phosphorylation oxydative. Normalement, le sang transporte suffisamment d’O2
pour satisfaire la consommation des cellules.
Le transport d’O2 (DO2) s’adapte aux besoins.si la demande en O2 augmente (par
exemple, exercice physique) le DO2 augmente et inversement. en cas d’état de
choc, il existe une réduction du DO2, liée à une diminution de l’index cardiaque
(IC) et /ou du contenu artériel en O2 ( Ca02) . L’organisme peut tolérer un
certain temps cette baisse de DO2, en augmentant l’extraction d’O2 (EO2) ; en
effet, à l’état basal , les tissus n’extraient que 25% de l’O2 contenu dans le sang
artériel ( EO2 =25%)
Cependant, au dela d’un certain seuil critique, le sang ne transporte plus assez
d’O2 pour faire face aux besoins cellulaires ; La VO2 devient alors dépendante
du DO2 et diminue parallèlement à celui-ci ; les cellules dévient leur métabolisme
vers la voie anaérobie, et la production d’acide lactique augmente. Chez l’enfant
les mécanismes d’adaptation du DO2 aux besoins de l’organisme sont plus fragiles
que chez ‘adulte surtout en raison d’une VO2 basale proportionnellement plus
élevée que chez l’adulte , avec un DO2, élevé au niveau basal, et qui a du mal a
s’élève plus en cas de demande accrue en O2 , d’une réserve cardiaque limitée ,
aussi bien diastolique ( VES quasi-fixe) que systolique , d’une maturation encore
incomplète du système nerveux sympathique , avec des réserves myocardiques en
catécholamines limitée , et des récepteurs périphériques adrénergiques et
dopaminergiques encore immature ;
Ces spécificités ont des implications d’autant importantes que l’enfant est jeune,
et un impact direct sur le traitement de l’état de choc dont l’objectif sera
souvent d’élever le DO2 et de réduire la VO2