TD de français n°4 Samedi 9 janvier 2010 I Analyse grammaticale Donnez la nature et la fonction des mots ou groupes de mots soulignés. 1) Souffler n’est pas jouer. 2) La route était bloquée par un rocher qui semblait inébranlable. 3) Cet orateur s’exprime avec clarté. 4) Nous habitons ici. 5) Tu les as trouvées. 6) La Chine, dont ils reviennent, leur a laissé un souvenir inoubliable. 7) Prenez tout ce que vous voulez ! 8) Le jardinier a emprunté une tondeuse à gazon à son voisin. 9) Les souris ont volé du pain. 10) Les enfants ivres d’air pur, courent à travers la lande. 11) Si vous passez par Vaison-la-Romaine, n’oubliez pas de visiter les ruines anciennes de la vieille ville. 12) Le beau pays de France présente des paysages variés. 13) Elle dort dans un lit à baldaquin. 14) On ne le leur a jamais dit. 15) Nul n’est sensé ignorer la loi. 16) Nous sommes allés au cinéma la semaine dernière. II Le verbe 1) Relevez toutes les formes verbales, indiquez pour chacune le temps, la personne et la voix le mode et la valeur : 1) Nous continuâmes à descendre la pente, et quand nous eûmes fait cent pas, je constatai avec stupeur que la bâtisse nous suivait toujours. (Pagnol) 2) Puis on se trouvait au haut de quelque pente aride descendant toute plate et unie, sans un brin d’herbe qui tranchât sur l’uniformité de sa couleur unie. (Flaubert) 3) Dès l’aurore, un grand bruit se répandit dans le village qu’un grand voilier était venu s’échouer sur la côte pendant la nuit et que la marée achevait de le mettre en pièces sur les brisant où il avait échoué. (Loti) 2) Réécrivez ce texte au passé en faisant les modifications qui s’imposent et en justifiant l’emploi des temps dans le texte obtenu : J’ai chez moi une vieille horloge à poids qui marche comme un chronomètre : elle me plaît, parce qu’elle me rappelle cette loi : on n’a rien sans peine. Son mécanisme est très simple ; je vois ses poids descendre peu à peu et travailler sur moi toute la journée ; seulement, le soir, il faut que je les remonte, ils me rendent mon travail. Que la pesanteur soit infatigable et impossible à épuiser, cela ne m’avance guère lorsque les poids de mon horloge sont par terre. Alain, Propos sur le bonheur. 3) Justifiez l’accord des participes passés : Pendant le dîner qui a suivi, pénible pour tout le monde, et au cours duquel les enfants n’ont cessé de ricaner dans leurs assiettes, vous vous êtes à peine adressé la parole sauf lorsque Jacqueline, comme vous lui aviez dit d’aller se laver parce qu’elle avait les mains toutes tachées d’encre, étant partie en haussant les épaules, vous vous êtes mis violemment en colère contre elle, et que sa mère a jugé bon, naturellement de prendre publiquement sa défense, de telle sorte que, lorsque la petite est rentrée sans avoir perdu un mot dans le cabinet de toilette de cette bruyante conversation, elle s’est rassise toute fière d’avoir eu un fin de compte raison de vous. Michel Butor, La Modification.