Ces flux d’entrée n’ont pas de contrepartie en sortie : l’exploitant ne reçoit rien en
contrepartie de son apport. On ne peut même dire qu’il devient créancier de son
entreprise. Malgré tout, par respect du principe de la partie double, il faut créditer un
compte d’un montant égal au total des débits portés dans les différents comptes d’apports.
Le compte à utiliser est alors le "compte capital".
B/- Capital
Le compte capital ne constitue ni un flux, ni une dette. Sa fonction est d’assurer le
respect du principe de la partie double.
II/- Les prélèvements
Pour régler ses problèmes personnels et familiaux, le propriétaire d’une entreprise
peut prélever des sommes de son entreprise.
- Ces prélèvements constituent des flux de trésorerie sortie et doivent être
inscrites au crédit d’un compte de trésorerie.
- Ces prélèvements n’ont pas de contrepartie en entrée. Alors, pour
assurer le respect de la partie double, on débite le compte capital.
Exemple : Le 31-12, Monsieur Mbaye prélève 10.000 par un chèque tiré sur la banque de
son entreprise.
- Nous créditons le compte capital chaque fois que l’exploitant apporte
quelque chose dans l’entreprise.
- Nous débitons le compte capital chaque fois que l’exploitant prélève
quelque chose dans l’entreprise.