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Telechargé par EL MOSTAFA EL MAHFOUDI
Revue Langues, cultures et sociétés, volume 5, n°1, juin 2019
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Les quatre âges de la traductologie*
Réflexions sur une diachronie de la théorie de la traduction
Jean-René LADMIRAL,
Université de Paris X Nanterre
Centre d'Études et de Recherches en Traduction
& Institut Supérieur d'interprétation et de Traduction, Paris.
Résumé : Dans cette étude, J.-R. Ladmiral reprend les quatre moments qu’il distingue dans l’histoire
de la traductologie, en y apportant plusieurs compléments réflexifs et critiques. La traductologie
normative ou prescriptive est encore pré-linguistique : c’est la traductologie « d’avant-hier ». La
traductologie descriptive, d’obédience linguistique et d’esprit contrastiviste, représente la majorité des
publications en la matière : ce serait déjà la traductologie « d’hier ». Une traductologie scientifique ou
« inductive » s’attache à mettre en évidence les processus neuro-cognitifs à l’œuvre dans la démarche
de traduire : ce n’est encore que la traductologie de « demain », et même « d’après-demain ». Enfin la
traductologie productive, pour laquelle plaide J.-R. Ladmiral, propose des « théorèmes » pour la
pratique traduisante : c’est à ses yeux la traductologie « d’aujourd’hui ».
Mots clefs : déverbalisation ; épistémologie ; dissimilation ; linguistique contrastive ; littéralisme ;
pratique traduisante
Title: Four stages in Translation Studies (Translatology). New insights in a diachrony of translation
theory
Abstract - In this paper J.-R. Ladmiral reincorporates the four moments that he distinguishes in the
history of translatology while adding several reflexive and critical comments. Normative or
prescriptive translatology is still pre-linguistic it is translatology of “the day before yesterday.
Descriptive translatology, of linguistic obedience and underpinned by a contrastivist approach,
constitutes the majority of the literature in the matter that would already be “yesterday’s”
translatology. A scientific or “inductive” translatology strives to show the neuro-cognitive processes
involved in the translating activity this is only translatology of “tomorrow” and even of “the day
after tomorrow”. Finally, there is productive translatology, the one J.-R. Ladmiral defends. He puts
forward “theorems” for the translating practice. This is what he considers to be “today’s”
translatology.
Keywords: 'de-verbalization'; epistemology; dissimilation; contrastive linguistics;
literalism; translation practice .
L'objet de la traductologie, c'est de faire la théorie de la traduction. Or, si jeune qu'elle
soit, cette discipline a déjà une histoire ! C'est ce qui m'a conduit à entreprendre d'y introduire
une périodisation (comme disent les historiens) et à distinguer quatre façons de "faire la
théorie" de la traduction correspondant à quatre moments historiques, à distinguer quatre
étapes dans ce qui serait déjà l'histoire de la traductologie. Mais il ne s'agira pas bien sûr de
proposer un classement prenant pour objet des théories individuelles, telles que peuvent les
proposer différents "auteurs". Il s'agit bien plutôt d'une archéologie au sens qu'a pris ce terme
depuis Michel Foucault : c'est ce que sont censées suggérer les connotations légèrement
archaïsantes de mon titre distinguant quatre « âges ».
Revue Langues, cultures et sociétés, volume 5, n°1, juin 2019
7
Pour en traiter, j'entends reprendre en la relativisant et en la complétant la
typologie diachronique (ou historique) à quatre termes que j'avais proposée naguère
1
. J'y
distinguais :
une traductologie normative ou prescriptive
une traductologie descriptive
une traductologie scientifique ou inductive
une traductologie productive.
C'est ce que j'appelle cum grano salis mon "quatrain traductologique" puisqu'aussi
bien, on l'aura noté, les désignations que j'ai retenues pour étiqueter ces quatre catégories
riment deux à deux... Près d'une dizaine d'années plus tard, il ne m'apparaît pas qu'il y ait
lieu de modifier fondamentalement ce schéma.
