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IMAGE ETDM ET SURRENALES

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Hormones surrénaliennes
Exposé de Biochimie DES 3
Exposant :
Enseignant :
Dr André COULIBALY
Pr Jean SAKANDE
Avril 2015
Plan
I. Rappel physiologique
II. Exploration de la corticosurrénale
III. Exploration de la médullosurrénale
IV. Pathologies surrénaliennes
2
I. Introduction
Les surrénales :
2 glandes , droite et gauche,
enchâssées dans une
capsule graisseuse au
dessus de chacun des reins.
chaque glande surrénale
est faite de deux glandes
Anatomie des surrénales
endocrines dont l’une entoure l’autre.
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I.Introduction
 La partie interne, la médullosurrénale
sécrète les catécholamines,
 La zone périphérique, la corticosurrénale
sécrète différentes hormones stéroïdes.
 Leur origine embryologique est différente et elles
sécrètent des hormones appartenant à des familles
chimiques différentes et dont les rôles, les modes
d’action et le contrôle n’ont rien de commun.
NB : Corticosurrénale provient de l’épithélium cœlomique
et la Médullosurrénale des crêtes neurales du tube
neurale.
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I.Introduction
La corticosurrénale est
le siège de la synthèse
 des minéralocorticoïdes
 des glucocorticoïdes
 des androgènes
La médulosurrénale est
le siège de la synthèse des
catécholamines.
Structure et physiologie des surrénales
5
I. Rappel physiologique
A. Hormones cortiocosurrenaliennes
1.La biosynthèse
 Elle se fait au niveau de chaque zone à partir du cholestérol
(LDL+synthèse surrénalienne)
 La transformation du cholestérol fait intervenir 2 types d’enzymes
* cytochrome P450
* hydroxy-stéroïdes-deshydrogènase
Les enzymes remarquables sont:
* CYP 21 A2: 21-Hydrolase
* CYP11A1: régulée par l’ACTH, étape limitante de la stéroïdogénèse
* CYP11B1: régulées par l’ACTH, synthèse de cortisol
* CYP 11 B2: régulé par rénine-angiotensine, synthèse d’aldostérone
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Tableau :Cytochromes P450 associés à la stéroïdogenèse
surrénalienne
Membre de la
Activité enzymatique
famille Cytochrome
P45O
Nom du gène
P45Ossc
Cholestérol 2O-22-desmolase
CYP11A1
P45Oc17
17-α hydrolase
CYP17
P45Oc17
17-2O desmolase ou lyase
CYP17
P45Oc21
21-hydrolase
CYP21A2
P45Oc11
11-β hydrolase
CYPB1
P45Oc11AS
Aldostérone synthéase 18
hydrolase
CYPB2
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I. Rappel physiologique
2.Biologie des hormones cortiocosurrenaliennes
2.1.La biosynthèse des stéroïdes
 Le cytochrome P450 permet en effet la conversion du
cholesterol en Δ5-pregnénolone, étape initiale indispensable à
la stéroïdosynthèse par l’action de la cytochrome P450scc(side
chain cleavage), qui présente une activité 20-22 desmolase.
 Ensuite va suivre la synthèse des minéralocorticoïdes ou des
glucocorticoïdes selon une topographie spécialisée au sein du
cortex surrénalien.
8
9
I. Rappel physiologique
2.2.La régulation de la biosynthèse
La sécrétion des glucocorticoïdes est contrôlée par l’axe
hypothalamo-hypophyso-surrénalien :
- l’hypothalamus synthétise de la corticolibérine : CRF
(Cortisol Releasing Factor) qui stimule la libération d’ACTH
(adenocorticotrophine hormon) par l’hypophyse.
- l’ACTH stimule la libération de glucocorticoïdes (et plus
modérément des minéralocorticoïdes) par les surrénales.
- les glucocorticoïdes exercent un rétrocontrôle négatif sur la
libération d’ACTH et de CRF.
10
I. Rappel physiologique
2.2.La régulation de la biosynthèse
La libération de l’aldostérone est régulée principalement par le
système rénine-angiotensine, la volémie et par la kaliémie.
L’aldostérone exerce un rétrocontrôle négatif sur la libération de
rénine.
11
I. Rappel physiologique
2.2.La régulation de la biosynthèse
a. C.R.H.
- Origine hypothalamique
- Il circule sous forme lié à la CRH-binding-protein
- Il favorise la sécrétion hypophysaire d’A.C.T.H.
- Son récepteur est couplé à l’adénylate cyclase
=> sécrétion d’ACTH et de POMC
- Sa régulation supra-hypothalamique
* activatrice: cholinergique, sérotoninergique, noradrénergique
* inhibitrice: GABA
- Syndrome de Cushing: inhibition prolongé de la production de C.R.H.
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I. Rappel physiologique
2.2.La régulation de la biosynthèse
b) L’A.C.T.H.
- Origine antéhypophysaire
- Issus du clivage de son précurseur P.O.M.C.
