Par Krys3000 (Groupe « The Trust » - http://www.cours-en-ligne.tk/) Page 2
Ici, seul l’individu 1 de la 3
génération, avec ses AA, est autozygote.
On note f le coefficient de consanguinité, qui équivaut à la probabilité que
l’individu soit autozygote. Le coefficient de parenté, lui, est représentatif de la
probabilité qu’un allèle pris au hasard chez X soit identique par descendance à un
allèle pris au hasard chez Y, au même locus.
Donc, coefficient de parenté entre deux individus = f de leurs descendants. Pour
calculer ce f, on prend en compte le nombre d’ancêtres communs, et le nombre de
générations qui séparent ceux-ci de l’individu consanguin.
Prenons un cas simple :
On suppose les ancêtres communs non consanguins. On a défini ici une boucle
de parenté pour le mâle (en rouge) et une pour la femelle (en bleu). Pour
l’ancêtre A, femelle, il n’y a qu’un seul chemin possible en 4 étapes :
P(aa) = (
ଵ
ଶ
)
4
=
ଵ
ଵ
P(aa) =
ଵ
ଵ
Soit au total, pour A, une probabilité de
ଵ
ଵ
+
ଵ
ଵ
=
ଵ
଼
De même, pour l’autre ancêtre commun, on a
ଵ
଼
, soit, pour les deux ancêtres, f
=
ଵ
଼
+
ଵ
଼
=
ଵ
ସ
Si on a plusieurs chemins, il faudra calculer toutes les probabilités, et les additionner. De façon générale, le calcul du coefficient
de consanguinité se faire donc de cette manière :
Identification des ancêtres communs aux deux parents du consanguin.
Recherche de tous les chemins (boucles de parenté).
Calcul de la probabilité d’hétérozygotie pour chaque chemin.
Somme des probabilités.
Soit par la formule suivante :
f = (
ୀଵ
ୀଵ
ଵ
ଶ
)
n
ij
avec a = nombre d’ancêtres communs, c = nombre de chemins, et n
ij
nombre d’individus sur le chemin j de
l’ancêtre i, le consanguin exclu.
Mais il arrive parfois que les ancêtres communs soient eux-mêmes consanguins ! Dans ce cas la, il faut multiplier la formule du
haut par (1 + f
Ai
) avec f
Ai
le coefficient de consanguinité de l’ancêtre.