Telechargé par Mohamed Mahhou

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Etude de faisabilité
sur la création d'un
centre international d'enseignement technique et professionnel
Résumé
1 Introduction
2 Le champ de l'enseignement technique et professionnel
2.1 La définition de l'enseignement technique et professionnel dans la Convention
2.2 Les aspects pertinents de la Convention
3 Les activités de l'Unesco en matière d'enseignement technique et professionnel;
interaction et complémentarité avec d'autres organisations
3.1 Les domaines d'activité de l'Unesco
3.2 Profils de l'Unesco et de l'OIT dans le domaine de l'enseignement et de la
formation techniques et professionnels
4 Justification et objectifs possibles d'un centre international d'enseignement technique
et professionnel
4.1 Justification
4.2 Champs de programme
4.3 Modalités d'action
5 Domaines d'action prioritaires
6 Le développement du centre
7 La gestion du centre
8 Le coût: Phase initiale
9 Conclusions
8
8
9
11
11
12
12
13
14
Annexes
I
Résolution 1.21 adoptée par la Conférence générale à sa vingt-cinquième session
II
Convention sur l'enseignement technique et professionnel
III Informations sur le programme de l'OIT
IV Estimation indicative du coût annuel de fonctionnement
V
Documents de référence
15
16
18
20
21
1991
1
2
3
3
4
5
5
6
2
1
Etude de faisabilité
sur la création d'un
centre international d'enseignement technique et professionnel
Résumé
La présente étude
• analyse la faisabilité d'un centre international d'enseignement technique et professionnel sous les
auspices de l'Unesco;
• identifie les objectifs, champs de programme, structures et modalités de fonctionnement possibles et
• examine la complémentarité de ses tâches éventuelles avec celles d'autres institutions internationales.
Il a été dûment tenu compte de la situation qui prévaut dans le monde en développement, en particulier
pour déterminer les champs de programmes et les modalités d'action éventuelles. La Convention sur
l'enseignement technique et professionnel approuvée par la Conférence générale de l'Unesco à sa vingtcinquième session, fournit le cadre général de l'étude.
Celle-ci conclut que la création d'un Centre international d'enseignement technique et professionnel destiné à promouvoir et à soutenir le développement des systèmes nationaux de l'enseignement
technique et professionnel est à la fois faisable et hautement souhaitable.
Cinq champs de programmes ont été identifiés:
• Echanges d'idées et d'expériences et études de questions de politique générale;
• Renforcement des capacités nationales de recherche et développement
• Promotion de l'innovation pour le perfectionnement du personnel
• Faciliter l'accès aux bases de données et à la documentation
• Action coopérative internationale.
Des priorités sont suggérées pour l'action et les modalités de fonctionnement.
Enfin, l'étude passe en revue les questions relatives aux arrangements institutionnels, à la gestion, au
financement et aux critères à prendre en considération pour l'emplacement d'un éventuel Centre international d'enseignement technique et professionnel.
2
1
Introduction
L'enseignement technique et professionnel est normalement dispensé dans le cadre des systèmes éducatifs tandis que la formation axée sur l'acquisition de savoir-faire et de qualifications en rapport direct
avec des situations de travail est souvent assurée par des organismes spécialisés du secteur public
(services d'apprentissage, établissements relevant de ministères autres que celui de l'éducation, etc.) ou
par les entreprises elles-mêmes. L'effectif de l'enseignement technique et professionnel représente en
l'occurrence un pourcentage important (souvent supérieur à 25%) de l'effectif total de l'enseignement
secondaire. Il augment plus vite que celui des autres filières; selon les statistiques de l'Unesco, l'effectif
de l'enseignement technique et professionnel a presque doublé entre 1975 et 1986.
L'enseignement technique et professionnel prend de plus en plus d'importance du fait qu'il réponde à un
besoin croissant de la société et que la composante technologique des activités humaines ne cesse de
grandir. Au cours des dernières décennies, les activités productrices ont connu une transformation
sensible, dû principalement à l'automatisation des opérations, à la robotisation, au contrôle informatisé, à
la mise au point de matériaux nouveaux, à une utilisation plus efficace de l'énergie et à des modalités
novatrices dans l'organisation de la production. Cette évolution entraîne une tendance générale à substituer les connaissances techniques aux aptitudes manuelles et l'avancement de spécialisations nouvelles à
tous les niveaux. La société, quant à elle, met l'accent sur la création d'emplois sur la formation au travail
indépendant. Le résultat global est une structure de l'emploi qui se modifie en permanence, sur fond
d'expansion des activités à base de technologie.
Il faut que l'enseignement technique et professionnel se transforme et se développe en conséquence, ce
qui soulève plusieurs catégories de problèmes. Ceux-ci sont plus difficiles à traiter dans les pays en
développement que dans le monde industrialisé, parce qu'on n'y est pas toujours aussi informé des
progrès techniques et de l'impact de ceux-ci sur l'enseignement technique et professionnel et sur les
qualifications dont la main-d'oeuvre aura besoin; les effectifs de l'enseignement technique et professionnel augmentent plus rapidement dans les pays en développement qu'ailleurs, et les ressources
humaines et matérielles y sont souvent insuffisantes en quantité et en qualité.
La grande inertie de la plupart de systèmes éducatifs aggrave encore le problème; toutefois, on prend de
plus en plus conscience que:
• les modalités souples d'enseignement et de formation sont plus faciles à adapter à l'évolution des
besoins que les approches traditionnelles;
• une compréhension conceptuelle générale des techniques et des connaissances propres à chaque
domaine ou métier technique facilite la mobilité professionnelle et l'éducation permanente;
• de nos jours, une interaction étroite entre l'enseignement technique et professionnel et le secteur
productif est indispensable pour assurer la pertinence des processus d'enseignement et de formation et
pour faciliter l'intégration au monde du travail des sujets frais émoulus de l'école;
• la recherche sur les questions qui précèdent et les mesures à prendre en conséquence exigent qu'on ait
conscience de la problématique, qu'on dispose d'informations et de données et qu'on puisse tirer parti
de l'expérience acquise ailleurs;
• la formation permanente du personnel est indispensable pour que celui-ci s'adapte à une situation qui
évolue.
L'Unesco s'occupe activement de l'enseignement technique et professionnel depuis plus de trente ans.
Son programme a évolué au fur et à mesure des transformations de la science et de la technologie, des
réalités socio-économiques et des politiques suivies dans les Etats membres pour la mise en valeur des
ressources humaines. Cette évolution a été rendue possible par le flot continu des informations et des
données émanant des pays par la mise en oeuvre de projets sur le terrain, par des études etc.
En 1987, l'Unesco a tenu son premier Congrès international sur l'enseignement technique et professionnel. Il y a été suggéré
"... d'établir un plan d'action international pour le développement de l'enseignement technique et
professionnel et la promotion de la coopération internationale dans ce domaine" 1, et que
"... l'Unesco devrait apporter son soutien pour la création d'un centre international de recherchedéveloppement sur l'enseignement technique et professionnel. Un tel centre, pourrait, entre autres
attributions, rassembler et classer les informations pertinents relatives à l'enseignement technique
1
Rapport final sur le Congrès international sur le développement et l'amélioration de l'enseignement technique et
professionel Berlin (République démocratique allemande) 22 juin au 1er juillet 1987 (para 69)
3
et professionnel dans les divers Etats membres, constituer une base de données où serait
enregistrées les connaissances et références relevant des diverses disciplines et branches et mettre
en place un réseau informatique international pour promouvoir une utilisation efficace de cette
information" 2
Sur la base des suggestions présentées au Congrès de 1987,et comme suite à une recommandation formulée par le Conseil exécutif à sa 131ème session en 1989, la Conférence général, à sa vingtcinquième session, en 1989, a adopté un résolution invitant le Directeur Général:
"a réaliser ... une étude de faisabilité concernant la création d'un centre international
d"enseignement technique et professionnel". 3
La même session a vu l'adoption de la Convention sur l'enseignement technique et professionnel.
Cet instrument normatif fournit un ensemble cohérent de concepts et de directives pour le développement de l'enseignement technique et professionnel dans les Etats membres, notamment en ce qui
concerne:
• le principe de la responsabilité de l'Etat quant à la formulation de politiques et à la définition de
stratégies pour l'enseignement technique et professionnel, considéré comme faisant partie intégrante
du système éducatif (Article 2); et
• la promotion de la coopération internationale (Article 6).
Etant donné que la Convention et la résolution demandant l'étude de faisabilité ont été adoptée en même
temps, il est légitime d'emprunter à la Convention un certain nombre de concepts de pertinence pour
juger de la faisabilité d'un centre international d'enseignement technique et professionnel. La présente
étude se refera donc à la Convention chaque fois que cela sera opportun.