- C’est le seul peptide capable d’activer la surrénale
- Sécrétion pulsatile toute les 10 minutes
=> sécrétion pulsatile de cortisol
- Ses récepteurs sont couplés à l’adénylate cyclase
- Le nombre de récepteurs de surface est régulé de façon positive
par l’A.C.T.H.
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I. Rappel physiologique
2.2.La régulation de la biosynthèse
b) L’A.C.T.H.
- Origine antéhypophysaire
- Issus du clivage de son précurseur P.O.M.C.
- C’est le seul peptide capable d’activer la surrénale
- Sécrétion pulsatile toute les 10 minutes
=> sécrétion pulsatile de cortisol
- Ses récepteurs sont couplés à l’adénylate cyclase
- Le nombre de récepteurs de surface est régulé de façon positive
par l’A.C.T.H.
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I. Rappel physiologique
2.2.La régulation de la biosynthèse
b) L’A.C.T.H.
- Stimule la production de:
* cortisol
* aldostérone: régulation aiguë, la régulation chronique est
assurée par le système rénin-angiotensine
* androgènes surrénaliens
- Active la transcription des gènes d’enzymes impliquées dans la
stéroïdogénèse
- Action trophique positive sur les surrénales
- Active la pigmentation cutanée
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I. Rappel physiologique
2.2.La régulation de la biosynthèse
b) L’A.C.T.H.
- Rythme circadien de la sécrétion pulsatile d’ACTH
* 0 à 6h: élévation de la sécrétion avec un pic à 6h
* 6 à 12h: décroissance rapide
* 12 à 23h: sécrétion faible
- La sécrétion d’ACTH est favorisé par le stress (traumatisme,
brulures, maladies, hypotension, hypoglycémie, exercice physique,
affections psychiatriques)
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I. Rappel physiologique
2.2.La régulation de la biosynthèse
c) Système renine-angiotensine-aldostérone
- Rénine:
* synthèse au niveau de l’appareil juxta glomérulaire
* catalyse la transformation des angiotensigène en Angiotensine I
* constitue l’étape limitante de la synthèse des angiotensines
* sa synthèse est favorisé par la diminution de la P.A.
- Angiotensiogène:
* synthèse hépatique
* augmenté par les oestrogènes
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I. Rappel physiologique
2.2.La régulation de la biosynthèse
c) Système renine-angiotensine-aldostérone
- Angiotensine II:
* action vasconstrictrice
* favorise la synthèse
d’aldostérone
- Angiotensine III:
*favorise la synthèse
d’aldostérone
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I. Rappel physiologique
2.3.Action physiologique des hormones corticosurrénaliennes :
a. Minéralocorticoïdes
- Aldostérone, cortisol, 9-α-fluorocortisol & 11désoxycorticostérone
- Actions:
* favorise la réabsorption de Na+ du canal collecteur
=> effets: hypernatrémiens - hydratation cellulaire hypertenseur
* favorise l’excrétion de K+ & H+
=> effets: hypokaliémien
- Fonctionne en favorisant la synthèse protéique du canal apical à
sodium et la Na+/K+ ATPase
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I. Rappel physiologique
2.3.Action physiologique des hormones cortico-surrénaliennes :
b) Glucocorticoïdes
- Cortisol, cortisone, corticostérone & 9-α-fluorocortisol
- Les glucocorticoïdes présentent une faible activité minéralocorticoïdes
- Actions
* minéralocorticoïdes
* favorise l’élimination urinaire d’eau par diminution de l’action et synthèse
d’A.D.H.
=> effets: diurétique
* favorise le catabolisme protidique périphérique, l’hyperglycémie,
=> effets catbolique protidique et hyperglycémiant
* modifie la répartition des graisses
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I. Rappel physiologique
2.3.Action physiologique des hormones corticosurrénaliennes :
b) Glucocorticoïdes (suite)
* modifie la répartition des graisses
* favorise la résistance aux stress et aux agressions
=> effet: prévention de la vaso-dilatation & de l’hypotension
artérielle
=> diminution des réactions immunitaires
=> inhibition des phénomènes inflammatoires
=> diminution du taux d’éosinophiles
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I. Rappel physiologique
2.3.Action physiologique des hormones corticosurrénaliennes :
c) Androgènes
- DHEA ou déhydroépiandrostérone, androstènedione ou Δ4androstènedione
- Précurseurs des androgènes et seront transformés en
endrogènes actifs au niveau périphériques.
- DHEA est rapidement convertie en SDHEA principale forme
circulante liée à l’albumine
- Transformée en Δ4-androstènedione puis en testostérone dans la
prostate et la peau chez l’homme et la femme.
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I. Rappel physiologique
2.3.Action physiologique des hormones corticosurrénaliennes :
c) Androgènes surrenaliennes
- Pas de rôle spécifique connu(aucun recepteur de DHEA ou
SDHEA)
- Diminution de la concentration sérique de SDHEA en fonction de
l’âge.
