS CES CONDITIONS, UNE IMPLOSION N’EST PLUS UNE HYPOTHÈSE D’ÉCOLE. Croire que l’Union est un acquis définitif est une illusion. L’implosion en quelques semaines de l’URSS en est un bon exemple. Après tout, que se passerait-il si demain le Royaume-Uni quittait l’Union, qu’au même moment le Front National devenait incontournable pour former une majorité en France, que la cour constitutionnelle allemande bloquait toute souplesse par rapport au pacte de stabilité pour des raisons d’interprétation stricte des traités, si Schengen était remis en cause comme l’Euro par certains États... Tout ceci ne créerait-il pas un mouvement conduisant inexorablement à l’implosion ? Cette implosion doit être évitée. Ce serait un drame. Le risque de guerre n’est jamais définitivement écarté, comme le montre le conflit ukrainien. Le repli sur soi et le protectionnisme conduisent nécessairement à la récession. Quel rôle les pays européens pris individuellement et empêtrés dans la gestion de l’après Europe pourraient-ils jouer au plan international et défendre leurs intérêts sans devenir les vassaux d’une grande puissance ? POUR ÉVITER L’IMPLOSION, IL EST TEMPS D’AGIR, DE RÉVEILLER L’EUROPE. Or, le moins que l’on puisse dire c’est qu’on n’en prend pas le chemin ! La comédie autour du contrôle budgétaire en est le dernier exemple. Il y a des règles à respecter dit-on, la Commission menace, et in fine se couche! Le commissaire français, ministre responsable dans notre pays depuis deux ans du non-respect des règles budgétaires, est chargé de les faire respecter en Europe ! Comment ne pas comprendre le rejet par nos concitoyens de cette mascarade ! Pour éviter la crise qui emportera l’Union il faut de la volonté, du courage et avant tout une vision. Que veut-on faire ensemble ? Un tel processus permettra aussi un vrai débat dans chacun des états membres. Les pays qui choisiraient de dire non quitteraient alors l’Union qui négociera avec eux une convention de partenariat pour maintenir en commun ce qui serait utile. Mais aucun État ne pourrait bloquer une majorité de pays décidés à avancer. Si l’Europe n’acceptait pas de se remettre en cause, si on ne savait pas la recentrer sur des objectifs prioritaires et la « délester» d’actes de gestion qui relèvent de chaque État, si l’on n’était pas capable de lui définir un nouvel avenir à travers des objectifs prioritaires relevant d’une nécessaire action commune, si on ne pouvait donner un nouveau souffle à l’idée européenne, l’implosion deviendrait une probabilité. Et après nos pays mettraient des années à réinventer des formes d’union après des années de crise et sans doute de conflits. Oui, il est plus que temps de prendre conscience de cette probable implosion sans une forte et rapide remise en cause de l’Union européenne telle qu’elle est. Oui, il est plus que temps de proposer une Europe répondant aux priorités de ce début de siècle et aux aspirations des peuples. Christian Philip Ancien Député, Ancien 1er adjoint de Raymond Barre LA POLITIQUE … EN QUELQUES LIGNES RAPPEL ! Un climat insurrectionnel est entretenu par VOUS LE MUR DE LAUNIE BUDGET DE LA FRANCE FRANCE A BESOIN DE l’ultragauche et les Ecologistes. L’autorité de DÉFIANCE l’Etat se dissout dans une hypothétique nou- La Commission européenne ne croit pas aux Nous lançons, avecPour France Unie, une campagne d’adhésions et un appel aux dons. Sans l’engagement du en plus grandde nombre, de civilisation. pronostics de la France matière budget. la classe poli- velle guerre Paris a construit son budget sur une hypothèse nous ne pouvons rien faire. Or, nous voulons influencer les décisions qui peuvent être prises, lorsqu’il s’agit de la vie quotitique traditionnelle, Mais qui veut du communisme de Besancenot de croissance de 1 %, Bruxelles prévoit 0,7 %. chaque jour qui passe dienne des Français et de l’avenir de notreoupays. de la décroissance de Duflot ? Qui veut du En 2015, le déficit de la France sera de 4,5 % du vient ajouter une désordre entretenu par des groupes radicaux ? PIB et de 4,7 % en 2016. Les 3 % espérés son brique supplémentaire au mur de la défiance Qui accepte d’entendre les agriculteurs et les loin. La France n’en finit pas de manquer à ses quiADHEREZ marque la rupture entre le peuple et les élus locaux ? obligations. Sapin n’en finit pas de demander élus. Si vous n’avez pas encore adhéré à France Unie, il est temps de nous rejoindre, car nous entrons dans une période qui, politides « chèques en blanc » à Bruxelles. L’impopularité record de François Hollande ne quement, s’avère des plus confuses avec les fractures au sein du PS, l’affrontement des chefs à l’UMP et la popularité grandisprofite à aucun candidat potentiel à sa suc- LE DÉCLIN INDUSTRIEL DE LA santeàde Marine Le Pen. VotreComment adhésion nous permet de poursuivre un premier objectif : rendre à DES nouveau crédibles la parole cession, gauche comme à droite. TAXATION RÉSIDENCES FRANCE briser ce mur de la défiance ? Un seul moyen : SECONDAIRES et l’action politiques. tenir un discours de vérité. Personne ne l’a remarqué, mais dans son deuxième gouvernement, Manuel Valls a Un projet de loi de finances rectificative, ADHEREZ AUTOUR DE supprimé VOUS toute référence au « redressement soumis au vote du parlement avant la fin de LAFAITES CONTESTATION GÉNÉRALISÉE l’année, de surtaxer les résidencessont se» porté par Arnaud Les adhésions doivent se faire sur la baseproductif d’un programme clair, enMontebourg. particulier le refus du prévoit populisme. Nos