2
Le champ de l'enseignement technique et professionnel
2.1 La définition de l'enseignement technique et professionnel dans la Convention
L'article premier de la Convention donne une définition large de l'enseignement technique et professionnel:
"'enseignement technique et professionnel' désigne toutes les formes et tous les degrés du processus d'éducation où intervient, outre l'acquisition de connaissances générales, l'étude de technique
et de sciences connexes et l'acquisition de compétences pratiques, de savoir-faire, d'attitudes et
d'éléments de compréhension en rapport avec les professions pouvant s'exercer dans les diverses
secteurs de la vie économique et sociale". 4
Il précise en outre que la Convention:
"s'applique à toutes les formes et tous les niveaux de l'enseignement technique et professionnel,
qu'il soit dispensé dans des établissements d'enseignement ou sous forme de programmes coopératifs organisés conjointement par des établissements d'enseignement d'une part, et des
entreprises industrielles, agricoles, commerciales ou toute autre entreprises en rapport avec le
monde du travail d'autre part". 5
Après la large définition du concept d'enseignement technique et professionnel qui a été citée plus haut
et après la mention des agents chargés de dispenser cet enseignement, les articles 2 et 3 de la Convention
porte sur la formulation de politiques et des stratégies d'application correspondantes sur les éléments qui
constituent un cadre approprié pour le développement de l'enseignement technique et professionnel.
Il convient de noter que l'article premier (alinéa b) introduit explicitement le concept de programmes
coopératifs entre des institutions éducatives et le secteur productif. De fait, une interaction systématique institutionnalisée entre l'enseignement technique et la formation, d'un part, et le monde du
travail, d'autre part, ne peut qu'avoir des résultats positifs pour les deux secteurs. Dans chaque cas
particulier, c'est le contexte existant qui conditionne la façon dont les interactions peuvent avoir lieu.
2
3
4
5
Idem (para 123
Résolution 1.21 adoptée par la Conférence générale à sa vingt-cinquième session. Le texte complet de la résolution figure
à l'Annexe I
Article premier (a)
Article premier (b)
4
2.2 Les aspects pertinents de la Convention
Une conception large de l'enseignement technique et professionnel
Aux fins de la présente étude, il y a lieu de relever que:
• Premièrement, le terme d'enseignement technique et professionnel s'applique à des processus éducatifs de tous types et à tous les niveaux (du secondaire au post-secondaire) visant à inculquer des
connaissances techniques et des qualifications pratiques en rapport avec le monde du travail.
• Deuxièmement, l'enseignement technique et professionnel comprend l'éducation formelle et nonformelle, cette dernière étant assurée par des programmes coopératifs avec le secteur productif, si
bien qu'elle est étroitement liée à l'approche formelle propre à un système institutionnalisé d'enseignement technique et professionnel.
• Troisièmement, le fait de dispenser un enseignement technique et professionnel implique des responsabilités de la part des organismes publics, mais aussi des entreprises privées (industrielles/ artisanales, commerciales, de prestation de services, agricoles, etc.) en particulier, lorsqu'il s'agit de
programmes répondant aux besoins du marché de l'emploi.
• Quatrièmement, l'enseignement technique et professionnel est une entreprise d'éducation permanente, particulièrement pertinente dont la finalité est l'épanouissement de l'individu et le développement de la société dans un monde en évolution continuelle et dynamique, en particulier dans le
domaine de la technologie.
Cette quatrième observation met en évidence le fait que l'enseignement technique et professionnel ne
répond pas seulement à des objectifs découlant de considérations relatives à l'emploi, mais vise aussi
l'épanouissement de l'individu dans des sociétés de plus en plus tournées vers la technologie. En
fait, la technologie est désormais un aspect de la culture et à ce titre de fait partie l'enseignement général
dans de nombreux pays.
La figure 1 présente succinctement le champ de l'enseignement technique et professionnel tel qu'il vient
d'être exposé.
Etendue de l'enseignement technique et
professionnel
à partir de ...
Niveau
Type
Responsabilité
Age des élèves
Objectif pédagogique
jusqu'à ...
niveau secondaire
formel
pouvoirs publics
formation initiale des jeunes
niveau post-secondaire
non-formel
coopération secteur public/secteur privé
formation technique avancée des adultes
épanouissement individuel
capacités professionnelles
Figure 1
Etendue de l'enseignement technique et professionnel
Eléments fondamentaux pour la conception et le développement des systèmes d'enseignement
technique et professionnel
Le contenu de l'enseignement technique et professionnel, l'économie interne du cursus, l'articulation
avec d'autres enseignements ou formations, etc. peuvent varier considérablement selon les cas. Néanmoins, dans ses articles 2 et 3, la Convention formule des principes directeurs pour l'optimisation de la
conception des systèmes d'enseignement technique et professionnel, en jetant les bases de leur développement ultérieur dans le contexte propre à chaque cas. Aux fins de la présente étude, il convient de
relever les points ci-après:
• Les politiques en matière d'enseignement technique et professionnel doivent s'insérer dans le cadre
général des politiques de l'éducation;
• L'intégration à d'autres types d'éducation implique une articulation horizontale et verticale, c'est à
dire un dispositif assurance une perméabilité qui résulte de mécanismes de transfert entre les différentes filières et les différents niveaux;
• L'introduction à la technologie et au monde du travail dans le contexte de l'enseignement général
facilite la mobilité;
• Il faut que soient garanties, l'égalité d'accès pour tous et l'ouverture sociale et que soient pris en
considération les besoins spéciaux des groups défavorisés;
• L'orientation de l'enseignement technique et professionnel en fonction du contexte socioéconomique propre à chaque cas repose notamment sur:
5
— la capacité d'adaptation qui permet de suivre l'évolution inévitable de la structure du marché et
de l'emploi;
— l'incorporation de connaissances nouvelles et d'innovations techniques;
— la possibilité de stimuler l'emploi et de permettre le travail indépendant;
— la prise en compte des conditions culturelles, sociales et écologiques;
— la formation des enseignants, et leur recyclage apparaissent comme un facteur fondamental de la
mise en oeuvre des mesures relatives aux éléments ci-dessus, fait que souligne l'Article 5 de la
Convention.
L'article 6 fait une place particulière à la coopération internationale en raison du rôle qu'elle peut jouer
pour favoriser le développement de l'enseignement technique et professionnel et pour y contribuer. La
coopération peut porter sur l'information, l'emploi de normes techniques internationales, l'équivalence
des études, les échanges de spécialistes et d'étudiants, les transferts de technologie et le développement
endogène.
3
Les activités de l'Unesco en matière d'enseignement technique et professionnel; interaction et complémentarité avec d'autres organisations
Analysant le champ de l'enseignement technique et professionnel tel qu'il ressort du texte de la
Convention, le chapitre 2 ci-dessus donne un aperçu des principes qui guident l'action de l'Unesco en
matière d'enseignement technique et professionnel. La Convention tire sa substance de l'expérience
accumulée en une quarantaine d'années d'échanges avec les Etats membres et de projets réalisés sur le
terrain, ainsi que du travail considérable qui avait été fait pour la préparation et l'application de la
Recommandation concernant l'enseignement technique et professionnel (1962) et de la Recommandation
révisée (1974).
La présente étude de faisabilité se bornera donc à présenter un aperçu de la structure du programme de
l'Unesco, un compte rendu sommaire des activités menées récemment et certaines considérations sur la
complémentarité avec les activités d'autres organisations intergouvernementales. Il est particulièrement
important d'éviter un chevauchement avec les activités d'autres organisations pour faire le meilleur usage
possible des ressources limitées dont on dispose et pour faciliter les efforts de coopération relatifs au
centre susceptible d'être liée. Il sera surtout question de l'Organisation internationale du travail (OIT).
L'Unesco et L'OIT sont en fait les seules institutions spécialisées du système des Nations unies qui
s'occupent de l'enseignement ou de la formation techniques et professionnels dans une perspective large
et générale. D'autres organisations s'occupent de formation dans les domaines de compétence qui leur
sont propres, comme la santé, l'agriculture, l'aviation etc.
3.1 Les domaines d'activité de l'Unesco
Les activités menées par l'Organisation ont trait à:
• L'innovation dans les contenus, les méthodes et les structures
— colloques sur différentes conceptions de l'enseignement technique et professionnel;
— études et projets pilotes visant à promouvoir une coopération entre le secteur public et le secteur
privé dans le domaine de l'enseignement technique et professionnel;
— consultations sur l'interaction entre l'enseignement général et le monde du travail;
— production de prototypes de programmes d'études, de guides pédagogiques et de matériels de
soutien didactique;
• formation du personnel
— formation des enseignants;
— renouvellement et élaboration des programmes d'études;
— gestion des écoles, laboratoires et ateliers;
— emploi de méthodes et de technologies nouvelles;
• développement des infrastructures nationales
— création d'institutions;
— installations, équipements des laboratoires et d'ateliers;
— gestion au niveau d'un système;
• échanges de résultats d'expérience, diffusion de l'information et des données
— études sur certains aspects de l'enseignement technique et professionnel;
— études et enquêtes comparatives;
— publication d'un périodique consacré à l'enseignement technique et professionnel;
— données statistiques;
6
• instruments normatifs, en particulier préparation et application de la Recommandation révisée
concernant l'enseignement technique et professionnel (1974) et de la Convention sur l'enseignement
technique et professionnel (1989);
• d'une manière générale, promotion de la coopération internationale dans le domaine de l'enseignement technique et professionnel.
A l'heure actuelle, ces différentes catégories d'activités relèvent principalement des rubriques suivantes:
Champ majeur de programme 1:
L'éducation et l'avenir
Programme 1.2
L'éducation pour le XXIe siècle
Sous-Programme 1.2.3:
L'éducation et le monde du travail.
