La chimie dans l’histoire
Il y a 8000 ans, les sumériens pratiquaient la chimie internationalement en faisant
fermenter les sucres contenus dans les grains pour obtenir de la bière, mais ils savaient aussi
cuire le pain, tanner les peaux et transformer le lait en fromage.
Les anciens Grecs étaient, eux aussi préoccupés par la chimie, mais dans un contexte
plus philosophique.OMPEDOCLE établit que tous ce qui existé été issu de quatre éléments :
la terre, l’eau, l’air et le feu. Quand à DEMOCRITE, il lança, vers 400 ans avant J.C, l’idée
que tout été formé d’atome, du Grec « ATOMOS » qui signifie « insécable », « indivisible ».
Au moyen-âge, les chimistes entrent en scène, ces précurseurs de nos chimistes actuels
furent les premiers à tenter de manipuler volontairement les molécules mises à leur
disposition par la nature. Leurs efforts étaient essentiellement dirigés vers la transformation
des métaux, mais la légende parle aussi de paille transformée en cet or tant convoité. Certains
de leurs trouvailles se sont avérées très utiles à l’enrichissement des connaissances, dès le 11
ème siècle, l’alcool fut distiller en occident sous le nom d’eau de vain ou aqua-Vita plus tard
l’acide chloridrique, l’acide sulfurique et l’acide nitrique furent découverts, suivie de près par
la poudre de canon.
Ce n’est qu’au 16eme, 17eme et 18éme siècle que l’alchimie atteint sa maturité et elle
deviendra chimie. Antoine Lavoisier (1743-1794) désigné comme le fondateur de la chimie
moderne établit que la masse des corps qui participent à une réaction chimique reste la même
avant et après l’expérience, il découvre aussi que si l’oxydation du métal entrainée une
augmentation du poids moléculaire, c’est parce que des éléments nouveaux, issues d’air
ambiant, viennent s’ajouter au métal lors de la réaction chimique. Il découvre en même temps
l’oxygène qu’il nomme oxyègnium. C’est le point de départ de la chimie en tant que science.
L’eau
Elément majeur du monde minéral et biologique, l’eau est aussi le vecteur privilégié
de la vie et de l’activité humaine. A l’heure actuelle, l’utilisation globale de l’eau, en
additionnant les usages domestiques et agricoles représente le chiffre impressionnant de 250
m3 par an et par habitant. Et encore les disparités sont énormes : de 100 m3 pour les pays en
voie de développement à 1500 m3 pour les Etats-Unis. Il est donc certain que les besoin en
eau de l’humanité ne cesseront de croitre.
Ceci implique la nécessité impérieuse de protéger l’eau. Il faut la traiter que ce soit
pour produire une eau propre à la consommation ou à des usages spécifiques industriels ou
pour limiter les rejets de la pollution dans le milieu naturel.
Introduction :
L'eau est vectrice de nombreux parasites, bactéries ou virus. Il faut prendre des précautions
avant de consommer de l'eau dans la nature. Une eau en apparence limpide et pure peut
cacher des micro-organismes ou des polluants, la prudence reste de mise.
L’eau ne se trouve jamais à l’état pur (H2O). Elle contient toujours des éléments minéraux et
organiques ou encore des microorganismes. Tandis qu’une eau potable est une eau que l’on
peut boire sans risque pour la santé. Afin de définir précisément une eau potable, des normes
ont été établies qui fixent notamment les teneurs limites à ne pas dépasser pour un certain
nombre de substances nocives et susceptibles d’être présentes dans l’eau. Le fait qu’une eau
soit conforme aux normes, c’est-à-dire potable, ne signifie donc pas qu’elle soit exempte de
matières polluantes, mais que leur concentration a été jugée suffisamment faible pour ne pas
mettre en danger la santé du consommateur.
LA STATION DE TRAITEMENT D’EAU DE TAKSEBT
Cette station, mise en service en juillet 2008, a été construite par SNC LAVALIN /
DEGREMONT puis exploité par SNC LAVALIN jusqu’en 2013. Elle a été reprise en gestion
par SEAAL le 18 juillet 2013 et est désormais le plus important ouvrage de traitement d’eau
géré par la SEAAL. C’est aussi la plus importante station de traitement d’eau potable
algérienne, en capacité. Elle a une vocation régionale, puisqu’elle alimente 25 communes et
assure l’approvisionnement de trois wilayas, Alger, Boumerdes, et Tizi-Ouzou.
Alimentée à partir du barrage de Taksebt (capacité 181 Millions m3), elle est constituée d’une
usine de traitement de 605 000 m3/j, dotée d’une filière classique coagulation, floculation,
décantation, filtration, de dernière génération. Elle dispose d’une capaci de stockage, sur
site, de 28 000 m3.
La station est conçue pour l’alimentation en eau potable des communes suivantes : FREHA,
AZAZGA, DRAA BEN KHEDDA, centre wilaya de TIZI OUZOU et ALGER. Le transport
se fera de façon gravitaire depuis la station de traitement jusqu’au réservoir d’eau traitée de
DRAA BEN KHEDDA, puis l’eau continue à être transférée à travers les conduites de fonte
et les tunnels jusqu’au réservoir de BOUDOUAOU. Tout au long du transfert, des piquages
sont opérés pour alimenter les villes de TIZI OUZOU et DRAA BEN KHEDDA.
