A.
A.A.
A. Métier
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Métier
s de l’aménagement et de l’urban
s de l’aménagement et de l’urbans de l’aménagement et de l’urban
s de l’aménagement et de l’urbanisme découverts
isme découvertsisme découverts
isme découverts
Dans le contexte français comme dans le contexte phnompenhois, ce que j’ai découvert au-delà
de métiers de l’urbanisme, c’est la nécessité d’être pluridisciplinaire. J’ai ainsi travaillé avec des
urbaniste-juriste, urbaniste-économiste et urbaniste-architecte lors de mes stages en France comme
au Cambodge. Nathalie Knight en tant qu’urbaniste économiste avait des bonnes connaissances quant
à la gestion financière des copropriétés fragiles et les problèmes pour y remédier, Frédéric Mauret
savait appréhender les questions de réseau avec la problématique technique, les problèmes liées à la
qualité des logements avec les problèmes d’inondations et connaissaient les solutions techniques et
ses contraintes (il a notamment parlé de toits inondables).
D’autres profils comme urbaniste-sociologue sont aussi des profils qui, je pense, sont
souhaités, notamment dans le domaine de l’habitat. C’est d’ailleurs en raison de ma formation en
sociologie urbaine que j’avais été recruté pour mon stage au sein de l’agence TSC (décrite dans
l’annexe) qui souhaitait réaliser des entretiens pour le diagnostic des copropriétés de Colombes
identifiées comme « copropriétés fragiles », et pour celui de la mairie de Cergy pour les enquêtes
satisfaction des ménages relogés de l’ORU Croix-petit.
L’urbaniste sociologue aura je pense de plus que le simple urbaniste, une préoccupation différente
quant aux impératifs d’une opération de logement. Sa formation en urbanisme lui permettra d’avoir
des connaissances en matière d’aménagement du territoire (connaissances des textes, des pratiques,
des calculs nécessaires) et aussi des compétences dans la planification urbaine.
D’un autre coté, sa formation en sociologie lui permettra d’appréhender les situations en ayant comme
préoccupation la conformité des actions à mener en fonction du profil ou du besoin des habitants.
L’urbaniste avec une formation en sociologie aura aussi en sa compétence la maitrise des outils du
sociologue : travail d’enquête, passage d’entretien, définition d’un profil social, mais aussi des
connaissances quant aux dysfonctionnements sociaux qui peuvent apparaitre dans certains milieux
urbains ou lors de certaines opérations tels que les opérations de renouvellement urbain ou les
opérations de relogement.
Mon profil en sociologie m’a ainsi permis de mener les entretiens de manière plus aisée en sachant
introduire au bon moment certaines questions, à comprendre et identifier de quels problèmes
parlaient les ménages interrogés, quelle importance ces problèmes avaient dans leur mode de vie,
dans quelle mesure certaines actions sur leur habitat modifiait de façon positive ou négative leur
mode de vie.
Je peux ainsi mettre en avant ma petite formation en sociologie et plus tard m’engager dans des
formations dans d’autres domaines (l’économie ou l’architecture), car même si je ne serais pas recruté
pour des problématiques de ce type là, je pourrais mieux connaitre les objets sur lesquels je travaille.
Différent d’un métier, ce que j’ai découvert lors de mon stage à l’agence d’urbanisme Territoires Sites
et Cités Paris, c’est le poste de chargé d’études. Karima est une chargée d’études en habitat, ce
n’était pas ma directrice de stage mais c’est avec elle que j’ai travaillé une partie du temps sur els
copropriétés fragiles car Nathalie Khnight travaillait sur d’autres commandes au sein de l’agence.
D’après la vision que j’ai eu, le chargé d’études travaille aux cotés du chargé de projet. Elle réalise
donc une étude sur un sujet donné ; dans le cas de Karima c’était les copropriétés fragiles de
Colombes. Elle a donc fait une étude du bâti avec un architecte travaillant pour TSC, fait un profil de
l’occupation des copropriétés, réalise un bialn économique avec Nathalie ou le cadastre avec la
cartographe. Le chargé d’étude doit pour moi être pluridiscplinaire et doit savoir aborder chaque face
d’une étude. Sans être spécialisé car ses supérieurs pourront l’aider. Par contre le chargé d’études
doit, je pense faire preuve d’esprit de synthèse car s’engage sur plusieurs problématiques, (Karima a
facilement synthétisé dans le rapport destiné à la mairie de Colombes les différentes observations
dont celles que j’ai apporté avec une autre stagiaire par notre travail d’entretiens).
Au niveau cambodgien : le directeur de cabinet.
Frédéric Mauret, mon directeur de stage, est le directeur du BAU de Phnom Penh depuis
début 2008. Il est en charge de définir les orientations des actions à mener en faveur de la
planification urbaine de Phnom Penh (notamment des questions habitat), conduit les études à mener,
donne les orientations du schéma directeur et enfin informe et explique à tous les acteurs concernés