L'approche suivie correspond à la politique générale et à la stratégie formulées dans le Troisième plan à
moyen terme (1990/1995). C'est ainsi que, sous le titre Objectifs et stratégies au Programme I.2, par.
46, on peut lire:
"Le souci de continuité et d'innovation est présent aussi bien en matière d'éducation pour la qualité de la vie qu'en matière d'éducation pour le monde du travail. Il faudra donner aux individus
et aux groupes les moyens de s'adapter à des conditions économiques et sociales en évolution
rapide et de se prémunir contre les maux qui les menacent. A son tour, l'éducation, tout en
forgeant des méthodes d'application immédiate, devra s'adapter aux changements économiques,
socioculturels, techniques et scientifiques qui sont d'ores et déjà prévisibles en procédant à des
ajustements constants et à un renouvellement de ses modes d'intervention et de ses programmes".
Sous la rubrique Action, para. 54 est ainsi conçu:
"En ce qui concerne l'éducation et le monde du travail, l'acquisition d'une expérience du travail
dans le cadre de l'enseignement général et la formation technique et professionnelle initiale continueront de retenir l'attention pendant la période sexénnale du plan, mais une importance particulière sera accordée à l' actualisation des connaissances et à la formation permanente. Ces activités, conduites en étroite collaboration avec l'OIT et la FAO, seront fonction des besoins des différentes secteurs économiques. Compte tenu des impératifs liées à l'évolution du marché du travail,
l'attention se portera plus particulièrement par exemple, sur la réforme des programmes, le
développement des services de conseils et d'orientation, la rénovation des programmes de
l'enseignement technique et professionnel, la mise au point de matériels et la formation de personnels spécialisés de l'éducation, l'accent étant placé sur l'utilisation des technologies nouvelles.
Un soutien sera apporté aux échanges d'informations ainsi qu'aux projets coopératifs régionaux et
sous-régionaux s'appuyant sur les réseaux existants d'innovation éducative".
Il convient de relever que des activités en rapport avec l'enseignement technique et professionnel sont
également entreprises au titre d'autres champs de programme, comme par exemple, la planification de
l'éducation, le droit à l'éducation, les nouvelles technologies de l'information et de la communication
dans l'enseignement supérieur, la science et la technologie en tant que telles, l'introduction de la technologie dans l'enseignement général, et bien d'autres encore. En outre, plus que 50 projets sur le terrain ont
été réalisés et 21 sont en cours. Ils sont en général financés sur des ressources extrabudgétaires et
revêtent souvent une ampleur considérable. La coopération avec les banques et les fonds de
développement comporte aussi la fourniture de services d'experts pour l'identification, la préparation,
l'évaluation et l'exécution de projets susceptibles d'être financés par ces organismes.
3.2 Profils de l'Unesco et de l'OIT dans le domaine de l'enseignement et de la formation techniques et professionnels
Le Plan à moyen terme 1990-1995 de l'OIT précise à la section Formation qu'un des principaux objectifs poursuivis consistera: 6
"... à préparer les individus, y compris les groupes défavorisés, à un emploi productif en améliorant leurs connaissances et leurs qualifications et en les adaptant à un milieu de travail en évolution rapides".
Les propositions de programme et de budget pour 1992-1993 fixent, au titre du Programme majeur
"Formation", quatre axes de travail principaux:
• formation à la gestion,
• formation professionnelle,
• politiques de formation,
• réadaptation professionnelle.
6
para. 3.57
7
Des indications plus détaillées sur le programme de l'OIT sont donnés dans l'Annexe III ci-jointe. Celleci fournit également des renseignements sur les éléments du programme qui sont mis en oeuvre par le
Centre international de perfectionnement professionnel et technique avec lequel l'Unesco coopère
depuis plus de vingt ans.
Il existe de très nombreuses relations de travail entre l'Unesco et l'OIT. Aux fins de la présente étude de
faisabilité, il convient d'observer que les deux organisations avaient défini il y a plus de trente ans les
termes de leur coopération dans le domaine de l'enseignement technique et professionnel. Les
prémisses de l'accord sont que l'OIT s'occupe essentiellement de la formation dans les usines, les ateliers
etc. tandis que l'Unesco s'intéresse avant tout à l'enseignement technique et professionnel qui est donné
dans le cadre des systèmes éducatifs (cf. Annexe III).
La description des domaines d'intérêt des deux organisations - fondés principalement sur le critère du
lieu où sont dispensées l'éducation ou la formation - ne reflète pas la réalité des systèmes existants d'enseignement technique et professionnel dans les Etats membres et n'est pas non plus de nature à favoriser
l'élaboration de conceptions d'enseignement/formation reposant sur un apprentissage systématique dans
les écoles comme dans des entreprises.
Les deux organisations contribuent à la mise en valeur des
ressources humaines, mais suivant des approches différentes.
La figure 2 fait apparaître que dans le domaine de l'enseignement/formation techniques et professionnels.
• l'OIT s'intéresse avant tout aux questions d'emploi/formation alors que
• l'Unesco se préoccupe avant tout de l'enseignement.
Figure 2
Principaux centres d'intérêt de l'Unesco et de l'OIT
en matière d'enseignement technique et professionnel
Ces observations sont confirmés en premier lieu par une comparaison entre les instruments normatifs
des deux organisations:
Convention
Convention 142/Recommandation 150
sur
concernant
l'enseignement technique et professionnel
OH#U{OH#GH#O*RULHQWDWLRQ#HW#GH#OD#IRUPDWLRQ#SURIHVVLRQQHOOHV
GDQV#OD#PLVH#HQ#YDOHXU#GHV#UHVVRXUFHV#KXPDLQHV
Article 2 (1)
Article 1 (1)/ Article 4 (1)
Les Etats contractants conviennent de formuler des politiques, de définir des stratégies et mettre en oeuvre, en
fonction de leurs besoins et de leurs ressources, des programmes et des cursus pour l'enseignement technique et
professionnel destinés aux jeunes et aux adultes, dans le
cadre de leurs systèmes éducatifs respectifs, afin de
leur permettre d'acquérir les connaissances et les savoirfaire indispensables au développement économique et
social ainsi qu'à l'épanouissement personnel et culturel de l'individu dans la société.
Chaque membre devra adopter et développer des
politiques et des programmes complets et concertés
d'orientation et de formation professionnelle en établissant en particulier grâce aux services publics de
l'emploi, en relation étroite entre l'orientation et
la formation professionnelles et l'emploi.
Figure 3
Orientation générale de l'Unesco et de l'OIT
d'après leurs instruments normatifs en matière enseignement technique et professionnel
En second lieu, les informations contenues dans leurs documents de programme respectifs, complétées
par discussions qui ont eu lieu avec les fonctionnaires compétents, indiquent que la portée de leurs programmes et les conceptions sur lesquelles celles-ci reposent sont sensiblement différentes. La figure 4
compare les profils de l'Unesco et de l'OIT. Les textes, nécessairement succincts, ne peuvent refléter
pleinement les objectifs, les contenus, etc. de ces programmes:
8
(OpPHQWV#GH#O*HQVHLJQHPHQW
HW#GH#OD#IRUPDWLRQ#WHFK0
QLTXHV#HW#SURIHVVLRQQHOV
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Figure 4
Profils comparées des approches de l'Unesco et de l'OIT
En résumé, les tâches des deux organisations sont étroitement liées en ce sens que l'une et l'autre s'occupent de préparer les individus à affronter le monde du travail et les intégrer dans des professions
contribuant au développement socio-économique de leur pays. Cependant, l'accent n'est pas mis au
même endroit, leurs partenaires respectifs ne jouent pas le même rôle, leurs actions se déroulent dans des
cadres institutionnels différentes et les questions dont elles s'occupent sont différentes aussi. Etant
donné les intérêts qu'elles ont en commun, les deux organisations coopèrent chaque fois que les activités
projetées le demandent.
4
Justification et objectifs possibles d'un centre international
d'enseignement technique et professionnel
4.1 Justification
Il a été question dans l'introduction de la demande croissante d'enseignement technique et professionnel.
On a insisté particulièrement sur la nature et la rapidité des progrès technologiques qui ont partout
d'importantes répercussions sur la structure de l'emploi et, par conséquent, sur les aspects qualitatifs et
les contenus du processus d'enseignement/formation. Ainsi se font jour des besoins de modernisation et
d'expansion de l'enseignement technique et professionnel qui nécessitent, et ce plus spécialement dans
les pays en développement, des efforts nationaux et internationaux accrus. La Convention sur laquelle
porte le Chapitre 2, fournit les bases conceptuelles et les principes directeurs permettant de développer
ce type d'éducation et de formation. L'article 6 indique les domaines prioritaires de la coopération
internationale.
Le chapitre 3 ci-dessus rend compte du travail effectué par l'Unesco. Cependant, le besoin se fait sentir
de développer davantage certains domaines spécifiques (échanges et création de réseaux, formation
coopérative, recherche et développement), action qui exigera la mobilisation et la coordination de ressources techniques et financières supplémentaires. Il y a lieu de mettre en place un cadre institutionnel
approprié pour que cette action puisse bénéficier des moyens d'adaptation structurels, logistiques et
administratifs les meilleurs et de la dynamique nécessaire.
