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Chimie Moléculaire
La chimie moléculaire est la science de l’étude des molécules élémentaires biologiques,
organiques, ou inorganiques. Elle permet de comprendre et définir les méthodes de synthèse
de ces composés essentiels aux développements d’applications à l’interface avec la médecine
ou encore la physique mais également avec la chimie des matériaux, les nanotechnologies ou
l’ingénierie chimique. La chimie moléculaire par sa finesse dans la manipulation des liaisons
interatomiques contribue au bien être de notre civilisation à travers la préparation de produits
utilisés dans la vie de tous les jours (médicaments, cosmétiques, agroalimentaires /
phytosanitaires, monomères pour vêtements intelligents, cellules photovoltaïques organiques,
ou écrans LED/OLED…).
OBJECTIFS
D’une manière générale, les objectifs de l’enseignement de la Chimie Moléculaire sont
d’acquérir de solides bases théoriques pour maîtriser la préparation et la compréhension des
propriétés de ces molécules, organiques, inorganiques ou biologiques.
La force de la spécialité est cette intégration qui lui permet de couvrir toutes les facettes de
ces disciplines, la synthèse, la réactivité, les propriétés et les applications des molécules. Une
part importante présente sous différents aspects l’apport de la chimie moléculaire pour la
chimie du développement durable (parfois appelée chimie verte).
Chimie Inorganique Moléculaire
La Chimie Inorganique Moléculaire illumine l'ion métallique dans tous ses états. Les
propriétés chimiques sont explorées dans des assemblages polynucléaires et
supramoléculaires. La réactivité est également exploitée pour la catalyse organométallique
(processus catalytique). La catalyse, qui, par sa capacité, à accélérer, orienter et optimiser les
réactions chimiques, peut les rendre plus propres et plus économes en matière, en énergie et
en déchets.
Les propriétés physiques sont à la base de l'élaboration de matériaux moléculaires
polymétalliques. Le développement actuel des nanotechnologies se traduit par l’arrivée dans
nos maisons, nos voitures et nos lieux de travail d’objets chimiques radicalement nouveaux,
nanotubes de carbone ou nanoparticules métalliques. Ces objets peuvent apporter des
solutions très intéressantes à des défis technologiques et environnementaux comme la
conversion de l’énergie solaire, la médecine, la catalyse industrielle, la purification de l’eau,
mais on ne sait encore rien de leur toxicité potentielle.