Telechargé par SABRINE LYDIA SOUALMIA

economie politique des médias intrnationaux Christophe Magis

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Économie politique des médias internationaux
Contact : [email protected]
Moodle : Marx(1818-1883)
24/09
Cours n°1 : Critique des médias et économie politique
Mémoire : thème  les industries culturelles
Cours théorique
- Qu’est-ce que l’idéologie ?
Revendique de la critique Marxiste.
- Comment pouvons-nous penser les médias d’une façon critique ?
1. Penser la dimension économique des systèmes médiatiques
- Qu’est-ce que les médias disent ?
Ex : les fake news est-ce la vérité ? Est-ce moral ?
Les médias au sens large contribueraient de diffuser des éléments mensongers. Un groupe
réduit de personnes auraient le contrôle des médias (approche critique)  approche très à la
mode en ce moment.
- Quel est l’influence des médias sur la jeunesse ?
On analyse les effets supposés des médias sur des populations que l’on segmente (les jeunes,
les vieux etc.) hors tous déterminants sociaux  autre approche possible
Cultural studies : les enjeux de la subjectivité, sensibilité. Ex : est-ce que sur les 50% des
femmes en France sont-elles représentées de manière équilibrée dans les médias ? Quel est
la mise en visibilité ou invisibilité de ces sensibilités  raison pour laquelle les cultural studies
et la critique de l’économie des médias sont différents.
Les médias sont une fonction du capitalisme et sont un lieu d’investissement rentable du
capital. Ils sont intégrés dans directement dans le capitalisme.
Concepts essentiels
Matérialisme : le pouvoir se situe dans les moyens de production. Il n’y a pas de monde des
idées. L’essentiel des idées sont influencées par le rapport de production.
Idéalisme : opposition entre le monde matériel et les idées (Platon et Engels sont des
philosophes idéalistes). Ces idées seraient extérieures au monde de la production.
Rapport Base/Superstructure : la superstructure regroupe toutes les institutions idéelles
(imaginaire, les systèmes juridiques etc.) Les conditions dans lesquelles nous vivons qui nous
conditionnent forment la base. (Ex : le système féodal avec le tiers-état le clergé et la noblesse
était un mode de production)
L’idée centrale de ce cours est de penser que c’est la même chose avec les médias. L’économie
politique est une science qui englobe la sociologie, cela permet de comprendre comment les
médias sont organisés forment une base matérielle pour établir une super structure (les
contenus diffusés etc.).
Il y a une dépendance organisée car ces ressources ont un accès limité qui dépend de l’origine
sociale ethnoculturelle etc. Par exemple, regarder la télé, écouter de la musique, lire 
CONSULTER LES MÉDIAS (crée un imaginaire des médias) permet à une société de se réfléchir
elle-même. Ceux qui possèdent les médias ont entre les mains les outils qui permettent de
forger les consciences.
- Est-ce que certaines formes de médias favorisent la formation des consciences ?
La différence entre la théorie du complot et la critique de l’économie des médias est la visée,
la perspective est différente. Les complotistes suspectent un complot donc il y a malice
derrière.
Recherche : Chomsky  penseur de gauche  livre : La fabrique du consentement
L’idée centrale de l’économique politique des médias
Cela émerge dans les 1960s avec une critique avec une approche Marxiste des médias. C’est
une tradition qui émerge après la WWII. Hardy expliquait cela en présentant un cadre
matérialiste de la communication. Avant on mettait l’accent sur le contenu alors que
maintenant on prend en compte le contexte dans lequel le contenu prend place. Afin de
produire du média il faut un usage de ressources limitées.
Texte : Télécoms : l’Italie se met aussi au ménage à trois de Christophe Alix, du 10/08/2015
Concentration : Lorsqu’il y a moins d’offre que de demande pour un service
Dans cet article, Christophe Alix pointe la concentration dans le domaine de la téléphonie
mobile en France avec des termes tels que « la France est bloquée » à contrario de l’Italie. Il
n’y a pas de complot car les principaux opérateurs téléphoniques organisent un monopole
déguisé. Il semblerait qu’Alix donne le point de vue de son chef de journal.
2. De l’économie politique à la critique de l’économie politique
Le fondement de l’économie politique
Économie politique : (=économie : science des richesses) émerge au XVIIIe siècle.
Le terme économie vient de « oikos » en grec qui veut dire « foyer » donc l’économie du foyer.
Le père de l’économie politique est Adam Smith (théorie de la main invisible)
Adam Smith (1723-90) : il a proposé l’économie politique au 18E
siècle qui s’inscrit dans la tradition des lumières. Son objectif
était d’étudier l’économie politique qui consiste à aider les
dirigeants à maximiser leurs ressources pour contribuer à la
croissance de l’économie de leurs pays. Il cherche à penser les
ressources autrement. Comment est-ce que les hommes
utilisent les ressources rares pour combler leurs besoins. Il va
repenser le commerce international. Avant lui, créer de la
richesse par le biais du commerce n’était pas envisagé, il fallait
coloniser ou faire la guerre pour augmenter ses richesses. Selon
Smith, il est possible d’augmenter les richesses par le biais de la spécialisation la division du
travail en augmentant la productivité et en augmentant la spécialisation des gens. Le marché
est le lieu de rencontre de l’offre et de la demande. Plus le marché est large, plus il y aura de
concurrence la ressource sollicitée sera moins chère, ce qui pousse à l’accumulation. Il faut
différer le plaisir immédiat de l’argent reçu et investir pour augmenter la productivité et donc
augmenter. Concernant les machines, il est nécessaire d’avoir de la main d’œuvre qualifiée.
Pour l’augmenter, il faut une valorisation salariale. Cela leur permet de meilleures conditions
de vie (bien de première catégorie : alimentaire, logement, vêtements). Cela entraine une
baisse du taux de mortalité, qui entraine une augmentation de la main d’œuvre et donc moins
payer les ouvriers qualifiés. Cela permet de créer du bien commun et la création de lois pour
réguler le marché. Les économistes politiques ont pour mission de conseiller les dirigeants
dans la création de ce bien commun.
Schéma explicatif
David Ricardo (1772-1823) : il est à l’origine de la théorie de l’avantage comparatif. D’après
lui, si on se spécialise dans un domaine on accroît la productivité et la richesse globale.
Karl Marx (1818-1883) : dans la tradition des lumières, tout se base
autour d’un individu qui ferait appel à la raison. Adam Smith arrivait à
la fin de la société féodale et prônait l’individualisation du modèle
économique où la bourgeoisie prendrait le pouvoir et conduirait à
l’émancipation totale de tous les individus et a engendré une nouvelle
situation de domination non plus basée sur les liens du sang mais sur les droits privés de
production et de gestion du capital. Cela créa la classe prolétaire qui se repose sur son pouvoir
de production (force physique). Marx proposa une critique de l’économie politique de Smith
et Ricardo. Selon lui, le travail crée de la richesse, de la valeur qui revient à l’entrepreneur qui
prend un risque. Le travailleur n’est pas payé à 100%. Il propose une critique cette science
établie par des bourgeois (Smith et Ricardo). C’est une forme de contribution à l’économie
politique.
La notion de surtravail : les travailleurs ne sont pas payés à leur juste valeur par rapport à la
force fournie dans le processus de production (= extorsion)
Invariant d’échange : calculé à partir d’une norme (la valeur) qui dépend de la quantité de
travail utilisée pour produire la richesse. Il y a deux valeurs :
- La valeur d’usage
- La valeur d’échange c.-à-d. l’élément qui nous permet de définir l’invariant (de l’or, la
monnaie)
Recherches : Film  Capitalisme (ep. 1 : Adam Smith et l’origine du libre marché)  lien sur
Moodle
3. L’économie politique plutôt que la science économique
La crise de 2008 est une crise économique qui a poussé à reprendre l’économie politique
pendant un certain temps délaissé. Pour les penseurs de l’économie politique, le monde social
est pris en compte. C’est une approche « holistique », tradition engagée auprès de la
philosophie morale. A partir du 19e siècle, on a commencé à parler d’une science économique
qui se rapproche d’un modèle basique basé sur une démarche mathématique qui va rejeter
la dimension sociale, communicationnelle et médiatique caractéristique de cette science.
Texte : Armand Mattelart, « Le mode de production de la communication » Extrait de « Pour
une analyse de la communication » in Communication, idéologies et hégémonies culturelles,
Paris : Presse des Mines, 2015
Devoirs pour le 01/10
Questions
-
Qu’est-ce que l’auteur appelle l’idéologie ? Où se situe-t-elle ? Pouvez-vous en donner
un exemple d’idéologie pris dans le champ journalistique
Selon Mattelart, l’idéologie n’est pas seulement une étude des idées d’un point de vue
philosophique (source : Larousse) qui constituent un système d’idées et des représentions
matérielles ou non ; il s’agit d’un « ensemble de pratiques sociales » qui génèrent les idées et
donc les idéologies. Dans le champ journalistique, l’idéologie se situe dans les pratiques
sociales qui découlent de la liberté d’expression et de la presse et de l’éthique professionnelle
du communicant. Ces pratiques peuvent être la collecte des informations, la manière d’écrire
et éditer du contenu journalistique, faire du montage ou des photos.