Compte tenu:
• du profil spécifique de l'action de l'Unesco (chapitre 3),
9
• de la nécessité d'accroître la coopération internationale et,
• de la dynamique que veut susciter un cadre institutionnel fait sur mesure,
nous aboutissons à la conclusion que la création d'un centre international d'enseignement technique
et professionnel destiné à promouvoir et à soutenir le développement de systèmes nationaux d'enseignement technique et professionnel est à la fois faisable et hautement souhaitable.
4.2 Champs de programme
Le développement de l'enseignement technique et professionnel dans un contexte donnée dépend de la
justesse des approches relatives à la politique générale et aux modalités d'exécution. La première
concerne divers aspects du cadre tels que la législation, la structure, les finalités sociales, la répartition
des responsabilités entre les partenaires sociaux, la population cible, etc. Les secondes concernent le
processus éducatif et tout ce qui contribue à le rendre pertinent et productif, comme par exemple les
plans d'étude, l'équilibre entre les disciplines, les programmes, les éléments de formation en cours de
service et de travail pratique, le perfectionnement du personnel et la gestion au niveau institutionnel. Le
centre devrait en principe collaborer avec des institutions nationales jouant un rôle clé et avec des
personnes concourant à l'élaboration de la politique générale et à la prise de décision, à la recherche, à
l'innovation et au perfectionnement du personnel.
Les champs de programme proposés sont les suivants:
___
Champ de Programme
A
Echanges d'idées et d'expériences, et études de question de politique générale
B
Renforcement des capacités nationales de recherche et de développement
C
Promotion de l'innovation pour le perfectionnement du personnel
D
Faciliter l'accès aux bases de données et à la documentation
E
Action coopérative internationale
Figure 5
Champs de programme proposé pour un centre international
d'enseignement technique et professionnel
Les préalables de l'interaction international qu'implique cet ensemble de champs de programmes sont
esquissés à l'Article 6 de la Convention.
L'une des raisons pour lesquelles la recherche en matière d'enseignement technique et professionnel a été
constituée en champ distinct est qu'il s'agit d'un domaine qui a été traité en parent pauvre par les
organisations internationales.
L'un des grands axes de l'action du Centre consisterait à promouvoir l'application de la recherche au
développement de systèmes et la coopération internationale dans ce domaine. Cette activité exige un
accès à une base de données améliorée et aux connaissances acquises dans les Etats membres sur les
problèmes liés à l'enseignement technique et professionnel.
Le contenu des champs de programme du Centre
On trouvera ci-dessous un aperçu du contenu des champs de programme énoncés à la Figure 5; la
Figure 6 (Section 4.3) concerne les modalités d'application possibles.
A
Echanges d'idées et d'expériences, et études de questions de politique générale
Le Centre pourrait constituer un important lieu de confrontation où des pays aux prises avec des questions et des problèmes analogues pourraient se livrer à des échanges directs d'idées et d'expériences et
apprendre les uns des autres.
Les politiques nationales benéficieraient d'un soutien accru grâce à l'organisation de conférences internationales sur des thèmes choisis relatifs au développement des systèmes d'enseignement technique et
professionnel, tels que:
• politiques de recherche en matière d'enseignement technique et professionnel;
• aspects du cadre pour le développement des systèmes;
• modèles d'élaboration de programmes d'étude;
• promotion de l'accès des femmes à l'enseignement technique et professionnel,
• examen des progrès scientifiques et technologiques et de leurs répercussions sur les profils professionnels,
• professionnalisation du personnel de l'enseignement technique et professionnel.
10
B
Renforcement des capacités nationales de recherche et de développement
L'accent serait mis sur des sujets tels que le rassemblement et l'utilisation des données statistiques, les
enquêtes, les études de cas et les études comparatives, l'introduction de la technologie dans l'enseignement général, l'établissement de modules de formation, la conception et l'évaluation de projets pilotes
etc.
A moyen terme, il est recommandé d'intensifier le développement des moyens en personnel et des
capacités matérielles pour la réalisation de recherche sur l'enseignement technique et professionnel dans
les Etats membres, en particulier dans le monde en développement.
A cet effet, le Centre contribuerait:
• au développement des infrastructures,
• à des études de base et des études permanentes pour les chercheurs,
• à la mise en oeuvre de projets de recherche de portée régionale,
• à l'évaluation de l'efficacité du processus d'enseignement,
• à la diffusion des résultats des recherches,
• à l'utilisation de logiciels et de matériel informatique.
C
Promotion de l'innovation pour le perfectionnement du personnel
Sous cette rubrique seraient envisagés des séminaires, de courts stages de formation intensive, des
ateliers et des voyages d'étude pour personnel de haut niveau, compte tenu particulièrement des aspects
pratiques tels que
• l'application de technologies nouvelles à l'enseignement/formation, comme par exemple l'instruction
assistée par ordinateur, etc.
• élaboration et évaluation de programmes d'études,
• activités de production liées à l'étude/formation,
• gestion des laboratoires et ateliers scolaires,
• préparation de matériels d'enseignement formation,
• évaluation de la formation pratique,
• introduction d'innovations méthodologique, comme par exemple, l'approche modulaire.
On utiliserait des équipements existants, dans la mesure du possible, en coopération avec d'autres
organismes spécialisés.
D
Faciliter l'accès aux bases de données et à la documentation
Les données concernant les conditions requises pour une qualification, les groupes cibles, les contenus,
les règlements de l'enseignement, les textes législatifs et, peut-être aussi les plans et programmes
d'études de l'enseignement technique et professionnel sont encore insuffisantes dans de nombreux pays,
notamment dans le monde en développement.
Souvent, les données accumulées dans les pays industrialisés ou recueillis par des institutions internationales ne sont pas facilement disponibles ou accessibles dans les pays en développement.
C'est pourquoi, le Centre faciliterait:
• l'accès aux données disponibles sur l'enseignement technique et professionnel en fonction des besoins
spécifiques des pays intéressés,
• l'interprétation et l'application de données relatives à des sujets intéressants le développement de
l'enseignement technique et professionnel.
Le Centre pourrait remplir une fonction de service international de documentation et d'échange d'informations en étroite collaboration avec d'autres institutions comme le Bureau international d'éducation
de l'Unesco, les centres de l'OIT etc. Les rapports et documents produits par le Centre seraient diffusés
dans le monde entier. Cela permettrait notamment d'atteindre un objectif important qui serait d'élever le
niveau d'information des dirigeants et des décideurs.
Le périodique international consacré à l'enseignement technique et professionnel qui publie l'Unesco
pourrait jouer un rôle important en faisant paraître des informations et des résumés sur des projets pertinents et en faisant état de solutions apportées à des problèmes se posant dans différentes zones linguistiques. Ce serait une façon de contribuer à surmonter les obstacles que les barrières linguistiques opposent à la coopération technique.
11
E
Action coopérative internationale
La mise en oeuvre des champs de programmes A à D implique des échanges internationaux. En outre,
dans une perspective nationale aussi bien qu'internationale, il est proposé de développer l'interconnexion
des capacités existantes en formant des réseaux spécialisés.
Ces réseaux pourraient porter sur des domaines tel que:
• les programmes d'instruction initiale et d'éducation permanente pour l'enseignement technique et
professionnel,
• la recherche coopérative, les projets pilotes et la formation,
• le transfert de structure, modèles, auxiliaires pédagogiques et expériences relatives.