convictions Dans les années 1970, la contestation existait Il était temps de remplacer la politique de com- condaires, là où l’offre de logements est insufrépublicaines. Et si nous acceptons les contraintes de l’économie marchande, nous refusons de nous soumettre à « la main déjà, comme en témoigne l’épisode du Larzac. munication d’un Montebourg par des mesures fisante. Sont concernées aussi les résidences invisible » du marché. Nous défendons économie mondiale des régulée. temps, nous voulons disMais tout le monde donnait une même défini- l’idée secondaires des étrangers. Quelletenir belleun idée ! prisesd’une en faveur de la compétitivité entre-En même tion de l’intérêt général le progrès. adaptation prises et une politique économique cohérente. cours de vérité : la :nécessaire à la mondialisation demande des efforts. Des autoroutes, des lignes à grande vitesse Une idée sûrement née dans un obscur bureau ont pu être construites. Aujourd’hui, chacun Le rebond industriel de la France est-il possible ? de Bercy et portée par la gauche de la gauche L’APPEL AUX DONS donne de l’intérêt général se propre définition. Sûrement, si l’on regarde les politiques mises toujours en lutte contre la propriété. Une idée LaPour contestation se généralise et prend qui devrait rapporterun 150appel millions d’euros. en Suède, au Royaume-Uni ou en agir efficacement, nous avons des besoinendeœuvre ressources financières. C’est pour cela que nous lançons aux dons.Une Les formes violentes sur le site de Notre Dame- Italie. Non, si on multiplie les mesures qui misère. Rappelons que les seuls intérêts de la dons ou les adhésions faites à un parti politique ouvrent droit à une réduction d’impôt (66 %). des-Landes ou du barrage de Sivens. pénalisent les entreprises et alourdissent les dette française s’élèvent à 50 milliards d’euros. Plafonnement : il est fixé à 7 500 euros par personne physique et par an. taxes. Christian Gambotti Nous tenons à disposition de ceux qui le souhaitent une fiche sur les dons faits aux partis politiques (cadre légal, plafonnement, déduction d’impôt ADHESION www.france-unie.fr Né(e) le : Adresse Code postal Cotisation simple 1 an : 30 € Cotisation couple 1 an : 40 € Cotisation réduite 1 an : 15 € Soutien : .................. € (joindre un bulletin pour le conjoint) NOM Prénom RENOUVELLEMENT (moins de 26 ans, étudiants, demandeurs d’emploi) Je désire faire un don pour soutenir France Unie Date et Signature obligatoires : Ville Courriel Tél. Portable Profession Mandat électif Lieu Merci de remplir le plus lisiblement possible ce document et de nous le renvoyer à l’adresse indiquée. Conformément à la loi «informatique et libertés» du 6 janvier 1978, vous disposez d’un droit d’accès et de rectifications aux données personnelles qui vous concernent. Seule l’Association France Unie est destinataire des informations que vous lui communiquez. FRANCE UNIE - Club de Lyon : 158, rue Cuvier 69006 LYON - Tél. 04 78 24 20 74- 06 84 76 36 12 Club de Paris - Ile de France - 21, rue Pierre Guérin 75016 PARIS - 06 84 76 36 12 Site internet : www.france-unie.fr - Courriel : [email protected] Directeur de la publication : Marc Fraysse - Directeur de la rédaction : Christian Gambotti - Conseiller éditorial : Pascal Lorot - Coordination : Véronique Tournier de la publication : MarcLorot, Fraysse -Directeur de laVirginie rédaction : Christian Gambotti -Conseiller éditorial : Pascal Lorot -Coordination : Véronique Tournier Comité de rédaction : Marc Directeur Fraysse, Christian Gambotti , Pascal Véronique Tournier, Vicard, Virginie Violet. Comité de rédaction Marc Fraysse, Gambotti , Pascal Lorot, Véronique Tournier, Virginie Vicard, Virginie Violet. Courriel : [email protected]. Tel ::04 78 24 20 74 - Christian 06 84 76 36 12 FRANCE UNIE - Club de LyonCourriel : 158, rue: [email protected]. 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L’INVITÉ DU MOIS Nous aurons l’honneur et le plaisir d’accueillir à notre 19e édition: Le petit-déjeuner se déroulera autour du thème : «Le label french Tech : un accélérateur économique pour la métropole lyonnaise» Le vendredi 21 novembre 2014 LAURENT FIARD Président du MEDEF LYON-RHONE Co-président de VISIATIV A partir de 7 h 45 Au SOFITEL Lyon Bellecour Salon Beaujeu 8ème étage 20 quai Gailleton – 69002 Lyon NOM : .............................................................PRENOM : ......................................................................... ADRESSE : ................................................................................................................................................. CODE POSTAL : .................................VILLE : ............................................................................................. TELEPHONE : ....................................COURRIEL : ...................................................................................... Sera présent le 21 novembre 2014 à la 19e édition des "PETIT-DEJ’ DE L’ECONOMIE" Participation : 18 euros par personne Règlement à votre convenance, soit par courrier (chèque à l'ordre de l'Hôtel Sofitel) soit sur place (CB ou espèce). N’assistera pas à cet événement (Pour information, votre inscription engage France Unie auprès de l'Hôtel Sofitel. Aussi, en cas d'empêchement, auriez-vous l'obligeance de nous prévenir au moins 48 h à l'avance). VOUS POUVEZ REPONDRE : ● ● ● par courrier : France Unie - 158 rue Cuvier - 69006 LYON par courriel : [email protected] par téléphone : 04 72 60 64 96