Telechargé par Stéphanie BRUNET

BRUNET Stéphanie - Eval 5.3

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BRUNET Stéphanie
EVALUATION U.E. 5.3 : COMMUNICATION ET CONDUITE DE PROJET
IFSI DE MÂCON
Promotion 2019 - 2022
Semestre 3
I.

PRESENTATION DU CONTEXTE
Structure du lieu de stage
L’établissement est un centre hospitalier public situé en Saône et Loire. L’hôpital dessert une
population de plus de 210 000 habitants.
L'ensemble des activités du Centre Hospitalier sont réparties sur plusieurs sites : Un site où
sont regroupées plusieurs activités, un hôpital de jour pour enfant, un centre SSR et de soins
palliatifs, un site avec 3 USLD, des centre médicaux psychologiques, des EHPAD, un
IFSI/IFAS.
Le Centre Hospitalier est organisé en six pôles d'activités : le pôle Ambulatoire, le pôle de
l'Hospitalisation de Courte Durée, le pôle de la Permanence des Soins, le pôle de la Psychiatrie
et de l'Accueil, de Moyenne et Longue Durée, le pôle de Logistique Clinique, le pôle de Soutien
Aux Activités.
L’établissement dispose de 964 lits (hospitalisation complète) et 91 places (hospitalisation de
jour). Ses ressources humaines sont de 159 Equivalent Temps Plein (ETP) en personnel
médical et 2 011 ETP en Personnel non médical.

Structure du service
Le service de mon lieu de stage est l’unité de chirurgie orthopédique et traumatologique (avec
ponctuellement du débord de médecine). Il fait partie du pôle d’hospitalisation de courte durée.
Le service est composé de 27 lits dont 13 chambres seules (6 équipées de douche), 9
chambres doubles et 2 couchettes.
L’admission des patients se fait soit par les urgences, soit en admission dite programmée avec
une entrée la veille ou le matin de l’intervention.
L’équipe est composée de la cadre de santé, d’environ 10 infirmières, 9 aide soignantes, 3
ASH, 4 chirurgiens orthopédiques, 2 médecins gériatres et 2 kinésithérapeutes.
L’unité accueille des personnes avec une perte d’autonomie souvent provisoire, liée
principalement au traumatisme : personnes âgées, adulte, enfants/adolescents.
Les pathologies orthopédiques prévalentes sont la mise en place ou le remplacement de
prothèse de hanche, de genou ou d’épaule, ainsi que tout type de fracture. Les pathologies
traumatiques ne nécessitant pas de chirurgie sont également prises en charge (hématome,
entorse, douleur …).
L’IDE collabore à l’accueil des patients admis en urgence ou en hospitalisation programmée,
l’organisation, la réalisation et la continuité des soins des patients dont il a la charge dans le
respect de la dignité, de l’intimité et de la confidentialité. Il réalise les prises en charges
personnalisées des personnes soignées en collaboration avec les membres de l’équipe, aidessoignantes et agents hospitaliers. Il agit selon son rôle sur prescription médical en rôle propre et
rôle de collaboration, dans le respect du secret professionnel.
•
Contexte temporel
Ce stage a eu lieu durant la crise sanitaire de la Covid19, de ce fait, aucune visite de
l’entourage des patients n’a été autorisée.
Le service se divise en 2 secteurs en temps « normal » avec des temps de service en 3x8
heures, cependant le service ayant été consacré aux patients infectieux durant la deuxième
vague, le service était, jusqu’au 10/01 divisé en 3 secteurs en 2x12 heures.
1
II.
PROJET DE SOIN
1. SITUATION DU PATIENT
a. Présentation de la personne soignée
Mme A est née le 24/12/1937 (83 ans). Elle mesure 1,64 m et pèse 72,5 kg. Son IMC est de
26,96, soit en surpoids. Elle vit à domicile avec son mari.