Dans le journalisme l’objectivité est une idéologie dans le monde journalistique.
-
Quel est le rapport des idées à la réalité matérielle ?
Les idées sont immatérielles et ont besoin d’être rassemblées afin de constituer une
superstructure (ex : le système judiciaire par exemple qui sert de base dans l’établissement et
la régie de la société) qui deviendra matérielle par le biais de la société (ex : les syndicat, l’État,
les institutions culturelles, l’école etc.). D’après Marx, ces idées sont diffusées par
l’intermédiaire de l’État qui a le rôle de médiateur et d’éducateur promouvant les
idées/idéologie de la classe dominante qui possède les moyens de production de la production
médiatique (la bourgeoisie). Cette idéologie est transmise grâce aux médias de masse
largement consommés par la classe populaire (le plus consommé reste la télévision).
-
Quel est, selon l’auteur, le rôle de la sociologie de la communication dans la production
médiatique ?
La sociologie de la communication permet de mieux comprendre le processus de production
médiatique car elle permet d’observer la population et ses pratiques de la façon la plus
objective possible. L’objectif était de théoriser et matérialiser le processus de production et
comprendre que ce processus de fonctionne pas comme le processus de production d’un bien
dans le système capitaliste établi. Cela permet de comprendre la dimension sociale et non
seulement économique dans la production. Le déterminisme social va jouer un rôle important
dans la production.
Cours 01 :
Intro :
L’économie politique des médias vont travaillé quelque chose qui serait de l’ordre de : comment ces
structures participent aux créations de l’idéologie.
1) Penser la dimension économique des systèmes médiatiques :
Comment penser les médias ? comment les critiquer ?
-
Se concentrer sur ce qu’ils disent : cette ide va avec une pensée des médias comme porteur
de mensonges, les médias contribuent à diffuser des programmes Mensonges
- Réfléchir les publics : quelle est l’influence des médias sur les jeunes ? On n’analyse pas ce
qu’ils disent mis leurs effets sur des populations
- L’enjeux de la subjectivité, on va mettre en avent la question culturelle
Ce n’est pas ce qu’on va faire dans ce cours.
Ici : on va considérer les médias dorssé déjà au sein du système capitaliste, ll n’y a pas de médias
hors le système capitaliste, le capitalisme est essentiel aux médias, ils ne peuvent pas existé sans
besoin du capitalisme, on va les étudier comme fonction du capitalisme, ce ne sont pas qu’une
fonction, et un lieu d’investissement.
On va étudier les médias comme fonction du capitalisme et en tant que moyen d’investissement
dans le cadre d’une perspective critique des médias sur un angle particulier qui est la question :
matérialiste.
Matérialisme : pour les matérialistes il n’y pas de mode des idées, l’essentiels des idées c’est que : les
idées sont influencées par le monde matériel
S&B
Le s : structure c’est tout ce qu’on pense
Le B : la base rapports sociaux, matériels, matériaux, les classes, dominés dominants
Pour les matérialistes c’est le B qui détermine le S.
L’idée centrale de l’économie politique des médias :
Moodle
L’organisation économique (base matérielle qui concerne l’organisation des médias peux avoir une
influence sur les médias
Il y’a une dépendance organisée des ressources, selon les trajectoire sociales, culturelles, places etc.
Finalement, le fait d’avoi besoin de regarder la TV s’accompagne notamment d’intérêt plus en plus
net aux contrôles de la com
Les médias c’est ce qui permet a une société de se réfléchir elle-même(chaque individus se réfléchit
lui-même à travers ce qui perçois des médias ) , mais ce qui possède les médias, pour des médias ils
ont entre les mains des outils qui peuvent forger la conscience ( c’est un prblm idéologique)
Il y a des modes d’organisations de communication qui favorisent certains types de consciences /
formes de productions
Ces producteurs pourquoi ils font ça ? pour réaliser le principe de Y est supérieur à X
Les médias peuvent forger les consciences, les producteurs sont entre les mains cette outil.
Il y a un certain nombre de codes qu’on apprend, on acquière un certain nombre d’habitus qui fait en
sorte que les journalistes disent ou ne disent pas tel et tel chose, même si on leur demande pas, il le
font/ ou pas, par ce que c’est une pratique>>> on acquière des reflex
La visé/ le perspective dans ce cours : c’est de critiquer le capitalisme.
Des mensonges à la TV n’est pas aussi grand qu’un coup de poing à la gueule ; c’est la différence
entre la démocratie et la dictature
Il y a différents types approches : texte moodle (tradition qui émerge après la second guerre m)
L’idée c’est que la communication nécessite des ressources, qui sont en quantité limités et des
dispositions qui sont importantes et déterminées par des ressources rares.
Texte : Télécoms : l’Italie se met aussi au manège à trois
L’avis du journal libération : ils plaignent, il semble que le journaliste donne l’opinion de son chef, il
se trouve que se chef soit un propriétaire d’un des opérateurs mentionnés, ce qu’il fait il veut 3 au
lieu de 4 pour diminuer les offres puisque ça va servir son bien.
La concentration : lorsqu’il y a de moins en moins d’offreurs dans un service
Quand il n y’a que 1 offreur dans le marché = monopole
2=duopole
3=oligopoles
2) De l’économie politique à la critique de l’économie politique
Qu’est-ce que l’économie : c’est une science, une étude la science des richesses, (définie sur
moodle)
L’économique politique : moodle
Adam Smith est pensé comme l’un des plus grands pères de l’économie politique.
Lorsqu’il propose l’économie politique, il s’inscrit dans une branche des sciences d’état le but c’et
l’aider l’état pour avoir plus de richesses.
Il va chercher à penser l’économie (les ressources) autrement qu’avant, comment est-ce que
l’homme arrange les ressources rares pour satisfaire. Ce qui est innovant avec lui : c’est sa façon de
penser le commerce international (avant lui on le pensait qu’il n’y a pas de moyen pour chercher la
richesse par le commerce.
Avant Adam Smith, le seul moyen de richesse était : la colonisation, la guerre.
Lui il dit, non il y a un moyen de créer des richesses au sein du même pays par ce qu’elle ne
dépendent pas seulement du produit mis aussi de la division du travail : l’efficacité des gens ils se
spécialisent /le marché : c’est là ou se rencontre l’offre et la demande /l’accumulation : c’est la base
du capitalisme c’est le fait de différer
Les machines pour Adam Smith : il faut des machines parce que leur disponibilité nécessite des gens
qui sont compétents pour les utiliser, il faut la main d’œuvre qualifié, ce qui entraine une monté des
salaires (manière d’attirer les gens pour mieux donner), puis lorsqu’ils obtiendront un meilleur
salaire il voudront une meilleure vie tsemma kolésh mrbtout b ba3da plus ykhlsso bien plus ysh9ou
des choses bien plus on produit hadok les choses bien
Il y aura une baise de mortalité, ce qui produit plus de mains d’œuvres puis y’aura la concurrences
entre les travailleurs, les salaires yahbto ou ytl3o dépendant de leurs compétences
Donc pour lui c’est une science morale qui doit créer le meilleur que possible
Il va proposer des lois pour un meilleur rôle du marché dans la société
Il parle de spécialisation : ex de pays chacun produit le truc li 3ndo kter et il laisse tomber l’autre au
final ils échangent y’aura ++ de produits que louken chacun d’eux produit kolésh
La spécialisation permet d’avoir une situation de richesse globale.
Adam Smith pousse les travailleurs de perfectionner leurs individualités, cette organisation arrive à la
fin de la société féodale. Vers un modelé de bourgeoisie
On n’a plus une domination féodale, vers une domination de propriété (soit on a la capitale pour
acheter les machines etc) soit on ne l’a pas
Critique de l’économie politique :
Karl Marx (1818-1883)
Faut penser à ça
Moodle
Ce qui crée la richesse c’est le travail (les ouvriers ne sont pas payés comme il le faut), cette richesse
ne revient pas au travailleur qui l’a créée lui-même
Ex : facebook
Karl Marx parle du surtravail : ne pas être payé pour une richesse qu’on a nous même produit
3) L’économie politique plutôt que la science économique
L’économie politique classique (même celle critiquée par Marx)
Moodle
Le but du chercheur c’est d’aider les dirigeants d’améliorer
A partir de la fin du 19e science on a commencé de parler de la science de l’économie politique
Vue que nous sommes en comm, on préfère de faire de l’eco politique citrique que la science,
puisque la science a mis de côté les communications
Cours n°2 : Médias, communication et marchandisation (I) : le mode de
production de la communication
Récapitulatif du cours précédent
La réalité détermine les rapports sociaux. L’approche marxiste se base sur l’économie. Quel
est le rôle de l’économie dans la société ? L’économie est la première science qui a permis de
comprendre les comportements sociaux avant la sociologie. La science dans les
superstructures est basée sur l’idéologie du système social basé sur hiérachie dans laquelle
évolue le scientifique. L’économie en tant que science est née de la nature comme si
l’économie était un système naturel c’est une transposition simple de la hiérarchie sociale
dans le monde des idées. D’où cela vient ? Selon Smith, il s’agit d’une disposition naturelle. Il
y a eu une histoire du capitalisme. L’esclavage est l’une des raisons du capitalisme. Une
entreprise est le fait d’entreprendre.
