La transposition didactique :
Transposition didactique : C’est un processus. Le prof transforme un objet (du programme) en un objet
d’enseignement. Il y’a donc une chaine de transposition didactique : -> programme en référentiel
(sélection des savoirs qui méritent d’être enseigné-> puis organisation des savoirs -> puis transfo en
dispositif d’enseignement.
Les années 1980,1990 :
Les concepts présentés ici vont favoriser le dialogue entre sociologie et didactique.
Verret : il faut que le processus de transmission soit un processus autonome du processus de mise en
œuvre, du lieu de production d’un savoir. Ex : option électricité et l’élève doit connecter les panneaux
solaires à une boite mais avant d’avoir fait ça il a fallu lui apprendre et bien ce processus
d’apprentissage est distinct du processus de mise en œuvre. On distingue l’apprentissage d’un métier
à la réalisation de ce métier, à sa mise en œuvre. Alors qu’avant on apprenait en regardant le voisin et
maintenant on dit qu’on doit distinguer la pratique de l’apprentissage. Il faut apprendre avant de faire.
Cette pratique d’apprentissage est organisée, qu’est-ce que je veux que mes élèves apprennent et
comment je vais le faire, qu’est-ce que je vais mettre en place. Je dois par exemple d’abord lui
apprendre la différence entre les différents courants d’électricité et donc il y a une anticipation de la
fin, on se fixe un objectif et on l’atteint progressivement. C’est ça la transposition.
Il y a une série de contraintes qui guide la transposition :
- La nature du savoir : le français, les maths ...
- Le statut des destinataires : primaire l’écriture par exemple
- Le contexte institutionnel : est-ce que c’est un apprentissage qui se fait à l’école ou à un autre
endroit.
Caractéristiques du savoir didactisé :
- Désyncrétisation : si on reprend la façon dont le savoir est construit par la science : données,
recherches… et puis on écrit en texte clair, formalisé et c’est publié dans des revues donc le
savoir scientifique est accessible via des revues, ouvrages. Ce qui ne correspond pas au savoir
donné à l’école, on arrive avec une organisation du savoir structuré différemment, on ne dit
pas d’aller voir dans des revues. On va faire un chapitre sur les équations, pas demander aux
élèves d’aller voir dans les revues donc il y a une décontextualisation du savoir, de son origine.
- Dépersonnalisation : le savoir on le détache de son contexte de production pour le mettre dans
un processus de transmission. On ne va pas voir qui a inventé les équations par exemple.
- Programmabilité : lorsqu’on consulte notre séquence, leçon 1, leçon 2, ça va durer x minutes…
- Publicité des savoirs enseignés : contexte institutionnel particulier avec évaluations,
l’inspection qui passe…