En temps normal, la patiente se déplace seule, est autonome et continente. Sa communication
est excellente et ne présente pas de trouble psychologique. Elle est orientée dans le temps et
l’espace. Madame A est légèrement anxieuse suite à son opération.
Mme A est entré dans le service le 05/01/21 pour la mise en place d’une PTG gauche.
Opération effectuée le 06/01/21 sous anesthésie générale.
b. Histoire de la maladie
Opération programmée suite à une gonarthrose bilatérale, symptomatique du côté gauche avec
épanchement, douleurs mécaniques inflammatoires.
c. Antécédents connus
- Passage en sanatorium dans les années 1960 pour hémoptysies, mais pas de TBK.
- HTA traité par Loxen® si besoin
- Hernie discale
- Ovariectomie
- PTH Droite puis fracture du fémur changement PTH et cerclage.
Pas d’allergies connues.
d. Résumé d’hospitalisation
A son arrivée le 05/01, Madame A nous signale être sous antihypertenseur Aténolol® 50 depuis
peu et que cela lui provoque des céphalées, elle refuse donc de le prendre. Après consultation
avec l’anesthésie, celui-ci a mis en place un autre traitement (Loxen® 20 en si besoin).
Le lendemain matin 06/01, Madame A a été préparée et emmenée au bloc opératoire pour la
mise en place d’une PTG à gauche. Elle a subi une radio de contrôle dans la foulée. Elle est
revenue du BO à 11h30. La patiente était algique en post-opératoire et a eu 3mg de morphine
et a été mise sous O2 à 1L.
Lui a été prescrit également des antalgiques de palier de niveau 3 et une poche de glace lui a
été appliqué pour sa douleur aigue au niveau du genou opéré ainsi que l’appareil Game
Ready®.
e. Thérapeutiques

Soins de nursing :
Suite à l’altération de la mobilité de la patiente liée à l’intervention chirurgicale, la patiente
nécessite de l’aide pour effectuer la toilette de son dos et ses jambes, pour se vêtir des
vêtements du bas. L’objectif de ce soin pour la patiente est d’être propre et de protéger ses
téguments, ce qui est l’un des principes fondamentaux de Virginia Henderson. Avant de me
rendre dans la chambre de Madame A, j’informe l’aide-soignante du secteur que je vais prendre
en soin cette patiente. Pour se faire, j’ai demandé l’autorisation de la patiente avant le début du
soin, ce qu’elle a accepté. J’effectue le soin en respectant la règle « du plus propre au plus
sale » (pour ne pas amener les germes potentiellement infectieux sur une zone non infectée).
Je profite de ce soin pour faire davantage connaissance avec Madame A, je lui demande par
exemple d’où elle vient, ce qu’elle faisait avant la retraite, si elle a des enfants etc, ceci afin
d’établir une relation de confiance avec la patiente. Ce qui s’est créé très rapidement, la
2
patiente est agréable et compréhensive de mon statut d’étudiante. Elle m’a fait part de son
inquiétude concernant son retour suite à son altération de sa mobilité, je l’ai écouté et l’ai
rassuré en lui rappelant qu’elle a sans aucun doute les ressources en elle nécessaires pour se
rétablir rapidement.
A la fin du soin, j’effectue la mise en place de ses bas de contention. Ceux-ci sont prescrits en
prophylaxie du risque thromboembolique. L’objectif est de favoriser le retour veineux des
jambes pour éviter la formation de thrombus.