Au reste, d'une façon générale, il n'est pas vrai que les réflexions et les travaux publiés
dans le domaine des sciences humaines soient soumis au même rythme d'obsolescence
accélérée que dans le domaine des sciences exactes. Le croire, c'est céder à cette idéologie
dominante de la modernité qu'est le positivisme. Sinon, on serait plus près du discours de la
pub' que du discours de recherche. À moins qu'il ne faille y voir une manifestation d'intérêts
corporatistes répondant aux contraintes universitaires du publish or perish ...
2
Dans cet esprit, je reprendrai ici le texte de mon étude publiée naguère, à peu près tel
quel, tout en l'assortissant des quelques commentaires, compléments et ajustements qu'aura
toutefois rendu nécessaires le développement de la réflexion traductologique entre temps et
ce, en maintenant bien séparées ces deux couches de texte
3
. C'est une question d'honnêteté
intellectuelle ; mais c'est aussi une façon, auto-ironique, d'appliquer à la présente étude elle-
même la logique de mon titre, en proposant les linéaments d'une sorte d'"égo-histoire
épistémologique" touchant la théorie de la traduction...
1.1.
En matière de traduction, c'est maintenant un lieu commun obligé que de souligner la
croissance exponentielle des besoins et la masse écrasante des documents traduits de nos
jours. Mais on se pose moins souvent des questions touchant le développement corrélatif du
discours sur la traduction, qui relève de ce qu'on appellera en français la traductologie
4
(soit
*La présente étude reprend le texte sur lequel prenait appui la conférence qu’a prononcée Jean-René Ladmiral,
à l’ouverture du grand colloque international sur la traduction, organisé par l’École de Traducteurs et
d’Interprètes de Beyrouth (ETIB) au sein de l’Université Saint-Joseph (USJ), du 23 au 25 avril 1998, sous le
patronage du regretté Doyen René Chamussy S.J. (1936-2016). (cf. Jean-René Ladmiral, « Approches en théorie
de la traduction », in Henri Awaïss et Jarjoura Hardane (sous la direction de), Traduction : Approches et
Théories, Beyrouth, Université Saint-Joseph, 1999 : collection "Sources-Cibles", pp. 11-47)
1
"Traductologiques", in Retour à la traduction = numéro spécial de la revue Le Français dans le monde
(Recherches et applications), éd. Marie-José CAPELLE/Francis DEBYSER/Jean-Luc GOESTER, août-
septembre 1987, pp. 18-25.
2
Ce serait une première remarque épistémologique, en passant, qui s'applique tout à fait à la traductologie,
comme j'y insiste dans la Préface à la seconde édition de mon livre Traduire : théorèmes pour la traduction,
Paris, Gallimard, 1994 (coll. "Tel", 246), p. V sqq.
3
Pour bien distinguer ces deux couches de textes, les éléments du texte de 1987 sont numérotés 1.1., 2.1., 3.1.,
4.1. et 5.1. ; et les éléments de prolongement critique "auto-philologique" qui ont été indiqués à Beyrouth : 1.2.,
2.2., 3.2., 4.2. et 5.2., ainsi que 6. et 7.
4
II arrive qu'on m'attribue la paternité du terme en français. En fait, je serais surpris que le concept ne soit pas
apparu quasi simultanément chez plusieurs auteurs, conformément à ce qui se passe le plus souvent en histoire
Revue Langues, cultures et sociétés, volume 5, n°1, juin 2019
8
en allemand Übersetzungswissenschaft et en anglais Translation Studies). Il y a
l'accumulation de tout un savoir qui, à son tour, appelle le retour réflexif d'une épistémologie.
En précisant que mon propos est, ici, de nature épistémologique, j'entends marquer que le
discours tenu sera proprement théorique. Il ne s'agira pas pour moi de contribuer à augmenter
la somme des informations, des connaissances dont nous disposons sur la traduction, mais
d'induire un changement des attitudes intellectuelles (ou "mentales") qui sont les nôtres quand
nous prenons la traduction pour objet d'étude ; bien plus, je dirai que mon propos est ici
d'ordre méta-théorique, puisque j'entends tenir un "discours sur le discours sur " la traduction.
