La chimie dans l’histoire Il y a 8000 ans, les sumériens pratiquaient la chimie internationalement en faisant fermenter les sucres contenus dans les grains pour obtenir de la bière, mais ils savaient aussi cuire le pain, tanner les peaux et transformer le lait en fromage. Les anciens Grecs étaient, eux aussi préoccupés par la chimie, mais dans un contexte plus philosophique.OMPEDOCLE établit que tous ce qui existé été issu de quatre éléments : la terre, l’eau, l’air et le feu. Quand à DEMOCRITE, il lança, vers 400 ans avant J.C, l’idée que tout été formé d’atome, du Grec « ATOMOS » qui signifie « insécable », « indivisible ». Au moyen-âge, les chimistes entrent en scène, ces précurseurs de nos chimistes actuels furent les premiers à tenter de manipuler volontairement les molécules mises à leur disposition par la nature. Leurs efforts étaient essentiellement dirigés vers la transformation des métaux, mais la légende parle aussi de paille transformée en cet or tant convoité. Certains de leurs trouvailles se sont avérées très utiles à l’enrichissement des connaissances, dès le 11 ème siècle, l’alcool fut distiller en occident sous le nom d’eau de vain ou aqua-Vita plus tard l’acide chloridrique, l’acide sulfurique et l’acide nitrique furent découverts, suivie de près par la poudre de canon. Ce n’est qu’au 16eme, 17eme et 18éme siècle que l’alchimie atteint sa maturité et elle deviendra chimie. Antoine Lavoisier (1743-1794) désigné comme le fondateur de la chimie moderne établit que la masse des corps qui participent à une réaction chimique reste la même avant et après l’expérience, il découvre aussi que si l’oxydation du métal entrainée une augmentation du poids moléculaire, c’est parce que des éléments nouveaux, issues d’air ambiant, viennent s’ajouter au métal lors de la réaction chimique. Il découvre en même temps l’oxygène qu’il nomme oxyègnium. C’est le point de départ de la chimie en tant que science. L’eau Elément majeur du monde minéral et biologique, l’eau est aussi le vecteur privilégié de la vie et de l’activité humaine. A l’heure actuelle, l’utilisation globale de l’eau, en additionnant les usages domestiques et agricoles représente le chiffre impressionnant de 250 m3 par an et par habitant. Et encore les disparités sont énormes : de 100 m3 pour les pays en voie de développement à 1500 m3 pour les Etats-Unis. Il est donc certain que les besoin en eau de l’humanité ne cesseront de croitre. Ceci implique la nécessité impérieuse de protéger l’eau. Il faut la traiter que ce soit pour produire une eau propre à la consommation ou à des usages spécifiques industriels ou pour limiter les rejets de la pollution dans le milieu naturel. Introduction : L'eau est vectrice de nombreux parasites, bactéries ou virus. Il faut prendre des précautions avant de consommer de l'eau dans la nature. Une eau en apparence limpide et pure peut cacher des micro-organismes ou des polluants, la prudence reste de mise. L’eau ne se trouve jamais à l’état pur (H2O). Elle contient toujours des éléments minéraux et organiques ou encore des microorganismes. Tandis qu’une eau potable est une eau que l’on peut boire sans risque pour la santé. Afin de définir précisément une eau potable, des normes ont été établies qui fixent notamment les teneurs limites à ne pas dépasser pour un certain nombre de substances nocives et susceptibles d’être présentes dans l’eau. Le fait qu’une eau soit conforme aux normes, c’est-à-dire potable, ne signifie donc pas qu’elle soit exempte de matières polluantes, mais que leur concentration a été jugée suffisamment faible pour ne pas mettre en danger la santé du consommateur. LA STATION DE TRAITEMENT D’EAU DE TAKSEBT Cette station, mise en service en juillet 2008, a été construite par SNC LAVALIN / DEGREMONT puis exploité par SNC LAVALIN jusqu’en 2013. Elle a été reprise en gestion par SEAAL le 18 juillet 2013 et est désormais le plus important ouvrage de traitement d’eau géré par la SEAAL. C’est aussi la plus importante station de traitement d’eau potable algérienne, en capacité. Elle a une