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Les théories des organisations

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Les théories des
Organisations
L’évolution du management
comme champs de recherche.
L’étude de management à susciter l’intérêt
des: ingénieurs, sociologues, psychologues,
anthropologues, avocats, économistes,
comptables, mathématiciens, philosophes et
scientifique de la politique.. ayant tous une
perspective différentes mais
complémentaires.
Les différentes approches en
management.
L’approche classique
L’approche comportementale
L’approche scientifique (Quantitative)
L’approche contemporaine
Ces approches ont une séquence historique
Chaque approche à inspirer la suivante
Même les plus anciennes ne cessent pas de se
développer
Théorie du
Management
Préclassique
Classique
Comportemen
tale
Quantitative
Contemporaine
Management
Scientifique
les premiers
Comportementali
ste
Management
Science
Théorie de système
Management
Bureaucratique
Les études de
Hawthorne
Management
Opérationel
Théorie de la
contingences
Management
Administratif
Le mouvement
des ressources
humaines
Management
Information
Systems
Emerging Views
L’approche de la
science
comportemental
e
Les points de vues classiques
(Trouver les moyens les plus efficaces pour gérer le travail et
l’organisation)
Taylor
Ford
Les
principaux
auteurs
Weber
Fayol
Le management Scientifique:
TAYLOR Frederick
1856 – 1915 : ingénieur
Américain
L’Organisation Scientifique du Travail.
L’entreprise est assimilée à une machine :
­ Division horizontale du travail : Division et
spécialisation des tâches après analyse
des postes de travail pour déterminer la
meilleure façon de faire (One best way).
­ Division verticale du travail en séparant
les tâches de l’exécutant et du manager.
­ Contrôle du travail réalisé par des
contremaîtres.
­ Rémunération
au
rendement
pour
améliorer la productivité.
FORD Henry: une application
du Taylorisme.
1863 – 1947 : industriel
Américain
Le travail à la chaine et la standardisation de la
production.
Ford rationalise l’organisation de la production
en reprenant les principes de Taylor :
­
Production en grandes séries de produits non
différenciés pour réaliser des économies
d’échelle.
­
Travail à la chaîne : le produit se déplace sur
une chaîne de montage.
­
Spécialisation horizontale : le processus de
production
est
découpé
en
tâches
élémentaires.
Le Management Administratif
FAYOL Henri
1841 – 1925 : ingénieur
Français.
Les fonctions dans l’entreprise et
l’administration
Le directeur des mines de Decazeville identifie 6
fonctions :
­
Technique : production.
­
Commerciale : achats, ventes, échanges.
­
Financière : recherche et gestion de
capitaux.
­
Sécurité : protection des biens et des
personnes.
­
Comptable : compte de résultat, bilan,
inventaire…
­
Administration : Direction.
FAYOL Henri
1841 – 1925 : ingénieur
Français.
Les missions de la fonction administrative (de
direction)
Pour Fayol, l’administration consiste à :
­
Prévoir (planifier) : réaliser des hypothèses
sur l’avenir.
­
Organiser : mobiliser des ressources pour
atteindre ses objectifs.
­
Commander : gérer les hommes en donnant
des ordres.
­
Coordonner : actions faisant converger vers
le même objectif.
­
Contrôler : vérifier que les objectifs fixés
seront atteints.
Il
énonce
14
principes
généraux
d’administration.
Le management Bureautique
WEBER Max
­
­
­
­
­
­
­
1864 – 1920 : sociologue
et avocat Allemand.
Bureacratique management is an approach that
emphasises the need for organisations to operate in a
rational manner rather than relying on the arbitrary
whims of owners and managers.
Les propriétés de l’organisation bureaucratique
La structure hiérarchique et les compétences de
chaque emploi sont clairement définis.
Les rémunérations sont fixes et dépendent des
responsabilités et du niveau hiérarchique.
La discipline est stricte.
Une séparation existe entre l’emploi et la personne
qui n’est pas propriétaire de son poste.
Des règles écrites anticipent toutes les situations.
L’avancement est déterminé par le supérieur
hiérarchique.
WEBER Max
1864 – 1920 : sociologue et
avocat Allemand.
Les sources du pouvoir dans trois types
d’organisations
Le fondement de l’autorité dépend du type
d’organisation :
­
L’organisation traditionnelle : le pouvoir est
dû au statut (propriété de l’entreprise). La
succession est souvent familiale.
