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MESURE DE L’ÉTAT DE SAN
I. LES INDICATEURS DE SANTÉ.
Etat de santé d’une population : « état de bien-être physique et moral d’un groupe d’individus à un
moment ou sur une période donnée ». Phénomène dynamique de la naissance à la mort.
Les indicateurs de base :
Le taux de mortalité infantile
Le taux de mortalité maternelle
Le taux de mortalité
L’espérance de vie à la naissance
Ce sont des indicateurs de bilan, de situation mais ils n’indiquent pas les causes. Les avantages de ces
indicateurs sont qu’ils sont faciles à mesurer et ils permettent aisément des constats internationaux.
Les inconvénients sont qu’ils ne sont pas suffisamment explicites. Ce sont des outils qui vont
permettre de mesurer et suivre un changement dans la situation sanitaire. Il y a deux types
d’indicateurs :
Les indicateurs de mortalité
Les indicateurs de morbidité :
Mesures de prévalence (statique) et d’incidence (dynamique)
Mesures des conséquences des problèmes de santé (déficience, incapacité, )
Mesure de la qualité de la vie
Pour construire ces indicateurs, on va avoir besoin de sources de données démographiques (âge, sexe,
…), de statistiques sur les événements de vie comme les naissances et les décès, et des statistiques
sur les services de santé (utilisation des services, démographie médicale, …).
Le CEPIDC est un registre sur les causes de la mort pour calculer les indicateurs de mortalité de façon
fiable.
En 2003, on a eu une canicule avec un gros taux de mortalité, soit 15 000 décès en quelques jours. Le
CEPIDC n’a pas pu détecter cet excès de décès.
RATIO, PROPORTION ET TAUX
Ratio ou rapport : X/Y
Proportion : X/X + Y x 100 %
Taux = a/b x temps : probabilité de survenue d’un événement dans une certaine population
durant une certaine période. Unité de temps/lieu/personnes.
L’espérance de vie est la durée de vie moyenne d’une génération soumise aux conditions de
mortalité de l’année. Elle permet de caractériser la mortalité indépendamment de la structure par âge
de la population. En France, l’espérance de vie à la naissance 2017 : 85,3 ans pour les femmes et 79,5
ans pour les hommes.
L’évolution au cours des 10 dernières années (2007-2017) a été plus favorable aux hommes :
- Leur espérance de vie à la naissance a progressé de 2,1 ans
- Celle des femmes n’a connu un gain que de 0,9 an
- Les femmes restent en position avantageuses mais l’écart avec les hommes s’atténue au fil du
temps.
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L’écart de l’espérance de vie diminue entre les hommes et les femmes petit à petit. Les femmes
adoptent de plus en plus de comportements à risques. L’espérance de vie augmente régulièrement
grâce aux progrès médicaux, les modes de vie changent, la gratuité des soins, la prévention…
Il y a une divergence d’évolution de l’espérance de vie entre les pays développés et les pays en cours
de développement. Le VIH est une des causes de baisse d’espérance de vie dans les pays peu
développés.
Un indicateur est l’indice conjoncturel de fécondité. C’est le nombre moyen d’enfants qu’une femme
mettrait au monde, en l’absence de mortalité, si, de l’âge de 15 à 49 ans, les taux de fécondité
demeuraient inchangés. Le seuil de remplacement des générations dans un pays développé est
d’environ 2,1.
II. LES INDICATEURS DE MORTALITÉ.
Taux brut de mortalité : nombre de décès durant une période donnée/population moyenne
durant cette période.
Taux de mortalité spécifique selon l’âge : nombre de décès d’une tranche donnée / effectif moyen
de cette tranche d’âge.
Taux de mortalité spécifique selon le sexe : nombre de décès masculine/effectif moyen des
hommes.
Taux de mortalité spécifique selon la cause : nombre de décès attribuable à la maladie/population
moyenne
Taux de létalité : nombre de décès attribuable à une maladie donné/nombre de personne atteinte
par cette maladie. Si la maladie est stable : nombre de décès attribuable à une maladie
donnée/nombre de nouveaux cas pendant une période.
Taux de mortalité proportionnel : nombre de décès attribuable à une maladie donnée/nombre
de décès total.
Mortalité de la période foeto-infantile :
(diapo)
LA PREVALENCE : nombre de cas d’une maladie à un moment donné ou sur une période donnée sur
la population à ce moment.
La souffrance psychique touche plus les femmes et qui augmente au fur et à mesure des années (2%
en 2007 et 3,1% en 2012).
L’INCIDENCE : nombre de nouveaux cas d’une maladie durant une période donnée.
L’INCIDENCE CUMULÉE : nombre de nouveaux cas d’une maladie durant une population donnée /
population moyenne exposée au risque durant cette période. L’intérêt est la mesure de la poussée
épidémiologique d’une maladie.
LA DENSITE D’INCIDENCE est une notion d’incidence qui prend en compte le nombre de personne-
temps. C’est le temps cumulé du suivi de chaque personne entre le début du suivi et l’apparition de
la maladie, le décès et la perte de vue. L’intérêt est mesure plus fine du risque.
RELATION INCIDENCE/PREVALENCE : prévalence = incidence x D.
D est la durée moyenne de la maladie si l’incidence est faible (<10%).
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