vocation régionale, puisqu’elle alimente 25 communes et assure l’approvisionnement de trois wilayas, Alger, Boumerdes, et Tizi-Ouzou. Alimentée à partir du barrage de Taksebt (capacité 181 Millions m3), elle est constituée d’une usine de traitement de 605 000 m3/j, dotée d’une filière classique coagulation, floculation, décantation, filtration, de dernière génération. Elle dispose d’une capacité de stockage, sur site, de 28 000 m3. La station est conçue pour l’alimentation en eau potable des communes suivantes : FREHA, AZAZGA, DRAA BEN KHEDDA, centre wilaya de TIZI OUZOU et ALGER. Le transport se fera de façon gravitaire depuis la station de traitement jusqu’au réservoir d’eau traitée de DRAA BEN KHEDDA, puis l’eau continue à être transférée à travers les conduites de fonte et les tunnels jusqu’au réservoir de BOUDOUAOU. Tout au long du transfert, des piquages sont opérés pour alimenter les villes de TIZI OUZOU et DRAA BEN KHEDDA. Barrage de TAKSEBT : Taksebtest actuellement un grand barrage hydraulique sur la rivière deTAKHOUKHTH,et son prolongement la rivière de AIT AISSI,entreAit iraten et AIT AISSIdans la willaya de TiziOuzouen kabylie sa capacite est de 180 mollions de metres cubes Le barrage de TAKSEBT qui s’étend sur une surface de 550 ha, se trouve à 10 km à l’est de la ville de TiziOuzou. Il a nécessité un investissement de 540 millions d’euros et a été officiellement mis en service le 5 juillet 2007. Il est alimenté par les eaux de pluie, de la fonte du manteau neigeux du Djurdjura et des eaux usées du grand bassin collecteur. Il comprend une station de traitement, une station de pompage, des tunnels dont une canalisation de 95 km pour permettre le transfert de 150 millions de mètres cube par an. Qualité de l’eau à la sortie de la station : La station de traitement est conçue pour pouvoir assurer une alimentation fiable et continue en eau potable, exempte d’organismes pathogènes. Dans les conditions de qualité de l’eau contractuelles et d’une exploitation normale, la qualité finale de l’eau après traitement doit être conforme aux normes suivantes 100 % du temps - Turbidité (avant injection de chaux) inférieure à 1,0 NTU -Goût et odeur acceptables pour le consommateur - Couleur inférieure à 5° Hazen -Aluminium (Al) inférieur à 0,2 mg/l -Fer (Fe) inférieur à 0,3 mg/l - Manganèse (Mn) inférieur à 0,1 mg/l - pH 6,5 à 8,5 -E coli ou bactérie thermo tolérante néant sur tout échantillon de 100 ml -Total bactéries coliformes néant sur tout échantillon de 100 ml En ce qui concerne les autres paramètres individuels, ils seront inférieurs aux valeurs désirables les plus élevées recommandées par les normes les plus récentes de l’OMS pour les eaux de boisson. Exploitation de la station Etapes du traitement de l’eau : La station de TAKSEBT est composée de deux chaines de traitement identiques. L'eau traitée au niveau de la station passe par plusieurs ouvrages avant d'arriver au bout de la station (réservoir de stockage). Les différentes étapes de traitement sont : - L’ouvrage d’entrée (arrivée de l’eau brute) chambre de dissipation et chambre de mélange. - La décantation ; - La filtration ; - La désinfection et le stockage (réservoir). La station de taksebt est la seul qui recycle l’eau à l’échelle africain Ouvrage d’entrée : L’arrivée d’eau brute à la station de TAKSEBT se fait dans la chambre de dissipation. L’eau surnageant des dessableurs est également retournée dans la chambre de dissipation. Les déversoirs en sortie de la chambre assurent un niveau minimum, donc un volume tampon capable de tranquilliser l’arrivée d’eau brute. Si nécessaire, il est possible de procéder à une préchloration dans l’ouvrage, principalement dans le but de limiter la présence d’organismes (algues, bactéries, plancton) susceptibles de proliférer dans les filières de traitement. La chambre d’arrivée possède un volume de 430 m3 assurant un temps de rétention de 60 secondes au débit d’eau brute maximal de 616 000 m3/j. L’injection de chlore, de sulfate d’aluminium, d’acide sulfurique, de permanganate de potassium et