­
L’organisation charismatique : l’autorité
provient des qualités du dirigeant. Elle n’est
pas transmissible.
­
L’organisation rationnelle : la fonction
exercée confère le pouvoir. Weber
considère ce type d’organisation comme le
plus efficace.
Homework 4
Find out the Preclassical contributors and
breifly discuss their findings??
Find out the other scientifique management
contributorss and state their ideas??
Stipulez les 14 principes généraux
d’administration selon Fayol??
L’école comportementaliste
MAYO
Elton
HERZBERG
Frederick
McGREGOR
Douglas
Les
principaux
auteurs
LIKERT
Rensis
MASLOW
Abraham
ARGYRIS
Chris
LEWIN Kurt
MAYO George Elton
L’étude au sein de la Western Electric Company
L’enquête est basée sur le postulat Taylorien que la
productivité des salariés dépend des conditions
matérielles de travail.
1880 – 1949 : Professeur et
chercheur en psychologie.
D’autres variables psychosociologiques apparaissent :
­
Un style de direction plus participatif améliore les
rapports avec la hiérarchie.
­
Le besoin de reconnaissance (statut social).
­
Le sentiment d’appartenance à un groupe.
­
La satisfaction de besoins sociaux (sécurité…).
­
La participation à la recherche d’objectifs communs.
­
L’existence de leadership informel en dehors de toute
structure hiérarchique.
MASLOW Abraham
La Théorie des besoins
Un besoin non satisfait reste source de
motivation.
1908 – 1970 : Psychologue
Américain.
McGREGOR Douglas
Les Théories X et Y
La nature des hommes peut être différente :
Selon la théorie X, l’homme n’aime pas travailler, n’est
pas ambitieux et rejette les responsabilités. Cette
vision, en général celle des dirigeants, sous entend
que l’homme doit être dirigé, contrôlé.
1906­ – 1964 :
Psychologue Américain.
D’après la théorie Y, l’homme est motivé par son travail
qui est source de satisfaction. Il accepte les
responsabilités et sait faire preuve de créativité,
d’initiative. MCGREGOR considère que ce type de
management est plus adapté à l’homme.
HERZBERG Frederick
La théorie des deux facteurs
­ Les facteurs d’insatisfaction peuvent susciter le
mécontentement s’ils ne sont pas satisfaits mais ne sont
pas source de motivation (ex : conditions de travail,
rémunération, sécurité de l’emploi…).
­ Les facteurs de motivation ou satisfaction influencent
positivement le comportement individuel (ex : la
reconnaissance de soi, l’appartenance à un groupe,
l’intérêt du travail...).
1923 ­ 2000 : Professeur
Américain de psychologie
industrielle.
Ces deux facteurs ressemblent à ceux de MASLOW.
Il est difficile de différencier facteurs de satisfaction et
d’insatisfaction car ils ne sont pas précisément listés.
Pour motiver le salarié, HERZBERG préconise
l’enrichissement des tâches.
LEWIN Kurt
La dynamique de groupe
­
­
­
1890 ­ 1947 : Docteur en
philosophie.
­
Selon Kurt Lewin, il est plus aisé de faire évoluer un
groupe qu’une personne isolée.
Il teste trois modes de commandement :
Le leader autoritaire donne des ordres et est éloigné de
ses subordonnés.
Le leader démocratique dirige le groupe en acceptant les
remarques, la discussion.
Le leadership du laisser­faire implique que les directives,
les informations sont sollicitées par le groupe. Le manager
ne s’implique pas.
LEWIN recommande la deuxième forme de gestion de
groupes.
LIKERT Rensis
Le principe de la relation intégrée et le leadership
Selon ce principe de la relation intégrée, le travail de
groupe
permettrait
l’amélioration
des
relations
interpersonnelles.
­
­
1903 ­ 1981 : Psychologue
Américain.
­
Son travail concerne aussi les styles de directions
(leadership) :
Style autoritaire : Le pouvoir est centralisé. Un ensemble
de règles et des modes de contrôles sont mis en place.
Style consultatif : Le personnel donne son avis mais ne
participe pas à la prise de décision. Les relations
humaines sont améliorées.
Style participatif : Chacun participe à la prise de décision.
ARGYRIS Chris
L’efficacité de l’organisation par l’accomplissement du
personnel
Tout homme doit avoir un sens à sa vie, il est donc
nécessaire de lui faire confiance. L’efficacité
organisationnelle dépend de l’aptitude à intégrer les
mutations et l’apprentissage organisationnel pour
transformer la structure en organisation apprenante.
