Du signal analogique au signal numérique 77 La Genèse du Signal Numérique • De linformation cachée dans la représentation choisie • Échantillonnage • Compression • Décomposition dans un espace orthogonal Les avances en moyen informatique (puissance de calcul) ont rendu possible le expression et traitement de signaux en forme numérique. Mais pour numériser, il faut d'abord échantillonner. Nous allons voir que la passage analogique – numérique implique nécessairement une perte d'information. Cette perte peut être minimiser par l'application des outils adaptés. 78 Systèmes Automatiques Echantillonnés Échantillonnage • Signal Analogique • Signal discret en temps • Signal numérique 80 Modèle mathématique de léchantillonnage 81 Signal Analogique Signal échantillonnage 82 A la limite du théorème de l'échantillonnage On peut, intuitivement, remarquer sur l'illustration précédente, que relier les échantillons à l'aide d'une ligne courbe, aussi bien choisie soit-elle, n'a que peu de chances de reproduire le signal original, bien que le théorème de l'échantillonnage soit, formellement, respecté. 83 Sous-échantillonnage Si l'on tente de relier les échantillons par une courbe, on ne va pas être en mesure de reconstituer le signal original, mais un autre, peu semblable au précédent. Ceci est la conséquence de la violation du théorème de l'échantillonnage. 84 85 Échantillonnage • Léchantillonnage idéal prélève des échantillons à la cadence Te de façon instantanée. xe = xa (nTe ) (t nTe ) nZ 86 Spectre du signal échantillonné ˆ( ) = (t)e jt dt = 1 xe (t) = x1 (t) (t nTe ) nZ c(t) = (t nT ) ĉ( ) = e jnT Xe ( f ) = TF[xa (t)] * TF[ (t nTe )] nZ ĉ( ) = 2 2 k ( ) T T k Xe ( f ) = feX a ( f ) * TF[ (t nTe )] = fe Xa(f nfe ) nZ nZ En utilisant la formule de Poisson 87 Échelle temps Temps physique Séquence x (n) 1 0 x(t ) 1 2 3 4 5 6 7 n T 0 T 2T 3T 4T 5T 6T 7T t 88 Échelle fréquence Fréquence physique X ( e j ) Fréquence normalisée X ( j) 1 0 1 2 0 T 2 T 89 Échantillonnage et périodisation • Échantillonnage idéal... + + xe (t ) = x (t ) T (t ) = x (t ) (t kT ) = x[ kT ] (t kT ) k = k = • ...Transformée de Fourier... 1 1 + k X e ( f ) = X ( f ) * 1 ( f ) = X ( f ) T T T k = T ... périodisation en fréquence. Échantillonnage temporel <=> périodisation en fréquence Échantillonnage en fréquence <=> périodisation temporelle Signaux de durée finie et signaux périodiques Transformée de x(t) 0 X(f) Fourier T t f Echantillonnage Transformée inverse de x T (t) 0 X e (f) en fréquence Fourier T 2T 0 1 2 T T f Signaux échantillonnés de durée finie N 1 xe (t ) = x[ k ] (t kT ) 0 Transformée de x e (t) 0 X(f) Fourier NT t T Périodisation Transformée Echantillonnage de Fourier x Te (t) 0 f 1 0 NT 2NT 0 X e (f) en fréquence 1 1 NT T f Théorème de Shannon • Pour éviter une superposition des spectres élémentaires il est nécessaire dimposer le théorème de Shannon Fe 2f max Un signal de spectre borné ne peut pas être que de durée infinie. Il est donc erroné de considérer des signaux à la fois de durée et de spectre finis. 93 Spectre dans le cas sinusoïdal Le spectre d'un signal échantillonné se compose d'une série de raies réparties de part et d'autre des multiples de la fréquence d'échantillonnage. Les raies intéressantes pour la démodulation sont celles qui se situent aux alentours de 0, puisque ce sont celles qui correspondent au signal original. 