de charbon actif en poudre s’effectue dans cette chambre. Le mélange des produits chimiques est réalisé dans les trois déversoirs vers la chambre de mélange. Un trop-plein est prévu dans la chambre d’arrivée pour dévier le débit excédentaire. Ce tropplein est calé à l’élévation 165,55 m et la lame d’eau est de 22 cm au débit maximal de 647 000 m3/j. Certaines caractéristiques de l’eau brute (conductivité, pH et turbidité) sont mesurées en permanence. L’eau brute passe ensuite à travers la chambre de mélange. Cet ouvrage assure un temps de contact suffisant pour assurer le mélange homogène des réactifs. Les réactifs remplissent les fonctions suivantes : Permanganate de potassium : limiter la présence de manganèse et/ou contrôler la charge biologique. Charbon actif en poudre : contrôle du goût et des odeurs. Sulfate d’alumine : coagulant pour faciliter la clarification dans les décanteurs Pulsatube. Acide sulfurique : ajustement du pH pour optimiser la coagulation. L’ouvrage de répartition permet deux choix d’exploitations : Une répartition équilibrée du débit vers les décanteurs Pulsatube (2 filières de 4 décanteurs chacune). Une réparation du débit vers les ouvrages de by-pass des décanteurs (1 canal pour chaque filière). Lorsque les canaux de by-pass sont utilisés, un polymère y est injecté, de manière à assurer une floculation directement sur les filtres. La décantation : L’objectif de la décantation est de séparer les particules floculées de l’eau clarifié. Les particules colloïdales ne peuvent être décantées efficacement que si elles entrent en contact entre elles pour former des flocs de plus grande taille. La clarification se fait dans des décanteurs lamellaires à lit de boue (pulsatube) pour la floculation et la décantation des particules. Les décanteurs sont dimensionnés pour accepter un débit maximal théorique unitaire de 4500 m3/h, correspondant à une vitesse ascensionnelle de 7,55 m3/m2.h. L’exploitant doit donc veiller à ce que le nombre de décanteur en service soit supérieur au débit total entrant divisé par 4500 m3/h. En pratique, le débit maximal acceptable sur les décanteurs Pulsatube dépend fortement des caractéristiques de l’eau et du dosage des réactifs, et des valeurs supérieures à 4500 m 3/h peuvent éventuellement être acceptables. En tout cas, à débit élevé, l’exploitant portera une attention particulière à l’évolution des mesures de MES et turbidité dans l’eau décantée. Si cette évolution est négative et que la filtration, en aval, n’est pas en mesure de limiter la détérioration de la qualité de l’eau, alors l’exploitant devra se coordonner avec l’exploitant de la station de pompage des eaux brutes pour réduire le débit entrant. L’ajout de polymère en amont des décanteurs, sur les déversoirs de l’ouvrage de répartition permet la concentration des MES en flocs plus facilement décantables Si les décanteurs sont utilisés conformément aux recommandations techniques arrêtées, avec un débit entrant maximum de 647 000 m3/jour, ils fourniront une eau répondant à titre constant aux valeurs ci-après : Turbidité : 5 NTU au plus. Solides en suspension : 5 mg/l au plus. Aluminium sous forme d’Al : 0,4 mg/l au plus. La filtration : La filtration est le processus qui vient juste après la décantation. L'eau admise à ce niveau est filtrée de façon gravitaire à travers un lit de sable (filtres de type aquazur V) pour éliminer les matières en suspension. Principales caractéristiques des filtres : - Grande hauteur d'eau au-dessus du lit filtrant, dans la plupart des cas, égale à 1,20 m. - Hauteur de matériau filtrant homogène comprise entre 0,8 et 1,5 m - Une taille effective du matériau filtrant, en général de 0,95 mm ou 1,35 mm (fourchette extrême : 0,7 mm et 2 mm). - Un lavage simultané à l'air et à l'eau accompagné d'un balayage en surface à l'eau décantée, suivi d'un rinçage à l'eau, sans mise en expansion du lit filtrant, et toujours avec balayage en surface. Ce balayage permet d'évacuer, plus rapidement les impuretés à l'égout, ce qui réduit la durée du lavage. Fonctionnement en