- DHEA avec l’avancée de l’âge fait suspecter l’implication de cette
stéroïde dans le vieillissement physiologique et dans la survenue
de pathologie dont l’incidence est liée à l’âge (cancer,
ostéoporose, maladies cardiovasculaires).
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I. Rappel physiologique
3.Biologie des hormones de la médullosurrenales:
 La médullosurrénale secrète des cathécholamines.
 Ce sont des amines biogènes : Dopamine (DA), Noradrenaline (NA
ou Norépinéphrine), Adrénaline (NA)
 Le phéochromocytome et le neuroblastome sont des tumeurs
neuroendocrine dont le diagnostic biologique repose sur
l’augmentation de la sécrétion des catécholamines et de
leurs catabolites, métanéphrines et VMA-HVA, dans le sang ou dans
les urines
 Les stimulations qui activent la médullosurrénale activent aussi le
système nerveux sympathique.
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I. Rappel physiologique
3.Physiologie de la médullosurrenales:
 Les stimuli de la médullosurrenales sont a la fois nerveux
(hypotension, froid, peur) et sanguins (hypoxie, hypercapnie,
hypoglycémie, hormones thyroïdiennes, corticosurrénaliennes et
gonadiques.
 Biosynthèse :
La synthèse des catécholamines nécessite une enzyme clé, la
tyrosine-hydrolase, présente dans les neurones centraux
catécholaminergiques et périphériques ortho-sympathiques, ainsi
que dans les glandes médullosurrénales.
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I. Rappel physiologique
3.Physiologie de la médullosurrénale:
 Catabolisme :
Les Catécholamines sont inactivées par transformation
métabolique grâce à 2 enzymes trouvés dans la plupart des
tissus (mais quantités plus élevées dans le foie et le rein) :
o la monoamine oxydase (MAO) : enzyme mitochondriale
o la catéchol-o-méthyl transférase (COMT) : enzyme
cytoplasmique
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I. Rappel physiologique
 La MAO transforme l'adrénaline et la noradrénaline en acide 3-4dihydroxymandélique puis la COMT transforme ce métabolite en
acide vanillylmandélique (VMA).
Ou bien la COMT transforme l'adrénaline et la noradrénaline en
Métanéphrine (MN) et normétanéphrine (NMN) qui vont ensuite
être transformées finalement en 3-methoxy 4-OH-phényl-glycol.
 La MAO + COMT transforme la dopamine 3-methoxy 4-OHphényl-Acétaldéhyde qui va être oxydé en acide homovanilique
(HVA)
Les VMA et HVA sont éliminés par les urines après glucurono ou
surtout sulfo-conjugaison hépatique
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I. Rappel physiologique
3.Physiologie de la médullosurrénale:
 Sur le système cardiovasculaire :
 ↑ le débit cardiaque : par
- ↑ de la FC (chronotrope + inotrope+ )
- ↑ du retour veineux (par ↑ du tonus veineux).
 ↑ la TA : par
- l’↑ du débit cardiaque et des résistances périphériques
- Les résistances périphériques sont ↑ globalement, mais cette
 ↑ la consommation de l’oxygène par le myocarde.
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I. Rappel physiologique
3.Physiologie de la médullosurrénale:
 Sur le muscle lisse viscéral :
 Intestin :
- ↓ de la motilité intestinale.
- contraction des sphincters.
 Utérus : contraction ou relaxation, selon la prédominance α ou β2
 Bronches : dilatation (Effet β2)
 Oeil :
- Mydriase : par contraction des muscles dilatateurs de la pupille
(Effet α)
- ↓ de la tension oculaire.
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I. Rappel physiologique
3.Physiologie de la médullosurrénale:
 Actions métaboliques (essentiellement effets β)
 Sur le métabolisme des glucides : ↑ la glycémie par :
o Glycogénolyse musculaire plus qu'hépatique (adrénaline)
o Effet inhibiteur de la sécrétion d'insuline (effets α)
 Sur le métabolisme des lipides : l'adrénaline active la lipolyse et
donc ↑ le taux des AGL dans le sang.
 Sur le métabolisme des électrolytes : l'adrénaline donne une
hyperkaliémie de type α.
 Régulation thermique :
o ↑ du métabolisme  calorigenèse accrue
o Vasoconstriction cutanée  ↓ la déperdition calorique.
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I. Rappel physiologique
3.Physiologie de la médullosurrénale:
 Interrelation hormonale :
 Entre l'adrénaline et l'ACTH : l'ACTH stimule l'activité de la :
o tyrosine hydroxylase.
o dopamine-β-hydroxylase.
 le glucagon, la thyroxine et le cortisol : effet permissif sur les
catécholamine.
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II. Exploration de la corticosurrénale
1. Exploration de la fonction glucocorticoïde
a. Exploration statique
- Cortisol sanguin
Le dosage est réalisé par immunoanalyse, et les résultats sont
exprimés en nmol/l ou en ng/ml (nmol/l x 0,36 = ng/ml).