Barrage de TAKSEBT :
Taksebtest actuellement un grand barrage hydraulique sur la rivière deTAKHOUKHTH,et son
prolongement la rivière de AIT AISSI,entreAit iraten et AIT AISSIdans la willaya de
TiziOuzouen kabylie sa capacite est de 180 mollions de metres cubes
Le barrage de TAKSEBT qui s’étend sur une surface de 550 ha, se trouve à 10 km à l’est de la
ville de TiziOuzou. Il a nécessité un investissement de 540 millions d’euros et a é
officiellement mis en service le 5 juillet 2007. Il est alimenté par les eaux de pluie, de la fonte
du manteau neigeux du Djurdjura et des eaux usées du grand bassin collecteur. Il comprend
une station de traitement, une station de pompage, des tunnels dont une canalisation de 95 km
pour permettre le transfert de 150 millions de mètres cube par an.
Qualité de l’eau à la sortie de la station :
La station de traitement est conçue pour pouvoir assurer une alimentation fiable et
continue en eau potable, exempte d’organismes pathogènes. Dans les conditions de qualité de
l’eau contractuelles et d’une exploitation normale, la qualité finale de l’eau après traitement
doit être conforme aux normes suivantes 100 % du temps
- Turbidité (avant injection de chaux) inférieure à 1,0 NTU
-Goût et odeur acceptables pour le consommateur
- Couleur inférieure à 5° Hazen
-Aluminium (Al) inférieur à 0,2 mg/l
-Fer (Fe) inférieur à 0,3 mg/l
- Manganèse (Mn) inférieur à 0,1 mg/l
- pH 6,5 à 8,5
-E coli ou bactérie thermo tolérante néant sur tout échantillon de 100 ml
-Total bactéries coliformes néant sur tout échantillon de 100 ml
En ce qui concerne les autres paramètres individuels, ils seront inférieurs aux valeurs
désirables les plus élevées recommandées par les normes les plus récentes de l’OMS pour les
eaux de boisson.
Exploitation de la station
Etapes du traitement de l’eau :
La station de TAKSEBT est composée de deux chaines de traitement identiques. L'eau
traitée au niveau de la station passe par plusieurs ouvrages avant d'arriver au bout de la station
(réservoir de stockage). Les différentes étapes de traitement sont :
- L’ouvrage d’entrée (arrivée de l’eau brute) chambre de dissipation et chambre de mélange.
- La décantation ;
- La filtration ;
- La désinfection et le stockage (réservoir).
La station de taksebt est la seul qui recycle l’eau à l’échelle africain
Ouvrage d’entrée :
L’arrivée d’eau brute à la station de TAKSEBT se fait dans la chambre de dissipation.
L’eau surnageant des dessableurs est également retournée dans la chambre de dissipation. Les
déversoirs en sortie de la chambre assurent un niveau minimum, donc un volume tampon
capable de tranquilliser l’arrivée d’eau brute. Si nécessaire, il est possible de procéder à une
préchloration dans l’ouvrage, principalement dans le but de limiter la présence d’organismes
(algues, bactéries, plancton) susceptibles de proliférer dans les filières de traitement.
La chambre d’arrivée possède un volume de 430 m3 assurant un temps de rétention de 60
secondes au débit d’eau brute maximal de 616 000 m3/j.
L’injection de chlore, de sulfate d’aluminium, d’acide sulfurique, de permanganate de
potassium et de charbon actif en poudre s’effectue dans cette chambre. Le mélange des
produits chimiques est réalisé dans les trois déversoirs vers la chambre de mélange.
Un trop-plein est prévu dans la chambre d’arrivée pour dévier le débit excédentaire. Ce trop-
plein est calé à l’élévation 165,55 m et la lame d’eau est de 22 cm au débit maximal de
647 000 m3/j. Certaines caractéristiques de l’eau brute (conductivité, pH et turbidité) sont
mesurées en permanence.
L’eau brute passe ensuite à travers la chambre de mélange. Cet ouvrage assure un temps de
contact suffisant pour assurer le mélange homogène des réactifs.
Les réactifs remplissent les fonctions suivantes :
Permanganate de potassium : limiter la présence de manganèse et/ou contrôler la charge
biologique.
Charbon actif en poudre : contrôle du goût et des odeurs.
Sulfate d’alumine : coagulant pour faciliter la clarification dans les décanteurs Pulsatube.
Acide sulfurique : ajustement du pH pour optimiser la coagulation.
L’ouvrage de répartition permet deux choix d’exploitations :
Une partition équilibrée du débit vers les décanteurs Pulsatube (2 filières de 4 décanteurs
chacune).
Une réparation du débit vers les ouvrages de by-pass des décanteurs (1 canal pour chaque
filière). Lorsque les canaux de by-pass sont utilisés, un polymère y est injecté, de manière à
assurer une floculation directement sur les filtres.
La décantation :
L’objectif de la décantation est de séparer les particules floculées de l’eau clarifié.
Les particules colloïdales ne peuvent être décantées efficacement que si elles entrent en
contact entre elles pour former des flocs de plus grande taille.
La clarification se fait dans des décanteurs lamellaires à lit de boue (pulsatube) pour la
floculation et la décantation des particules.
Les décanteurs sont dimensionnés pour accepter un débit maximal théorique unitaire de 4500
m3/h, correspondant à une vitesse ascensionnelle de 7,55 m3/m2.h.
L’exploitant doit donc veiller à ce que le nombre de décanteur en service soit supérieur au
débit total entrant divisé par 4500 m3/h.
En pratique, le débit maximal acceptable sur les décanteurs Pulsatube dépend fortement des
caractéristiques de l’eau et du dosage des réactifs, et des valeurs supérieures à 4500 m3/h
peuvent éventuellement être acceptables.
En tout cas, à débit élevé, l’exploitant portera une attention particulière à l’évolution des
mesures de MES et turbidité dans l’eau décantée. Si cette évolution est négative et que la
filtration, en aval, n’est pas en mesure de limiter la détérioration de la qualité de l’eau, alors
l’exploitant devra se coordonner avec l’exploitant de la station de pompage des eaux brutes
pour réduire le débit entrant.
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