filtration : En filtration, l’eau est admise dans le filtre depuis le canal d’eau décantée. Un déversoir dénoyé permet l’équirépartition des débits entre les filtres en service. L’eau est ensuite filtrée de façon gravitaire à travers un matériau filtrant (sable). Le matériau filtrant est de composition et de granulométrie homogène. L’eau filtrée est ensuite collectée par desbuselures traversant la dalle planché qui supporte les matériaux filtrants. Des vannes régulantes augmentent ou diminuent le débit de manière à garder un niveau d’eau stable au-dessus du filtre, quel que soit le niveau de colmatage. L’eau est ensuite dirigée vers le canal d’eau filtrée. Fonctionnement en lavage : La perte de charge au travers du filtre est mesurée en permanence et indique le niveau de colmatage du filtre. Lorsque le filtre est colmaté, une demande de lavage automatique est générée. Elle consiste principalement en l’injection d’air et d’eau au travers du filtre, à contre-courant. L’eau permet d’entraîner les particules capturées par le sable. L’air permet de fluidiser et de brasser la couche de sable. Un matelas d’air est formé sous le plancher de manière à distribuer uniformément l’air sur toutes les bosselures. L’eau de lavage est fournie par des pompes dédiées, et l’aire de lavage par des suppresseurs. Caractéristiques de l’eau : L’eau entrante est normalement de l’eau décantée. La qualité d’eau prévue en sortie des décanteurs Pulsatube est la suivante : Turbidité : 5 NTU au plus. Solides en suspension : 5 mg/l au plus. Dans ces conditions, les filtres sont conçus pour délivrer de l’eau filtrée avec la qualité prévue pour le projet, en terme de turbidité et de MES. Désinfection et stockage de l’eau traitée : La plupart des eaux, qu'elles aient subi ou non un traitement préalable et, même si elles sont parfaitement limpides, se trouvent souvent contaminées par des microbes dangereux pour l'organisme humain. La désinfection finale de l’eau traitée est faite dans des cuves de contact, après injection de chlore. Le chlore, par sa grande efficacité à l'état de traces, et par sa facilité d'emploi, est le réactif le plus utilisé pour assurer la désinfection de l'eau. L’action microbicide, à faible dose, s'explique par la destruction des diastases indispensables à la vie des germes microbiens. On introduit dans l'eau une dose de chlore légèrement inférieure au "test", si la température est inférieure à 10° et légèrement supérieure au « test » si la température est supérieure à 15° (le chlore est consommé par la lumière et la chaleur). L’action du chlore, pour être optimale, nécessite un réservoir de contact permettant : -Un temps de contact suffisamment long. -Un flux piston : la dose de chlore initiale est appliqué dans la zone où le nombre d’organismes à éliminer est le plus important. - Un flux homogène, sans zone morte ni court-circuit. La sortie des cuves de contact, vers les réservoirs d’eau traitée, se fait par-dessus un déversoir. Par conséquent, le niveau d’eau dans les cuves de contact en service est quasiment constant. Le lait de chaux est injecté au-dessus du déversoir. Réservoird’eau traitée et Chambre de sortie :.Les réservoirs d’eau traitée jouent le rôle de bassin de stockage, permettant de conserver une réserve de production de 1,5 heure au débit nominal de production (605 000 m3/j).Les réservoirs débouchent dans une chambre de sortie. La chambre de sortie assure la distribution de l’eau vers les conduites de sortie d’eau traitée.Les pompes d’eau de service, ainsi que les pompes de dilution de chaux sont alimentées depuis cette chambre. Caractéristiques de l’eau : L’eau entrante est de l’eau filtrée. L’eau de sortie, après chloration et chaulage, doit respecter les critères de qualité, dans la mesure où la qualité de l’eau brute est dans le cadre des valeurs prises en compte pour la conception et le dimensionnement de la station et des normes en vigueurs. Etapes de traitement des boues : Les eaux de lavage des filtres sont d’abord concentrées dans les dissableurs. Avant d’être mélangées aux boues