Précaution : pas de corticothérapie en cours, ni dans les 2 mois
précédents, Sang hépariné à 8 heures du matin le sujet étant à
jeun et au repos .
Valeurs usuelles : variation nycthémérale :
– à 8 h à jeun : 250 à 650 nmol/l (100 à 200 ng/ml) ;
– entre 16 h et 20 h le soir : valeur au moins diminuée de 50 %
chez le même patient par rapport au matin à jeun : 54 à 250
nmol/l (20 à 90 ng/ml).
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II. Exploration de la corticosurrénale
1. Exploration de la fonction glucocorticoïde
a. Exploration statique
- Cortisol sanguin
Faux positifs :
– situations avec augmentation de la CBG (grossesse,
oestroprogestatifs), ce qui entraîne une augmentation de la
cortisolémie, alors que le cortisol libre urinaire reste normal ;
– pseudo-Cushing : stress important, état infectieux, insuffisance
rénale sévère, insuffisance hépatique sévère, dépression,
anorexie mentale, obésité, alcoolisme.
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II. Exploration de la corticosurrénale
1. Exploration de la fonction glucocorticoïde
a. Exploration statique
- Cortisol libre urinaire (CLU) des 24 heures
Une faible partie du cortisol plasmatique (< 5%) est libre
(fraction active).
Elle subit une excrétion urinaire donnant le CLU qui reflète
le cortisol libre plasmatique actif.
Cette fraction augmente de façon fidèle au cours des
hypercorticismes .
La meilleure méthode de dosage du CLU est l’HPLC après
extraction à partir des urines sans hydrolyse.
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II. Exploration de la corticosurrénale
1. Exploration de la fonction glucocorticoïde
a. Exploration statique
- Cortisol libre urinaire (CLU) des 24 heures
Valeurs usuelles :
– femme : 27 à 135 nmol/24 heures (10 à 50 μg/24 heures) ;
– homme : 54 à 135 nmol/24 heures (20 à 50 μg/24 heures).
Le CLU est un indicateur très sensible d’un syndrome de Cushing,
avec une sensibilité de 100 % et une spécificité de 98 %.
Il est légèrement augmenté chez moins de 5 % des sujets obèses
(pseudo-Cushing).
Avantage : peut se faire à domicile, mais nécessite un recueil
rigoureux des urines et le dosage de la créatininurie.
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II. Exploration de la corticosurrénale
1. Exploration de la fonction glucocorticoïde
a. Exploration statique
- Cortisol libre salivaire
Mêmes précautions d’horaire, se conserve toujours à
température ambiante.
Valeurs usuelles :
– de 8 h à 10 h : < 19 nmol/L ;
– de 14 h 30 à 15 h 30 : < 12 nmol/L.
Avantage : facilité de prélèvement, peut se faire à domicile.
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II. Exploration de la corticosurrénale
1. Exploration de la fonction glucocorticoïde
a. Exploration dynamique
On a deux types d’exploration dynamique : tests de freinage et
tests de stimulation du cortisol.
 Tests de freinage
La dexaméthasone (Dectancyl®), puissant glucocorticoïde de
synthèse, assure un rétrocontrôle négatif sur l’hypophyse
et l’hypothalamus, sans interférer avec le dosage du cortisol : il
provoque une forte diminution de l’ACTH et une forte
diminution du cortisol.
Préparation du patient : sujet à jeun depuis 12 heures.
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II. Exploration de la corticosurrénale
1. Exploration de la fonction glucocorticoïde
a. Exploration dynamique
O3 types de tests de freinage suivant la quantité de Dectancyl
administrée : minute, standard, fort.
- Test de freinage minute
Dectancyl® 1 mg per os à minuit, et dosage du cortisol sanguin à 8 h.
Normal si < 30 ng/ml (< 50 nM/L).
Pas de test de freinage si : obésité, stress, alcoolisme, dépression,
prise d’oestroprogestatifs, etc.
- Test de freinage standard (ou test de Liddle faible)
Dectancyl® 0,5 mg per os toutes les 6 heures pendant 48 heures, et
doser le cortisol sanguin ou le CLU à J0, et entre J2 et J3.
Normal si : cortisolémie < 30ng/ml (< 50 nmol/L), CLU < 10 μg/24H.
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II. Exploration de la corticosurrénale
1. Exploration de la fonction glucocorticoïde
a. Exploration dynamique
- Test de freinage fort (ou test de Liddle fort)
Dectancyl® 2 mg per os toutes les 6 heures pendant 48 heures (soit
une dose totale de 16 mg), et doser le cortisol sanguin et le cortisol
urinaire à J0 et J2.
Une diminution de la cortisolémie < 5 nmol/l (soit indétectable) et du
cortisol urinaire < 10 μg/24 heures est en faveur d'une origine
hypophysaire de la sécrétion d'ACTH (et en défaveur d'une sécrétion
ectopique : en général pas de freinage).
Test à visée étiologique uniquement, à réaliser quand le diagnostic
positif d'hypercorticisme ACTH-dépendant a été effectué.
