Figure 3. Proposition d’arbre décisionnel devant une pathologie de la CR reconnue en MP ou en AT.
Imagerie
Lésion “chirurgicale”
Mauvaise concordance clinique
Mauvais contexte
Bonne concordance clinique
Bon contexte
• points douloureux
• tests coie
• cohérence
• Motivations
• Revendications
• Situation professionnelle
• Âge
• Situation personnelle
• Légitimité de l’AT/MP
Pas de lésion “chirurgicale”
Pas de chirurgie Pas de chirurgie Chirurgie Chirurgie
(même en dernier recours) “Régler l’impasse
professionnelle”
Concertation médecin traitant, médecin du
travail et médecin de caisse de Sécurité sociale
information ++ du patient
reprise du travail à 6 mois, même si douleur
Quel que soit le contexte
La Lettre du Rhumatologue • N° 347 - décembre 2008 | 31
DOSSIER GREP
1. Milgrom C, Schaffer M, Gilbert S, Van Holdsbeeck M.
Rotator cuff changes in asymptomatic adults. The effect of
age, hand dominance and gender. J Bone Joint Surg 1995;
77:296-8
2. Tempelhof S, Rupp S, Seil R. Age-related prevalence of
rotator cuff tears in asymptomatic shoulders. J Shoulder
Elbow Surg 1999;8:296-9
3. Minagawa H, Itoi E, Yamamoto N et al. Prevalence and
symptoms of rotator cuff tears in general population. Presen-
tation at the 10th International Conference of Shoulder
Surgery. Proceedings. Bahia, Brésil 2007;133.
4. Uhthoff HK, Lohr J, Farkar K. The pathogenesis of rotator
cuff tears. In: The shoulder. Professional post-graduate
services. Tokyo : N. Takagishi, 1986;211-2.
5. Neer CS II. Impingement lesions. Clin Orthop 1983;
173:70-7.
6. Stenlund B, Goldie I, Hagberg M, Hogstedt C. Shoulder
tendinitis and its relation to heavy manual work and
exposure to vibration. Scand J Work Environ Health 1993;
19(1):43-9.
7. Kaergaard A, Andersen JH. Musculoskeletal disorders of
the neck and shoulders in female sewing machine operators:
prevalence, incidence and prognosis. Occup Environ Med
2000;57(8):528-34.
8. Bongers PM, Ijmker S, Van den Heuvel S, Blatter BM.
Epidemiology of work related neck and upper limb problems:
psychosocial and personal risk factors (part I) and effective
interventions from a bio behavioural perspective (part II).
J Occup Rehabil 2006;16(3):279-302.
9. Leclerc A, Chastang JF, Niedhammer I, Landre MF,
Roquelaure Y; Study Group on Repetitive Work. Incidence
of shoulder pain in repetitive work. Occup Environ Med
2004;61(1):39-44.
10. Miranda H, Viikari-Juntura E, Heistaro S, Heliövaara M,
Riihimäki H. A population study on differences in the deter-
minants of a specific shoulder disorder versus nonspecific
shoulder pain without clinical findings. Am J Epidemiol
2005;161(9):847-55.
11. Svendsen SW, Gelineck J, Mathiassen SE et al. Work
above shoulder level and degenerative alterations of the
rotator cuff tendons: a magnetic resonance imaging study.
Arthritis Rheum 2004;50(10):3314-22.
12. Lévigne C. Les tendinopathies de la coiffe des rotateurs
(ruptures et calcifications exclues). In: Walch G, Noël E,
Liotard JP, éds. Journées lyonnaises de l’épaule. Lyon : Impri-
merie Brailly, 1993;240-55.
13. Walch G, Marechal E, Maupas J, Liotard JP. Surgical treat-
ment of rotator cuff rupture. Prognostic factors. Rev Chir
Orthop Reparatrice Appar Mot 1992;78(6):379-88.
14. Misamore GW, Ziegler DW, Rushton JL, 2nd. Repair
of the rotator cuff. A comparison of results in two popu-
lations of patients. J Bone Joint Surg Am 1995;77(9):
1335-9.
Références bibliographiques
les bons résultats d’une acromioplastie arthrosco-
pique dans les tendinopathies non rompues de la CR
passent de 87 % en pathologie non professionnelle
à 24 % en pathologie professionnelle (12). Le pour-
centage de reprise du travail après réparation de
la coiffe est aussi significativement différent, 71 %
versus 47 % pour Walch (13), 95 % versus 42 % pour
Misamore (14).
Ces données doivent inciter à une grande prudence
à l’égard de l’indication chirurgicale. Il est logique
d’en informer le patient et les différents médecins
qui interviennent autour de lui (médecin traitant,
médecin du travail et médecin de caisse de Sécurité
sociale). L’objectif est d’anticiper au maximum sur les
différentes possibilités d’évolution professionnelle
dans l’hypothèse où la lésion, même réparée ne
permettrait pas la poursuite de la profession (retraite
anticipée, temps partiel, reclassement professionnel,
changement ou adaptation de poste, etc.). Il s’agit
d’un problème difficile pour lequel il n’y a pas de
règle établie. Même si chaque cas doit être traité
individuellement, nous essayons en pratique de
respecter un arbre décisionnel en fonction de trois
paramètres principaux : la lésion sur l’imagerie, la
concordance de l’examen clinique et le contexte
général du patient (figure 3). ■