94 Transformée de Fourier Discrète repliement de spectre dans le domaine fréquentiel x(t ) x(nT ) pas de repliement f max 1 / 2T 1/ 2T f max x(t ) x(nT ) Xe( f ) 1/ 2T + f max Xe( f ) repliement f max 1 / 2T 1/ 2T f max transformée de fourier discréte 1/ 2T + f max 95 Quelques valeurs • En téléphonie, on utilise une largeur de bande de 300 à 3400 Hz. Dans le cadre du réseau numérique à intégration de services (RNIS, ISDN pour les anglo-saxons), on utilise une fréquence d'échantillonnage de 8000 Hz (au lieu des 6800 théoriquement nécessaires). • La musique se satisfait de 16, voire 20 kHz de largeur de bande. Un disque CD (Compact Disc) utilise une fréquence d'échantillonnage de 44 kHz. • Remarque: Dans les deux cas, il est essentiel que l'on ait au préalable limité la largeur de bande du signal original : des fréquences inaudibles dans le signal original deviennent audibles par le phénomène de repliement ! 96 La F.T. dun bloqueur dordre 0 Go ( s ) = 1 / s e sT / s = (1 e sT ) / s Encore …. La Transformée de Fourier mais … Discrète 100 Transformée de Fourier à temps discret • Si le temps est discrétisé X( f ) = x(t) e2 j f t tZ La T.F. est périodique de période 1 • Et la transformée inverse 1/2 x(t) = x(t)e 2 jft df 1/2 101 Propriétés • X(f) est périodique T0=1 X( f +1) = x(k) e tZ 2 j ( f +1)k = x(k) e tZ 2 jfk e 2 jk = X( f ) Remarques: 1. La transformée de Fourier de Xa(t) d’un signal analogique n’est pas périodique 2. X(f) est périodique F0=1, tout intervalle de longueur unité est suffisant pour décrire complètement cette fonction 102 Règle de construction de la TFtd à partir de la TF de x(t) x(t) continue en t xe (t = nT ) la version échantillonnée T période d 'échantillonnage + + xe (nT ) = x(t). (t nT ) = x(t) (t nT ) n= n= + Xe ( f ) = ( x(t) (t nT ))e2 jft dt t= n= + Xe ( f ) = x(nT ).e2 jf (nT ) n= 1/2T x(nT ) = T X ( f )e e +2 jf (nT ) df 1/2T conclusion : x(nT ) Xe ( f ) est une fonction périodique en f de période (1 / T ) • On divise laxe des fréquence par Fe • On périodise avec la période 1 • On divise l’amplitude par Te 103 Transformée de Fourier Discrète discrétisation T/F=Périodisation T/F (1) x(t ) x(t ) TF continue séries de Fourier x(nT ) échantillonnage temporel x p (nT ) TF Discrète transformée de fourier discréte X(f ) cn Xe( f ) X (mf ) 104 Observations spectrales • Précision – Pour mesurer la fréquence dune seule sinusoïde • Résolution – La capacité de mesurer des fréquences distinctes 105 Transformée de Fourier discrète • En se limitant à un nombre fini de L valeurs de la fréquence, à savoir f=k/L, on obtient la Transformée de Fourier Discrète N 1 2jkn/ N X(k)=x(n)e n=0 • L est le nombre de points de calcul de Tftd et N est le nombre de points de la suite temporelle N 1 nk x(n)= 1 x(n)wN N n=0 k{0,...,N-1} avec wN =exp(2j / N) 106 La Transformée de Fourier Rapide • Exemple N=2p où p=3 2k 4k 6k k 2k 4k 6k X k =(x(0)+x(2)w8 +x(4)w8 +x(8)w8 )+w8(x(1)+x(3)w8 +x(5)w8 +x(7)w8 ) • Ce qui donne 4k 2k 4k 4k 2k 4k (x(0)+x(4)w8 )+w8 (x(2)+x(6)w8 ) (x(1)+x(5)w8 )+w8 (x(3)+x(7)w8 ) • Une structure de papillon : addition, soustraction et multiplication 107 La Densité Spectrale • … est obtenue par la Transformée de Fourier de la fonction dautocorrélation (théorème de Wiener-Khintcine): S(f ) = TF{C(p)}=C(p)exp(2jfpTe) pZ • La loi de probabilité gaussienne est importante dans la mesure où elle garde son caratère gaussien dans toute opération linéaire : convolution, filtrage, dérivation, intégration. En dautres termes, si lentrée dun système linéaire est gaussienne, sa sortie est gaussienne. 