extraites des décanteurs .les boues sont ensuite épaissies dans les épaississeurs avant d’être pompées dans la lagune de stockage des boues .le surnagent est évacués le trop –plein. Les dessaleurs : Les sableurs reçoivent l’eau de lavage des filtres. le sable collecté est pompé vers le bassin d’équilibre. L’eau débarrassée du sable est recyclée en tête de la station, dans la chambre de dissipation. Du polymère est injectée afin de faciliter la décantation. Les épaississeurs : L’objectif principal de l’épaississement est la réduction des volumes de boues rejetés, par augmentation de leur concentration. Les boues sont introduites au centre d’un épaississeur circulaire ou un temps de séjour suffisamment long et une agitation suffisamment faible permettent le tassage des boues en fond d’ouvrage et la séparation de l’eau en surface (surnagent). Les analyses effectuées au niveau du laboratoire de TAKSEBT : 1/ au laboratoire physico chimique : On a des analyse qui s’effectuent chaque jours, d’autre chaque semaine ou 15 jours suivant le tableau suivant : Paramètre Chaque jour °T, pH, conductivité, turbidité, UV, aluminium, chlore ; O2, couleur Une fois par semaine Seuil de gout Une fois tous les 15 jours TA, TAC, TH On effectue les analyses et remplie le tableau de bord Echantillon T (°C) pH Conductivité Turbidité (NTU) 12-25 6.5-8.5 2800 5 sut ET UV/cm aluminium Chlore Eau brute Eau traitée Eau décanté filière 1 Eau décanté filière 2 Eau filtré filière 1 Eau filtré filière 1 Norme 0.2sur ET 1.0 sur ET NB : le chlore n’est pas mesuré dans les filtres par ce qu’il est injecté dans ce dernier ce qui laisse la concentration très élevée. On n’utilise pas l’eau brute mais celui de la chambre de dissipation. O2 Caractéristiques organoleptiques : I- 1- Couleur La couleur de l'eau peut provenir de substances minérales comme le fer ou le manganèse et/ou de substances organiques. Les substances organiques comprennent généralement des algues, des protozoaires et des produits naturels provenant de la décomposition de la végétation (substances humiques, tanins, lignine). Cette dernière se mesure à l’aide d’un spectrophotomètre ; la valeur maximale pour l’eau brute 5Hazen, et l’eau traité peut varie entre 0 et 1 Hazen. 2- La saveur La saveur de l'eau est due à de nombreuses molécules et ne révèle pas si l'eau est polluée ou non mais c'est l'une des principales préoccupations formulées par les utilisateurs à l'égard de l'eau qui leur est fournie. Bécher Eau traitée (ml) Eau de référence (ml) Seuil A 100 0 1 B 66,6 34,4 1,5 C 50 50 2 D 33,3 66,7 3 E 20 80 5 F 14,2 85,8 7 G 7 93 10 H 0 100 15 Bécher gouteur n°1 gouteur n°2 gouteur n°3 gouteur gouteur gouteur n°5 n°4 n°6 H - - - - G - - - - F - - - - E - + + - D + + + + C + + + + B + + + + A + + + + gouteur n°1 Le seuil de gout est évalué à : - Conforme : - Non-conforme : - NA 6360 1992 : seuil (gout et Odeur) < 4 à 25°C (c’est la norme). Après l’opération de dilution on fait passez le nombre de gouteur à l’essai puis on rassemble les résultats sur le tableau en haut en prenant comme exemple et en calcule la valeur du gout que on doit trouver inférieur ou égal 4 à 25 C°. 𝑛 Puis on calcule la racine : √𝑥1 ∗ 𝑥2 … … ∗ 𝑥𝑛 4 √3 ∗ 5 ∗ 5 ∗ 3 = 3,87 donc elle est conforme. - n : représente le nombre de gouteurs. - x1 : représente = D = au seuil 3 II- Caractères physico-chimique : 1- La température 2- Le pH L’appareil mesurant le pH, il donne également la température de l’échantillon en℃, La lecture se fait directement sur l’écran de l’appareil. 3- La conductivité L’analyse s’effectue sur un prélèvement d’eau dont le volume doit être suffisant pour plonger la sonde de conductivité. Apres en lit les résultats affiché en µs/m. La conductivité électrique est une mesure du courant conduit par les ions présents dans l’eau, elle dépond de : La nature des ions La température de solution La viscosité de la solution. 