En quoi cela va toucher les médias ?
L’économie politique apparait au XXe siècle après la WWII. L’évolution des idées est en
corrélation avec l’évolution de la structure sociale.
1. L’économie politique des médias : origines
Les médias, la culture sont des canaux par lesquels circule du sens. C’est parce qu’il y a les
médias que l’on sait qui on est, comment on doit se comporter. Il faut réfléchir à comment les
médias fonctionnent et la dimension économique et politique qu’il y a derrière. Le monde des
médias est celui qu’on le prend comme référence en premier car c’est celui qui le plus proche
des arts et de la culture et il est le plus flexible vis-à-vis du monde du travail. (ex : les droits
d’auteur  être payé à la pièce). Chose qui était présente uniquement dans le secteur tertiaire
commence à s’étendre dans les autres secteurs (ex : Uber).
2. Le mode de production de la communication
Qu’est que le mode de production dans la logique marxiste. La superstructure est caractérisée
par la base des rapports économiques et de production. La base détermine la superstructure.
Le mode de production capitaliste met en avant deux classes où lesdites classes ont réparti le
mode de production où une première classe détient les moyens de production et où l’autre
classe n’a que sa force à offrir. Dans la société contemporaine, le mode de production de la
communication comprend les instruments de production présents dans la base matérielle (cf
p. 109), la superstructure serait définie par l’État, les lois (cf p.109-110).
Texte : Armand Mattelart, « Le mode de production de la communication » Extrait de « Pour
une analyse de la communication » in Communication, idéologies et hégémonies culturelles,
Paris : Presse des Mines, 2015
Armand Mattelart est une figure de l’internationalisation des médias. Il a produit beaucoup
d’analyse des médias de masse. Après avoir été extradé du Chili, il revient en France et crée
le CEMTI. L’objet est de penser la place des intellectuels sur les médias dans la promotion de
d’une idéologie d’une classe dominante.
a) Les modes de production et la superstructure
Qu’est-ce que l’auteur appelle l’idéologie ? Où se situe-t-elle ? Pouvez-vous en donner un
exemple d’idéologie pris dans le champ journalistique
Selon Mattelart, l’idéologie n’est pas seulement une étude des idées d’un point de vue
philosophique (source : Larousse) qui constituent un système d’idées et des représentions
matérielles ou non ; il s’agit d’un « ensemble de pratiques sociales » qui génèrent les idées et
donc les idéologies. Dans le champ journalistique, l’idéologie se situe dans les pratiques
sociales qui découlent de la liberté d’expression et de la presse et de l’éthique professionnelle
du communicant. Ces pratiques peuvent être la collecte des informations, la manière d’écrire
et éditer du contenu journalistique, faire du montage ou des photos.
Dans le journalisme l’objectivité est une idéologie dans le monde journalistique.
Objectivité dans le journalisme : Ensemble de codes prédéterminés où le journaliste se doit
de citer ses sources. L’objectivité totale n’existe pas. En fonction du journal dans lequel le
journaliste sera l’objectivité s’adapte à la ligne éditoriale. Cette méthodologie du journaliste
est nécessaire si on ne l’applique pas on est considéré comme un mauvais journaliste. Cela
peut être perçu comme la base s’il s’agit d’une méthode de travail ou comme superstructure
s’il s’agit d’une idéologie. Il y a une culture de travail (appartient à la superstructure) qui
existe. Mais pourquoi ? Car il est nécessaire de créer du sens. Donner un sens à la profession
de journaliste et se justifier auprès de la société.
Quel est le rapport des idées à la réalité matérielle ?
Les idées sont immatérielles et ont besoin d’être rassemblées afin de constituer une
superstructure (ex : le système judiciaire par exemple qui sert de base dans l’établissement et
la régie de la société) qui deviendra matérielle par le biais de la société (ex : les syndicat, l’État,
les institutions culturelles, l’école etc.). D’après Marx, ces idées sont diffusées par
l’intermédiaire de l’État qui a le rôle de médiateur et d’éducateur promouvant les
idées/idéologie de la classe dominante qui possède les moyens de production de la production
médiatique (la bourgeoisie). Cette idéologie est transmise grâce aux médias de masse
largement consommés par la classe populaire (le plus consommé reste la télévision).
Il faut cherche dans la réalité des rapports de production. Cela ne se fait pas à l’extérieur du
monde matériel (ex : l’objectivité est une représentation spécifique véhiculée par la culture
du travail) (cf p.116). La superstructure n’est pas autonome mais créée par les outils de
production. Tout bataille ou lutte pour le pouvoir est une lutte dans les représentations. Il faut
s’assurer que les idées et représentations soient en adéquation avec la nouvelle conjoncture
matérielle.
b) Les idéologues et les chercheurs en communication
Quel est, selon l’auteur, le rôle de la sociologie de la communication dans la production
médiatique ?
La sociologie de la communication permet de mieux comprendre le processus de production
médiatique car elle permet d’observer la population et ses pratiques de la façon la plus
objective possible. L’objectif était de théoriser et matérialiser le processus de production et
comprendre que ce processus de fonctionne pas comme le processus de production d’un bien
dans le système capitaliste établi. Cela permet de comprendre la dimension sociale et non
seulement économique dans la production. Le déterminisme social va jouer un rôle important
dans la production.
Les médias froids : on utilise juste un sens (ex : la radio et l’audition)
Les médias chauds : on utilise plusieurs sens (ex : la télévision)
La théorie des médias de McLuhan : Les médias existeraient hors histoire et pourraient être
analysés de manière autonome et c’est cela que critique Mattelart (cf : p.111). Cette théorie
devient idéologie car il y a une difficulté de les réfléchir autrement qu’au sein des faits
sociaux). La théorie sert de caution pour l’idéologie des dominants. Si on oublie que les médias
sont une fonction à l’intérieur d’un mode de production médiatique ; il y a une promotion de
la classe dominante. En réalité cela renforce les états de domination existants. Les médias
deviennent du contenu quand la sociologie de la
communication oublie de prendre en compte la
dimension sociale et politique du rapport de
production médiatique (ex : Adam Smith qui oublie
l’esclavage et promue une idéologie de la classe
dominante). Beaucoup de théories ont servi de
« lubrifiant » pour une machine économique rodée.
Elle sert à entretenir le système qu’elle veut
critiquer (p.112 milieu du 1er paragraphe). Les
journalistes se donnent l’objectivité comme
idéologie en parallèle les théoriciens en se donnant
une image de neutralité font la même chose.
Avant Mattelart, Marx et Engels n’ont pas écrit sur les médias, sur les rails, la monnaie.
Néanmoins, p.112 (milieu de page) Marx et Engels n’ont pas de théorie unifier mais cela
n’empêche pas de proposer une approche marxiste de la communication. Comment cela se
fait que l’on ait commencé à se questionner sur Marx et la communication en Amérique du
Sud principalement ? durant les 70s, beaucoup de pays sud-américains étaient communistes
et de par l’histoire de domination et de colonisation, les théoriciens voulaient se débarrasser
du capitalisme et ont donc appliqué les théories marxistes. On réfléchir sur une approche qui
critique les médias sous une approche économique politique
Schéma explicatif
Approche
Économie politique des médias internationaux
Critique
Médias
Économie
Structure des médias
Théorie
Théorie
Recap cours 1 :
On parle d’une approche qui mixte deux choses : la dimension marxiste et ma dimension
économique, donc qui s’appuie sur l’économie en tant que science, et on critique la manière qu’ont
les économistes traditionnelles envisagé les médias.
Ceux qui réfléchissent la science des échanges, modes de production etc. ont une prétention de
définir la réalité sociale, c’est pourquoi on fait de l’économie.
L’économie est née d’un certain nombre et de mode de naturalisme.
L’économie en tant que science vient d’une disposition naturelle selon Adam Smith, or que
l’économie ne vient pas de là, elle vient de
Qu’est ce qu’a inventé le capitalisme ? l’esclavage. (on te prête de l’argent pour que tu investisses
d’une grande entreprise pour produire des richesses)
Cours 2
Médias, communication et marchandisation (I) : le mode de production de la communication
Ce qu’on appelle eco politique de la com apparait au 20eme siècle, avec les médias de masses,
l’intérêt c’est de comprendre que les faits scientifiques accompagnent l’évolution de la société.
1. L’économie politique des médias : origines
Moodle ( hardy 2014 :7)
Quel est l’enjeu de réfléchir les médias comme on va les réfléchir ainsi ?
C’est parce que c les médias les canaux par lequel circule le sens avec lequel on va donner une
signification au monde, parce que c’est grâce aux médias qu’on se réfléchi nous-mêmes
Les médias sont un pouvoir idéologique, on les produit dans une perspective économique mais aussi
politique, grâce à eux on peut forger les consciences.