4.3 Modalités d'action
Un certain nombre de modalités d"action et d'instruments possibles sont énumérés à la Figure 6:
Champ de Programme
Modalités/instruments
A
(FKDQJHV#G*LGpHV#HW
G*H[SpULHQFHV/
HW#pWXGHV#GH#TXHVWLRQ#GH
SROLWLTXH#JpQpUDOH
B
5HQIRUFHPHQW#GHV
FDSDFLWpV#QDWLRQDOHV
GH#UHFKHUFKH#HW
GH#GpYHORSSHPHQW
C
3URPRWLRQ#GH#O*LQQRYDWLRQ
SRXU#OH#SHUIHFWLRQQHPHQW
GX#SHUVRQQHO
D
)DFLOLWHU#O*DFFqV
DX[#EDVHV#GH#GRQQpHV#HW#j#OD
GRFXPHQWDWLRQ
E
$FWLRQ#FRRSpUDWLYH
LQWHUQDWLRQDOH
‡ (WXGHV#FRPSDUDWLYHV#GHV#V\VWqPHV#G*HQVHLJQHPHQW#WHFKQLTXH#HW#SURIHVVLRQQHO
JpQpUDOH
‡ &ROORTXHV#VXU#GHV#TXHVWLRQV#GH#SODQLILFDWLRQ#HW#GH#SROLWLTXH#JpQpUDOH
‡ 3URMHWV#G*pYDOXDWLRQ
‡ 6HUYLFHV#G*H[SHUWV/#H1J1#VXU#OH#UDSSRUW2FR€W#HIILFDFLWp
‡ 3ODQLILFDWLRQ#GH#OD#UHFKHUFKH=#WKqPHV/#SULQFLSDX[#GRPDLQHV/#SUREOqPHV
‡ (ODERUDWLRQ#HW#GLIIXVLRQ#G*LQVWUXPHQWV#G*pYDOXDWLRQ
‡ )RQGV#SRXU#OH#ILQDQFHPHQW#GH#SURMHWV#GH#UHFKHUFKH
‡ %RXUVHV#GH#UHFKHUFKH
‡ &R0HQWUHSULVHV#GH#UHFKHUFKH
‡ 3URMHWV#SLORWHV#GH#IRUPDWLRQ#GH#EDVH2SHUPDQHQWH#GH#FKHUFKHXUV#GDQV#OH#GRPDLQH#GH
O*HQVHLJQHPHQW#WHFKQLTXH#HW#SURIHVVLRQQHO
‡ (ODERUDWLRQ#GH#GLVSRVLWLIV#SRXU#OD#IRUPDWLRQ#GX#SHUVRQQHO#HQVHLJQDQW#HQ#FRRSpUDWLRQ
DYHF#OH#VHFWHXU#SURGXFWLI
‡ 3URPRWLRQ#GH#O*XWLOLVDWLRQ#GHV#PpGLDV#SRXU#OH#SHUIHFWLRQQHPHQW#GX#SHUVRQQHO
‡ 'LIIXVLRQ#G*DX[LOLDLUHV#GLGDFWLTXHV#PRGqOHV
‡ ,QVWLWXWLRQQDOLVDWLRQ#GX#SHUIHFWLRQQHPHQW#GX#SHUVRQQHO
‡ &RQVHLOOHU#OHV#LQVWLWXWV#QDWLRQDX[#VXU#OHV#SRVVLELOLWpV#GH#UHFRXULU#DX[#VHUYLFHV#H[LVWDQWV
GDQV#OH#SD\V#K{WH#HW#GDQV#G*DXWUHV#SD\V
‡ 5pVHDX#pOHFWURQLTXH#G*LQIRUPDWLRQ#+LQWHUFRQQHFWp#DYHF#GHV#&HQWUHV#UpJLRQDX[/#GHV
V\VWqPHV#GH#WpOpFRPPXQLFDWLRQ#GH#GRQQpHV/#HWF1,
‡ 7HFKQLTXHV#PRGHUQHV#G*LQIRUPDWLRQ#+ERvWH#DX[#OHWWUHV/#WpOpFRPPXQLFDWLRQ#GH
GRQQpHV/#HWF1,
‡ 6HUYLFH#GH#GRFXPHQWDWLRQ#HW#G*LQIRUPDWLRQ#WHFKQLTXHV#VXU#OD#OpJLVODWLRQ#HW#OD
UpJOHPHQWDWLRQ#UpJLVVDQW#O*HQVHLJQHPHQW#WHFKQLTXH#HW#SURIHVVLRQQHO
‡ 'RFXPHQWDWLRQ/#WUDLWHPHQW#PXOWLOLQJXH/#HW#GLIIXVLRQ#GH#PDWpULHOV#HWF1
‡ 3URPRWLRQ#GHV#pFKDQJHV#GH#VSpFLDOLVWHV#HW#GH#PDWpULHO>
‡ 3URPRWLRQ#GHV#pFKDQJHV#GH#VSpFLDOLVWHV#HW#GH#PDWpULHO#GH#SURMHWV#FRRSpUDWLIV#YLVDQW#j
GpYHORSSHU#OHV#UHVVRXUFHV#QDWLRQDOHV#HQ#PDWLqUH#GH#UHFKHUFKH#VXU#O*HQVHLJQHPHQW
WHFKQLTXH#HW#SURIHVVLRQQHO
‡ 3pULRGLTXH#FRQVDFUp#j#O*pYROXWLRQ#LQWHUQDWLRQDOH#GDQV#OHV#GLIIpUHQWV#FKDPSV#GH
SURJUDPPHV
‡ 3URPRWLRQ#GH#OD#IRUPDWLRQ#FRRSpUDWLYH#HW#GH#SURMHWV#SLORWHV
‡ &RQVWLWXWLRQ#GH#UpVHDX[#G*LQVWLWXWLRQV#QDWLRQDOHV#FRRSpUDQWHV
‡ &ROOHFWH#GH#IRQGV#SRXU#OD#UpDOLVDWLRQ#GH#SURMHWV
Figure 6
Modalités d'action et instruments proposés dans les différents champs de programme
5
Domaines d'action prioritaires
Activités de base
Etant donné la nature des objectifs du Centre, certaines activités doivent être menées en permanence.
On peut mentionner notamment:
12
• les échanges au niveau des dirigeants (dans le champ de programme A) qui permettront au Centre de
recevoir des apports directs des pays et faciliteront par conséquent la perception de leurs problèmes et
de leurs approches; des activités pourraient aussi être entreprises sur le terrain, ce qui entraînerait une
coopération plus poussée entre les pays;
• la mobilisation de ressources techniques et financières (dans le champ de programme E) qui est capitale pour le développement du Centre et permettra d'entreprendre les activités justifiant une attention
prioritaire. Au nombre de celles-ci, la constitution de réseaux (également dans le champ de programme E) devrait commencer dès que possible et viser en particulier à mettre en place les infrastructures nécessaires à la promotion des activités coopératives, des échanges de données etc.
Les activités mentionnées ci-dessus établiraient rapidement la stature internationale du Centre; elles
exigent des ressources relativement modestes et contribueront à la mise en oeuvre et même à la
conception d'autres activités.
Champs de programme
Il est recommandé d'entreprendre aussitôt que possible la mise en oeuvre des champs de programme B
(renforcement des capacités nationales de recherche et de développement) et D (faciliter l'accès aux
bases de données à la documentation), vu l'importance des possibilités qui en découlent pour le développement des systèmes d'enseignement technique et professionnel.
La constitution d'un ensemble solide de compétences et de structures au Centre exige des efforts systématiques et soutenus pour que les pays puissent en retirer des avantages tangibles. Les plus importants
de ceux-ci seraient la création de bases de données d'information (création qui nécessite elle-même un
travail assidu de mise en place d'un réseau) et des mesures destinés à renforcer les potentiels nationaux
de recherche. Ce renforcement pourrait aboutir à une exploitation fructueuse des résultats dans les pays,
au niveau des structures comme à celui de l'enseignement proprement dit.
Des activités comme le perfectionnement du personnel (champ de programme C) sont fondamentales
pour les pays en développement parce qu'elles doivent leur permettre d'améliorer l'efficacité des processus d'éducation/formation en agissant sur la qualité et sur les modalités de l'enseignement.
L'exécution dépend de facteurs tels que l'interrelation organique entre les activités, l'intérêt des pays
concernés et les mécanismes de coopération pour la mise en oeuvre, et la possibilité de disposer des
ressources humaines et financières nécessaires.
6
Le développement du centre
La phase initiale de ce projet international pourrait débuter en 1992 et durer trois ou quatre ans.
L'Unesco négocierait avec les Etats membres pour trouver un pays d'accueil - en liaison étroite avec une
institution nationale s'occupant de recherche et de développement dans le domaine de l'enseignement
technique et professionnel - et pour obtenir les installations matérielles ainsi qu'un soutien technique et
financier.
Au cours de cette période pourrait être entreprises un certain nombre d'activités prioritaires - notamment
la constitution d'un réseau - tandis que commenceraient des négociations visant à mobiliser des
ressources financières et techniques. Au bout de deux ou trois ans, on procéderait à l'évaluation du projet
en vue de la création éventuelle du Centre. Cette phase initiale devrait fournir des éléments sur la
mission, la gestion et l'élaboration du programme du future Centre.
7
La gestion du centre
Certaines des questions relatives à la création et à la gestion du Centre, dépendront de décisions que
devront prendre le Directeur Général et la Conférence Générale. D'autres seront, dans une certaine
mesure, à négocier avec le pays ou l'institution hôte. D'autres questions encore dépendront des ressources qui pourront être consacrées au fonctionnement du Centre.
Suivant le schéma d'autres instituts internationaux qui fonctionnent sous l'égide de l'Unesco, le Centre
serait administré par un directeur et guidé par un organe consultatif, dont la nature, la composition et les
attributions seraient déterminées lors de la création du Centre.
On trouvera ci-après certaines considérations touchant la gestion, le financement et l'emplacement du
Centre. Même si certaines idées, certains principes et certains critères sont d'ores et déjà élaborés, il
serait inopportun de formuler dès à présent des propositions trop détaillées quant à la conception et à la
structure sur lesquelles devrait reposer la gestion du Centre.
13
Gestion
Le projet devrait dans le cadre fourni par l'Unesco, être réalisé sous la responsabilité d'un directeur (ou
d'une directrice) qui:
• administrerait le Centre aux termes du mandat général qui lui aurait été confiée par le Directeur
Général de l'Unesco,
• proposerait au Directeur Général un projet de programme et budget établi sur une base biennale,
• dresserait un plan de travail pour les activités prévus au titre du programme et budget,
• ferait un rapport au Directeur Général sur l'exécution du programme et les résultats obtenus,
Un organe consultatif aurait à connaître des questions soumises à son examen par le Directeur Général,
comme par exemples les grandes orientations du programmes, les priorités et les modalités de
fonctionnement, des directions nouvelles, etc.