La patiente ayant déjà effectué la toilette du haut et de son intimité, elle souhaite rester en
chemise. Je l’incite donc à se lever, à se mettre sur le fauteuil. Madame A me dit souhaiter
rester dans son lit. Je lui en demande la raison afin de comprendre la patiente, elle me répond
qu’elle est simplement bien dans son lit. Je lui explique alors qu’il est nécessaire de mobiliser
son genou afin d’obtenir une bonne récupération de sa flexion et que l’alitement favorise la
formation de thrombus pouvant entrainer une phlébite. Madame A a alors accepté le levé. En
raison de la forte corpulence da la patiente, je demande à l’aide-soignante présente dans la
chambre de m’aider pour ce premier levée. De plus, j’implique la patiente à bien utiliser ses
bras pour l’aider à s’assoir dans un premier temps au bord du lit, puis à l’aide du déambulateur,
à se lever. L’objectif du levé est d’encourager la patiente à se mobiliser, l’appui et la flexion du
membre opéré sont autorisés de suite après la mise en place d’une prothèse de genou, ceci
afin de limiter les adhérences entres les muscles, de ne pas perdre en mobilité.
 Je trace informatiquement l’aide à la toilette, la mise des bas de contention et le levé de
Madame A sur le logiciel informatique de l’établissement.

Traitements :
Les traitements sont distribués aux heures de prescription par l’IDE du secteur, au semestre 3
la réglementation ne permettant pas aux étudiants d’effectuer l’administration des traitements
per os.
Traitement
Famille
Indication
Prescription
HTA,
Syndromes
coronaire,
Cardiopathies,
Prévention
crise
d’Angor
Prévention et ttt de
thrombose, ttt des
syndromes
coronaire aigus, ttt
des
thromboses
intracavitaires
Douleur, fièvre
Si TAS >160
3 cpr par
24h
Loxen® 20mg
Inhibiteur
calcique
Lovenox® 0,4
ml
Anticoagulant
Doliprane®
500mg
Antalgique
de palier 1.
Oxycodone®
LP 10mg
Antalgique
de palier 3.
Douleur intense ou
rebelle,
douleurs
paroxystiques
Oxynormoro®
10mg
Antalgique
de palier 3.
Forlax® 10mg
Nefopam®
20mg/2ml
Lien avec la
patiente
HTA
Effets indésirables
Hypotention,
Constipation,
Bradycardie,
Flush et rougeur de la face,
Céphalées, Oedemes des MI,
Hyperplasie gingivale
1 inj / 24h
A 16h
Chirurgie
orthopédique
Saignement
Thrombopénie
2 gel
Matin, midi,
soir
1 cpr
Matin, soir
Douleur
genou gauche
- Hépatotoxicité
- Allergie
Douleur aigue
au
genou
gauche
Douleur intense ou
rebelle,
douleurs
paroxystiques
1 cpr
Matin, midi,
soir
Douleur aigue
au
genou
gauche
Laxatif
osmotique
Ttt
de
constipation
1
sachet
matin
Antalgique
de palier 1.
Douleur nociceptive
faible à modérée
Prophylaxie
de
la
morphine
Douleur aigue
au
genou
gauche
- Constipation
- Nausée, vomissement
- Confusion mentale
- Dépression respiratoire
- Constipation
- Nausée, vomissement
- Confusion mentale
- Dépression respiratoire
- Douleur abdo
la
Si besoin
- Nausée, vomissement
- Somnolence, vertiges
Sècheresse
buccale,
rétention d’urine, tachycardie,
sueurs,confusion, hallucination.
3

Autres soins :
Le lendemain de l’intervention chirurgicale, est prescrit pour Madame A, un prélèvement
veineux pour un bilan sanguin, un ionogramme et une NFP (Numération Formule Sanguine et
Plaquettes). Un ionogramme permet de mettre en relief des carences ou des excès en ions.
Une NFS permet de comptabiliser tous les éléments du sang.
Dans le service, les prélèvements sanguins sont effectués à la prise de poste, soit à partir de
6h50. En entrant dans la chambre de la patiente, je me présente à elle en tant qu’étudiante en
deuxième année d’école d’infirmière et lui explique que je souhaite effectuer la prise en charge
de ses soins ce jour, je recherche son consentement et madame A me le donne sans
hésitation. Je lui explique le soin à réaliser. Je redemande son consentement pour ce soin
spécifique et me l’accorde. Je vérifie son identité et effectue le prélèvement dans les règles
d’hygiène. Avant de sortir de la chambre, je lui explique le déroulement de la journée et lui
demande si elle a des questions.