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II. Exploration de la corticosurrénale
1. Exploration de la fonction glucocorticoïde
b. Exploration dynamique
 Tests de stimulation
Utilisation du Synacthène®, analogue synthétique de l’ACTH : provoque
une forte augmentation du cortisol.
-Test au Synacthène® immédiat
Préparation du patient : sujet à jeun depuis 12 heures, au repos
pendant l’épreuve.
Prélèvement à T0 : dosage du cortisol sanguin.
Protocole : 0,250 mg de Synacthène® IM ou IV, et doser le cortisol
sanguin à T 30 mn et T 60 mn.
Seuil pour définir une absence d’insuffisance surrénalienne :
cortisolémie > 550-600 nmol/L à T 30 mn et/ou T 60 mn.
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II. Exploration de la corticosurrénale
1. Exploration de la fonction glucocorticoïde
b. Exploration dynamique
 Tests de stimulation
- Test au Synacthène retard®
Préparation du patient : identique au précédent.
Prélèvement à T0 : dosage du cortisol sanguin. Injection de 1 mg de
Synacthène retard® IM, et dosage du cortisol sanguin à T 1 h et jusqu’à
T 24 h (plusieurs variantes : soit de 1 h à 5 h toutes les heures, soit de
1 h à 24 h à raison de 4 à 5 prélèvements) : Le cortisol doit être
multiplié par 2 dès la première heure, continuer à augmenter ensuite.
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II. Exploration de la corticosurrénale
1. Exploration de la fonction glucocorticoïde
b.Exploration dynamique
 Tests de stimulation
-Test à la métopirone
Ce test stimule l’ACTH endogène.
La métopirone =inhibiteur de la 11 b hydroxylase qui entraîne
une diminution de la cortisolémie ® entrainant une
augmentation de l’ACTH et une stimulation des corticosurrénales
On donne 4,5 g de métopirone en 6 prises (toute les 4 heures)
et on prélève sang et urines (j0, j1 et j2): des 17 Corticostérone
et des 17 hydroxycorticostérones.
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II. Exploration de la corticosurrénale
2.Les hormones minéralocorticoïdes
a-Exploration statique
Les conditions de prélèvement doivent être rigoureuses :
-Régime normosodé au moins sept jours avant l’analyse
-Suppression des laxatifs et diurétiques (six semaines pour la
spironolactone et quatre semaines pour les autres diurétiques)
-Patient au repos
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II. Exploration de la corticosurrénale
2.Les hormones minéralocorticoïdes
a-Exploration statique
 Dosage de l’aldostérone plasmatique:
Elle se fait par radio-immunologie
Valeurs usuelles
Sujet couché: 30 à 300 pmol/l
Sujet debout: 100 à 850 pmol/l
 Dosage de la THA urinaire :
Double dilution isotopique ou CPG
Valeurs usuelles: 80 à 160 nmol/24h
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II. Exploration de la corticosurrénale
2.Les hormones minéralocorticoïdes
a-Exploration statique
 Activité Rénine Plasmatique (ARP):
Méthode radioimmunologique utilisant l’angiotensinogène
Dosage hormonaux statiques en régime normosodé
Urinaires : Aldostérone : 20-40 nmol/24 h ;
Tétrahydroaldostérone : 80-120 nmol/24h
Plasmatiques : Aldostérone : Mesure le matin à jeun (cycle
circadien) Décubitus dorsal strict depuis au moins une heure.
Debout : multiplication par trois des valeurs couché.
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II. Exploration de la corticosurrénale
2.Les hormones minéralocorticoïdes
a-Exploration statique
 Rénine plasmatique (RP) :
La mesure simultanée de la RP est indispensable. En effet, la
rénine est secrétée en fonction de la pression du sang de l’artère
afférente du glomérule et de sa teneur en sodium.
Elle permet la génération de l’angiotensine qui, elle-même,
stimule la sécrétion de l’aldostérone par la couche glomérulée de
la corticosurrénale.
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II. Exploration de la corticosurrénale
2.Les hormones minéralocorticoïdes
a-Exploration statique
 Rénine plasmatique (RP) :
• Rénine basse + aldostérone élevée :
hyperaldostéronisme primaire
• Rénine élevée + aldostérone élevée :
hyperaldostéronisme secondaire
• Rénine élevée + aldostérone basse :
hypoaldostéronisme primaire (insuffisance surrénale)
• Rénine basse + aldostérone basse : hypoaldostéronisme
secondaire (rare)
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II. Exploration de la corticosurrénale
2.Les hormones minéralocorticoïdes
b-Exploration dynamique :
 Epreuves de stimulation
Stimulation par l’ACTH : Après injection intra-musculaire de 0,25 mg
de SYNACTHENE le taux plasmatique de l’aldostérone s’élève de 3 à
5 fois au-dessus de son niveau de base, en 30 minutes. Cette
épreuve permet d’éliminer rapidement l’hypothèse d’un déficit en
minéralocorticoïdes.