Personnel
Pendant la phase initiale, le personnel comprendrait, outre le directeur,
• un spécialiste de haut niveau pour la recherche et les programmes, chargé de planifier et de coordonner le réseau de recherche du Centre,
• des cadres connaissant bien la situation de l'enseignement technique et professionnel dans les différentes régions du monde,
• un spécialiste des technologies de l'information et de la communication qui mettra en place entre les
institutions participantes un réseau de communication informatisé dont il assurera le fonctionnement,
• un personnel des services généraux comprenant notamment un documentaliste, un responsable de la
comptabilité, des achats etc., et des secrétaires avec en outre, à titre temporaire et dans la mesure où
des fonds pourront être fournis par des sources extérieures, des spécialistes détachés par les Etats
membres intéressés ainsi que des experts appartenant à des organismes spécialisés, internationaux,
régionaux et nationaux, invités à titre d'"associés" ou de boursiers pour acquérir une certaine expérience tout en contribuant au travaux du Centre.
Localisation
Les ressources propres, humaines et matérielles, dont disposera le Centre seront limitées. Il apparaît
donc indispensable qu'il soit situé dans un environnement propice à l'accomplissement de ses tâches.
Il serait souhaitable:
• que le pays hôte ait un système d'enseignement technique et professionnel très développé et dispose
d'une gamme variée de spécialistes auxquels il pourrait être fait appel;
• de créer des conditions favorables pour que le Centre coopère facilement avec des Etats membres de
toutes les régions du monde et établisse des liaisons opérationnelles avec des institutions s'occupant
d'enseignement technique et professionnel, en particulier dans le domaine de la recherche et du
développement;
• d'avoir accès à des bases d'information telles que bibliothèques spécialisées et centres de documentation, à des installations se prêtant à l'organisation de conférences et à des services de communication efficaces.
8
Le coût: Phase initiale
Coût de la création du Centre
Il comprend les dépenses, notamment d'investissement, qui viendront s'ajouter dans la phase initiale aux
coûts de fonctionnement courants, à savoir:
• installation des locaux,
• mobilier et matériel de bureau,
• technologie d'information et de communication,
• documentation.
L'expérience acquise à l'occasion de la création d'autres instituts ou centres d" l'Unesco permet de penser
que les négociations avec les Etats membres désireux d'accueillir le Centre pourraient amener ceux-ci à
fournir une contribution substantielle pour l'obtention des installations et de l'équipement. Aussi n'a-t-on
fourni aucune estimation du coût de création du Centre?
Coûts de fonctionnement
Les coûts de fonctionnement du Centre comprennent les dépenses nécessaires à l'exécution de son programme, ainsi qu'un minimum de dépenses pour le personnel et les services de soutien.
14
Le coût annuel de fonctionnement du Centre devra être établi sur la base d'informations supplémentaires
sur les conditions qui pourront prévaloir lors du lancement du projet. On estime cependant que le budget
annuel dont le Centre aurait besoin dans sa phase initiale pour le personnel et les services de soutien du
programme serait de l'ordre de 1 million de dollars des Etats unis. Le coût direct du programme
exigerait des ressources de l'ordre de 1 à 2 millions de dollars des Etats unis. Une estimation indicative
des coûts figure à l'Annexe IV.
On prévoit que les coûts de la création du Centre et les dépenses de fonctionnement seraient financés par
différentes sources, en particulier:
• les contributions du pays et/ou de l'institution d'accueil, notamment pour la préparation, l'équipement
et l'entretien des installations, ainsi que pour le personnel et les services de soutien du programme;
• des dotations d'organisations internationales et d'autres institutions/fondations donatrices;
• des contributions bénévoles de gouvernements, organisations publiques ou privées, associations ou
particuliers;
• les honoraires perçus en rémunération de services spéciaux offerts par le Centre, tels que publications
ou services de consultants.
9
Conclusions
La problématique mondiale de l'enseignement technique et professionnel se caractérise par une demande
croissante, quantitative et qualitative, due notamment aux progrès rapides de la technologie. Les pays en
développement se heurtent à des problèmes spéciaux pour moderniser et étendre leur enseignement
technique et professionnel en raison de l'insuffisance de leurs infrastructures de recherche et de
développement et de leur ressources techniques et matérielles.
La Convention sur l'enseignement technique et professionnel adoptée par la Conférence générale à sa
vingt-cinquième session en 1989 offre aux Etats membres et à l'Unesco un cadre général pour la
conception et le développement de l'enseignement technique et professionnel, ainsi que pour l'accroissement des efforts visant à promouvoir la coopération internationale dans ce domaine.
L'Unesco et l'OIT coopèrent de longue date à la promotion et au développement de l'enseignement et de
la formation technique et professionnel conformément à leurs mandats respectifs, et leurs actions à cet
égard ont été complémentaires. Cependant, le développement systématique de l'enseignement technique
et professionnel requiert dans certains domaines (échanges et constitution de réseaux), innovations en
matière de formation, recherche et développement) des efforts supplémentaires de la part de la
communauté internationale et en particulier de l'Unesco.
Afin de promouvoir efficacement la coopération internationale en matière d'enseignement technique et
professionnel, il faudra mobiliser et coordonner des ressources techniques et financières supplémentaires, surtout extrabudgétaires. Il y aura lieu en outre de mettre en place sous les auspices de l'Unesco
un cadre institutionnel approprié offrant des possibilités optimales d'adaptation structurelle, logistique et
administrative ainsi que la dynamique nécessaire de l'action internationale.
L'étude conclut que la création d'un centre international d'enseignement technique et professionnel
destiné à promouvoir et à soutenir le développement des systèmes nationaux d'enseignement technique
et professionnel est à la fois faisable et hautement souhaitable.
Il est proposé de faire précéder la création du Centre d'une phase initiale de trois ou quatre ans, conçue
comme un projet international accueilli par une institution existante, phase qui pourrait commencer en
1992 et à la faveur de laquelle seraient menées des négociations avec les Etats membres et des institutions d'accueil éventuelles, mobilisées des ressources établi un réseau, en même temps que seraient
entreprises un certain nombre d'activités prioritaires. Au bout de deux ou trois ans, le projet serait
évalué en vue de la création du Centre.
▲
15
Annexe I
Résolution 1.21 adoptée par la Conférence générale à sa
vingt-cinquième session
La Conférence générale,
Rappelant le paragraphe 2 (b) (ii) de la résolution 24 C/5.1, par laquelle elle a encouragé les innovations
relatives aux contenus et aux méthodes de l'enseignement technique et professionnel,
Soulignant le rôle de l'enseignement technique et professionnel en tant qu'articulation entre l'education et
le système de l'emploi, et que condition préalable importante du progrès économique et
social,
Prenant en considération les recommandation du Congrès international dur le développement et l'amélioration de l'enseignement technique et professionnel (Berlin, République démocratique
allemande, 1987), et notamment celles qui portent sur le renforcement des liens entre
l'enseignement et le monde du travail,
Prenant en compte les résultats du colloque de l'Unesco sur les méthodes innovatrices de l'enseignement
technique et professionnel tenu à Hambourg (République fédérale d'Allemagne) en juin
1989, et en particulier les différentes approches de l'enseignement technique et professionnel extrascolaire systématique,
1. Se félicite de la décision 131 EX/4.2, par laquelle le Conseil exécutif, au paragraphe 26, a recommandé qu'une priorité plus élevée que par le passé soit accordée à l'enseignement technique et professionnel et que des ressources accrues lui soient attribuées;
2. Autorise le Directeur général, dans la limite des ressources budgétaires que prévoit le document 25
C/5, à renforcer les programmes et à mobiliser des ressources extrabudgétaires accrues
dans le domaine de l'enseignement technique et professionnel;
3. Invite le Directeur général:
(a) à élargir encore les perspectives dans lesquelles se situera l'action de l'Unesco
concernant l'enseignement technique et professionnel après 1991;
(b) à réaliser, pour autant que les contraintes financières le permettent, une étude de
faisabilité concernant la création d'un centre international d'enseignement technique
et professionnel.7
7
Actes de la Conférence générale, vingt-cinquième session, Paris, 17 octobre - 16 novembre 1989, Volume I - Résolutions
16
Annexe II
Convention sur l'enseignement technique et professionnel
(Articles 1 - 6)
Article premier
Les Etats contractants conviennent de ce qui suit:
(a) aux fins de la présente Convention, l'expression
"enseignement technique et professionnel" désigne
toutes les formes et tous les degrés du processus
d'éducation où intervient, outre l'acquisition de
connaissances générales, l'étude de techniques et de
sciences connexes et l'acquisition de compétences
pratiques, de savoir-faire, d'attitudes et d'éléments de
compréhension en rapport avec les professions
pouvant s'exercer dans les différents secteurs de la vie
économique et sociale;
(b) la présente Convention s'applique à toutes les
formes et tous les niveaux de l'enseignement technique
et professionnel, qu'il soit dispensé dans des
établissements d'enseignement ou sous forme de
programmes coopératifs organisés conjointement par
des établissements d'enseignement d'une part, et des
entreprises industrielles, agricoles, commerciales ou
toute autre entreprise en rapport avec le monde du
travail d'autre part;
(c) la présente Convention sera appliquée conformément aux dispositions constitutionnelles et à la
législation de chaque Etat contractant.
Article 2
1. Les Etats contractants conviennent de formuler
des politiques, de définir des stratégies et de mettre en
oeuvre, en fonction de leurs besoins et de leurs ressources, des programmes et des cursus pour l'enseignement technique et professionnel destinés aux jeunes et
aux adultes, dans le cadre de leurs systèmes éducatifs
respectifs, afin de leur permettre d'acquérir les
connaissances et les savoir-faire indispensables au
développement économique et social ainsi qu'à l'épanouissement personnel et culturel de l'individu dans la
société.