On a tendance à expliquer que ce qu’il se passe aujourd’hui dans le domaine médiatique, sera le
futur du travail de demain
Le secteur des médias est toujours plus flexible par rapport au travail que les autres secteurs
On va utiliser des termes marxistes dans le domaine des médias. Donc on va faire une adaptation
2. Le mode de production de la communication
Texte : mode de production de communication (Armant Mattelart)
Il va chercher les modes de production.
Qu’est ce que la production pour Marx ?
Le modèle B & S est un modee de production,
En terme marxise, la base détermine la super structure selon le modèle marxiste, c’est un mode de
production marxiste.
Ce que propose Mattelart, c’est comment étudier ces modes dans un perspective des médias
C’est de réfléchir que le mode de production affecte le mode matériel mais aussi la super structure,
le mode de production de la comm comprend tout les instruments de production, méthodes de
travail, choix d’information etc et toutes les interactions et relations entre les producteurs (tt ça c’est
la dimension de la base matériel) , il inclut aussi les différentes, superstructure géopolitique (liberté
d’expression etc) c’est la superstructure
Qu’est ce que l’idéologie selon ce modèle ?
l’objectivité dans le journalisme (des codes qu’on doit respecter, ex : sourcer l’info (2 au moins)),
l’objectivité peut être une méthode de travail : c’est donc dans les bases, et aussi une certaine règle
qu’on doit respecter et donc c’est dans la superstructure (c’est là où se trouve l’idéologie)
Il y a une culture de travail (structure de travail) qui existe suite au besoin de créer du sens
Les systèmes d’idées sont créés par le système de travail
Quel est le rapport des idées à la réalité matérielle ?
La formation des idée et idéologie ne se fait pas à l’extérieur du monde matériel,
C’est parce qu’on produit le journalisme de cette manière-là, qu’on a dû créer une certaine idéologie
qui est ici l’objectivité
Le fait que la superstructure est le reflet de la base ne veut pas dire qu’il y a un lien mécanique, mais
il faut toujours rencontre que la sphère S n’est pas autonome mais qu’elle produite par le B
Pourquoi s’intéresser à l’idéologie ? psk Toute bataille qui vise la prive du pouvoir dans la base est
une lutte dans la S (manière de voir les choses)
2.2 les idéologues et les chercheurs en communication
Moodle
Lazarzfeld, Kartez etc, nous expliquent que ; ce n’est pas les médias qui contrôlent le comportement
du public, ils mettent en position la possibilité du libre arbitre
Une théorie des médias que les médias n’existent pas hors des histoires de société, est une théorie
d’idéologie.
Si jamais on oublie que les médias sont une partie prenante des sociétés, c’est comme si on oubliait
que ces médias ont une fonction dans le monde matériel
Quel est le rôle de la sociologie de la communication dans la production médiatique ?
Un rôle idéologique elle sert de « lubrifiant pour une machinerie économique bien rodé donc en gros
elle sert à entretenir le système quelle est censée critiquer » elle sert à…..
Marcs et Hinguls, n’ont pas parlé de communication, mais on peut utiliser leur vocabulaire et faire le
lien avec les médias et la comm, donc on peux imaginer certaines théories marxiste de la comm
(certain théoricien l’ont fait en Amérique du sud)
On travaille sur une approche particulière des médias dans une perspective économique tout en
critiquant la science économique elle-même ainsi que théories des médias dominantes, en
s’appuyant sur marx.
On a commencé par appliquer la théorie marxiste sur un mode de production.
07/10
Cours n°3 : Médias, communication et marchandisation (II) : la
marchandise-contenus
Récapitulatif du cours précédent
Le travail prend des formes toutes particulières dans le domaine de la communication.
Comment est-il possible d’appliquer la pensée marxiste à la communication. Cela n’a pas été
fait, des théoriciens ont essayé de l’appliquer (schéma base/superstructure).
Les concepts de Marx
Mode de production : Ce sont des forces productives (la force de travail proposée par les
hommes et les machines qui sont les moyens de production). En plus de forces productives, il
faut des rapports de production (ce sont des rapports sociaux entre les gens) dans le système
capitaliste (des dominants qui possèdent les forces de productions et les dominés ceux qui
offrent leur force de travail)  définition de ce qu’il y a dans la base.
Superstructure : l’ensemble des appareils juridico-politique (les lois l’État et l’ensemble des
idées partagées)
Les médias n’existent pas hors monde, hors du système capitaliste. Il y a un lien intrinsèque
entre les médias et le capitalisme. Ils ont une fonction idéologique car ce sont les éléments
dans lesquels on se reflète.
1. Marx et la communication
a) Le concept de marchandise de Marx
Marchandise : le point de départ de la théorie de Marx. La marchandise est la base de
l’économie. Pourtant la marchandise est antérieure au capitalisme, cependant c’est le cœur
du capitalisme. Caractérise le mode de production capitaliste. La logique marchande tend à
s’infiltrer dans les relations sociales. Chaque marchandise se présente sous le double aspect
de la valeur s’usage et de la valeur marchande (d’échange). La valeur d’usage est déterminée
par les caractéristiques physiques de la marchandise et la valeur d’échange est combien vaut
l’article.
Valeur : ce qui détermine la valeur d’une marchandise est le temps de travail en moyenne
pour fabriquer la marchandise. Le travail est la substance de la valeur de la marchandise
mesurée en temps de travail moyen.
Deux types de valeur :
- Valeur d’usage
- Valeur d’échange (marchande)
Travail abstrait : a une visée de valeur d’échange devient lui-même marchandise puisqu’il « se
réalise par un produit qui est immédiatement échangeable avec une autre marchandise ».
(ex : quand on se dit « mon travail vaut tant » le travail devient abstrait car on en parle s’il
était extérieur à nous-même).
Travail concret : a une visée de valeur d’usage
La distinction travail abstrait/concret ne peut exister qu’à un niveau de développement de la
division du travail au point où les activités de la production peuvent y est rapportées à des
combinaisons de tâches simples. Dans le capitalisme, le travail lui-même est devenue une
marchandise.
Schéma explicatif
*par son caractère abstrait, le travail humain donne à la marchandise sa
valeur d’échange
** par son caractère concret le même travail donne à la marchandise sa
valeur d’usage
Dans le cas du
journalisme, la marchandise
essentielle
de
la
communication
pourrait
être
le
contenu
(soutenu par Mattelart) ou
cela pourrait être le public. Si on considère que les contenus sont les marchandises le
processus de marchandisation serait la transformation du message pour en faire un objet que
l’on peut échanger sur un marché. Le travail du journaliste est d’utiliser ses compétences
professionnelles son style d’écriture pour en faire des articles à valeur d’usage ce qui serait le
travail concret du journaliste. Dans le capitalisme, l’investisseur qui paye les journalistes
prendrait chaque force de travail des journalistes pour pouvoir faire une marchandise à valeur
d’échange le travail du journaliste est donc abstrait. Le principe du capitalisme est
d’abstractiser le travail en poussant la force de travail à produire tout et n’importe quoi (ex :
uber).
Principe de consummerabilité : transformer de la qualité en quantité (que l’on chiffre en
temps de travail moyen)
La valeur d’usage d’une marchandise est la trace d’un aspect qualitatif des rapports sociaux.
Cela permet de conserver la trace de leur place dans la société. Cela disparait avec la valeur
d’échange. Le rapport est purement quantitatif.
La monnaie est un invariant d’échange qui a le rôle de représenter la valeur. Cela nait du
besoin de conférer à une marchandise particulière la fonction d’équivalent universel. L’or était
la première marchandise à la fonction d’équivalent universel. La monnaie n’est pas la valeur
elle représente juste cette valeur. (ex : un billet n’est que du papier mais équivaut à une valeur
importante). Dans le capitalisme, l’objectif est d’obtenir un invariant d’échange. Le mode de
production capitaliste a inversé le rôle médiateur de l’argent. Traditionnellement le
mouvement précapitaliste était Marchandise  Argent  Marchandise. L’argent n’est qu’un
médiateur cela a changé avec le capitalisme car il est important d’avoir de l’argent avant de
faire du commerce et faire de la plus-value (ou survaleur selon Marx).
Qu’est-ce qui crée la survaleur ?
Lorsque le capitaliste investit quelque part (ex : les tables) on investit dans les moyens de
production (les machines) et la force de travail (les machines ne créent pas de valeur). La force
de travail créée la survaleur. En étant vendu plus cher que la force de travail acheté un bien
apporte de la survaleur. Le surtravail apporte la survaleur. Le travailleur a consenti de vendre
sa force de travail moins chère par rapport au cout de la valeur d’échange (= exploitation).
Toute valeur est faite par le travail dans le capitalisme (= rapport d’exploitation).
Le processus de création de survaleur
- Absolue : extension de la journée de travail, du nombre de tâches à accomplir
- Relative : contrôle plus étroit du temps de travail
L’objectif reste le même : produire des marchandises ayant une valeur d’échange et non pas
d’usage.
Par exemple : dans le cas d’un journaliste on le paye 1500 €/mois pour rédiger trois articles
en lui donnant une promotion, on le paye 2000€/mois mais on lui demande d’écrire cinq
articles et de s’occuper des stagiaires. Il y a un surtravail entrainant de la survaleur.