4- Chlore libre Pour la mesure du chlore on remplit les quatre cuves d’échantillon (l’eau brute, décanteur1, decanteur2 et l’eau traite) jusqu’au trait (10ml) ; il faut d’abord effectuer un essai à blanc (eau traitée) afin d’introduire le zéro (0). Ajouter une pastille de DPD N°1, refermer la cuve et dissoudre la pastille en agitant puis placer la cuve dans l’appareil et on prend les mesure pour chaque échantillons. Pour la Mesure du chlore total on ajoute à son contenu une pastille de DPD n°4. 5- Turbidité La turbidité se mesure par un turbidimètre. On met l’échantillon dans une cuve propre jusqu’au trait, et on l’essuyer à l’aide d’un mouchoir doux pour enlever les gouttes d’eau et les traces des doigts. Puis on place la cuve dans le l’appareil et note le résultat affiché. 6- Oxygène dissout L’oxygène dissous mesure la concentration de dioxygène dissous dans l’eau traitée. III- Paramètres indésirables 1- Ammonium Dans une fiole de 50 ml on verse 40ml d’échantillon, ajoutez 4 ml réactif 1 d’ammonium (dichlorocyanurate de sodium) et 4 ml réactif coloré puis agiter afin d’homogénéiser, ajoutez l’eau distille jusqu'au trait de jauge. (40 ml d’eau des échantillons + 4ml réactif1 +4ml réactif 2 et complétez au trait de jauge), Laissez reposé le tout pendant 60 min. après 1heur on effectue un essai à blanc afin d’introduire le zéro puis on fait la lecture. 2- Nitrite Prélever, à l’aide d’une éprouvette, le volume choisi de la prise d’essai, 40 ml. L’introduire dans une fiole jaugée de 50 ml. Ajoute 4 ml du Réactif coloré. Homogénéiser immédiatement en faisant tourbillonner la couleur devient rose et compléter au trait de jauge avec de l’eau distille. Laissez reposer 20min. et Faire la lecture dans un spectrophotomètre réglé a une longueur d’onde bien précise 3- ortho phosphate Dans une fiole de 50 ml on verse 40ml d’échantillon, ajoutez ml réactif 1ml d’acide ascorbique et 2 mlhyptamolybelate d’ammonium, ajoutez l’eau distille jusqu'au trait de jauge. Laissez reposé le tout pendant 30min. après on effectue un essai à blanc afin d’introduire le zéro puis on fait la lecture. 4- Aluminium Afin de préparé un Qc ; on prend 1ml d’aluminium standard, on le verse dans une fiole 100 ml puis complété avec de l’eau distillé jusqu’au trait de jauge ; de cette dernière on prend 1ml et les versé dans une autre fiole de 100ml on la complétant avec de l’eau distillé jusqu’au trait de jauge Dans des tubes spéciaux dans lesquels on verse l’eau du décanteur 1, décanteur2, filtre1, filtre2 et eau traité ; on additionne a chacun de ces dernier 2ml du réactif A, une pincé du réactif B et 3ml du Qc ; on laisse le temps de contacte (25min) puis on fait la lecture Dosage de la matière organique : -Pour le dosage de la matière organique se fait dans la haute : -Prendre 25ml de l’échantillon et ajouter 5ml d’acide sulfurique [H2SO4] à mol/l, mélanger et mettre sur plaque chauffante pendant 10min. -Après 10min ; ajouter 5ml de la solution fille KMnO4 à 2mmol/l, la couleur devient rose, chauffer une deuxième fois sur la plaque chauffante (10min) -Après 10min, ajouter 5ml de la solution fille d’oxalate de sodium(Na2CO4) à5mol/l, la couleur devient transparente -Titrer avec KmNO4 à18mmol/l jusqu’ au virage de la couleur à la rose pale (claire). IV- minéralisation globale 1- dureté totale Prendre 100ml d’eau à analyser et ajoute 5ml de solution tampon ammoniacal (PH =10) on suite une petite quantité de Noir Eriochrome, on effectue un titrage avec la solution E.D.T.A (0 ,05N) jusqu’au virage de la coloration et note le volume. 2- TA Prélever 100ml d’eau à analyser dans un erlenmeyer et ajouter 2 à 3 goutes de phénophtaléine. On aura une coloration rose lorsque le T.A est diffèrent de zéro tandis que lorsque le T.A=0 (la réaction est négative), ce qui se produit en général pour les eaux naturelles dont le PH est inférieur à 8,3. Puis versé doucement l’acide HCL (0,1N) à l’aide d’une burette, en agiteet on dose jusqu'à la décoloration complet de la solution et noter le volume de l’acide HCL V1. 3- TAC Utiliser l’échantillon utilisé précédemment s’il y a pas eu de coloration .ajouter 2gouttes de méthylorange et titrer à nouveau avec le même acide HCL (0,1N) jusqu’ à la disparition de la couleur jaune et l’apparition de la couleur rose et noter le volume V2. 