2. Le cadre général dans lequel s'inscrit le développement de l'enseignement technique et professionnel est fixé dans chaque Etat contractant par une
législation ou d'autres mesures appropriées qui indiquent:
(a) les objectifs à atteindre sur les plans technique et
professionnel, en prenant en considération les besoins
du développement économique, social et culturel ainsi
que l'épanouissement personnel de l'individu;
(b) les relations entre l'enseignement technique et
professionnel, d'une part, et les autres types d'enseignement, d'autre part, une attention particulière étant
portée à l'articulation horizontale et verticale des
programmes;
(c) les modalités d'organisation administrative de
l'enseignement technique et professionnel définies par
les autorités responsables;
(d) les rôles revenant aux pouvoirs publics chargés de
la planification économique et sociale et de la
planification du développement dans les différents
secteurs de l'économie et, le cas échéant, aux associations professionnelles, aux travailleurs, aux
employeurs et aux autres parties intéressées.
3. Les Etats contractants garantissent qu'aucune
discrimination fondée sur la race, la couleur, le sexe, la
langue, la religion, l'origine nationale ou sociale, les
opinions politiques ou autres, la condition économique
ou la naissance ou sur tout autre motif ne sera exercée
à l'encontre de quiconque a le niveau d'instruction
nécessaire pour être admis dans l'enseignement
technique et professionnel.
Les Etats contractants devraient oeuvrer en vue d'assurer un droit égal d'accès à l'enseignement technique
et professionnel et l'égalité des possibilités d'études
tout au long du processus éducatif.
4. Les Etats contractants prêtent attention aux
besoins particuliers des groupes de personnes handicapées ou autrement défavorisées et prennent des
mesures appropriées pour permettre à ces groupes de
profiter de l'enseignement technique et professionnel.
Article 3
1. Les Etats contractants conviennent de mettre au
point et développer des programmes d'enseignement
technique et professionnel qui tiennent compte:
(a) de la situation éducative, culturelle et sociale de
la population concernée, ainsi que de ses aspirations
professionnelles;
(b) des compétences et connaissances techniques et
professionnelles et des niveaux de qualification
nécessaires dans les différents secteurs de l'économie,
ainsi que des changements technologiques et
structurels auxquels il faut s'attendre;
(c) des possibilités d'emploi et des perspectives de
développement au niveau national, régional et local;
(d) de la protection de l'environnement et du patrimoine commun de l'humanité;
(e) de la santé, de la sécurité et du bien-être dans le
travail.
2. L'enseignement technique et professionnel doit
être conçu dans le cadre de structures ouvertes et
souples, dans la perspective de l'éducation permanente,
et assurer:
(a) l'initiation de tous les jeunes à la technologie et au
monde du travail dans le contexte de l'enseignement
général;
(b) une orientation et une information scolaires et
professionnelles et des conseils en matière d'aptitudes;
(c) le développement d'une éducation visant l'acquisition et le perfectionnement des connaissances et des
savoir-faire requis pour l'exercice d'une profession exigeant des qualifications;
(d) la base de l'éducation et de la formation que
peuvent requérir les impératifs de mobilité professionnelle, d'amélioration des qualifications profession-
17
nelles et d'actualisation des connaissances, des compétences et de la compréhension;
(e) une éducation générale complémentaire pour ceux
qui reçoivent une formation technique et professionnelle initiale en cours d'emploi ou sous une
autre forme tant à l'intérieur qu'en dehors des établissements d'enseignement technique et professionnel;
(f) des cours d'éducation continue et de formation
pour adultes, en vue notamment d'assurer le recyclage,
ainsi que de compléter et de mettre à jour les
qualifications, de ceux dont les connaissances sont
dépassées en raison du progrès scientifique et technique ou de l'évolution de la structure de l'emploi ou
de la situation socio-économique ainsi que pour des
personnes se trouvant dans une situation particulière.
3. Les programmes d'enseignement technique et
professionnel doivent répondre aux exigences techniques du secteur professionnel concerné, et aussi
assurer la formation générale nécessaire à l'épanouissement personnel et culturel de l'individu, et comporter
entre autres des notions sociales, économiques et
relatives à l'environnement en rapport avec la profession.
4. Les Etats contractants conviennent de fournir
appui et conseils aux entreprises extérieures aux
établissements d'enseignement qui participent à des
programmes coopératifs d'enseignement technique et
professionnel.
5. A chaque niveau professionnel, les compétences
requises doivent être définies aussi clairement que
possible et les programmes d'enseignement actualisés
en permanence pour intégrer les connaissances et les
procédés techniques nouveaux.
6. L'évaluation de l'aptitude à exercer une activité
professionnelle et la détermination des diplômes
d'études techniques et professionnelles appropriés
doivent se faire en tenant compte des aspects à la fois
pratiques et théoriques du domaine technique considéré, et concerner aussi bien les personnes ayant reçu
une formation que celles ayant acquis une expérience
professionnelle en cours d'emploi.
Article 4
Les Etats contractants conviennent de revoir périodiquement la structure de l'enseignement technique et
professionnel, les programmes et plans d'étude et les
méthodes et matériels de formation, ainsi que les
formes de coopération entre le système scolaire et le
monde du travail, afin d'une part d'en assurer l'adaptation constante au progrès scientifique et technique,
au progrès culturel et à l'évolution des besoins de
l'emploi dans les divers secteurs de l'activité économique, et pour que, d'autre part, les progrès de la
recherche et de l'innovation éducatives soient exploités
pour la mise en oeuvre des procédés pédagogiques les
plus efficaces.
Article 5
1. Les Etats contractants conviennent que toutes les
personnes dispensant un enseignement technique et
professionnel, qu'elles travaillent à plein temps ou à
temps partiel, doivent posséder une connaissance
théorique et pratique suffisante de leur domaine professionnel de compétence et des aptitudes pédagogiques appropriées, correspondant au type et au niveau
des cours qu'elles sont appelées à dispenser.
2. La possibilité doit être offerte aux personnes
dispensant un enseignement technique et professionnel
de mettre à jour leurs connaissances, compétences et
informations techniques grâce à des cours spéciaux,
des stages pratiques dans les entreprises et toutes
autres formes organisées d'ouverture sur le monde du
travail; elles doivent, en outre, bénéficier d'une information et d'une formation relatives aux innovations
éducatives susceptibles d'applications dans leur discipline particulière et se voir offrir la possibilité de
participer autant que faire se peut à la recherchedéveloppement correspondante.
3. Des possibilités d'emploi égales doivent être offertes, sans discrimination, aux enseignants et aux
autres personnels spécialisés de l'enseignement
technique et professionnel, et leurs conditions d'emploi
doivent être telles qu'il soit possible d'attirer, de
recruter et de garder un personnel qualifié dans son
domaine de compétence.
Article 6
Pour faciliter la coopération internationale, les Etats
contractants conviennent:
(a) de favoriser la collecte et la diffusion d'informations relatives aux innovations, idées et expériences
que connaît l'enseignement technique et professionnel
et de participer activement à l'échange international en
matière de programmes d'études et de formation de
formateurs, de méthodes, de normes d'équipement et
de manuels scolaires dans le domaine de
l'enseignement technique et professionnel;
(b) d'encourager l'utilisation dans l'enseignement
technique et professionnel des normes techniques
internationales de l'industrie, du commerce et des
autres secteurs;
(c) de promouvoir des méthodes propres à assurer la
reconnaissance de l'équivalence des qualifications
acquises dans le cadre de l'enseignement technique et
professionnel;
(d) de favoriser les échanges internationaux de
professeurs, d'administrateurs et d'autres spécialistes
de l'enseignement technique et professionnel;
(e) d'offrir aux élèves d'autres pays, et en particulier
de pays en développement, la possibilité de recevoir
un enseignement technique et professionnel dans leurs
établissements en vue notamment de faciliter l'étude,
l'acquisition, l'adaptation, le transfert et l'application
de technologies;
(f) de promouvoir la coopération entre tous les pays,
mais plus particulièrement entre pays industrialisés et
pays en développement, dans le domaine de
l'enseignement technique et professionnel, afin de
favoriser l'épanouissement des technologies du pays;
(g) de mobiliser des ressources pour renforcer la
coopération internationale dans le domaine de
l'enseignement technique et professionnel.
18
Annexe III Informations sur le programme de l'OIT
Le Programme de l'OIT
Les propositions de programme et budget pour 1991-1993 définissent, au titre du grand programme
Formation, quatre grandes axes de travail:
• Formation à la gestion, avec pour objectif de développer les capacités de gestion à divers niveaux et
pour divers secteurs de l'économie dans un environnement caractérisé par un changement rapide, cela
afin d'améliorer l'efficacité des entreprises et de contribuer de la sorte à l'augmentation et la
diversification des possibilités d'emploi. Il s'agit plus précisément, de promouvoir le développement
de la petite entreprise,d'accroître les compétences des cadres dirigeants et des entrepreneurs et de
renforcer l'infrastructure nécessaire à cet effet.