 Je valide informatiquement le prélèvement sur le logiciel informatique
Durant les premières 48h d’une mise en place d’une PTG gauche programmée, est réalisée
plusieurs fois par jour, une surveillance « chir-ortho ». Durant celle-ci est effectuée :
- un contrôle de la température pouvant être un signe d’infection
- une mesure de la tension et du pouls, pouvant signaler un problème circulatoire
- un contrôle de la saturation, pouvant indiquer un bon ou un mauvais transport de l’oxygène
- l’observation du pansement (propre, tâché …), signe infectieux, perte sanguine
- une observation du membre opéré (sensible, chaud, mobile), signe de phlébite
- un questionnement ou observation de la diurèse, signe d’hémorragie en cas de rétention
- un questionnement ou observation concernant les selles et gaz, signes d’une bonne reprise
après anesthésie
- questionnement ou observation des nausées et/ou vomissement pouvant être signe
d’hémorragie, ou de non reprise du transit, d’effets secondaires de traitements, etc
- une évaluation de la douleur afin de mettre en place une prise en charge et un traitement
adapté
 Toutes ces données et observations sont saisies dans le logiciel informatique pour le suivi
continu des patients.
Pour toute chirurgie, les kinésithérapeutes effectuent des soins de rééducation dans le service.
Les soins kinésithérapiques sont réalisés en majorité le matin. Ce jour, la praticienne est venue
vers 9h30. Elle s’est présentée à la patiente et a expliqué comment aller se dérouler le soin.
Elle a réinstallé la patiente au lit et lui installe un appareil appelé Kinétec®, un appareil
permettant de fléchir le genou sans faire appel aux muscles, les mobilisant sans force et de
gagner en flexion. Elle explique à Madame A le fonctionnement de l’appareil afin de s’autogérer
dans la flexion de son genou durant une séance de 30 minutes. Par la suite, la kinésithérapeute
incite la patiente a se levée et à effectuer une trentaine de pas dans le couloir à l’aide d’un
déambulateur. La patiente se réinstalle au fauteuil pour le repas de midi.
f.
Objectifs et devenir du patient
A court terme
- Prise en charge des soins postchirurgie
- Prise en charge de la douleur
- Prise en charge kinésithérapie
- Flexion du genou supérieur à 90°
A moyen terme
- Flexion de genou complète
- Retour à domicile
A long terme
- Cicatrisation complète
- Rétablissement total
4
2. PROBLEMES DE SANTE DU JOUR
a. Transmissions par l’équipe de nuit ce jour 07/01 à 7h00
- Madame A, 83 ans, admise hier pour une PTG gauche programmée sous AG.
- Antécédent HTA, traitement modifié à son arrivé dans le service suite à des céphalées
- Retour de bloc à 11h30 sans complication
- Hémocue® à 8,6
- Sous Lovenox 0,4 ml à 16h
- Patiente douloureuse : sous Oxycodone® LP + Oxynormoro® matin et soir, Nefopam® si
besoin
- A uriné et a eu des gaz, n’a pas eu de selles
- O2 retirée hier soir, bonne saturation en air
- Bilan sanguin à prélever
- Se mobilise assez bien
- Patiente qui vivait à domicile, pas de convalescence de prévue
b. Les problèmes de santé du jour 07/01/21.
Soit à J+1 de l’intervention chirurgicale
1)
Douleur au genou gauche liée à l’intervention chirurgicale
La patiente était très algique en retour du bloc opératoire hier 06/01, le médecin lui a prescrit
des traitements antalgiques per os de palier I et de palier III.
La donnée ci-dessous me permet de placer la douleur en priorité. Une douleur intense, une
souffrance physique, lorsqu’elle peut être soulagée est une priorité absolue, cela entre dans le
cadre du respect de la dignité humaine. De plus, la douleur est délétère pour un bon
rétablissement, la patiente appréhende davantage et évitera de solliciter le membre douloureux.
