IMC et polyhandicap
•Il convient de pouvoir:
–Adapter le traitement visant à diminuer la spasticité par la kinésithérapie, les
médicaments, la toxine botulinique, parfois la chirurgie…
–Améliorer l’utilisation des potentialités de l’enfant si nécessaire par des aides
techniques
–Prévenir les déformations orthopédiques inhérentes aux asymétries musculaires et
à la croissance de l’enfant par les éléments sus cités et l’utilisation des appareillages
(attelles de posture…)
•L’utilisation d’appareillage peut être nécessaire pour:
–Aide à la station assise par corset siège moulé réalisé sur mesure
–Aide à la verticalisation (verticalisateur, motilo, flèche…)
–L’aide à la prévention des déformations orthopédiques et le maintien des
amplitudes articulaires par des attelles (orthèses) qui peuvent être portées de nuit
et/ou de jour (attelle de marche). Des coques de marche ou des semelles plantaires
peuvent parfois suffire.
•Sur le plan des acquisitions scolaires, des évaluations neuropsychologiques
peuvent être réalisées et une aide à l’orientation scolaire peut être proposée.
Certains enfants nécessiteront une orientation en milieu spécialisé (IME).
Traitement de la spasticité de l’enfant IMC
•La spasticité est une exagération du réflexe d’étirement. Chez l’enfant en
croissance, l’asymétrie des contractures musculaires peut entraîner des
déformations et altérer le schéma moteur.
•La kinésithérapie doit être mise en place; des appareillages peuvent être
nécessaires en fonction de l’âge de l’enfant, de ses capacités et du degré de «
raideur » de ces muscles.
•Les traitements par « cachets » ( Liorésal®, Valium®, Dantrium®...) peuvent
apporter une aide mais l’action du médicament est générale et non ciblée sur les
muscles particulièrement atteints.
•Le traitement par toxine botulinique ( Botox®, Dysport®) developpé depuis
plusieurs années permet un traitement ciblé des muscles concernés. Les muscles à
traiter sont choisis par le praticien et l’équipe de rééducation. La dose du
médicament est calculée en fonction du poids de l’enfant. L’efficacité apparait à
environ une à deux semaines post injection et va perdurer entre 4 à 9 mois. Ce
traitement peut être proposé dès l’âge de deux ans. Il fait partie d’un arsenal
thérapeutique et ne peut en lui seul règler tous les problèmes.