Stimulation par régime sans sel
Après cinq jours d’un régime apportant 0,3 mmol/kg de Na/jour,
multiplication par 3 ou 4 des taux de base de l’aldostérone
plasmatique ou urinaire par rapport au régime de contrôle
(3 mmol/kg de Na/j). Un même effet de stimuation peut être
obtenu par l’administration d’un diurétique (80 mg de Furosémide)
avec mesure de l’aldostérone plasmatique trois heures après : forte
augmentation chez le sujet normal.
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II. Exploration de la corticosurrénale
2.Les hormones minéralocorticoïdes
b-Exploration dynamique :
 Epreuves de stimulation
Stimulation par l’orthostatisme
Le passage de la position couchée à la position debout permet
de juger de l’adaptation de la surrénale à son système de
commande. Secrétions autonome de la glomérulée,
adaptation de l’appareil vasculaire.
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II. Exploration de la corticosurrénale
2.Les hormones minéralocorticoïdes
b-Exploration dynamique :
 Epreuve de freinage
Freinage court : l’expansion volumique provoquée par la perfusion
intraveineuse de 2 litres de Cl-Na à 9 p 1000 en quatre heures
provoque un abaissement de l’aldostérone plasmatique.
Freinage long : l’administration d’une forte dose de 9 AlphaFluorohydrocortisone (minéralo-corticoïde de synthèse puissant
(400 μg/j/3j) provoque également, en l’absence de tumeur
secrétant de l’aldostérone, un abaissement profond de ce stéroïde.
L’état cardiovasculaire du malade devra être pris en compte avant la
réalisation de ces deux dernières épreuves. En pratique, le test
dynamique utilisé est le test à l’orthostatisme
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II. Exploration de la corticosurrénale
3.Les androgènes
 SDHEA ou Sulfate de déhydroépiandrogène principale forme
circulante liée à l’albumine.
-Technique d’exploration : immunodosage, surtout la
chromatographie liquide couplée à la spectrométrie de masse
(LC/MS)
Valeurs usuelles :
SDHEA chez la femme :
< 1O ans : O, O6 à 7,7 μmol/L
11-2Oans : 1,4 à 11.5 μmol/L
21-5Oans : 1 à 11,5 μmol/L
>5O ans : O,5 à 5, 5 μmol/L
53
II. Exploration de la corticosurrénale
3.Les androgènes
 SDHEA ou Sulfate de déhydroépiandrogène principale forme
SDHEA chez l’ Homme :
< 1O ans : O, O8 à 4,O μmol/L
11-2Oans : 1,2 à 7,9 μmol/L
21-5Oans : 2 à 14,3 μmol/L
>5O ans : 1 à 11,2 μmol/L
54
II. Exploration de la corticosurrénale
3.Les androgènes
 L’androstènedione ou Δ4-androstènedione
- Provient de la secretion surrenalienne(3O-4O%) ou ovarienne
(40-6o%) et pour une faible part (5à1O%) de la conversion
péripherique de la DHEA.
- Précurseur immédiat à la fois de la testostérone et de
l’estrone pouvant être ensuite toute les 2converti en estradiol au
niveau périphérique.
- Marqueur de la biosynthèse des androgènes (faible efficacité)
- Méthode de dosage : immunodosage I125
- Prélèvement effectué sur sérum de préference.
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II. Exploration de la corticosurrénale
3.Les androgènes
 L’androstènedione ou Δ4-androstènedione
- Provient de la secretion surrenalienne(3O-4O%) ou ovarienne
(40-6o%) et pour une faible part (5à1O%) de la conversion
péripherique de la DHEA.
- Précurseur immédiat à la fois de la testostérone et de
l’estrone pouvant être ensuite toute les 2converti en estradiol au
niveau périphérique.
- Marqueur de la biosynthèse des androgènes (faible efficacité)
- Méthode de dosage : immunodosage I125
- Prélèvement effectué sur sérum de préférence.
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II. Exploration de la corticosurrénale
3.Les androgènes
 L’androstènedione ou Δ4-androstènedione
- Provient de la secretion surrenalienne(3O-4O%) ou ovarienne
(40-6o%) et pour une faible part (5à1O%) de la conversion
péripherique de la DHEA.
- Précurseur immédiat à la fois de la testostérone et de
l’estrone pouvant être ensuite toute les 2converti en estradiol au
niveau périphérique.
- Marqueur de la biosynthèse des androgènes (faible efficacité)
- Méthode de dosage : immunodosage I125
- Prélèvement effectué sur sérum de préférence.
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II. Exploration de la corticosurrénale
4.Exploration morphologique
L’exploration morphologique des surrénales n’est indiquée
qu’après la mise en évidence d’anomalies biologiques
Les surrénales peuvent être visualisées par :
 la radiographie de l’abdomen sans préparation
Les surrénales ne sont visibles que si elles sont pathologiques et
calcifiées
 L’échographie
 Le Scanner: Les surrénales normales se situent en avant des
pôles supérieurs des reins et ont une forme en accent
circonflexe, avec 2 jambages fins.