Production industrielle de la communication et marchandise
Dans le cas des marchandises de la communication, leur valorisation est incertaine c’est l’une
des caractéristiques des marchandises de la communication quand le contenu est une
marchandise. Cette incertitude est structurelle. Il faut donc mettre en place des stratégies :
- Le formatage, il faut que cela réponde à des standards (ex : country l’album doit être
de la country)
- La stratégie de catalogue (=La production de masse) : on produit à perte dix
marchandises en sachant qu’une ou deux des marchandises va plaire et couvrir les frais
pour la production des huit autres et permettre d’en faire dix autres.
Bien prototype : on ne peut jamais véritablement standardiser. Pour chaque produit que je
vais produire, l’essentiel des couts va se concentrer sur la première unité (il faut payer la force
de travail pour mettre en place le produit). Les couts de production pour les autres unités est
maigre. Il est donc nécessaire de maximiser les audiences.
Bien public : on ne peut pas restreindre l’accès d’une marchandise. Le brevet est la possibilité
de réduire la reproduction de l’accès de manière juridique. C’est un bien qui n’est pas détruit
lors du processus de consommation (différent des biens rivaux qui sont détruits dans le
processus de consommation).
Recap : les trois caractéristiques sont
- La valorisation incertaine
- Le bien prototype
- Le bien public
Le rapport de production dans la communication et la culture, le rapport de production est
différent car on paye les auteurs en droit d’auteur. Cela est régie par une certaine autonomie
des travailleurs qui produisent. Dans la marchandise de la communication, si elle considéré
comme contenu le travail intellectuel artistique est autonome. Si jamais on considère que la
marchandise produite est le contenu alors nous sommes dans des rapports précapitalistes.
C’est le capitalisme qui a imposé le salariat, son extension devrait mettre du salariat partout
et donc de la survaleur, ce qui change dans le domaine de la communication. Le mode de
production est précapitaliste car cela permet de créer de la survaleur dans ce domaine. Le
contrôle est relatif. (ex : dans le mode de production féodale car il n’y a pas de salariat. Le serf
va venir nettoyer de façon plus au moins autonome).
Cours n°4 : Médias, communication et marchandisation (II) : « part
d’audience » et travail du consommateur
Récapitulatif du cours précédent
L’organisation de la production médiatique : très grande incertitude
Question de la marchandisation : niveau de hiérarchisation. Dans sa critique de l’économie,
Marx parle d’un fétichisme de la marchandise que les économistes ne peuvent percer mais ils
ne considèrent pas que la marchandise est l’alpha et l’oméga du capitalisme. Le principe du
capitalisme est l’échange. Le bien peut être tout. A partir du moment où la force de travail
peut devenir une marchandise échangeable sur le marché on parle de capitalisme. Selon
Marx, les économistes classiques n’ont pas pris cette variante en compte. Qu’est-ce que cela
signifie d’avoir une marchandise de la communication ? la pulsion du capitalisme est de faire
progresser la forme de marchandise. Lorsque le travail devient une marchandise peu importe
le domaine d’activité (= travail abstrait).
Ex : quand on prépare une tarte tatin on peut partir sur le fait qu’on va la partager avec l’autre
pour célébrer le lien social entre nous  travail concret car on « travail » pour préparer la
tarte). Cependant, quand on décide que la tarte peut être échangée contre un bien équivalent
ou un invariant (= la monnaie)  travail abstrait car on ne « travail » pas pour produire. On
travaille pour échanger.
Dans le cas d’une marchandise de contenu (ex : chanson, film, série, article etc.) on fait du
travail abstrait. Ces marchandises répondent à une logique différente des autres biens : le
caractère de bien prototype car la première unité concentre l’ensemble des coûts. Le
caractère imprévisible de la valorisation. Une logique de bien public, le fait de consommer un
bien d’information ou de culture ne détruit pas le bien (différent d’un bien alimentaire). Il est
donc nécessaire de construire de la rareté de façon artificielle par le biais de la justice ou de
la technologie.
1. Marxisme et marchandise des médias
a) Un mot sur Dallas Smythe
Dallas Smythe (1907-92) : l’un des premiers chercheurs canadiens formé aux US. Il est
économiste pour plusieurs ministères des US. Il a dû quitter les US suite à la Witch hunt dirigée
par McHarty car il partageait des idées marxistes. Il va
essayer de penser le rapport entre les pouvoirs
économiques et politiques. La technologie est un moyen
de dissimuler ce rapport.
Il explique que la communication est un point aveugle de
la théorie marxiste. Il n’y a pas de théorie marxiste sur les
médias. Smythe reproche que les penseurs marxistes ont
posé des théories idéalistes sur les médias, ils ont arrêté d’être matérialistes. Selon lui, il n’est
pas possible d’être marxiste et idéologiste. Les marxistes ont tendance à être matérialiste (la
base est essentielle selon eux). Pour lui, la critique des médias se noie dans l’éther de la
manipulation des consciences. L’enjeu est de remettre en marche une interprétation
matérialiste des médias. P.2, il remarque que notamment en Europe le retard est moindre. Le
fait qu’on n’ait pas une approche matérialiste est « normale » car les marxistes européens
n’ont pas pu avoir accès plus tôt aux médias de masse et leur aspect commercial. Smythe
explique que beaucoup de théoriciens même marxistes ont eu des théories idéalistes de la
communication. Le problème est que le domaine de la communication est perméable aux
praticiens pour légitimer leur présence dans le monde du travail.
b) Le « point aveugle » du marxisme
Quelle est la marchandise produite par les médias de masse ?
p.3 selon Smythe, les médias produisent un temps qui chez les spectateurs est consacré au
visionnage. Ce temps est pris sur le temps de loisir (produire au moment où ils ne sont pas en
temps de travail). Les médias vont créer une survaleur grâce à la vente de temps de visionnage
aux publicistes. Les contenus ne sont pas la marchandise des médias ce sont des « free lunch »
comme les appelle Smythe. C’est une production intermédiaire. Le processus capitaliste dans
la communication repose sur la vente des audiences à des annonceurs mais aussi les études
(=demographics) pour connaitre l’âge, le sexe, la classe de l’audience ( horaires de diffusion
par exemple). Les médias de masse sont à la fois dans la base et la superstructure cela pose
problème avec le modèle de Marx (p.3).
Qu’appelle-t-on le capitalisme des monopoles ?
Le capitalisme est rentable en cas de monopole. Il cherche à valoriser de la valeur avec le
moins de risque possible.
Les annonceurs achètent du temps de visionnage (p.4). Le contenu est offert (séries) c’est un
produit d’appel (p.6). Les audiences travaillent à créer de la demande pour des produits. Elles
sont au bout de la chaine du travail de production. Dans la société actuelle, nous sommes en
pleine société de consommation qui produit beaucoup. Ces marchandises sont produites par
des travailleurs et il est donc nécessaire de consommer ses produits. En regardant des pubs
on crée de la demande. En regardant la télévision, on reproduit sa force de travail (se reposer,
manger etc.). Si on considère que la reproduction de la force de travail contribue au processus
de production on travaille donc deux fois en étant au bout de la chaine de production. Smythe
explique que le fait de regarder la télé a fait de la vie une chaine de production (= concept clé
de la vie). La publicité est essentielle dans la chaine de production pour écouler les stocks. Les
médias en régime capitaliste sont une expansion de la sphère marchande.
Le travail du consommateur comme producteur de la valeur du bien. Les médias sont financés
par la publicité la plupart du temps. L’objectif est une audience maximum pour le contenu
commercialisé. Il est possible de critiquer Smythe car il n’a vu que la partie économique.
2. Conseils pour le partiel
2 à 3 sujets au choix  il ne faut en traiter qu’un
Possibilité d’utiliser notes de cours  notes papier
Possibilité de faire intervenir d’autres auteurs
Méthode éventuelle
- Comprendre le cours comme un ensemble cohérent : traquer les incohérences (utiles
à la critique)
- Se poser des questions par rapport aux cours : mettre en avant les enjeux cachés, le
problème auxquels cela répond
- Ne pas confondre problématique et questions  point de mise en déséquilibre de la
perception de la réalité
- Lire tous les sujets le jour J.
- Faire un brainstorming pour chaque sujet
- Fixer le sujet  tout ce qui ne sert pas au sujet, il faut en faire le deuil
- Chercher des points d’entrés dans le sujet
- En cas de commentaire : ne pas rédiger une dissertation
- Ne pas présenter de notion inutile
- Définir une notion en cas de doute.
- Introduction : bonne accroche (ex : citation)  rattacher le sujet avec ce qu’on a vu
possibilité d’introduire avec la problématique
Cours 03
Récapitulatif cours 02 :
Il y a une particularité qui est que le travail prend des formes tout à fait particulières dans le domaine
de la communication.
