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b- La détresse respiratoire :
Polypnée superficielle, bradypnée, pause, gasps….
Signes de luttes : tirages, cornage, balancement thoraco abdominal, battement des
ails du nez.
Toux , hémoptysie.
Cyanose (parfois absente par l’anémie).
Désobstruction des voies aériennes supérieures : aspiration, retrait d’un corps
étranger, sub luxation du maxillaire inferieur.
O2 thérapie au masque : 10l/mn.
Intubation trachéale si détresse respiratoire décompensée.
Sonde naso gastrique : mise en place en aspiration.
Drainage thoracique sur la ligne axillaire devant un pneumo ou hémothorax mal
toléré.
C- La détresse neurologique :
Le diagnostic d'une détresse neurologique ne peut être fait qu'à partir du
moment où les détresses circulatoires et ventilatoires sont corrigées ;
Il repose sur l'examen clinique (évaluation des troubles de consciences, présence des
signes de focalisation ou des signes de souffrance du tronc cérébrale) et le calcul du
score de Glasgow.
La recherche d'une lésion médullaire (paraplégie, tétraplégie, tonus du sphincter
anal) est importante, mais un patient dans un coma profond doit être considéré
comme un blessé médullaire jusqu'à preuve du contraire.
-Intubation trachéale plus ventilation mécanique (score de Glasgow ≤ 8/15).
-maintien d’une normoxie et hypocapnie modérée.
-maintien d’une hémodynamie stable.
-protection du rachis (mise en place d’un collier cervical)
2-Sédation et analgésie : l’agitation aggrave le choc et perturbe le bon déroulement
de la réanimation.
-douleur modérée : analgésie non morphinique=PARACETAMOL
-douleur intense : analgésie morphinique +benzodiazépine
-patient intubé ventilé : sédation lourde (narcotique + morphinique).
3-protection du polytraumatisé : quand les grandes détresses vitales sont
contrôlées, il faut protéger le patient d’une aggravation des lésions ou des