SOMMAIRES
I.DEFINITION
II. CAUSES ET ORIGINES
III. SYMPTOMES DES DIFFERENTS TYPES
DE DENGUES
1. Agent de la dengue
2. La dengue classique
3. La dengue hémorragique (les complications)
IV.EPIDEMIOLOGIE
1. Une maladie d’origine tropicale
2. une colonisation vers des zones tempérées
V. MODES DE TRANSMISSION
1. Cycle sauvage
2. Cycle ruraux et urbains
3. Transmission interhumain
VI.LES DIFFERENTS DIAGNOSTICS
1. Test du lacet (tourniquet)
3. Diagnostic différentiel
VII.TRAITEMENT
VIII. PREVENTION ETMOYEN DE LUTTE
1. Insecticide
2. Vaccination
IX. CONCLUSION
I.DEFINITION
La dengue, aussi appelée « grippe tropicale », est une maladie virale
transmise à l’homme par des moustiques du genre Aedes. L’incidence
de la dengue progresse actuellement de manière très importante, et
l’inscrit aujourd’hui aux rangs des maladies dites «ré-émergentes».
L’OMS estime à 50 millions le nombre de cas annuels, dont 500 000 cas
de dengue hémorragique qui sont mortels dans plus de 2,5% des cas.
Deux milliards et demi de personnes vivent dans des zones à risque.
Initialement présente dans les zones tropicales et subtropicales du
monde, la dengue a désormais touché l’Europe où les 2 premiers cas
autochtones ont été recensés en 2010. En 2014, le moustique vecteur
est implanté dans 18 départements français. Le risque de propagation
sera réel si des personnes infectées arrivent en France métropolitaine.
II. CAUSES ET ORIGINES
La dengue est due à un arbovirus (virus transmis par les insectes),
appartenant à la famille des Flaviviridae, du genre flavivirus, comme le
virus West Nile et de la fièvre jaune. Il est transmis à l’homme par les
moustiques du genre Aedes lors d’un repas sanguin. Les souches du
virus de la dengue se répartissent en quatre stéréotypes distincts : DEN-
1, DEN-2, DEN-3 et DEN-4. L’immunité acquise en réponse à l’infection
par l’un des stéréotypes confère une immunité protectrice contre le
stéréotype infectant mais pas contre les autres stéréotypes. En
conséquence, un individu est susceptible d’être infecté par chacun des
quatre stéréotypes de la dengue au cours de sa vie. Des infections
ultérieures par d’autres stéréotypes accroissent le risque de développer
une dengue sévère, dite hémorragique. Un vaccin efficace contre la
dengue devra donc être en capacité de conférer une immunité
protectrice contre l’ensemble des stéréotypes.
III. SYMPTOMES DES DIFFERENTS TYPES DE
DENGUES
1.Agent de la dengue
L'agent de la dengue est le virus de la dengue, appartenant à la famille
des Flaviviridae, du genre Flavivirus, et donc cousin des virus de la
fièvre jaune et du virus du Nil occidental. Il existe quatre stéréotypes
du virus de la dengue (DENV-1, DENV-2, DENV-3 et DENV-4), qui sont
proches mais dont l'infection ne confère pas de protection
immunologique contre les trois autres.
2.La dengue classique
La dengue « classique » se manifeste brutalement après 2 à 7 jours
d’incubation par l’apparition d’une forte fièvre souvent accompagnée
de maux de tête, de nausées, de vomissements, de douleurs
articulaires et musculaires et d’une éruption cutanée ressemblant à
celle de la rougeole. Au bout de 3 à 4 jours, une brève rémission est
observée, puis les symptômes s’intensifient - des hémorragies
conjonctivales, des saignements de nez ou des ecchymoses pouvant
survenir - avant de régresser rapidement au bout d’une semaine. La
guérison s’accompagne d’une convalescence d’une quinzaine de jours.
La dengue classique, bien que fort invalidante, n’est pas considérée
comme une maladie sévère comme l’est la dengue hémorragique.
3. La dengue hémorragique (les complications)
Chez certains patients, pour des raisons mal élucidées, le tableau
clinique de la maladie peut évoluer selon deux formes graves : la dengue
hémorragique puis la dengue avec syndrome de choc qui est mortelle.