108 Corrélation des signaux • Définition x, y(k)= x(l)y(l +k) l = • Algorithme – Le signal y(l) est décalé dune certaine quantité k – Le produit x(l)y(l+k) est effectué échantillon par échantillon pour tous les k – Les valeurs ainsi obtenus sont additionnées 109 Propriétés 2jfk xy(f )=xy(k) e =X *(f )Y(f ) Théorème de Parseval 1/ 2 (0)=x (l)= (f ) df 2 x x 1/ 2 k =0 La fonction dautocorrélation est une fonction paire 110 Transformée z Transformées Dans létude des systèmes continus, la fréquence réelle ou la fréquence complexe s sont utilisées dans la fonction de transfert T(s) ou H(s) et la fonction de transfert sinusoïdale H(). Il est avantageux de décrire les systèmes continus dans lespace des fréquences ce qui permet de tirer un certain nombre de conclusions concernant leurs propriétés. La transformée en z, basée sur lutilisation dune fréquence complexe z, va procurer des avantages similaires pour les systèmes DLI. La transformation en z transforme lespace du temps discret en un espace de fréquences z. 112 Transformée en z La transformée en z est très facile à utiliser en plus dêtre très commode. •La transformée en z (TZ) de la réponse impulsionnelle dun système DLI est sa fonction de transfert. •Il existe une relation directe entre la TZ et la TFSD. •La TZ permet la solution directe des équations aux différences de la même façon que la transformée de Laplace avec les équations différentielles. •La TZ est une méthode générale pour létude des systèmes discrets. 113 Transformée en z Définition: La transformée en z dun signal discret x[n] est: X ( z ) = x [n ] z n n = dans laquelle z, une variable complexe, peut prendre toute valeur sur le plan complexe appelé, en loccurrence, plan z. 114 Définition X ( z ) = x ( n) z n n = z = e-j. j X (e ) = x ( n )e n = Transformée de Fourier j n Plane z X ( z ) = x ( n) z n Im z = e-j n = j X (e ) = x ( n )e j n n = Transformée de Fourier équivalente à la Tz sur un cercle de rayon1. Re Transformée en z Exemples [n ] [n ] n x [ n ] z =1 n=- [n k ] n k x [ n ] z = z n=- [n 3] 117 Transformée en z Exemples PN [n ] x [n ] z n = z N + z N 1..... z + 1 + z 1 + .........z N PN [n] n=- PN [n ] z N (1 + z 1 + z 2 + ........ + z 2 N ) PN [n ] z N (1 z 2 N 1 ) (1 z ) 1 Remarque importante 10 N 0 N 10 n Lorsque X(z) prend la forme dun polynôme en z-1, alors le coefficient de z-n est x[n] . On peut ainsi interpréter z-1 comme un opérateur de délai unitaire et z comme une avance. 118 Domaine de convergence Exemples 1) u [n ] x [n ] z n n=- 1 z 1 , z = 1 + z + z + ... = = <1 1 1 z z 1 1 2 z >1 2) u [n 1] x [n ] z n = z z 2 z 3 .... n=- = z (1 + z + z 2 + .... ) = z 1 z = 1 z z 1 , z <1 Seules, les régions de convergence, ou RDC, spécifiques à chacune de deux TZ permettent de les distinguer et éventuellement de retrouver les séquences originales. En somme, il faut connaître la région de convergence de chaque TZ pour pouvoir retrouver les séquences. 