Données :
Actions :
A 7h30, EN à 8 sur 10
Rôle propre : Application d’une poche de glace¹
Rôle prescrit : Administration des traitements (antalgiques)²
Résultats :
A 12h00, EN à 6 sur 10
Evaluation : Traitement et poche de glace ont été efficace
Pas de signes des effets secondaires des antalgiques
Réajustement : Suite à une évaluation de la douleur encore élevée, et refus persistant de son
traitement (Nefopam®) en si besoin ; sur prescription sera mise en place cet
après-midi une attelle réfrigérante cryothérapie appelée Game Ready®³
Réévaluation : A 16h00, EN à 4 sur 10. L’attelle de cryothérapie a été efficace. Pas de signes
des effets secondaires des antalgiques. A 19h00, EN toujours à 4 sur 10.
¹ Je lui ai proposé d’appliquer une poche de glace sur le genou, ce qu’elle a accepté sans
hésitation.
² En collaboration avec l’IDE, je lui ai proposé de lui donner son traitement antalgique
(Nefopam®) prescrit en si besoin, la patiente a refusé, souhaitant prendre le moins de
médicaments possible, je lui ai alors stipulé qu’il ne fallait pas se laisser souffrir lorsque la
douleur peut être soulagée mais elle a refusé de nouveau. J’ai alors insisté sur le fait de ne pas
hésiter à nous appeler si elle changeait d’avis ou si la douleur persistait toujours intensément.
³ Cet appareil permet d'appliquer une thérapie par le froid, appelé cryothérapie. L’application de
froid sur un traumatisme a pour effet de diminuer la douleur, d’être anti-inflammatoire en
réduisant l’activité cellulaire, diminue la formation d’hématome et d’œdème. Cela a également
une action hémostatique : une diminution du saignement des fibres musculaire lésées.
2)
Risque thromboembolique lié à l’intervention chirurgicale
Lors d’une chirurgie orthopédique, le risque majeur est la formation d’un thrombus pouvant
provoquer une phlébite profonde dont la complication principale est l’embolie pulmonaire. Ainsi,
je choisi de placer en deuxième position des problèmes du jour ce risque.
Données :
Pas de données (Risque)
5
Actions :
Résultats :
3)
Rôle propre : Surveillance clinique du membre opéré (tonicité, mobilité,
couleur, chaleur)
Incitation à la mobilisation de la patiente
Rôle prescrit : Injection de l’anticoagulant Lovenox® 0,4 ml
Aide à la mise des bas de contention
Pas de signe de phlébite
Surveillance des effets indésirables de l’anticoagulant (thrombopénie : taux de
plaquettes évalué avec le bilan sanguin réalisé ce matin).
Risque hémorragique lié à l’opération
Après une intervention chirurgicale, le deuxième risque majeur est une hémorragie interne ou
externalisée. Durant l’opération des vaisseaux ont été lésés, la mise en place d’anticoagulant
par la suite peut faciliter le passage du sang dans une brèche des vaisseaux qui ont été
fragilisés. Une hémorragie importante crée dans un premier une tachycardie pour compenser le
manque de sang puis la tension chute en raison de l’hypovolémie sanguine, une chute de
tension pouvant mener un arrêt cardiaque. C’est la raison pour laquelle je place ce risque en
troisième position. Une hémorragie peut être détectée avec une baisse importante du nombre
de globule rouge mesuré par le taux d’hémoglobine lors d’un bilan sanguin. Ce chiffre doit être
situé entre 13 et 18 g/dl de sang pour l’homme et entre 12 et 16 g/dl pour la femme.
Données :
Actions :
Hémoglobine à 8,9 g/dl
Rôle propre : Surveillance constantes (TA, pouls, température, saturation),
surveillance cutanée, faciès (pâleur, sueur), conscience, essoufflement.