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II. Exploration de la corticosurrénale
 L’IRM
 La scintigraphie au 19 Nor Cholestérol marqué à l’iode,
puisque le cholestérol est le précurseur de la stéroïdogénèse
Normalement la fixation surrénalienne de l’isotope est
bilatérale et symétrique
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III. Exploration de la Médullosurrénale
1.Exploration statique
a-Prélèvements :
 Sang :
- Volume minimum de sang 5ml (du fait des faibles concentration
dans le plasma)
- Sur un anticoagulant (héparine) + méta bisulfite de Na pour éviter
l’auto oxydation
- Interférences médicamenteuses et aliments à éviter 2 à 3jours
avant le prélèvements : α méthyl-dopa et aliments qui peuvent
apporter de la vanille (yaourts, banane, café, thé, chocolat…)
- Activité physique et états émotionnels à éviter : Repos allongé strict
de 20mn.
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III. Exploration de la Médullosurrénale
1.Exploration statique
a-Prélèvements :
 Urines :
- Urines acidifiées par 5ml d’HCL 6N
- Urines des 24h, si possible 3 jours de suite
- Acheminement le plus rapidement possible au laboratoire
- Stabilité des catécholamines faible : environ 3heures à +4oC.
- Congélation à -20oc permet une conservation de stabilité
pendant 3 semaines.
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III. Exploration de la Médullosurrénale
1.Exploration statique
b-Techniques de dosage:
Dosage délicat parce que les CA existe en faible quantité dans le
sang, donc nécessite une méthode sensible : HPLC
Inconvénient : chère et donc réservée à des laboratoires
Spécialisées
C- Valeurs usuelles :
 Catécholamines plasmatiques :
Noradrénaline : 1,10 à 1,60nmol/L
Adrénaline : 0,15 à 0, 40nmol/L
Dopamine : 0,05 à 0,30nmol/L
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III. Exploration de la Médullosurrénale
1.Exploration statique
C- Valeurs usuelles :
 Catécholamines plasmatiques :
 Interférences
NA
A
Debout
X1,5
X2
Cigarette
X3
X3
Café
X4
X1
Hypoglycémie
X6
X2
Exercice modéré
X4
X10
Exercice intense
X20
X20
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III. Exploration de la Médullosurrénale
1.Exploration statique
C- Valeurs usuelles :
 Catécholamines urinaires libres : fonction de l’âge et de la
créatinine urinaire.
Adulte :
Créatinine urinaire : 5-15mmol/24H
NA : 20-380nmol/24H NA / Créat = 8-45nmol/mmol créatinine
A : 10-160nmol/24H A / Créat = 4-22nmol/mmol créatinine
 Catécholamines urinaires totales :
Enfant : NA totale : 80-180nmol/24H A totale: 15-40nmol/24H
Adulte : NA totale : 450-950 nmol/24H A totale:60-120nmol/24H
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III. Exploration de la Médullosurrénale
1.Exploration statique
C- Valeurs usuelles :
 Métanéphrine urinaires : fonction de l’âge et de la créatinine
urinaire.
Chez l’Adulte:
NMN :inf à 2100nmol/24H
MN : inf à 1500nmol/24H
3MT : inf à 1100nmol/24H
 VMA : fonction de l’âge et de la créatinine urinaire.
Chez Adulte : inf 29nmol/24H
 HVA : fonction de l’âge et de la créatinine urinaire.
Chez Adulte : inf 49nmol/24H
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III. Exploration de la Médullosurrénale
2.Exploration dynamique
Non utilisée en pratique courante
 Test de stimulation à l’histamine : test dangereux ; HTA en 2 min
en cas de phéochromocytomes au lieu de 5 à 15min chez le
sujet normal.
 Test de stimulation au glucagon
 Test HGPO : pour rechercher l’intolérance au hydrate de
carbone = signe de tumeur secrétant les catécholamines.