Paradoxalement, je prétends que ce discours est, de ce fait même, directement
pratique. Plus concrètement, la question est : Quelle théorie pour la pratique traduisante ?
5
Une épistémologie de la traduction ira à déterminer quel est le statut théorique du savoir
traductologique. Il s'agit en effet de savoir, plus précisément, quel type de discours il convient
de tenir sur la traduction.
D'une façon générale, on peut défendre l'idée que le discours des sciences humaines
s'autorise en grande partie de son utilipratique au niveau de la "demande sociale", dans la
mesure il n'est guère en mesure d'invoquer un rapport à la rité aussi incontestable que
celui qui définit "la Science" au sens strict qu'a le terme en français (ou en anglais),
désignant les seules sciences exactes, c'est-à-dire en un sens beaucoup plus étroit que celui
que peut revêtir l'allemand Wissenschaft. S'agissant des sciences ''dures", on remarquera au
demeurant qu'avec la méthode expérimentale, c'est aussi un critère pragmatique d'utilité qui
semble nous apporter la garantie de ce qu'on appelle justement les vérités scientifiques, au
niveau des applications techniques. Toujours est-il que le savoir traductologique relève, à
l'évidence, de ce qu'il convient d'appeler les sciences humaines sinon, en toute rigueur, des
"sciences sociales", comme voudraient dire d'aucuns en vertu de ce qui n'est qu'un anglicisme
de mauvais aloi
6
. Ainsi ma thèse sera-t-elle que le discours "sur" la traduction, en quoi réside
la traductologie, se doit d'être un discours pour la traduction ; et c'est ce que j'ai tenu à
marquer dans le titre même de mon livre
7
. En un mot : on ne devra pas attendre de la
traductologie qu'elle nous tienne un discours "scientifique" (stricto sensu), mais qu'elle
constitue une praxéologie, c'est-à-dire une discipline ou un savoir dont tout le sens ne va qu'à
nous apporter une "science de la pratique" (Handlungswissenschaft). D'où ce paradoxe qu'à
faire la théorie de la théorie, on est censé embrayer directement sur la pratique.
des sciences. Sur ce point de terminologie, voir mon étude intitulée "Philosophie de la traduction et linguistique
d'intervention", parue dans le numéro spécial Traduzione tradizione de la revue bilingue franco-italienne
Lectures (Bari, Dedalo), 4-5, août 1980, p. 11 sqq.
5
C'est ce titre que j'avais donné à une précédente étude publiée dans les Actes des "Rencontres autour de la
traduction" organisées par le B.E.L.C. (Paris, II-14 mars 1986) : La Traduction, Paris, 1986, pp.145-166.
Conformément à une habitude de plus en plus répandue dans les publications en sciences humaines, j'ai été
amené à citer plusieurs de mes propres travaux. La présente étude s'inscrit, en effet, dans le cadre d'une réflexion
d'ensemble dont c'était l'occasion de faire apparaître la cohérence et avec laquelle il m'a semblé utile de marquer
certains points de contact. C'était aussi une façon d'alléger cette même étude qui, avec le recul, menaçait de
prendre une ampleur excessive (et qui fournira sans doute la matière d'un prochain livre); enfin, ç'a été souvent
l'occasion de mentionner certains numéros spéciaux de revues et autres publications collectives consacrés à la
traduction qu'autrement, peut-être, le lecteur eût ignoré. En revanche, je me suis limité à l'essentiel pour ce qui
est des références bibliographiques en général...
6
C'est l'une des critiques que j'adresse à Henri MESCHONNIC, dans le cadre de la polémique qui nous a
opposés : cf. Jean-René LADM1RAL & Henri MESCHONNIC (éds.), La Traduction = numéro spécial de la
revue Langue française, n° 51, septembre 1981, pp. 9 et 10 sq.
7
Traduire : théorèmes pour la traduction, op. cit.