Rôle prescrit : Surveillance biologique
Respect de la prescription des anticoagulants
Résultats :
Le taux d’hémoglobine se situe en dessous du taux normal mais est supérieur à
l’Hémocue® effectué à la sortie du bloc opératoire
Evaluation : Après consultation auprès du médecin du service, ce dernier estime une
nécessité de transfusion en dessous de 8 g/dl. Le taux bas serai dû
l’intervention et non à une hémorragie.
Réajustement : Nouveau bilan sanguin à effectuer à J+3 pour établir une augmentation réelle
du taux d’hémoglobine.
4)
Risque infectieux lié à la plaie chirurgicale et à la présence d’une VVP
La présence d’une plaie importante non cicatrisée comporte un risque infectieux important, cela
constitue une porte d’entrée de germe notamment infectieux. Un cathéter implanté dans une
veine est également à risque d’infection. Une infection est importante en fonction du germe
responsable (mode de propagation, virulence) et de son étendue avant la mise en place d’un
traitement. La complication est un sepsis sévère puis un choc septique. Ainsi je place ce risque
en quatrième position.
Données :
Actions :
Résultats :
Pas de données (Risque)
Rôle propre : Surveillance pansement (repérer les signes inflammatoires,
d’écoulement inhabituel, etc).
Surveillance des signes d’infection (hyperthermie, sueur, pouls,…)
Rôle prescrit : Respect du délai entre chaque pansement.
Retrait de la VVP ⁴ : respect des règles d’hygiène lors du soin.
Pansement propre, pas de signe inflammatoire, température à 36.7°C, pas de
sueur, pouls à 75. Pansement à changer à J7 (Pansement Opsite®).
Réduction du risque infectieux suite à l’ablation de la VVP.
⁴La VVP a été installée au bloc opératoire pour l’injection de l’anesthésie. Le cathéter était
obturé à son retour du bloc opératoire. La patiente n’a que des traitements per os à ce jour, il
n’y a pas de nécessité à conserver la voie veineuse périphérique, j’ai donc proposé de retirer le
cathéter pour réduire le risque infectieux, l’IDE de service m’encadrant a approuvé, j’ai retiré le
cathéter.
 Je trace informatiquement l’ablation du cathéter.
6
c. Transmissions effectuées à l’équipe de nuit à 19h00
- Madame A, 83 ans, admise hier pour une PTG gauche programmée sous AG.
- Antécédent HTA
- Retour de bloc à 11h30 sans complication
- Hémoglobine à 8,9 g/dl
- Sous Lovenox® 0,4 ml à 16h
- Patiente douloureuse : sous Oxycodone® LP + Oxynormoro® matin et soir, Nefopam® si
besoin, refus de ce dernier car estime sa douleur « assez supportable »
- A uriné et a eu des gaz, n’a toujours pas eu de selles
- Se mobilise assez bien, à stimuler légèrement
- Patiente qui vivait à domicile, pas de convalescence de prévue
3. PLANIFICATION DES SOINS
Heure
6h50
Soins
Prélèvement veineux (Iono + NFSP)
Intervenants
IDE et ESI de jour
7h00
Relève orale
IDE de nuit ->
As de jour / IDE jour / ESI
7h30
Distribution des traitements
Surveillance Chir/ortho
Ablation cathéter
Distribution petit déjeuner
IDE
ESI
ESI
AS
Aide à la toilette
Mise des bas de contention
Aide à l’habillage
Levé au fauteuil
Application poche de glace
IDE/ ESI / AS
9h00
9h30
Séance de kinésithérapie
Kinésithérapeute
10h00
10h30
11h00
Relève orale avec la cadre du service
Relève orale entre la cadre et le médecin
Visite du médecin du service
IDE -> Cadre du service
Cadre -> Médecin
12h00
Distribution des traitements
Surveillance Chir/ortho
IDE de jour
ESI
13h00
Distribution du repas
Application Game Ready®
AS
IDE/ ESI / AS
14h00
Transmissions écrites
IDE / ESI / AS
15h00
15h30
16h00
Surveillance chir/ortho
Injection anti-coagulant
IDE / ESI
IDE / ESI
18h00
Distribution des traitements
Distribution du repas
IDE
AS
19h00
19h10
Installation au coucher
Relève orale
IDE/ ESI / AS
IDE de jour et ESI -> IDE
de nuit, AS de nuit
8h00
8h30
17h00
7
III.