L’enjeux de ce qu’on a réfléchit c’est que le principe de Marx est applicable aux médias et la comm ,
le prblm c’est que ça n’a pas été beaucoup fait, les chercheurs se sont considérés comme théoriciens
non critiques,
les idéologies sont un ensemble d’idées qui sont ceux que partagent les travailleurs de la
communication
Pk on étude le modèle marxiste dans le domaine de la comm ? on psk il a proposé une critique de
l’économie et nous on essaye de faire notre critique des médias en s’appuyant sur marx
D’un coté nous avons les théories (nous ceux qui nous intéressent c’est ceux qui s’appuient sur la
théorie de Marx parce que Marx propose une critique de l’économie), comment on applique les
notions de Marx sur le domaine de la comm
L’enjeux c’est de pourvoir utiliser la théorie marxiste dans la comm
Parmi les termes techniques qu’on a vus c’est : Mode de production*
Mode de production : ce sont des forces productives (Moyens de production (machines) et force de
travail (main d’œuvres)) et des rapports de productions ( relations etc en système capitalistes ) ce
qui détermine les rapports de production c’est les force productives ( tsemma les dominants et
dominés sont déterminée par le fait d’avoir ou non les moyens de productions)( tout ça c’est la base
+ l’appareil juridico-politique la loi l’état et tout un tat d’idée qu’on partage ( exmp du sac) et ça
c’est la superstructure).
On a appliqué l’économie marxiste) la production de la comm
Les médias sont d’un côté un moyen d’investissement rentable et d’un autre côté d’un moyen par
lequel les gens se réfléchissent
Médias, communication et marchandisation (II) la marchandise-contenus
Le 2eme concept essentiel de Marx : la marchandise, comment l’appliquer à la communication et aux
médias ?
Qu’est-ce que la marchandise ? c’est le point de départ de l’analyse de Marx c’est un élément
fondamental de sa théorie, pour lui c’est le noyau cellulaire du capitalisme.
Marxiste appelle la marchandise >>> fétichisme de la marchandise
Il montre qu’il y a un tat de choses qui échappent à l’économie, elle est au cœur du système
capitaliste
La marchandise est un objet d’échange dans un marché, selon Marx c’est loin que ça,
La valeur* d’une marchandise : y’a une valeur d’usage : pk j’utilise cette chose
Comment comparer les valeurs d’usages ? la valeur d’usage ne peut pas servir de moye de
comparaison entre les marchandises (exemple de table et pc)
et donc la valeur d’usage ne peu pas déterminer les valeurs de marchandises
Donc ça va être la valeur d’échange qui le fait
Le caractère fétiche de la marchandise (moodle)
La base de l’économie est la marchandise.
Pourtant la marchandise est une chose qui est antérieur du capitalisme (elle existait avant) mais
pourtant elle caractérise le système capitaliste et le mode de production capitaliste.
La logique marchandise pénètre la vie sociale. (Koulésh marchandise)
En réalité celui qui a parlé en premier sur la dualité de la valeur d’échange et la valeur d’usage : c’est
Aristote
La valeur d’usage est déterminée par les propriétés du corps de la marchandise (par sa matérialité)
La valeur d’échange est déterminée par la proportion par laquelle on échange une marchandise sur
une autre.
Comment calculer la valeur finale d’une marchandise ?
C’est le temps de travail nécessaire en moyenne pour fabriquer la marchandise.
C’est-à-dire que le travail c’est la substance de la valeur, et cette dernière est mesurée en temp de
travail moyen.
Travail abstrait* : travail avec l’idée de créer la valeur d’échange (exemple de la tarte :+note)
Travail concret* : travail avec l’idée de créer la valeur d’usage (exemple de la tarte : pr le plaisir)

En régime capitaliste, la commensurabilité se retrouve à différents niveaux du processus de
production et d’échanges des marchandises par elle :
- La valeur d’usages des marchandises et devient dans l’échange la forme de manifestation de
son contraire, la valeur mais ainsi :
- le travail concret devient la forme de manifestation de son contraire, le travail humain abstrait
- Le travail abstrait devient lui-même marchandise puisqu’ils se réalise par un produit qui est
immédiatement échangeable avec une autre marchandise

Distinction travail abstrait/concret ne peut exister qu’au niveau de développement de la
division du travail au point ou les activités de la production peuvent y rapportés à des
combinaisons de taches simples

Particularité du mode de production capitaliste c’est d’intégrer la force de travail dans le
domaine des marchandises
La valeur d’usage (et donc en employant le travail concret) est la trace qualitative d’un rapport
sociale, c’est la trace du sociale dans les objets
Objets impersonnels : valeur d’échanges
Le mode de production capitalisme a un rapport de socialisation globale
À un moment donné, il faut trouver un invariant d’échange (une marchandise à laquelle on va
donner un rôle spécifique qui est le rôle de représenter la valeur)
La monnaie* née du besoin de conférer à une marchandise particulière la fonction d’équivalent
universel
La monnaie Elle a pour fonction de représenter la valeur, elle n’est pas la valeur
(Exemple : le billet c’est du papier machi hadja khchina, mais ça represente une valeur tsemma à la
base daro dahem bech yremplaciw dheb après welina n’utilisawh fkoulésh tsema f sah machi drahem
bhad dathom li importants mais swalah li n9dro nchorohm bihom)
Le mode de production capitaliste a inversé le rôle médiateur de l’argent,
Le mouvement précapitaliste de l’argent c’est marchandise>>>>>agent>>>>>>autre marchandise
L’argent a un rôle médiateur, ce qui m’intéresse c’est la marchandise,
Dans le capitalisme ça s’inverse
Argent>>>>>>>marchandise>>>>>argent (supérieur à celle dépensée)
La survaleur/ le plus-value : c’est le fait que l’argent à droite est supérieur l’argent a gauche
Qu’est ce qui crée la survaleur ? c’est la force de travail
Comme si on payait chaque travailleur moins qu’il ne le mérite, c’est le surtravail
Et donc c’est le surtravail qui créer la survaleur
Le travailleur a choisi de vendre sa force de travail
Toute valeur dans le système capitaliste est créée par le surtravail
Dans le capitalisme le travail lui-même est devenue une marchandise caractérisée d’avoir une valeur
d’usage (valeur concret) et une valeur d’échange (travail abstrait)
Comment appliquer ça au journalisme ?
Selon certains, La marchandise essentiel de la comm serait les contenus de la communication pour
d’autres elle serait l’audience, la technologie
La marchandise comme contenu médiatique
Si on considère les contenus comme étant la marchandise de la comm cv dire que le processus de
marchandisation on transforme des messages à des objets qu’on veut échanger
Le travail de journaliste dan ce cas la c’est d’utiliser ses capacités personnelles pour faire des articles
à valeur d’usages divers, mais dans le monde capitaliste la personne qui emploie ce journaliste
l’emploi dans le but de prendre ce qui produit ce dernier et le vendredi le travail de journaliste est
transformé pour produire la marchandise journal etc.
Production journalistique :
Processus de création de survaleur :
- Absolue : extension de la journée de travail, du nombre de tâches à accomplir
- Relative : contrôle plus étroit du temp de travail
Quel sont les caractéristiques de la marchandise dans le domaine de la communication ?
1- Une spécifié économique : valorisation incertaine : on ne sait pas si ce CD va rencontrer du succès.
Comment faire face à cette incertitude ?
Il y a deux manières :
-
Le formatage : j’exige que tous mes disques répondent au standard
Stratégie de catalogue (Produire en masse) : je fais 10 disques en sachant que 2 vont
certainement rencontrer du succès.
2- caractère de bien prototype : je ne peux jamais véritablement standardiser, psk pour chaque
produit l’essentiel de ses couts vont se concentrer sur la 1ere unité. (Cout de production très fort par
rapport au cout de reproduction très faible) (le cout marginale*)
3- caractère de bien public : on ne peut pas empêcher les gens de profiter de certaines productions
dans les avoir payés, on peut difficilement restreindre l’accès aux productions de l communication,
un bien public est un produit que sa consommation de la part d’une personne ne fait pas qu’une
autre personne ne pourra pas le consommer, comment faire face à ça ? (bien sur psk ça ne nous
apporte rien et on eut que ça nous apporte) c’est des lois juridiques, es fois techniques etc.
Tous ces caractères font que le rapport de production dans le domaine de la communication prenne
une forme très spécifique, qui a un lien avec la caractéristique (de la stratégie du catalogue) c’est-àdire de trouver un moyen pour être sûr que la production de la communication va avoir du succès.
Le salariat qui est important dans le domaine capitaliste, ne l’est pas dans la communication, le
rapport de production entre le travailleur et le producteur et un rapport d’autonomie,
Ex : le travailleur va faire un CD, le donne gratuitement à un producteur, je ne serais payé que partir
du moment ou ce cd ait fait du succès
Tout ça, c’est lorsqu’on voit La marchandise comme contenu médiatique
Parce que la marchandise est caractérisée par un travail artistique laissé à l’autonomie.
Ça veut dire que si jamais on considère que la marchandise est considérée comme contenus
médiatique c’est que le mode de production de la comm est caractérisé par des rapports très
capitalistes
Cours n°5 : Croissance et concentration
Quelles sont les problématiques actuelles ?