4-Demande en chlore Apres avoir pesé 1 kg d’iodate de potassium KI on le verse dans une éprouvette gradué de 100ml ; on ajoute 5 ml d’acide acétique et 1ml d’eau javel et on complète jusqu’au trait de 100 ml (formation de couleur brune). On met le mélange dans un erlénmayer et on titre avec le thiosulfate de sodium jusqu’à la disparition total de la couleur. De là on calcule le volume d’eau javel qu’il faut injecter.Dans chacune des 10 bouteilles qui contiennent de l’eau brute, on prend 0.2 ; 0.3 ; 0.4 ; 0.45 ; 0.5 ; 0.55 ; 0.6 ; 0.65 ; 0.7 ; 0.75 ml de ce dernier respectivement des bouteilles 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ; 10 et versé chacun dans une fiole jaugé on additionnant 2.68ml d’eau javel (volume calculé au pare avant) puis complété jusqu’au trait de jauge avec de l’eau distillé. On laisse le temps de décantation (1h) puis on calcule le chlore libre. III-analyses bactériologique : Nous avons effectué pendant notre travail la recherche systématique des germes indicateurs de pollution qui sont : Les coliformes totaux, Les coliformes fécaux (E-coli), Les streptocoques La filtration sur membrane est la technique de concentration la plus utilisée au laboratoire. Le plus généralement, on procède à une filtration sur membranes en esters de cellulose, de porosité 0,22 μm ou 0,45 μm, susceptibles de retenir les bactéries Coliforme totaux : -Tout d’abord on doit allumer la rampe de filtration en appuyant sur le bouton qui commence à produire une aire qui sert à isoler l’intérieur de la rampe de l’extérieur en évitant toute contamination probable. Après en stérilise les entonnoirs et la membrane poreuse et la pince. -L’eau qu’on veut analyser doit être filtrée sur une membrane en ester de cellulose de porosité (papier filtre) bien défini (0.45µm) capable de retenir les bactéries. -Poser les membranes filtrants entre l’entonnoir et la pince ; le coté poreux au-dessous, installer le dispositif d’assemblage. -Stérilisé le flacon d’eau à analyser et le verser dans le réservoir jusqu'à son remplissage à 100ml. -Ouvrer le robinet du support entièrement afin de laisser l’eau s’écouler sous l’action d’aspiration d’eau. Après l’aspiration de toute la quantité d’eaufermer les robinets puis enlever les dispositifs d’assemblage et avec une pince flambée prélever les membranes saisies par leur extrémité. Transporter la membrane de filtration soigneusement sur un milieu de culture et devant le bec benzène. Pour les coliformes totaux ;Déposer la membrane sur le milieu sélectif ando, en prêtant attention à ne pas piéger debulles d’air. incubations à 37°C et la lecture se fait après 24h. Coliforme fécaux(E-coli): -Avec la même méthode (la membrane filtrante) faire le test des coliformes fécaux déposé la membrane au milieu MFC en prêtant attention à ne pas piger de bulles d’air. Incubation à 44°C pendant 24h, le couvercle vers le bassa lecture se fait après 24h. Streptocoque : On filtre la même quantité d’eau selon la même technologie après filtration les membranes sont déposées sur un milieu sélectif de gélose (SLANETZ et BARTLEY), en prêtant attention à ne pas piéger des bulles d’airpuis incubées à 37°C pendant 48h. Les colonies de streptocoque sont de couleur rose au rouge violet ; et les colonies dénombrées de coliforme sont de couleur rouge moyen au rouge foncé. Le nombre de colonies dénombrées sur la surface du filtre correspond au nombre de bactéries présentes dans 100ml d’eau Comme on cherche les germes à 22°C et 37°C ; ainsi que les spores dite aussi ASR Stage pratique SEAAL Conclusion : Notre travail consiste à faire des analyses physico-chimiques et bactériologiques d’eau potable. Ces analyses sont effectuées au niveau de laboratoire de TAKSEBT, elles comportent la recherche des indicateurs de pollution. Nous pourrons conclure que ces méthodes d’analyses permettent le suivit et le control continu de la qualité des eaux destinées à la consommation. Les observations après analyse répondent aux normes de l’eau potable. 21