2014
Cécile Valleyen, Antonin Zimmer,
Alexis Alliel
BDNH-1A 2014-2015
Les perturbateurs endocriniens,
acteurs silencieux de l’obésité ?
La somme de souffrances humaines consécutives aux pathologies
d’origine environnementale mais aussi la charge financière qu’elles font
peser sur la collectivité doivent pousser les pouvoirs publics à agir.
Les communautés scientifiques mettent notamment en avant, comme
facteur contribuant à l’explosion de ces pathologies de civilisation, l’action
des perturbateurs endocriniens, à savoir des substances chimiques
modifiant durablement le fonctionnement hormonal des êtres humains et
de la faune, présentes dans toutes sortes de produits industriels ou agricoles
de consommation courante.
Rapport d’information n°1828
de l’Assemblée nationale française
C’est de cette citation du rapport d’information de l’assemblée nationale française que notre
étude débute. Les pathologies de civilisation ont totalement évoluées avec les progrès en
santé. L’obésité est devenue avec le cancer « La maladie XXIème siècle » et certains facteurs
ne sont toujours pas connus. Il est pourtant clair dans cette citation que l’environnement a un
impact important sur notre santé. Ce rapport pointe notamment les perturbateurs endocriniens.
Pour mener notre recherche et tenter de répondre à la problématique, nous diviserons notre
travail en deux parties.
Tout d’abord, nous définirons ce qu’est l’obésité, ses facteurs et ses conséquences. Cette
partie nous permettra de mieux comprendre les différentes causes de l’obésité.
Ensuite, nous feront une étude sur les perturbateurs endocriniens, pour comprendre comment
les scientifiques les ont découvert, apprendre leurs fonctionnements dans le corps humain et
enfin, nous ferons une étude de cas de certains d’entres eux, notamment ceux liés à l’obésité.
De ces deux études, nous émettrons nos conclusions et hypothèses à travers une comparaison
et une mise en évidence des conséquences de l’action des perturbateurs endocriniens et des
causes de l’obésité.
SOMMAIRE
Introduction Antonin Z
Etude de l’obésité Cécile V. avec l’aide d’Alexis A.
Définition et facteurs d’obésité-----------------------------------------------Page 1
Conséquence de l’obésité sur la santé--------------------------------------Page 5
Etude des perturbateurs endocriniens
Historique et action des perturbateurs endocriniens------------------Page 12
Par Antonin Z
Etude de cas liée à l’obésité et l’alimentation----------------------------Page13
Par Alexis A
Conclusion Antonin Z.
Mise en page par Antonin Z
1
Etude de l’obésité
Définitions et facteurs de l’obésité
L'OMS définit l'obésité comme une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle
représentant un risque pour la santé. Une personne est considérée comme étant obèse lorsque
son indice de masse corporelle (IMC) est de 30 ou plus. Une personne en surpoids a un IMC
égale ou supérieur à 25.
IMC = P (en kg) : T (en m et cm). On parle d’excès pondéral si IMC > 25 et < 30. Obésité
type I si IMC > 30 < 35. Obésité type II si IMC > 35 et < 40. Obésité type III si IMC > 40.
L’histoire de la maladie :
Le poids chez une personne bien portante doit rester stable. Il existe un mécanisme régulateur
qui sert à guler les apports énergétiques et les dépenses énergétiques. En cas d'obésité, les
apports sont supérieurs aux dépenses. Les facteurs associés à l’obésité sont multiples.
On en dénombre quelques uns :
- causes génétiques : Il est important de vérifier les antécédents d'obésité, parents, grands
parents obèses. Un couple obèse à 40% de chance d’avoir un enfant obèse. L’influence de la
génétique sur l’obésité permet de comprendre pourquoi certaines personnes prennent plus que
d’autres, tout en ne mangeant pas plus et en ayant al même activité physique.
- sédentarité : La diminution spontanée de l’activité physique est un fait, souvent difficile à
quantifier, car masquée par une augmentation notable de l’accès à de nombreuses activités
sportives, pratiquées souvent de façon désordonnée dans un emploi du temps surchargé. En
fait, les trajets entre le domicile et le travail sont rarement effectués à pied, pour toutes sortes
de bonnes raisons (temps, éloignement, engouement pour la voiture individuelle).
- surconsommation de graisse (surtout cachées) : Les graisses contenues dans les aliments
préparés en friture, dans les douceurs et snacks salés posent un réel problème, car elles
passent souvent inaperçues et sont de ce fait consommées en grandes quantités.
2
- surconsommation de glucides a IG élevé : Ils favorisent la prise de masse grasse viscérale :
cette graisse, localisée au niveau de l’abdomen, a la particularité d’être inesthétique, mais
également d’augmenter le risque de maladies cardiovasculaires et de diabète. Ils augmentent
le risque de diabète de type 2 .Ils augmentent le risque et les symptômes de toute maladie
inflammatoire et font vieillir l’organisme prématurément.
- grignotage (+ 50% des apports caloriques) : Est caractérisé par un fractionnement des repas.
Le grignotage concerne tous les aliments consommés en dehors des trois grands repas
quotidiens (petit déjeuner, déjeuner, dîner) ou les petits aliments destinés à remplacer les
repas traditionnels. Dans certaines cultures, on préfère les aliments salés comme les bretzels,
les petits pains croustillants et les chips, dans d'autres, on s'oriente plutôt vers des aliments
plus sucrés comme les yaourts, les fruits, les gâteaux secs, le chocolat ou les boissons
gazeuses.
- surconsommation de boissons alcoolisées : La consommation d’alcool s’accompagne
souvent de modifications qualitatives dans la prise alimentaire, même quand la consommation
énergétique totale n’est pas diminuée. Par ailleurs, elle stimule la lipogenèse et freine la
lipolyse. Mais entraîne également une stimulation de l’appétit suite à une forte inhibition de la
néoglucogenèse.
-facteurs environnementaux : Notre environnement socioculturel à beaucoup changé depuis
une vingtaine d’année. La publicité est omniprésente et elle modifie notre rapport au corps, à
l’alimentation. Cependant, ce sont ces mêmes publicités qui, aujourd’hui, permettent de
prévenir de cette obésité qui ne cesse de croître.
- facteurs psychologiques : la nourriture est efficace pour répondre à un stress : boulimie
(personne anxieuse qui mange n'importe quoi), anorexie (arrêt de l'alimentation).
- troubles hormonaux :
Chez la femme obèse, les perturbations du cycle sont fréquentes. Elle s'accompagne souvent
d'une raréfaction des ovulations et d'une baisse de la fertilité.
Chez l'homme, en cas d'obésité particulièrement sévère, le taux de testostérone libre tend à
s'abaisser.
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