LES ELEMENTS MOBILISES
1. COMPETENCE 2 : Concevoir et conduire un projet de soins infirmiers
Au cours de la prise en charge globale de Madame A, j’ai pu mettre en pratique les éléments de
la compétence 2. En effet, dès ma première prise de contact avec la patiente je me suis
présenté à elle et lui ai expliqué mon projet de la prendre en soins sur cette journée afin de
mettre en pratique mes savoirs acquis durant la formation à l’IFSI. Ainsi j’ai recherché son
consentement et sa participation pour ce projet mais également à chaque soins effectués.
J’ai pu également travailler en pluridisciplinarité avec l’aide-soignante (je l’ai avertie de ma prise
en charge de la patiente, elle m’a aidé au levée de la patiente et à installer l’attelle Game
Ready®), avec la kinésithérapeute afin de participer à la séance de Madame A pour en
apprendre davantage sur la rééducation d’un genou après la mise en place d’une prothèse.
Ce projet de soins m’a permis d’effectuer les liens entre les soins réalisés et la chirurgie d’une
prothèse de genou (qui représente une des chirurgies prévalentes du service) et d’en
comprendre les objectifs. Les soins infirmiers sont déjà planifiés dans le service de façon à être
le plus optimum possible, mais la réévaluation de la planification de certains soins est adaptée
en fonction des problèmes du jour de chaque patient. Dans le cadre des soins de Madame A,
seule l’ablation du cathéter a été rajoutée juste après l’administration des traitements afin de
laisser la patiente petit-déjeuner tranquillement.
Chaque soin a été réalisé en cohérence avec les problèmes identifiés et sont pertinents en
fonction de leur objectif. J’ai vérifié l’efficacité des actions menées mais n’ai pas eu de
réajustement immédiat à effectuer concernant Madame A.
Nous avons avec l’IDE fait les transmissions ciblées écrites sur le logiciel informatique
concernant la patiente afin d’assurer la continuité des soins et d’autre part, nous avons transmis
les informations essentielles oralement lors de la relève à l’équipe du soir.
2. COMPETENCE 6 : Communiquer et conduire une relation dans un contexte de soins
En me présentant dans un premier temps, et en expliquant mon projet de soins à Madame A,
j’ai commencé à créer une relation de soin avec elle. La patiente a été très réceptive à ma
situation d’étudiante et a été ravie de pouvoir jouer un rôle dans ma formation.
Avant chaque soin, j’ai demandé son consentement et ai expliqué le soin et son objectif. Cela a
participé grandement à instaurer une relation de confiance. Lors des soins, notamment celui de
la toilette, j’en ai profité pour faire plus ample connaissance pour montrer mon intérêt à la
patiente, de répondre à ses questions et ses inquiétudes : j’ai su être à l’écoute, lui répondre et
la rassurer.
Durant ce projet j’ai également dû négocier avec la patiente, à deux reprises : pour le levée et
pour son traitement antalgique prescrit « en si besoin ».
Aussi bien que je l’ai fait participer à plusieurs soins dans la limite de ses capacités (tenir
appuyer le coton lors de la prise de sang, faire sa toilette en partie, se levé un maximum sans
notre aide, etc) afin de l’impliquer personnellement dans son rétablissement.
J’ai souhaité instauré un mode de communication bioactif. C’est-à-dire une attitude qui soutient
la vie, une présence relationnelle faite d’encouragement, d’écoute et de chaleur humaine. Ce
qui a permis Madame A de se sentir soutenue dans le processus de son rétablissement.
8
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