Pour les injections suivantes, les doses peuvent être ajustées en fonction de l'effet clinique et des effets secondaires observés. Des
doses comprises entre 250 et 1000 unités sont recommandées ; des doses plus élevées peuvent s’accompagner d’une augmentation
des effets indésirables, principalement la dysphagie. La dose maximale administrée ne peut dépasser 1000 unités.
L'amélioration des symptômes du torticolis apparaît normalement en l’espace d’une semaine. Les injections peuvent être répétées
toutes les 16 semaines environ ou selon les besoins afin de maintenir une réponse, mais pas plus fréquemment que toutes les 12
semaines.
Population pédiatrique: La sécurité et l’efficacité de Dysport n’ont pas été démontrées dans cette indication chez les enfants.
Mode d’administration
Dans le traitement du torticolis spasmodique, Dysport est reconstitué avec 1 ml de chlorure de sodium (0,9%) pour obtenir une
solution contenant 500 unités par ml de Dysport. En cas de traitement d’un torticolis spasmodique, Dysport doit être administré par
voie intramusculaire, selon le mode d’administration indiqué ci-dessus.
Enfants présentant une spasticité due à une infirmité motrice cérébrale
Posologie
La dose initiale recommandée est de 20 unités par kg de poids corporel, à répartir entre les deux triceps suraux. S’il convient de ne
traiter qu’un seul mollet, la dose sera de 10 unités par kg de poids corporel. Il conviendra d’utiliser une dose initiale moindre si l’on
suspecte que cette dose risque d’entrainer une faiblesse musculaire excessive des muscles concernés, par exemple chez les patients
dont les muscles à traiter sont peu développés ou encore chez les patients qui nécessitent une injection supplémentaire dans un autre
groupe musculaire.
En fonction de la réponse clinique à la dose initiale, les doses pourront être ajustées lors des séances suivantes entre 10 unités/kg et 30
unités/kg réparties entre les deux jambes, sans toutefois dépasser la dose maximale administrée de 30 unités/kg ou de 1000 unités,
selon la dose la plus faible.
L’injection doit, en première instance, se faire dans le gastrocnemius, mais une injection dans le soléaire et le jambier postérieur doit
également être envisagée.
Le recours à l’électromyographie (EMG) n’est pas une pratique clinique courante mais peut faciliter le repérage des muscles les plus
actifs.
Une régression des symptômes peut être attendue dans les deux semaines suivant l’injection. Les séances d’injection doivent être
répétées environ toutes les 16 semaines ou lorsque c’est nécessaire, afin de maintenir l’amélioration clinique. Elles seront toujours
espacées d’au moins 12 semaines.
Mode d’administration
Dans le traitement de la spasticité due à une infirmité motrice cérébrale, il convient de reconstituer Dysport à l’aide d’une solution
injectable de 1,0 ml de chlorure de sodium, conforme à la pharmacopée européenne (0,9%) afin d’obtenir une solution contenant 500
unités par ml. Dans le traitement de la spasticité, Dysport est administré par voie intramusculaire dans les triceps suraux.
Spasticité des membres supérieurs chez l’adulte suite à un accident vasculaire cérébral
Posologie
La dose recommandée est de 1000 unités à répartir entre les 5 muscles suivants : flexor digitorum profundus (fléchisseur profond des
doigts ou FPD), flexor digitorum superficialis (fléchisseur superficiel des doigts ou FSD), flexor carpi ulnaris (cubital antérieur ou CA),
flexor carpi radialis (grand palmaire ou GP) et biceps brachii (biceps brachial ou BB). On peut utiliser l’électromyographie pour
localiser les endroits d’injection, bien que l’endroit idéal pour l’injection puisse être localisé par palpation. Tous les muscles, excepté le
biceps brachial, doivent être injectés d’un côté ; le biceps doit être injecté des deux côtés. La répartition conseillée de la dose est
mentionnée ci-dessous :
Muscle Dose1 par muscle (unité) : nombre d’endroits
d’injection2 par muscle
Biceps brachii 300-400 : 2 endroits
Flexor digitorum profundus 150 : 1 endroit
Flexor digitorum superficialis 150-250 : 1 endroit
Flexor carpi ulnaris 150 : 1 endroit
Flexor carpi 150 : 1 endroit
1 La dose initiale doit être plus faible, afin d’éviter la survenue d’une faiblesse excessive des
muscles atteints, p. ex. chez les patients dont les muscles à traiter sont sous-développés ou chez
les patients nécessitant une injection simultanée dans un autre groupe musculaire. 2 Le nombre
d’endroits d’injection dépend du volume du muscle recevant l’injection.
Il conviendra d’utiliser une dose initiale moindre si l’on suspecte que cette dose risque d’entrainer une faiblesse musculaire excessive
des muscles concernés, par exemple chez les patients dont les muscles à traiter sont peu développés, dont le biceps brachial ne doit
pas être injecté, ou encore chez les patients qui doivent recevoir des injections multifocales.
Les séances d’injections peuvent être répétées toutes les 16 semaines environ ou si nécessaire pour maintenir la réponse clinique.