119 Domaine de convergence Exponentielle 2 a u [n ] x [n ] z n = 1 + az 1 + (az 1 ) + ..... = n n=- 1 , 1 1 az lorsque az 1 < 1 c`est à dire z > a a n u [n ] 1 , z>a 1 1 az La condition z > a définit la région de convergence R, ou RDC de la transformée en z, cest à dire le domaine du plan z où cette transformée existe. Im {z} a Re {z} 120 Condition dexistence 1 Une suite Un converge si d’ après Cauchy lim[Un ] n < 1 n n =0 Appliquons ce critère à F(Z) + 1 + k = k = k =0 1 k k 1 k F(Z ) = fk Z k = fk Z k + fk Z k = S1 + S2 S2 existe si lim fk Z k = lim fk lim Z k 1 k 1 k Z > lim fk = R Rayon de convergence k <1 Pour S1 on pose k = -n 1 S1 = fk Z k = k + = f( nT )Z existe si lim f( nT )Z n n n =1 S1 existe si Z > 1 n n 1 lim f( nT ) n Donc F(Z) existe si R- < Z < R+ 1 n = R+ 1 k = lim f( kT ) lim Z < 1 k k La zone de convergence est un anneau délimité par les rayons R- et R+ qui représentent léquivalent des abscisses de convergence de la TL R+ R- Remarque : Si f(kT) est causal R++ Domaine de convergence Exemples u [n ] Im {z} 1 Impossible d'acher l'image. Votre ordinateur manque peut-être de mémoire pour ouvrir l'image ou l'image est endommagée. Redémarrez l'ordinateur, puis ouvrez à nouveau le fichier. Si le x rouge est toujours aché, vous devrez peut-être supprimer l'image avant de la réinsérer. R 1 Re {z} n Impossible d'acher l'image. Votre ordinateur manque peut-être de mémoire pour ouvrir l'image ou l'image est endommagée. Redémarrez l'ordinateur, puis ouvrez à nouveau le fichier. Si le x rouge est toujours aché, vous devrez peut-être supprimer l'image avant de la réinsérer. Im {z} u [n 1] R 1 Re {z} n 1 122 Exemple: x(n) = a nu(n) x(n) ... -8 -7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 n Example Pour la convergence de X(z) : n x(n) = a u(n) n X ( z ) = a u (n)z n = n 1 | az | < | z |>| a | = a n z n 1 n = (az ) n =0 | az |< 1 n =0 n =0 1 X ( z ) = (az 1 ) n = n =0 1 z = 1 az 1 z a | z |>| a | n Exemple: x(n)=a u(n) z X ( z) = , za -a | z |>| a | Lequel est stable? Im Im 1 1 -a a Re a Re Exemple : x(n) = a nu(n 1) -8 -7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 n ... x(n) Exemple : n x(n) = a u(n 1) X ( z ) = a nu (n 1)z n n = Pour la convergence de X(z) : 1 | a z | < 1 | a z |< 1 n =0 1 = a n z n | z |<| a | n = = a n z n n =1 X ( z ) = 1 (a 1 z ) n = 1 n =0 1 z = 1 a 1 z z a n n = 1 a z n =0 | z |<| a | Domaine de convergence X(z) na de sens que pour des valeurs de z se trouvant dans R, le domaine de convergence ou RDC. Il faut formellement définir cette région. En pratique, la convergence pose rarement des problèmes. Mais ces conditions sont parfois essentielles pour effectuer la transformation ou la transformation inverse comme dans lexemple suivant. 128 Domaine de convergence x [n ] X (z) x[n] est borné à gauche, i.e. x[n] =0 pour tout n inférieur à un n0 particulier X(z) converge pour tout z situé à lextérieur dun cercle de rayon particulier x[n] est borné à droite, i.e. x[n] =0 pour tout n > n0 X(z) converge pour tout z situé à lintérieur dun cercle de rayon particulier x[n] a une longueur finie, i.e. x[n] =0 pour tout n<n1 et tout n>n2 avec n1<n2 X(z) pour toute les valeurs de x sauf éventuellement en z=0 et en z= x[n] nest borné ni à gauche, Si X(z) converge, la RDC ni à droite se situe entre deux cercles. 