La forme hémorragique de la maladie, qui représente environ 1% des
cas de dengue dans le monde, est extrêmement sévère : la fièvre
persiste et des morragies multiples, notamment gastro-intestinales,
cutanées et cérébrales, surviennent souvent. Chez les enfants de moins
de quinze ans notamment, un état de choc hypovolémique peut
cependant s’installer (refroidissement, moiteur de la peau et pouls
imperceptible signalant une défaillance circulatoire), entrainer des
douleurs abdominales, et, sans perfusion, provoquer la mort. Dans tous
les cas, un diagnostic virologique, précis et rapide, est utile afin de
confirmer l’étiologie à la fois pour la prise en charge des patients et pour
les systèmes de surveillance de santé publique afin de lancer l’alerte et
renforcer les moyens de lutte anti-vectorielle.
IV.EPIDEMIOLOGIE
La dengue est aujourd’hui considérée comme une maladie réémergente.
Avec la globalisation de l’économie et l’augmentation des échanges des
biens et des personnes, elle tend à gagner de nouvelles zones
géographiques, se développe de plus en plus dans des environnements
urbains, et provoque des épidémies de plus grandes importances. Les
formes graves de dengue sont de plus en plus fréquemment observées
lors des épidémies récentes.
1.Une maladie d’origine tropicale
La dengue sévit principalement dans l’ensemble de la zone
intertropicale. Longtemps limitée à l’Asie du Sud-est (440 000 cas en
Chine en 1980, 200 000 cas en Thaïlande en 1987), elle ne cesse de
s’étendre à l’Océan Indien, au Pacifique Sud (32 800 cas à Tahiti,
Moorea, et en Polynésie Française, en 2001), aux Antilles
françaises (2003 et 2006-2008 et 2009-2010), et à l’Amérique Latine,
les cas annuels rapportés ont été multipliés par 60 entre 1989 et 1993
comparativement à la période précédente (1984-1988).
Depuis fin 2009, la maladie sévit sur un mode épidémique aux Antilles.
En 2010, la dengue est à l’origine de 86 000 cas en Martinique et
Guadeloupe (source InVS). En 2011 et 2012, l’épidémie ne se déclare
pas.
Les premiers cas de dengue hémorragique sont apparus à Cuba et dans
les Caraïbes en 1981, puis de nouveau en 1996, à Cuba, après 15
années d’interruption. En 2013, l’épidémie est déclarée en Guyane.
Cette année là, la région des Amériques a signalé à elle seule 2,35
millions de cas, dont 37 687 cas de dengue sévère. Cette inquiétante
résurgence de la dengue en Amérique Latine et dans les Caraïbes
semble liée à l’efficacité relative des programmes d’éradication du
moustique vecteur dans cette région du globe. La croissance
démographique, l’urbanisation non contrôlée, les catastrophes naturelles
et la paupérisation des populations touchées par la maladie semblent
également en cause. La dengue a un impact économique majeur pour
les pays où elle sévit.
2. une colonisation vers des zones tempérées
Ces dernières années, Aedes albopictus, vecteur secondaire de la
dengue en Asie, s’est implanté en Amérique du Nord et en Europe, y
compris en France. Sa période d’activité dans ces régions se situe entre
le 1er mai et le 30 novembre mais il peut subsister grâce à sa résistance
aux températures basses et à sa capacité d’hibernation. Désormais, le
risque de transmission de la dengue est devenu une réalité. En 2010 à
Nice en France, les 2 premiers cas autochtones de dengue ont été
détectés. En 2012, une flambée sur l’archipel de Madère (Portugal) a
provoqué plus de 2000 cas et des cas importés ont été détectés dans 10
autres pays européens, en dehors du Portugal continental.
2. Les dernières données épidémiologiques (selon l’oms)
D’après l’OMS, en 2013, des cas ont été rapportés en Floride (États-
Unis d’Amérique) et dans la province du Yunnan (Chine). La dengue a
continué de sévir dans plusieurs pays d’Amérique latine, notamment au
Honduras, au Costa Rica et au Mexique. En Asie, Singapour a notifié
une augmentation du nombre des cas après une absence de cas de
plusieurs années et des flambées ont également été signalées au Laos.
En 2014, les tendances indiquent une augmentation du nombre de cas
dans les îles Cook, en Malaisie, à Fidji et à Vanuatu, le virus de type 3
(DEN 3) touchant les pays insulaires du Pacifique après une absence de
dix ans.
V. MODES DE TRANSMISSION
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