Les principes des tests d’hypothèses
Les tests d’hypothèses reposent sur une variété de principes fondamentaux qui
guident et orientent leur utilisation et leur interprétation. On distingue entre autres :
la formulation des hypothèses statistiques, le seuil de signification…
Les hypothèses statistiques : l’hypothèse nulle vs l’hypothèse alternative
L’hypothèse nulle noté H0, est l’hypothèse qui est soumis au test empirique. Elle
repose sur une déclaration selon laquelle il n’y a pas de différence ou d’effet entre
les groupes ou les variables étudiées. En d’autres termes, l’hypothèse nulle est celle
que le chercheur cherche à rejeter en faveur de l’hypothèse alternative. Cette
hypothèse suppose que ce que l’on étudie est lié à des facteurs aléatoires (où le hasard
intervient) résultant de variation d’échantillonnage et non à un ou plusieurs facteurs
systématiques expliquant ce que l’on a observé. En clair, formuler une hypothèse
nulle, c’est dire qu’il n’y a rien, que toutes les mesures sont égales ou que les
échantillons proviennent des mêmes populations.
L’hypothèse alternative noté H1, est l’hypothèse que l’on souhaite soutenir.
Contrairement à l’hypothèse nulle, l’hypothèse alternative repose sur une déclaration
selon laquelle il existe une réelle différence ou d’effet entre les groupes ou les
variables étudiées. C’est l’hypothèse posée par le chercheur qui souhaite vérifier que
ce qu’il observe n’est pas liée à des erreurs d’échantillonnage ou à des facteurs
aléatoires (dus au hasard) mais plutôt à des facteurs qu’il a manipulés ou étudiés.
Seuils de significativité et de décision
Le seuil de significativité indique la probabilité à partir de laquelle on peut être
amené à rejeter l’hypothèse nulle. Par exemple, un chercheur envisage tester une