129 Transformées en z Exemple a n e jn + a n e jn b n + b n* x [n] = a cos [n ]u[n] = u[n] = u[n] 2 2 1 1 1 1 1 1 a n cos [n ]u[n] + = + 2 1 bz 1 1 b* z 1 2 1 ae j z 1 1 ae j z 1 n 1 az 1 cos 1 + a 2 z 2 2az 1 cos n a cos [n ]u[n ] z ( z a cos ) z 2 2az cos + a 2 z >a a n cos [n ]u[n ] n 130 Transformée-z Séquence Transformée-z (n) 1 ( n m ) z m ROC z z sauf 0 (si m>0) ou (si m<0) u (n) 1 1 z 1 | z |> 1 u (n 1) 1 1 z 1 | z |< 1 a u (n) 1 1 az 1 | z |>| a | a nu(n 1) 1 1 az 1 | z |<| a | n Transformée-z Sequence Transformée-z ROC [cos 0 n]u (n) 1 [cos 0 ]z 1 1 [2 cos 0 ]z 1 + z 2 | z |> 1 [sin 0 n]u (n) [sin 0 ]z 1 1 [2 cos 0 ]z 1 + z 2 | z |> 1 [r cos 0 n]u (n) 1 [r cos 0 ]z 1 1 [2r cos 0 ]z 1 + r 2 z 2 | z |> r [r n sin 0 n]u (n) [r sin 0 ]z 1 1 [2r cos 0 ]z 1 + r 2 z 2 | z |> r 1 aN zN 1 az 1 | z |> 0 n n a 0 0 n N 1 ailleur Linéarité Z[ x(n)] = X ( z ), z Rx Z [ y (n)] = Y ( z ), z Ry Z [ax (n) + by (n)] = aX ( z ) + bY ( z ), z Rx R y Shift Z[ x(n)] = X ( z ), n0 z Rx Z [ x(n + n0 )] = z X ( z ) z Rx Multiplication par une Exponentielle Z[ x(n)] = X ( z ), n Rx- <| z |< Rx + 1 Z [a x(n)] = X (a z ) z | a | Rx Différentiation de X(z) Z[ x(n)] = X ( z ), dX ( z ) Z[nx (n)] = z dz z Rx z Rx Conjugué Z[ x(n)] = X ( z ), Z[ x * (n)] = X * ( z*) z Rx z Rx Inverse Z[ x(n)] = X ( z ), 1 Z [ x(n)] = X ( z ) z Rx z 1 / Rx Parties : Réelle et Imaginaire Z[ x(n)] = X ( z ), z Rx Re[ x(n)] = 12 [ X ( z ) + X * ( z*)] z Rx Im [ x(n)] = 21j [ X ( z ) X * ( z*)] z Rx Théorème de la valeur initiale x(n) = 0, pour n < 0 x(0) = lim X ( z) z Convolution Z[ x(n)] = X ( z ), Z [ y (n)] = Y ( z ), Z [ x(n) * y (n)] = X ( z )Y ( z ) z Rx z Ry z Rx R y Convolution de Séquences x ( n) * y ( n) = x ( k ) y ( n k ) k = n Z[ x(n) * y (n)] = x(k ) y (n k ) z n = k = = x(k ) y (n k )z k = n = = X ( z )Y ( z ) n = x(k ) z k = k y(n)z n = n Lien avec la Transformée de Laplace • Pour p=+2jf, lamortissement et f=fréquence Tz{x(n)}=TL{x(n)}z= =x(n)e npTe e Plan de Laplace 2jf 0 pt nZ e z= pt Plan des {z} 143 Représentation par la Transformée en z • Définition On appelle transformée en z bilatérale dune suite {x(n)}, la somme Xb(z) définie par : Xb(z) = Tzb { x(n) } = x(n) z n nZ Remarque : On peut considérer la transformée monolatérale: Xb(z) = Tzb{x(n) }=x(n)z n n=0 144 Propriétés • Linéarité w(n)=ax(n)+by(n)W(z)=aX(z)+bY(z) • Shift (retard ou avance) x(n n0 ) z n0 X(z) • Inversion dans le temps x(n) X( z 1) 145 Propriétés • Multiplication par une exponentielle n x(n)X( 1) • Convolution y(n)=x(n)h(n)Y(z)= X(z)H(z) • La transformée en z n’a pas de sens que si lon précise le domaine de convergence Le domaine de convergence dun signal causal est un codisque 146 Exemple Boucle ouverte Si T=1 Pour une impulsion R(z)=1 Exemple Boucle fermée Avec contrôleur Sans contrôleur Y ( z ) / R( z ) = T ( z ) = G( z ) /(1 + G( z )) Rappel Si T=1 Donc Pour un échelon Après division Réponse du système bouclé (en continu et en échantillonné) Signaux Déterministes • Dans un contexte de logique câblée ou programmée, il est immédiat de créer certains signaux déterministe: x(n)=rectN(n) x(n)=triangN (n) • Par contre il est moins facile de créer des signaux plus élaborés comme par exemple: y(n)=a exp(e ) cos(2f0nTe ) u(n) 151 Génération des signaux numériques • Relation de récurrence : x(k)=a x(k 1) x(0) = 1 k k0 x(k) = a 