Marius est voisin des « Jondrette », une famille pauvre avec deux filles, Eponine et Azelma. Il découvre
que les Jondrette sont en réalité les Thénardier et que ce sont des bandits qui veulent attirer « M.
Leblanc » dans un guet-apens pour lui soutirer de l’argent. Il avertit la police et toute la bande de
malfaiteurs autour des Thénardier est finalement arrêtée par Javert. En revanche « M. Leblanc » s’est
volatilisé. Marius quitte les lieux et part vivre chez son ami Courfeyrac.
Un jour d’octobre 1831, Jean Valjean et Cosette, qui ont déménagé rue Plumet, croisent pendant une
promenade matinale un convoi de prisonniers en route pour le bagne. Ce triste spectacle émeut
fortement la jeune fille et son père adoptif.
Grâce à l’aide d’Eponine, qui est amoureuse de lui et cherche à lui être agréable, Marius obtient
l’adresse de Cosette et, un soir où son « père » est absent, il lui déclare son amour.
5 et 6 juin 1832 : les héros des barricades
Le 5 juin 1832, à l’occasion de l’enterrement d’un général de l’armée napoléonienne, une émeute
populaire éclate à Paris contre le roi Louis-Philippe. Les Amis de l’ABC, menés par Enjolras, y
participent en dressant deux barricades au quartier des Halles.
Marius, désespéré parce qu’il a appris que Cosette et son « père » vont partir en Angleterre et parce
que son oncle, désapprouvant son projet de mariage avec la jeune fille, a refusé de lui prêter de
l’argent, rejoint ses amis aux barricades.
Gavroche a reconnu le « mouchard » Javert malgré son déguisement. Il est ligoté par les insurgés en
attendant d’être exécuté.
Un noble vieillard est tué au moment du premier assaut des royalistes mais Marius est sauvé grâce au
sacrifice d’Eponine, qui lui indique avant de mourir où trouver Cosette avant son départ pour
l’Angleterre. Le jeune homme charge Gavroche de lui porter un message de sa part : il informe la
jeune fille de son intention de mourir à la barricade puisque, faute d’argent, ne peut envisager de
l’épouser.
Jean Valjean intercepte le message et, après réflexion, décide de se rendre lui aussi à la barricade.
Au matin du 6 juin, Gavroche meurt héroïquement. Jean Valjean, qui a rejoint les insurgés, propose de
se charger de tuer Javert mais, resté seul avec lui, il le libère et le laisse partir.
Après une longue résistance, la barricade est prise par l’armée royaliste. Marius est gravement blessé
mais il est sauvé d’une mort certaine par Jean Valjean qui, chargé du corps inanimé du jeune homme,
échappe à ses assaillants en passant par une bouche d’égouts. Enjolras est fusillé.
Après avoir été rançonné par Thénardier qui se cache dans les égouts pour échapper à Javert, Jean
Valjean ressort près des quais de la Seine avec Marius, toujours inanimé. Jute après il est rejoint par
Javert et accepte de se constituer prisonnier à condition d’aller d’abord porter le corps de Marius
mourant chez son grand-père. Javert le laisse partir mais, considérant qu’il n’a pas fait correctement
son travail de policier en ne l’arrêtant pas, il se suicide en se jetant dans la Seine.
1833 : Mariage et fin
Marius, veillé et soigné jour et nuit par son grand-père, guérit de ses blessures. M. Gillenormand
consent à ce qu’il épouse Melle Euphrasie Fauchelevent, alias Cosette. Le mariage est célébré le 16
février 1833. Jean Valjean y assiste mais, prétextant une blessure au bras, ne signe pas le registre de
mariage et se retire ensuite chez lui sans prendre part au dîner organisé par M. Gillenormand. Seul
désormais, il se sent profondément triste.
Le lendemain Jean Valjean révèle à Marius sa véritable identité. Le jeune homme est contrarié par
cette nouvelle et lui conseille de cesser de venir voir son épouse Cosette.
Plus tard, contre de l’argent, Thénardier apprend à Marius que son beau-père est un dangereux
individu qui a tué un homme pour s’emparer de son argent dans les égouts de Paris. Marius comprend
que c’est en fait Jean Valjean qui lui a sauvé la vie et, fou de joie, il se rend aussitôt chez son sauveur
avec son épouse.
Jean Valjean, qui est sur le point de mourir, délivre aux jeunes mariés des paroles de paix et d’amour
avant de confier à Cosette un dernier secret : celui de l’identité de sa mère. Il reposera après sa mort
au cimetière du Père Lachaise.