Concentration et financialisation
L’économie politique des médias est une approche critique des médias qui se calque sur
comment est-ce que les médias sont structurés et quelles sont leurs structures et celles des
propriétés médiatiques. (propriété médiatique = média ownership).
La quesiton du « media ownership »
Qui possède les médias ? Cette question est au centre des débats. C’est la thématique qui fait
le plus souvent penser à l’économie politique. Cela est intéressant car : comment se sont créés
les médias ? Ils se sont créés en même temps que s’est stabilisé le mode de production
capitaliste ( question des monopoles). Les médias des UK sont depuis décennies gérés par
des « media moguls » des grandes fortunes industrielles qui possédaient plusieurs titres. Le
secteur médiatique est un secteur caractérisé par une potentielle absence de concurrence. En
France, les grands médias français au tournant du XIXe siècle étaient gérés par des barrons
des médias qui sont en général de grandes fortunes industrielles qui investissent dans les
médias. Ils ont un rôle politique d’importance première (ex : Bernard Arnaud). Cela touche
plein de problèmes : la question socio-économique, l’internationalisation car ces fortunes
peuvent investir dans les médias étrangers et cela peut provoquer des ingérences au niveau
politique. Est-ce qu’il y a des particularités sociales et économiques dans le domaine des
médias qui peuvent encourager la concentration (de moins en moins de concurrents  moins
d’offreurs vis-à-vis de la demande). L’incertitude est l’un des éléments qui contraste avec le
capitalisme et le coût de production sont très élevés par rapport au coût de reproduction. Il
est donc nécessaire d’avoir des finances énormes pour limiter les risques (= grosse structure).
Le secteur encourage un aménagement des règles de la concurrence. Par exemple, dans le cas
de l’industrie musicale, Hadopi est une pression des lobbies de la part des producteurs
musicaux afin de limiter les pertes dans les coûts de production à cause des téléchargements
illégaux. Est-ce que la concentration est un problème ? Cela rentre en contradiction avec la
supposée image de la libre concurrence. Les titres de presse augmentent mais le nombre de
« barons » est limité. Cela est visible dans le cas des banques françaises, il y en a cinq et
chacune sauf la Société Générale possèdent des groupes. La concurrence ne porte pas ses
fruits car des groupements s’entendent sur leurs parts de marché. Les autorités vont
condamner les groupes concernés pour concurrence déloyale ou abus de position de
dominant.
En quoi est-ce que les mouvements de concentration dans le domaine des médias suivent ou
ne suivent pas les tendances généralistes (les variations et évolutions) du système capitaliste ?
Ces mouvements de concentration sont en généralement testés dans le domaine médiatique
avant d’être appliqués aux autres domaines. Les gouvernements ont encouragé cet
aménagement de la concurrence au sein du domaine médiatique (texte dans la brochure).
Durant la période de l’après-guerre WWII, il y avait des grandes firmes spécialisées dans un
domaine en particulier. Ces compagnies opéraient sur des marchés nationaux. Il y a un
tournant majeur à partir des 1970s. Les fusions et acquisitions vont être importantes dans les
1980s. C’est le cœur du système actuel. À la fin des 70s, il y a de nombreux chocs pétroliers
en 1973 et en 1979. L’essentiel de la croissance dans les pays occidentaux c’était appuyé sur
l’industrie (automobile, électroménager etc.). Ces industries consomment beaucoup
d’énergies (elles sont énergivores). À partir du moment où il y a un choc pétrolier, l’énergie se
raréfie et cela paralyse le mode de production. On a donc décidé de s’orienter vers des
secteurs moins énergivores. Cela a donné le début du néolibéralisme dans les 80s. il y a un
éclatement des monopoles avec l’éclatement de l’ORTF, création de Canal + en 1984, TV6 en
1986 (devenu M6 l’année suivante), la 5 la même année et la privatisation de TF1 en 1987. On
parle de dérégulation avec les radios libres et les chaines de TV  premier mouvement. Cela
va soulever trois problématiques transversales :
- La question de la propriété médiatique
- La propriété en général
- La domination de la culture d’entreprise
L’essentiel des médias étaient considérés comme du service public. Il fallait expliquer aux
travailleurs qu’ils sont les consommateurs d’une entreprise privée. Les médias sont des
entreprises d’affaires et doivent suivre une trajectoire commerciale et être capitaliste.
1. Croissance et concentration : tendances clefs
a) Croissance et intégration
Fusion-acquisition (fusac): une entreprise acquiert le capital d’une autre entreprise. Soit
l’entreprise peut garder sa raison initiale (son nom et son activité) ou fusionner avec la maison
mère et là on parle de fusion. Elles permettent d’accroitre la croissance externe. Selon la
stratégie économique qu’elles servent on va avoir plusieurs types de fusacs.
Concentration : Rationalisation de la production. Elle peut être horizontale (rachat d’un
concurrent dans le même domaine) ou verticale (rachat d’une entreprise qui fait partie de la
chaine de production). On est plus efficace dans la chaine de production car on maitrise mieux
le processus (concentration verticale). Dans le cas de la concentration verticale, on a plus
d’effectif qui permet de couvrir plus de domaines.
Conglomeration : On ne vise pas une cohérence d’activités. Ex : Disney est un conglomérat
avec Pixar, Marvel etc. Son but est de diversifier les activités afin d’éviter de mettre tous ses
œufs dans le même panier. Cela peut palier une crise sur l’un de ces secteurs.
Sur les 30 dernières années, on a cherché avec la dérégulation et de nouvelles techniques de
créer de gros groupes qui ont transcendé les frontières. A partir des 80s, il y a une
augmentation des fusions-acquisitions dans le schéma médiatique. Autour des 2000s, il y a un
emballement de l’économie avec internet et cela s’est arrêté avec le « bug de l’an 2000 » (ou
l’éclatement de la bulle internet). Time Warner et AOL sont la plus grosse fusion de l’histoire
($166 bilions). L’objectif est de faire un coup spéculatif, il n’y a pas réellement de cohérence.
Warner et AOL est le plus gros échec économique suite à sa séparation en 2002, $100 milliards
de perte.
Les fusacs ont suivi trois tendances clés dans le développement des conglomérats
internationaux :
- La dérégulation avec la libéralisation de la propriété médiatique pour chercher de
nouveaux secteurs d’investissements
- La corporisation des systèmes médiatiques ou réseaux (avec la privatisation ex :
Orange qui est l’entité de France Télécom)
- La numérisation et la convergence technologique : cette convergence a rendu
stratégique des connections entre des secteurs opposés (ex : achat d’une box donne
un accès à internet, tv et téléphone car avant il était nécessaire de payer plusieurs
abonnements).
b) Transnationalisation dans les secteurs médiatiques
Bouquillon
À partir du moment où on a dérégulé, tous les secteurs des médias ont été proies
d’investisseurs étrangers.
Corporation transnationale : « une corporation qui entretient des installations dans plus d’un
pays et prévoit ses opérations et investissements dans plusieurs pays en même temps »
Harmann & McChesney, 1997.
Cela permet de réduire les coûts de production mais entraine une réduction de la diversité.
Cela va invisibiliser des pratiques culturelles qui sont rentables que sur un seul secteur. Il y a
une pression des firmes qui encourage une culture de l’entreprise transnationalisée. En plus
des caractéristiques socio-économiques du domaine des médias, il y a eu des mutations dans
les économies occidentales (par exemple avec les chocs pétroliers, les entreprises
européennes veulent rivaliser avec les entreprises étasuniennes) et la financiarisation.
Financiarisation : les investisseurs en plus d’orienter leurs investissements vers le domaine
médiatique et culturel, ils ont investi dans le domaine FIRE (assurance, finance, immobilier) à
partir des 80s.
D’où vient le fait que la bourse soit le régisseur de l’économie actuelle. Au départ, qu’est-ce
qu’une banque ? La banque est un espace de stockage et d’épargne qui va permettre de créer
des crédits et de dynamiser les activités. Les intérêts permettaient de rembourser la banque
jusque dans les 80s. Si jamais une entreprise ne peut pas être financée par une banque, elle
n’est pas condamnée à ne pas développer son activité. Car l’entreprise peut créer des actions
(une partie du capital) qui seront achetées par des investisseurs. Une partie du profit réalisé
par l’entreprise sera donc reversé à l’actionnaire.
Aux US, le système de retraite n’est pas le même qu’en
France car les citoyens étasuniens devaient cotiser dans
fonds de pension dans leurs entreprises initialement mais
suite à une loi de 1974, les fonds de pension vont être
reversés à l’entreprise qui va investir dans la bourse car elle
n’a pas le droit d’investir dans sa propre entreprise. Les
fonds de pension sont des entreprises privées qui ont pour
mission de collecter l’épargne de ceux qui ont investis dans
les fonds ont vont les placer dans d’autre entreprises. Il y a
eu deux effets : la course à la modernisation dans le domaine
de la technologie et un effet pervers car à partir des 70s, les
entreprises avaient leurs fonds de pension et maintenant doivent fournir des bilans et des
indicateurs afin de récupérer les investissements des fonds de pension. Grâce à cela, les
actionnaires peuvent revendre leurs actions plus chères qu’au moment de l’acquisition. Les
bulles spéculatives sont créées avec l’achat et la vente du capital de l’entreprise. Au moment
où l’entreprise commence à péricliter, les actionnaires vont vendre leurs actions et donc
provoquer un éclatement de la bulle et donc un effondrement de la bourse.