0 en rest • Générer un signal sinusoïdal sin(a+b)=sin(a)cos(b)+cos(a)sin(b) cos(a+b)=cos(a)cos(b)sin(a)sin(b) sin(kb+b)=sin(kb)cos(b)+cos(kb)sin(b) scos(kb+b)=cos(kb)cos(b)sin(kb)sin(b) x(0)=0 y(0)=1 x(k+1)=x(k)cos(b)+ y(k)sin(b) y(k+1)= y(k)cos(b)x(k)sin(b) x(k)=sin(kb) y(k)=cos(kb) 152 Relation de récurrence et transformée en z monolatérale • Considérons la relation de récurrence: y(n)+b1 y(n1)+b2 y(n2)=0 b1 et b2 ctes • La Transformée en z est : Y {b y(1)+b y(2)}+{b y(1)}z (z)= + 1 2 1+b1z1+b2 z 1 2 2 153 Systèmes linéaires invariants • Définition Lx(k)= y(k) Lx(k k0)= y(k k0) N M b y(k n)=a x(k m) n n=0 m m=0 Exemple (limportance des conditions initiales) y(k)=0 k<0 x(k)=u(t) y(0)=x(0)ay(1)=1 y(1)=x(1)ay(0)=1a y(2)=1ay(1)=1a+a2 1(a)^(k +1) y(k)= u(k) 1+a 154 De lanalogique au numérique • Discrétisation temporelle fe 2B • Discrétisation de lamplitude N niveaux ------------log2N bits par échantillon • Débit D=Fe * log2N 155 Quantification • La quantification est une règle de correspondance entre : • Lensemble infini des valeurs des échantillons xa(t=nTe) • et un nombre fini de valeurs xk q est le pas de quantification 156 Quantification uniforme xk xk(kTe)=nq pour nq xa e(t)=xk xa(t) q q xe(kTe) nq + 2 2 e(t) est l'erreur de quantification ou le bruit de quantification Si la densité de probabilité p(x) de lamplitude du signal est connue, on peut déterminer la caractéristique de quantification qui, pour un nombre n donné de bits, minimise la puissance de distorsion totale. Hypothèse Le bruit de quantification est considéré comme un processus aléatoire stationnaire, il possède une valeur moyenne μe et une variance e qui sexprime par: K K e2= (xkx)2 p(x) dx= p(xk) (xk x)2dx k =1 qk k =1 2 xk + q / 2 xk q / 2 2 K e= p(xk) k =1 q k 12 157 Convertisseur linéaire qk=q=cte En écrivant que la somme des probabilités est égale à 1 : 2 K p(x )q=1 k k =1 q = 2 12 e Le rapport signal à bruit est donné par : 2 = 2x =valeurs efficace e 158 On a ainsi: 2 x =12 2 q En exprimant q en fonction de la plage de variation V du signal Dentrée par un découpage en k=2M intervalles (M nbr de bits) 2 =12 2 V x 2 2M dB=10.8+6.M 20log(V ) x 159 Exemples 1) Pour un signal dentrée sinusoïdal damplitude V/2 x=V /2 2=valeur efficace dB=10.8+6.M 20log(2 2)=6M +1.77 2) Un signal avec une distribution gaussienne : la règle de 3 donc V=6x x=V /6 dB=10.8+6.M 20log(6)=6M 4.76 Remarque: Moyen simple de déterminer le nombre de bits dun convertisseur linéaire permettant dassurer un rapport signal à bruit connaissant la statistique du signal dentrée. 160 Convertisseur Logarithmique Définition: Découper les amplitudes en intervalles d'autant plus petits que l'amplitude est faible. Méthode : Utiliser un amplificateur non linéaire avant échantillonnage. 161 La loi μ Etats Unis Japon y=sgn(x)ln(1+μ x)/ln(1+μ) x = signal dentrée μ = le paramètre de conversion La loi A ou la loi de 13 segments Europe sgn(x)[A x /[1+ln(A)] pour 0 x 1/ A y= sgn(x)[(1+ln(A x)]/[1+ln(A)] pour 1/A x 1 x = signal dentrée A = le paramètre de compression A=87.6 Remarque: Dans la pratique la loi A est une loi approchée par des segments de droite : chaque pas de quantification vaut le double du pas précédent 162 Numéro de segments / 8bits 13 segments 100 110 101 100 011 010 001 000 1/4 1/2 1 Entrée normalisée 163