Revue Langues, cultures et sociétés, volume 5, n°1, juin 2019
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S'il est vrai que la traductologie n'est pas (encore) une science, ni sans doute la
linguistique elle-même à supposer qu'elles le devinssent jamais, au sens étroit il reste
qu'il existe déjà une masse très importante de littérature sur la traduction. Si l'on comptabilise
ce qui a pu se publier en quelque quatre "grandes langues" comme l'allemand, l'anglais, le
français et le russe, on aura près d'une centaine d'ouvrages, sans compter les articles ! Depuis
quelques années, on assiste même à une explosion du nombre des "études sur la traduction".
Tant et si bien qu'on se trouverait dans une étrange situation, où la traductologie
constituerait déjà, à l'aube de sa naissance, une discipline plein temps". Ainsi les
traductologues seraient-ils entièrement occupés à lire toute cette littérature théorique et à
produire eux-mêmes la théorie de la traduction ; et ils n'auraient pas l'expérience de la
pratique traduisante, car ils n'en auraient pas le temps. L'inflation continue de la littérature
traductologique, à laquelle constitutivement ils contribuent, les placerait pour ainsi dire dans
la situation d'Achille poursuivant la tortue et qui, si l’on en croit Zénon d'Elée, ne rattrapera
jamais "le plus lent des animaux"... Inversement, les traducteurs seraient eux-mêmes
totalement absorbés par la pratique, sans avoir le temps ni les moyens de prendre
connaissance de tout ce savoir théorique que la traductologie est censée accumuler sur la
traduction, qu'ils pratiquent ! À l'évidence, c'est là une situation paradoxale, mais aussi
absurde et intenable, pour ainsi dire scandaleuse.
En soi, il n'est pas inconcevable qu'existe une discipline vouée à la description
théorique d'une réalité avec laquelle elle ne s'identifie pas. Épistémologiquement, cette
coupure sujet-objet n'est rien moins qu'exceptionnelle. C'est la règle dans les sciences exactes
; mais c'est aussi le cas en sciences humaines : pour faire l'histoire du Moyen Âge, par
exemple, il n'est pas absolument nécessaire d'être soi-même un homme du Moyen Âge !,
dirais-je au risque de frôler le sophisme... En ce sens, ce serait une attitude excessive et
"poujadiste" que de vouloir a priori récuser comme traductologue tout théoricien qui ne serait
pas lui-même traducteur.
De fait, c'est pourtant une objection que l'on voit fréquemment les praticiens de la
traduction "jeter à la figure" de ceux qui se mêlent d'en faire la théorie. En traduction, le
clivage théoriciens/praticiens se montre souvent très chargé émotionnellement, très "investi"
psychologiquement. C'est ainsi qu'on a la surprise de voir se déclencher parfois d'incroyables
"batailles d'Hernani" dont la traduction est l'enjeu inattendu et qui opposent les traducteurs
aux traductologues. Il semblerait un peu que les incursions cognitives des théoriciens-
traductologues, les praticiens-traducteurs les reçussent pour ainsi dire comme des
attouchements indus et y répondissent par un noli me tangere courroucé, du genre : "Ne me
mets pas la main à la pratique !"
Au-delà de telles oppositions, qui témoignent d'une ambivalence profonde
8
et
même s'il n'est, donc, en soi pas totalement illégitime d'étudier la traduction comme un objet
extérieur, sans en avoir directement la pratique il reste que c'est bien quand même d'une
pratique qu'il est question en l'occurrence ; et il est clair qu'un théoricien est en cette affaire
beaucoup plus crédible s'il est "du bâtiment", s'il a une expérience pratique de ce dont il traite.
8
Ce n'est pas le lieu de développer ici la problématique d'un "inconscient de la traduction", dont j'ai traité dans
mon étude : "La traduction proligère ? Sur le statut des textes qu'on traduit", in Meta, Vol. 35/N° 1, mars
1990, pp. 102-118 ; et plus fondamentalement dans mon livre Sourcier ou cibliste. Les profondeurs de la
traduction, Paris, Les Belles Lettres, 2015.