• Formation professionnelle avec pour objectif de développer les possibilités offertes aux travailleurs
d'acquérir les capacités nécessaires pour occuper des emplois bien rémunérés ou pour travailler à titre
indépendant dans le secteur moderne et le secteur informel et d'aider les travailleurs à adapter et à
perfectionner leurs qualifications compte tenu de l'évolution des besoins du marché.
• Politiques de formation, avec pour objectif de développer l'efficacité et l'efficience des systèmes et
des politiques de formation en aidant les gouvernements, les organisations d'employeurs et les organisations de travailleurs à élaborer des politiques de formation et de recyclage qui soient en correspondance avec les processus d'adaptation, avec un changement technologique rapide et avec la
conjoncture démographique.
• Réadaptation professionnelle, avec pour objectif d'aider à la planification et la mise en oeuvre de
programmes de réadaptation professionnelle patronnés par l'Etat et ancrés dans les communautés,
destinés aux handicapés physiques et mentaux et à ceux dont la dépendance à l'égard de la drogue et
de l'alcool a fait des inadaptés sociaux et visant à les réintégrer dans des activités productrices.
Une autre composante importante du programme de coopération technique de l'OIT est mise en oeuvre
par son Centre international de perfectionnement professionnel et technique. Les objectifs de ce centre
sont définis comme suit:
"le perfectionnement professionnel et techniques, aux différentes niveaux... de personnes considérées comme aptes à tirer profit d'une formation plus avancée ... Il a également pour but le perfectionnement des personnes associées au développement des petits industries et des coopératives
de production, ainsi que la formation pédagogique des experts en matière de coopération technique." 8
Les propositions de programme et budget pour 1993/1993 sont axées sur trois éléments:
• Faire servir l'expérience et la compétence de l'OIT dans le domaine de la formation, ce qui constitue
un des principaux moyens de faire passer le message de l'OIT et d'exécuter son mandat;
• Services de soutien à des projets d'assistance technique; le programme de soutien technique du
Centre comporte un service de recherche et de développement appelé à travailler sur les besoins
nouveaux en matière de formation et sur des matériels nouveaux, et un service d'information et de
publication appelé à élaborer et diffuser des méthodes et des matériels de formation;
• Les activités de formation menées dans le cadre des projets et programmes de coopération technique
de l'OIT, ainsi que ceux que le Centre entreprend à la demande d'autres donateurs. Ces projets sont
exécutés en consultation étroite avec les grands programmes techniques et régional de l'OIT. Le
Centre contribuera à l'attribution de bourses individuelles et à l'organisation de cours dans le contexte
des projets de coopération technique de l'OIT;
La compétence spécifique du Centre de Turin s"exerce en principe dans les domaines de la technologie
de la formation et de la gestion et de l'organisation de la formation.
Il convient en outre de rappeler que l'OIT a élaboré et appliqué des instruments normatifs dans le
domaine de l'enseignement technique et professionnel, en particulier la Recommandation (N° 150) et la
Convention (N° 142) concernant le rôle de l'orientation et de la formation professionnelles dans la
mise en valeur des ressources humaines, l'une et l'autre adoptées par la Conférence générale de l'OIT
en 1975.
8
Article premier, para. 1 du Statut du Centre
19
Relations entre l'Unesco et l'OIT
Dans le mémorandum sur la collaboration entre l'OIT et l'Unesco dans le domaine de l'enseignement
technique et professionnel et les domaines connexes (New York, 14 octobre 1954), les deux organisations conviennent que:
"L'OIT s'intéresse surtout à l'enseignement et à la formation de caractère technique et professionnel du point de vue de l'exercice des métiers et du bien-être des travailleurs. L'Unesco
s'intéresse surtout à l'enseignement technique et professionnel en tant que partie de l'éducation
que doivent recevoir des êtres humaines appelés à vivre dans une société qui respose sur le progrès technologique. De façon générale, la "formation" a chance d'intéresser plutôt l'OIT, et
l'"education" d'intéresser plutôt l'Unesco.
Ce qui intéresse surtout l'OIT:
Dispenser pratiquement aux travailleurs des compétences spécifiques dans un ou plusieurs métiers déterminés, au moyen soit de l'apprentissage, soit d'autres genres de formation dans des
usines, des ateliers ou des centres et établissements spéciaux, relève essentiellement des attributions de l'OIT, sous réserve qu'elle consulte l'Unesco au sujet de toutes les questions générales
d'éducation qui pourraient se présenter.
Ce qui intéresse surtout l'Unesco
L'enseignement technique ou professionnel en tant qu'il a sa place dans tout système général
d'éducation entre au premier chef dans les attributions de l'Unesco, sous réserve qu'elle consulte
l'OIT quant à la demande éventuelle de tels ou tels spécialistes et quant aux qualités requises de
ces derniers".
20
Annexe IV Estimation indicative du coût annuel de fonctionnement
Les coûts de fonctionnement dépendront dans une certaine mesure de facteurs tels que l'emplacement,
les locaux etc., qui ne peuvent être déterminés à l'avance. On ne peut donc faire d'estimation qu'à titre
indicatif sur la base du barème des rémunérations appliqué dans les organisations internationales et du
personnel prévu au chapitre 7.
Les coûts directs du programme (Figure 7) sont ceux des activités à exécuter dans les cinq champs de
programme.
Les coûts afférents au personnel et aux services de soutien (Figure 8) sont ceux des services professionnels et administratifs de base y compris un minimum de dépenses de fonctionnement au titre de la
documentation, des voyages, de la communication, etc.
On considère que, pour produire l'impact escompté sur le développement des systèmes d'enseignement
technique et professionnel, le Centre devrait disposer des ressources suivantes:
IRXUFKHWWH
HQ#4333#GH#GROODUV
GHV#(WDWV#XQLV
Estimation des coûts annuels directs des programmes
Champ de programme A:
Echanges d'idées et d'expériences, et études de question de politique générale
Champ de programme B:
Renforcement des capacités nationales de recherche et de développement
Champ de programme C:
Promotion de l'innovation pour le perfectionnement du personnel
Champ de programme D:
Faciliter l'accès aux bases de données et à la documentation
Champ de programme E:
Action coopérative internationale
433###111#####533
Montant total estimatif annuels des coûts annuels direct des programmes
4333####111###5333
533###111#####833
533###111#####733
533###111#####633
633###111#####933
Figure 7
Estimation des coûts annuels directs des programmes
Estimation du montant estimatif annuel des dépenses de personnel
et du coût des services de soutien
SRVWHV
HQ#4333#GH#GROODUV
GHV#(WDWV#XQLV
Directeur
4
453
Spécialiste de haut niveau pour la recherche et les programmes
4
433
Cadres
5
533
Spécialiste des technologies de l'information et de la communication
4
;3
Services généraux (documentaliste, comptable)
5
433
Secrétariat
6
433
;3
Locaux (loyer, entretien etc.)
493
Fournitures et services
93
Voyages
Montant total estimatif annuel des dépenses de personnel
et du coût des services de soutien
43
Figure 8
Estimation des coûts annuels de personnel et du coût des services de soutien
4333
21
Annexe V
Documents de référence
Documents et rapports de l'Unesco
• Troisième plan à moyen terme (1990-1995) -(25C/5 approuvé), Unesco 1990
• Programme et budget approuvés pour 1990-1991 (25C/5 approuvé), Unesco, Paris, janvier 1990
• Actes de la Conférence générale - vingt-cinquième session, Paris 17 octobre - 16 novembre 1989,
Volume I - Résolutions
• Etude approfondie proposant des idées directrices et des principes susceptibles d'être inclus dans une
éventuelle convention sur l'enseignement technique et professionnel, soumise à la Conférence générale à sa vingt-troisième session dans le document 23C/8
• Rapport final du Congrès international sur le développement et l'amélioration de l'enseignement
technique et professionnel, Berlin, (République démocratique allemande) 22 juin - 1er juillet 1987),
document Unesco ED-87/Conf.401/8
• "Innovative Methods of Technical and Vocational Education, Report of the Unesco International
Symposium, Hamburg, June 5-9, 1989" (Anglais seulement)
• Recommandation révisée concernant l'enseignement technique et professionnel (1974)
• Convention sur l'enseignement technique et professionnel (1989)
• Statuts de l'Institut de l'Unesco pour l'éducation, Hambourg
• Institut international de planification de l'éducation, textes de base, Paris, 1988
• Annuaire statistique, 1989, Unesco
OIT, Centre de Turin
• Propositions de programme et de budget présentées par le Directeur général de l'OIT pour 1990-1991
• Propositions de programme et de budget présentées par le Directeur général de l'OIT pour 1992-1993,
Genève, décembre 1990
• Plan à moyen terme de l'OIT, 1990-1995
• Centre international de perfectionnement professionnel et technique de Turin, textes fondamentaux,
mai 1986
Relations Unesco/OIT
• Mémorandum sur la collaboration entre l'Unesco et l'Organisation internationale du Travail dans le
domaine de l'enseignement technique et professionnel et les domaines connexes, New York,
14 octobre 1954
Imprimé en février 1999 par
UNESCO • UNEVOC Berlin Š Fehrbelliner Platz 3 Š D-10707 Berlin Š Allemagne Š fax [+49] (30) 86 49 15 41 Š Courrier électronique: [email protected]
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