LESSON 3
GENERALISATION DE LA PARTIE DOUBLE ET LA NOTION
DE FLUX SANS CONTREPARTIE
Dans les relations qui unissent l’entreprise avec son environnement, il existe des
opérations ne donnant lieu qu’à un flux unique sans contrepartie. C’est notamment le cas :
- des apports de l’exploitant ;
- des prélèvements de l’exploitant ;
- des emprunts et de prêts.
La pratique de la partie double a été étendue à l’ensemble des opérations de
l’entreprise afin d’harmoniser la procédure d’enregistrement comptable. De ce fait toute
inscription au débit d’un compte s’accompagne d’une inscription d’égal montant au crédit
d’un autre compte et sans exception.
Section I- LES APPORTS ET LES PRELEVEMENT DE L’EXPLOITANT
I/- Les apports
Exemple - Monsieur Mbaye lors de la création de son entreprise a apporté :
- en numéraire : 350000 déposé en banque
- en nature : une construction à usage de garage évaluée à 15000000 et le
terrain sur lequel elle est édifiée qui vaut 4000000 ; un stock de pièces
de rechange pour camion et de fournitures de bureau estimées à 50000.
TAF/
Faites les enregistrements dans les comptes schématiques de l’entreprise Mbaye.
A/- Les apports constituent des flux entrant dans l’entreprise
E Banque S
E Bâtiments S
350 000
15 000 000
E Terrain S
4 000 000
50 000
Ces flux d’entrée n’ont pas de contrepartie en sortie : l’exploitant ne reçoit rien en
contrepartie de son apport. On ne peut même dire qu’il devient créancier de son
entreprise. Malgré tout, par respect du principe de la partie double, il faut créditer un
compte d’un montant égal au total des débits portés dans les différents comptes d’apports.
Le compte à utiliser est alors le "compte capital".
B/- Capital
D Banque F
19 400 000
Le compte capital ne constitue ni un flux, ni une dette. Sa fonction est d’assurer le
respect du principe de la partie double.
II/- Les prélèvements
Pour régler ses problèmes personnels et familiaux, le propriétaire d’une entreprise
peut prélever des sommes de son entreprise.
- Ces prélèvements constituent des flux de trésorerie sortie et doivent être
inscrites au crédit d’un compte de trésorerie.
- Ces prélèvements n’ont pas de contrepartie en entrée. Alors, pour
assurer le respect de la partie double, on débite le compte capital.
Exemple : Le 31-12, Monsieur Mbaye prélève 10.000 par un chèque tiré sur la banque de
son entreprise.
D Banque F
D Capital F
10 000
10 000
- Nous créditons le compte capital chaque fois que l’exploitant apporte
quelque chose dans l’entreprise.
- Nous débitons le compte capital chaque fois que l’exploitant prélève
quelque chose dans l’entreprise.
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