Revue Langues, cultures et sociétés, volume 5, n°1, juin 2019
10
À titre personnel, le signataire de la présente étude ne se fût jamais risqué à publier dans le
domaine de la théorie traductologique s'il n'avait pas lui-même parallèlement une expérience
pratique de traducteur (avec près d'une dizaine de livres traduits de l'anglais et, surtout, de
l'allemand en français).
Cela dit, une telle étude, purement théorique et "désimpliquée", est possible : elle
fournirait la matière pour un chapitre de ce qu'il est convenu d'appeler la linguistique
descriptive et/ou contrastive chapitre dont, au demeurant, Georges Mounin déplore la trop
fréquente absence dans la plupart des manuels de linguistique, voire de philosophie. Mais ce
ne serait pas encore de la traductologie, au sens strict que je m'attache à définir.
Voilà déjà une première alternative, entre deux approches possibles, et ce ne sont pas
les seules. C'est tout un foisonnement méthodologique qui vient nourrir la masse, déjà notée
plus haut, de littérature traductologique publiée. Compte tenu de cette importance quantitative
et compte tenu de la différence qualitative des approches possibles, on peut dire qu'il y a
beaucoup de discours sur la traduction : au sens il y a beaucoup à lire, mais aussi au sens
il y a plusieurs types de discours traductologiques. D'où la nécessité d'y mettre un certain
ordre. C'est la raison pour laquelle je propose ici un classement qui va au-delà de la simple
classification que j'avais antérieurement proposée
9
et qui s'en tenait à l'étiquetage
phénoménologique de divers travaux. Cc que je me suis attaché à proposer ici est proprement
une typologie, visant à mettre en évidence qu'on appelle, depuis Max Weber, des "types
idéaux" auxquels correspondent tendanciellement les diverses modalités du discours
traductologique. C'est ainsi que j'ai distingué quatre types de traductologies. Par ailleurs, il est
clair qu'une telle méta-typologie du discours sur la traduction est tout autre chose qu'une
typologie de la traduction, comme celles qui ont pu être proposées par d'aucuns
10
.
1.2.
Fondamentalement, le problème posé est bien résumé par la question suivante :
quelle(s) théorie(s) pour la pratique traduisante ? C'est le problème du statut de la théorie de la
traduction, c'est-à-dire le problème du statut du discours traductologique. Ainsi devra-t-on
développer une traductologie dont la théorie de la traduction est le cœur et à laquelle elle tend
à s'identifier, par synecdoque.
Dans cet esprit, c'est d'abord à la linguistique et, plus spécifiquement, à la
Linguistique Appliquée, à une linguistique appliquée à la traduction voire à une
philosophie de la traduction, que s'alimente le discours de la théorie traductologique. Ainsi
qu'il a été indiqué, il y a là un savoir théorique qui a sa légitimité en soi, indépendamment des
préoccupations pratiques du traducteur. Mais il est censé présenter aussi un intérêt pour les
traducteurs, au moins pour une part. De la linguistique, on peut induire les éléments d'une
méthodologie problématisant la traduction, ainsi qu'une terminologie permettant d'étiqueter
les réalités langagières avec lesquelles le traducteur a à faire. À une philosophie de la
traduction, il reviendra de nourrir une réflexion sur la pratique, sans quoi il n'est pas de
9
C'est une problématique que j'avais abordée dans mon étude intitulée "Philosophie de la traduction et
linguistique d'intervention", loc. cit., p. 17 sqq. ; et j'y suis revenu plus en détail dans "Technique et esthétique de
la traduction", in Actes des Journées européennes de la traduction professionnelle (UNESCO, Paris, 25-26 mars
1987), publiés dans la revue Encrages (HachetteUniversité de Paris-VIII : Vincennes à Saint-Denis), 17,
Printemps 1987, pp.190-197.
10
Voir notamment celle de Katharina REISS et l'exposé critique que j'en ai fait dans mes "Éléments de
traduction philosophique", in Langue française, n° 51, septembre 1981, pp. 19-34.
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