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IV. Pathologies associées
1. Hypercorticisme => Syndrome de Cushing
- Excès de cortisol dans la circulation sanguine
- Hypercorticisme : Souvent due à un apport exogène secondaire à
la prise de corticoïdes de synthèse
- Syndrome de Cushing: hyper sécrétion de glucocorticoïdes par
une ou deux surrénales => hyper corticisme non freinable
- Maladie de Cushing: hyper sécrétion de glucocorticoïdes
d’origine hypophysaire => adénome corticotrope
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IV. Pathologies associées
1. a) Signes cliniques d’un Syndrome de Cushing
- Prise de poids avec répartition anormale des graisses (faciotronculaire) résistante à la restriction
Calorique => visage lunaire érythrosique, bosse du bison à la base
du cou
- Amyotrophie des membres => aspect grêle des membres
inférieurs contraste avec l’obésité facio-tronculaire
- Atrophie cutanée et sous cutanée => lenteur de cicatrisation
- Fragilité cutanéo-capillaire: => ecchymoses en l’absence de
traumatisme, vergetures abdominal et à la racine de M >
- Ostéoporose => fracture spontanées
- Hyper-tension artérielle souvent modérée
68
IV. Pathologies associées
1. a) Signes cliniques d’un Syndrome de Cushing (suite)
- Diabète secondaire
- Troubles de règles (aménorrhées) (due à l’effet freinateur des
glucocorticoïdes sur la sécrétion de LH FSH)
- Hirsutisme, acné avec séborrhée => virilisation
- Sensibilité accrues aux infections
- Dépression et états d’agitation
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IV. Pathologies associées
1. b) Diagnostic
- Taux de cortisol urinaire en 24h élevé
- Taux plasmatique de cortisol élevé
- Perte des rythmes circadien de sécrétion
- Test de freinage au déxamethasone négatif (absence de freinage)
- Evalué si la pathologie est ACTH dépendante ou non
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IV. Pathologies associées
2. Hyperaldosteronisme
a) Etiologie
- Secondaire à une hyper sécrétion de rénine (suite à une
diminution de la volémie efficace) => élévation conjointe de la
rénine et de l’aldostérone
- Primaire, maladie surrénale - nodule unique - hyper plasie
bilatérale => aldostérone élevée mais rénine freinée
b) Signes
- Hyper tension artérielle
- Hypokaliémie, associé à une fuite urinaire de potassium
- Diagnostic: dosage conjoint de rénine et d’aldostérone
=> le rapport aldostérone / rénine est élevé
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IV. Pathologies associées
3. Pheochromocytomes
- Excès de sécrétion de catécholamines par la surrénale
- Exceptionnellement bilatéral
- Il doit toujours être éliminé par une ponction surrénalienne,
devant une masse surrénalienne
- Toute masse surrénalienne non symptomatique découverte au
scanner doit faire suspecter unpheochromocytome
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IV. Pathologies associées
3. a. Clinique
- Tachycardie + sueurs + céphalées
=> palpitation à début brutal avec sensation d’angoisse
- Hypertension artérielle paroxystique déclenché par l’effort ou la
palpation abdominal
- Hypotension orthostatique
- Amaigrissement (par augmentation du catabolisme)
- Diabète (par augmentation de la glycémie due aux
catécholamines)
- Pâleur due à une vasoconstriction
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IV. Pathologies associées
3. b. Diagnostic
- Dosage urinaire des catécholamines et de leurs dérivés
méthoxylés
- Elévation des catécholamines plasmatiques
- Masse surrénalienne au scanner
- Masse surrénalienne hypersignal T2 en IRM
- Fixation du MIBG en scintigraphie => permet des localisation
multiples
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IV. Pathologies associées
4) Insuffisance surrénalienne
a) Clinique
- Hypotension orthostatique
- Asthénie d’effort, en fin de journée
- Asthénie psychique et sexuelle
- Amaigrissement progressif
- Mélanodermie: pigmentation cutanée et muqueuse non uniforme
(acquise, d’apparition retardée,
aspect de taches brunes sur les zones découvertes, cicatrices et plies
palmaires hyper pigmentées, accentuation de la pigmentation des zones
déjà pigmentées)
- Troubles digestifs de type anorexie, nausées et constipations
- Appétence pour le sel
- Malaises consécutif à des hypoglycémies
- Douleurs articulaires et musculaires
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IV. Pathologies associées
4) Insuffisance surrénalienne
En cas de décompensation aggravation des troubles digestifs,
* hypotension
* tachycardie
* hyponatrémie
* natriurèse augmentée
* hyperkaliémie
* élévation de l’urée et de la créatinine
* hypoglycémie
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IV. Pathologies associées
4) Insuffisance surrénalienne
b) Diagnostic
- Cortisol bas + ACTH élevé
- Aldostérone bas + rénine élevée
- Test au synacthène négatif
c) Etiologie
- Auto-immune (isolé ou dans le carde d’une polyendocrinopathie
auto-immune) : A.C. anti-21hydroxylase => TDM surrénale
atrophique
- Tuberculose surrénalienne => TDM grosse surrénale calcifiée
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IV. Pathologies associées
5) Insuffisance corticotrope
- Tableau moins sévère
- Signes fonctionnels:
* asthénie, anorexie, amaigrissement
* myalgie arthralgie
* hypotension artérielle
* malaise hypoglycémique
- Absence de mélanodermie, de signes de déshydratation
=> recherché une insuffisance anté-hypophysaire ou un syndrome tumoral
- Le diagnostic se fait sur:
* test au synacthène: négatif
* test d’exploration des réserves en ACTH
* metopyrone
* test au CRH positif
78
Bibliographie
1. Beaudaux J.L., Durand G. Biochimie Clinique. Marqueurs
actuels et perspectives. 2ème Edition. Médecine Sciences.
2. Pathologies surrénaliennes. http://www.memobio.fr
3. Layachi C. Exploration biochimique de la corticosurrénale. Site
de l’université de Rabat.
4. Duron F. Cours Endocrinologie. Université Pierre et Marie
Curie
79
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