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Depuis le 2 avril 2014, Ségolène Royal est ministre de l’Écologie, du Développement durable
et de l’Énergie du gouvernement Valls. La Ministre a remis au Parlement en juin 2014 un
rapport relatif aux perturbateurs endocriniens et a engagé le gouvernement dans une stratégie
nationale qui vise notamment à réduire l’exposition de la population aux perturbateurs
endocriniens et en faire un axe essentiel de la recherche en santé environnementale.
Sujet 1 : Les perturbateurs endocriniens, qu’est-ce que c’est ?
Le système endocrinien est un système complexe constitué de différentes glandes réparties
dans l’organisme comme la glande thyroïde, le pancréas ou les ovaires par exemple. Ces
glandes sécrètent des hormones, qui agissent comme des "messagers chimiques" et régulent
de nombreuses fonctions : la croissance, la reproduction, l’utilisation des aliments dans
l’organisme, etc. Les perturbateurs endocriniens sont eux des substances chimiques étrangères
à l’organisme, d’origine naturelle ou provenant des activités humaines (industrie chimique,
médicaments, cosmétiques…). Ils peuvent être présents aussi bien dans l’eau, dans l’air que
dans les aliments ou dans des produits. Ils peuvent interférer avec le fonctionnement de notre
système endocrinien et provoquer des effets néfastes sur notre organisme (ou plus tard sur
celui de nos descendants).
Sujet 2 : Les effets des perturbateurs endocriniens sur la santé : l’exemple des pesticides
en Gironde
En mai dernier, une vingtaine d’enfants et une enseignante de l’école de Villeneuve-de-Blaye
en Gironde sont pris de malaises au retour de la pause déjeuner. L’école jouxte deux
domaines viticoles, dans lesquels des pesticides sont épandus ce jour là. Ces derniers sont
rapidement suspectés d’être à l’origine des nausées, des maux de tête et des irritations
ressenties par les écoliers. Mais personne au village ne le reconnaît vraiment. Même les
parents concernés, dont les enfants ont été malades, refusent de revenir sur cet incident.