300 unités dans le splénius capitis, 100 unités dans le sterno-cléido-mastoïdien et 100 unités dans le
troisième muscle.
Pour les rétrocolis : les 500 unités seront réparties comme suit : 250 unités dans chaque splénius
capitis. Des injections de façon bilatérale dans les splénius peuvent augmenter le risque de diminution
de la force des muscles du cou.
Les autres formes de torticolis dépendent essentiellement de la connaissance du spécialiste et de
l’EMG pour identifier et traiter les muscles les plus actifs.
L’EMG doit être utilisé de façon diagnostique dans toute forme de torticolis complexe, en cas de
réévaluation après un échec des injections dans des cas non complexes et pour accompagner des
injections dans des muscles profonds ou chez des patients en surpoids et dont des muscles du cou
sont difficilement palpables.
Pour les injections suivantes, les doses peuvent être ajustées en fonction de l'effet clinique et des
effets secondaires observés. Des doses comprises entre 250 et 1000 unités sont recommandées ; des
doses plus élevées peuvent s’accompagner d’une augmentation des effets indésirables,
principalement la dysphagie. La dose maximale administrée ne peut dépasser 1000 unités.
L'amélioration des symptômes du torticolis apparaît normalement en l’espace d’une semaine. Les
injections peuvent être répétées toutes les 16 semaines environ ou selon les besoins afin de maintenir
une réponse, mais pas plus fréquemment que toutes les 12 semaines.
Populatin pédiatrique : La sécurité et l’efficacité de Dysport n’ont pas été démontrées dans cette
indication chez les enfants.
Mode d’administration
Dans le traitement du torticolis spasmodique, Dysport est reconstitué avec 1 ml de chlorure de sodium
(0,9%) pour obtenir une solution contenant 500 unités par ml de Dysport. En cas de traitement d’un
torticolis spasmodique, Dysport doit être administré par voie intramusculaire, selon le mode
d’administration indiqué ci-dessus.
Enfants présentant une spasticité due à une infirmité motrice cérébrale
Posologie
La dose initiale recommandée est de 20 unités par kg de poids corporel, à répartir entre les deux
triceps suraux. S’il convient de ne traiter qu’un seul mollet, la dose sera de 10 unités par kg de poids
corporel. Il conviendra d’utiliser une dose initiale moindre si l’on suspecte que cette dose risque
d’entrainer une faiblesse musculaire excessive des muscles concernés, par exemple chez les patients
dont les muscles à traiter sont peu développés ou encore chez les patients qui nécessitent une
injection supplémentaire dans un autre groupe musculaire.
En fonction de la réponse clinique à la dose initiale, les doses pourront être ajustées lors des séances
suivantes entre 10 unités/kg et 30 unités/kg réparties entre les deux jambes, sans toutefois dépasser
la dose maximale administrée de 30 unités/kg ou de 1000 unités, selon la dose la plus faible.
L’injection doit, en première instance, se faire dans le gastrocnemius, mais une injection dans le
soléaire et le jambier postérieur doit également être envisagée.
Le recours à l’électromyographie (EMG) n’est pas une pratique clinique courante mais peut faciliter le
repérage des muscles les plus actifs.
Une régression des symptômes peut être attendue dans les deux semaines suivant l’injection. Les
séances d’injection doivent être répétées environ toutes les 16 semaines ou lorsque c’est nécessaire,
afin de maintenir l’amélioration clinique. Elles seront toujours espacées d’au moins 12 semaines.
Mode d’administration
Dans le traitement de la spasticité due à une infirmité motrice cérébrale, il convient de reconstituer
Dysport à l’aide d’une solution injectable de 1,0 ml de chlorure de sodium, conforme à la pharmacopée
européenne (0,9%) afin d’obtenir une solution contenant 500 unités par ml. Dans le traitement de la
spasticité, Dysport est administré par voie intramusculaire dans les triceps suraux.
Spasticité des membres supérieurs chez l’adulte suite à un accident vasculaire cérébral
Posologie
La dose recommandée est de 1000 unités à répartir entre les 5 muscles suivants : flexor digitorum
profundus (fléchisseur profond des doigts ou FPD), flexor digitorum superficialis (fléchisseur superficiel
des doigts ou FSD), flexor carpi ulnaris (cubital antérieur ou CA), flexor carpi radialis (grand palmaire
ou GP) et biceps brachii (biceps brachial ou BB). On peut utiliser l’électromyographie pour localiser les
endroits d’injection, bien que l’endroit idéal pour l’injection puisse être localisé par palpation. Tous les
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(basis : 24 h stability following reconstitution Nov2013) CSP Jan2014-PSUR#3 + RtQFeb2014
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