I) Comment et pourquoi les individus s’engagent-ils ?
Engagement politique : toute forme d’action motivée par des valeurs politiques. Généralement
l’engagement politique a pour but d’exercer une influence sur les détenteurs publiques.
- Vote : fait d’exprimer une opinion lors d’une élection ou d’une prise de décision. Ex : parti
animaliste.
- Militantisme : activité d’une personne qui lutte activement pour une cause, ce qui peut prendre
notamment la forme d’une adhésion à un parti politique. Ex : marche pour le climat Écologie les
verts
- Engagement associatif : fait d’être membre d’une association, ce qui peut prendre différentes
formes : dons, bénévolat, service civique.
- Consommation engagée : choix de consommation d’un individu qui cherche à être en accord avec
ses valeurs ou ses convictions.
2) Qu’appelle-ton l’action collective ?
Participer à une action collective a un coût : économique (coût du transport par ex), grève : pas payés,
actions illégales : prison enregistrement dans les fichiers de la police…
L’action collective peut aussi avoir des gains, si obtention d’une avancée. Ceux qui n’ont pas fait grève
profiteront tout de même du résultat de cette grève.
Dilemme du prisonnier, à titre individuel non puisque quand ils font grève ils ne touchent plus de
revenus. Si tout le monde raisonne de cette manière, il n’y aura pas d’avancée sociale les concernant,
c’est le paradoxe de l’action collective.
Il est plus facile d’être passager clandestin dans les grands groupes que dans les petits groupes,
pression qui pousse l’intégralité des salariés à suivre le mouvement dans un petit groupe, ce contrôle
social pèsera moins fort dans un groupe.
Mener une action collective : des coûts et des gains individuels
Action collective : action commune et concertée de plusieurs membres afin d’obtenir des objectifs
communs.
L’action collective est menée sous contrainte d’un coût financier, psychologique…
Ce qui conduit à des calculs individuels gains-avantages et donc à des comportements de passager
clandestin.
En 1965, l’économiste nord-américain Mancur Olson (1932-1998) modélise ce phénomène dans son
ouvrage Logique de l’action collective.
Il prend exemple de l’action syndicale et de la grève dans le contexte des
États Unis.
Le paradoxe de l’action collective : c’est le fait qu’une action profitable aux membres d’un groupe n’ait
pas lieu si chacun agit en tant que « passager clandestin », c’est-à-dire ne s’engage pas car les coûts
individuels sont supérieurs aux bénéfices individuels.
Une grève à un coût financier, car individus pas rémunérés. La mise en place d’une cagnotte limite les
coûts individuels (financiers) de l’action collective, diminue l’effet de perte de salaire, ce qui fait baisser
le coût financier de la grève et ainsi limite les comportements de passagers clandestins.