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Section II : La théorie de l’utilité ordinale
Cette vision suppose que tout consommateur doit être capable de classer ou d’ordonner par
ordre de préférence tous les paniers de son ensemble de consommation.
1. L’étude des préférences et d’indifférence des consommateurs
a. Relation de préférence
Elle permet de comparer tout panier de consommation à tout autre panier de l’ensemble de
consommation. Ainsi, si l’on compare deux paniers de biens A et B on doit être capable
d’affirmer que A>B ou B>A (> préférence).
b. Relation d’indifférence
Elle établit que deux paniers de biens procures exactement la même satisfaction au
consommateur donc celui-ci est indifférent entre les deux paniers de biens. Ainsi, si l’on
compare deux paniers de biens A et B on a donc
2. L’axiome
C’est un critère de comparaison d’un ou de plusieurs paniers de consommation.
Axiome complet ou de totalité : il permet de comparer deux paniers de consommation
et de dire le panier qui est préféré ou indifférent à l’autre. Soient A et B
Axiome de réflexivité : il permet de comparer un panier de bien par rapport à lui-
même. Ainsi, il établit que tout panier étant indifférent à lui-même, tout paniers est
préféré ou indifférent à lui-même. Soit A un panier de bien ; alors A≥A
Axiome de transitivité : il permet de comparer trois paniers de biens. Ainsi, si le
panier A est préféré au panier B et celui-ci est préféré au panier C alors, A est préféré
au panier C. A>B ; B>C ; A>C
3. Les courbes d’indifférence
a) Définition
On appelle courbe d’indifférence le lieu géométrique de toutes les combinaisons de biens qui
procurent le même niveau d’utilité.
Forme des courbes d’indifférence
Convexe Concave droite linéaire