Il préconise donc un style de direction basé sur
management Américain.
l’élargissement des tâches qui consiste à prendre
part aux décisions et à la conception du travail.
Né en 1923 : Professeur de
Les théories du Management
quantitative
Homework 5.
1) Define what is the Management science
2) Define what is operation management
3) Discuss the link, if any, between the
management science and the scientific
management
Quiz 1.
Define theory X and Y.
How Theory X and Y are differents from the
Maslow hierarchy of needs
Les écoles contemporaines
L’école de la décision
L’école de la contingence
L’école systémique
La théorie d’agence
L’école de la décision: Les modèles
de rationalité absolue/limitée (H Simon: prix Nobel
d’économie 1978)
La rationalité: lorsque l’acteur rationnel en face de plusieurs branches
d'alternatives va choisir celle qu'il croit aboutir au meilleur résultat global.
Elle s'articule autour de cinq points :
1.
2.
3.
4.
5.
Identification d'un problème nécessitant une solution.
Etablissement de la liste de toutes les solutions possibles.
Détermination de toutes les conséquences de toutes les solutions envisagées.
Evaluation comparative des solutions.
Choix de la solution la plus avantageuse qui maximise la satisfaction des objectifs.
La rationalité ne peut être absolue, elle est limitée par trois séries de
facteurs :
1.
2.
3.
L'information disponible : indisponible et trop coûteuse
Les capacités de décideur : physiques et intellectuels des individus.
Les motivations du décideur : ses valeurs et ses buts personnels influencent la prise de
décisions et le comportement.
L’école de la décision: La théorie
comportementale de la firme 1963
Les organisations sont des processus dynamiques et continus de prises de
décisions.
L’ entreprise est " un groupe de participants aux demandes disparates ", mais
ayant, " in fine " intérêt à la bonne marche du système.
Des négociations entre coalitions conduisent aux prises de décision.
Les décisions non rationnels, mais représentent le meilleur compromis
possible.
La théorie du comportement de la firme est résumée en 4 concepts
fondamentaux
1.
2.
3.
4.
La résolution des conflits :
rationalité locale: chaque coalition traite et résous ses
propres problèmes séquentiellement
L'élimination de l'incertitude : l’ environnement incertain nuit à l’efficacité
éviter les
incertitudes
privilégier les approches à court terme.
La recherche de la problématique : rechercher les vraies causes des problèmes.
L'apprentissage : Les entreprises changent leurs comportements et la perception
qu'elles ont des choses avec le temps.
la difficulté pour l’être humain à construire un
modèle d'analyse et de choix optimal, fondé sur une
connaissance parfaite de la situation et des valeurs
stables
les décisions organisationnelles ne s'appui pas sur une
rationalité absolue.
l'individu construit un modèle simplifié de la réalité par
manque de temps, d'information et de capacités
il ne va donc pas chercher la solution optimale mais
simplement opter pour un niveau minimum de satisfaction
sans forcément aller loin dans sa démarche.
Des théories qui montrent les limites cognitives
des acteurs en matière de prise de décision.
L’école de la contingence
BURNS ET
STALKER
WOODWARD
Joan
LAWRENCE
ET LORCH
Les
principaux
auteurs
CHANDLER
Alfred
MINTZBERG
Henry
La notion de contingence
(dépendance)
La notion de contingence réfute l’hypothèse
classique qu’il existe une structure idéale (the
one best way).
L’efficacité d’une structure dépend de son
environnement et des caractéristiques (ex :
stratégie, culture, taille, technologie…) de
l’organisation.
L’organisation est assimilée à un système
organique évoluant dans son éco­système.
Les facteurs de contingence
internes
la technologie
la taille
L‘âge
la stratégie
La technologie : WOODWARD
Joan (professeur de sociologie industrielle:1916­1971)
L’organisation dépend du système de production.
il n’existe pas de structure meilleure qu’une autre. la structure
d'une entreprise est étroitement liée à son système technique
de production
Organisation
de la
production
Technologie à production
continue, automatisation
Hiérarchie longue, peu de
personnel productif
Technologie de production
en masse
Contrôle mécanique et
formalisé, personnel productif
Technologie à production
unitaire peu standardisé
Structure souple, contrôle
direct, organisation par projet.
La taille:
A des tailles d'organisation différentes correspondent des types de
structures différents
Nombre de niveaux hiérarchiques, mode de contrôle et de coordination, degré
de spécialisation des taches...
Les organisations de petite taille opteront pour une structure simple
et restreinte, basée sur un nombre limité de niveaux hiérarchiques.
Lorsque l'entreprise commence à s’agrandir , il apparait au moins un
échelon intermédiaire entre le chef d'entreprise et le personnel
d'exécution
La structure devient plus complexe et l'étendue du contrôle beaucoup plus large.
L’âge: la taille est liée au passage
du temps
L'entreprise passe par une série de phases.
Un processus cumulatif où chaque phase se caractérise par une crise à
surmonter pour passer à la phase suivante.
Phase1. Création de l'entreprise :
Les membres sont informels, les liens amicaux, on se dévoue à l'organisation.
L'entreprise meurt ou décolle et connaît une croissance modérée si elle survit.
La première crise est une crise de leadership.
Phase2. Direction d'entreprise :
L'entreprise passe par une structuration, formalisation, hiérarchisation,
standardisation jusqu'à connaître une deuxième crise ­ d'autonomie ­ du fait de
la lourdeur de la hiérarchie.
Phase 3. Délégation :
L'expansion va se poursuivre dans la diversification.
Sont apparus des dirigeants de divisions autonomes qui poseront ensuite une
crise de contrôle.
Phase 4. Coordination :
Sont mis en place des mécanismes de planification, des centres de
profit, une centralisation, un traitement de l'information...
L'entreprise va alors traverser une crise liée à l'accumulation de
procédures complexes qui pose une crise de pouvoir.
Phase 5. Collaboration interpersonnelle :
Le management par équipe est déployé, un contrôle social est
réalisé, les structures matricielles sont préférées.
Plus la taille est grande plus l'organisation est découpée en
fonctions, plus les activités sont spécialisées et formalisées.
Plus l'organisation sera âgée, plus les comportements seront
formalisés et le travail répétitif.
La stratégie: CHANDLER Alfred
(Historien professeur à Harvard)
La stratégie est l’ensemble des décisions et
actions relatifs au choix des ressources et leur
articulation en vue d’atteindre un objectif.
A chaque modification de la stratégie, il y a
modification de la structure de l'entreprise
Ex: une stratégie de diversification: l'entreprise est
amenée à réaliser des changements structurels
le passage d'une structure centralisée organisée en
départements fonctionnels à une structure divisionnelle
Les facteurs de contingence
externes
BURNS et STALKER
l'environnement influençait les structures organisationnelles
Structure
Mécaniste
Organique
Environnement stable:
Technologie et marché
Environnement instable:
moins prédictible
Les décisions sont centralisées et
des procédures décisionnelles sont
mises en place.
Les décisions sont décentralisées
et le travail n’est pas spécialisé,
standardisé.
LAWRENCE et LORCH
(Professeurs d’organisation à Harvard)
Environnement et structure
« La structure est la somme totale des moyens employés pour diviser le travail
entre tâches distinctes et pour ensuite assurer la coordination nécessaire
entre ces tâches ». Elle dépend de l’ environnement. Une entreprise n’est
pas homogène. Elle est composée d’entités différentes, soumises à des
environnements variés. Chaque composante doit être capable de s’adapter
à son milieu naturel.
MINTBERG Henry
Les 4 facteurs de contingence d’une
organisation
L’âge et la taille : l’ancienneté d’une structure et
sa taille influencent son degré de complexité et
son formalisme.
­
Le système technique est l’ensemble des
procédés utilisés pour fabriquer des biens et
services.
­
Un environnement complexe nécessite une
structure de type organique.
­
Le pouvoir est en général centralisé au niveau
du sommet, formalisé.
MINTZBERG identifie 7 types de structures et 5
mécanismes de coordination nécessaires à la
cohérence des actions menées.
­
Professeur de management
à Montréal
MINTZBERG Henry
Modélisation des relations au sein d’une organisation
Sommet stratégique : équipe
dirigeante.
Technostructure :
experts qui planifient
et organisent le
travail.
Ligne hiérarchique : cadres
opérationnels animant les
équipes.
Centre opérationnel : Ressources
humaines qui produisent des biens et
services.
Logistique :
fournitures de services
(ex : conseil juridique,
restauration)
Homework 6
Discutez la théorie d’agence.
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