Les médias et les entreprises de communication depuis 30 ans sont une zone privilégiée dans
la spéculation (achat revente d’actions) car on peut contourner la concurrence parfois avec
l’aide des instances de régulation. Bouquillon a une autre hypothèse qui est que comme les
entreprises médiatiques ont une très grande valeur sociale, vont être surestimées car il y a
une sorte de supplément d’âme culturelle. Une autre possibilité non évoquée par Bouquillon
est que les entreprises médiatiques sont stratégiquement plus capables d’attirer les
investisseurs en créant de l’information. La plupart des entreprises (ex : Peugeot) ont orienté
leurs activités vers le crédit  FIRE (Finance Insurance Real Estate). Les oligopoles dominent
la totalité du marché, toujours plus monopolistiques, il y a toujours plus de conglomérats mais
aussi des indépendants. Ce sont des petites entités qui sont organisées autour des oligopoles
et organisé autour de certaines niches (domaine de spécialisation). Les indépendants servent
à prendre le risque. Par exemple, Publicis rachète des indépendants constamment.
Schéma explicatif
Oligopole
Indépendant
La grande entreprise a la possibilité d’investir dans les petites entreprises qui vont avoir un
projet qui peut s’avérer rentable pour la grande entreprise qui ne prend aucun risque.
12/11
Récapitulatif Cours 03 :
A partir du moment où on peut vendre son travaille, une chose qui est de l’humain peut se
transformer en marchandise
La valeur se crée dans le travail, ou exactement ? dans le surtravail
Mode de production : Ensemble de caractères matériels des forces productives, moyens de
production et un certain nombre d’élément idéelles
Organisation : Comment au sein de de mode de production ces choses s’organisent
Cours 04 :
Marxisme et marchandise des médias :
On voit voir un autre type de marchandise dans le système de la communication
1- Marxisme et communication : l’après-guerre américain
DALLAS W. Smythe (1907-1992) : essaye de penser le rapport entre le pouvoir économique et
politique, on a tendance à croire que le lien c’est la technologie mais pour lui la technologie est un
moyen pour dissimuler le rapport entre les deux.
Point à l’œil : texte, Dallas dit qu’il n y a pas de théories marxiste analysant le système de
communication, pour lui les marxistes des qu’il sont passé à la communication ils ont arrêté d’être
matérialistes, il dit qu’on ne peut pas être marxiste et être aussi peu matérialiste, pour lui la critique
des médias à cette époque, était lié uniquement à la manipulation des consciences, il remarque que
notamment en Europe ou ailleurs qu’aux état unis, le retard est moins grands, c’est-à-dire que dans
l’Europe les médias les médias ont été assez tardivement tout livrer à la marchandise, par contre aux
états unis c’est inexplicables. ( fi l’Europe mzal makayench bzf les marchandises tsemma nrml yahko
ghir 3la l’influence ou forger les consciences, bessah fel marikan commerce 3la rasso tsemma c pas
logique kech mahtemouch biha )
Questions texte :
Quelles est la marchandise produite par les médias de masse ?
L’audience, et les lectorats
Ça veut dire que les médias produisent un temps qui chez les spectateurs est consacré au visionnage,
c’est-à-dire qu’on va s’assurer qu’il regarde.
On va se débrouiller pour les faire travailler des éléments productifs, dans un moment où ils ne sont
pas censés travaillé, ce temps est vendu aux publicitaires, pas par les travailleurs mais par les médias.
Ce ne sont pas les contenus (le diners gratuit) qui sont la marchandise des médias mais les pubs
Exemple de logiciels ou on paye pour ne pas voir les pubs : soit on paye et la marchandise c’est le
contenu, soit on ne paye pas et c’est nous la marchandise
Nous n’allons pas sur YouTube gratuitement : on paye par notre travail de visionnage de pub
Les contenus ce n’est pas la marchandise mais ils sont importants, c’est une production
intermédiaire,
on vend les audiences avec un truc de plus : des données socio-démographiques (les études des
audiences : analyses, caractère socio-démographiques)
En quoi cette marchandise des médias de masse porte-t-elle une contradiction pour la théorie
marxiste ?
……………………………………………………………………………………………………….
Qu’appelle-t-on le capitalisme des monopoles ?
L’évolution du capitalisme a montré que son état naturel c’est le monopole y’a pas de concurrence
Qu’est ce que les annonceurs achètent ?
-
C’est le temps disponible pour visionner un type de marchandise pour s’assurer d’une
meilleure pénétration
En terme économiques quelle est la nature du contenu médiatique produit par les institutions
médiatiques ?
- Ces productions sont offertes dans une large partie
Quel service les audiences « achetées » offrent- elles aux publicitaires ?
Quand on regarde la TV on est entrain de reproduire notre force de travail, même si on ne va pas
consommer ces marchandises de pubs, on va les connaitre
Le fait de regarder la pub a fait de la vie une chaine de production
Les médias sont une extension de l sphère marchande
La pensée économique marxiste a été attentive aux processus de développement de la publicité des
marchandises de marque et des médias de masse dans le capitalisme du 2Oeme siècle
On parle du consommateur qu’on l’a poussé à travailler
Y’a 3 critiques :
1) le fait d’appliquer tout le secteur culturel et communication à comment il marche uniquement aux
états unis
2) la question de l’économisme : dans son analyse même s’il nous dit que les contenus sont
important, toute fois il relativise leur rôle idéologique, même lorsque le contenu est le marchandise il
faut faire des audiences, il cherche à faire une audiences maximum aux contenus, lorsqu’on peut
considérer que c’est l’audience qui est la marchandise, même si c’est du free-lunch il nous faut du
contenus
Cours n°6 : Diversité
Résumé du cours précédent :
La critique de l’économie peut poser le problème de la concentration ; qu’est-ce qui fait qu’il
y a de concentration dans les médias ? Les caractéristiques socio-économique du secteur
encourage la concentration (incertitude, palier le risque avantage pour les grosses structures,
les biens publics peuvent être limités par l’État et la loi, les grandes entreprises peuvent
exercer un pouvoir de lobbying). Les biens de culture sont des biens d’expérience (ex : il est
nécessaire de consommer avant de remplir le besoin en question. Par exemple, au cinéma, il
y a une offre importante de films. Le besoin est de passer une bonne soirée, il est donc
nécessaire de voir le film pour répondre au besoin « passer une bonne soirée »). Dans le cas
des biens d’expérience, il est nécessaire de produire de la publicité autour de l’objet qui
pourrait répondre aux besoins. Cela génère de la conglomération et de la concentration et
aussi l’émergence du mouvement néo-libéralisme. Suite aux crises économiques (choc
pétroliers) des 1970s, les entrepreneurs ont investi leurs biens dans le domaine des médias et
culturel car la concentration est plus facile car les règles de la concurrence ne sont pas strictes.
La financiarisation se développa dans les 80s suite à un certain nombre de raisons politiques
(les fonds de pension). Les travailleurs cotisaient pour les fonds de pension avant le passage
d’une loi l’épargne retraite (fond de pension) étaient pour l’entreprise et il y avait des cas où
l’entreprise faisait faillite résultat le travailleur était perdant. Pour protéger ses
investissements pour la retraite, une loi a interdit les entreprises d’investir dans leur propre
entreprise, il est donc nécessaire que les fonds de pension soient reversés dans la bourse sous
formes d’actions. L’objectif reste de faire fleurir le capital. Résultat, les entreprises ont tout
fait pour attirer les fonds de pension car cela représente une somme d’argent assez
conséquente. Les entreprises en plus de leur propre activité doivent produire de l’information
afin d’attirer les investisseurs (informations = bilan de revenu, publicité etc.).
Financiarisation : l’essentiel de la production est fait pour attirer les investisseurs.
Pourquoi est-ce que la concentration du secteur est-elle problématique ?
L’indépendance des médias : moins il y a de propriétaires, moins il y aurait de discours
différent. Est-ce que le capitalisme peut continuer à garantir que ce secteur puisse maintenir
cette fonction démocratique ? La démocratie peut être basée par la diversité d’opinion, il
serait donc nécessaire que chacun puisse trouver sur le marché médiatique ce à quoi il peut
s’identifier. Peut-être que plus on concentre plus il y a un « lissage » de l’opinion. La
concentration ainsi que la transnationalisation sont critiques au sein du libéralisme. Le
problème est que la concentration permet au compétiteur de l’oligopole peut imposer un tarif
élevé pour un produit/service médiocre qui ne permet d’innover pour un pays de la
périphérie. Dans les médias il y a l’enjeu de la réduction de l’imaginaire. C’est par les médias
que l’on peut se réfléchir soi-même. Moins de compétition voudrait dire moins d’imaginaire
et donc moins de représentation. L’économie politique peine à mettre en avant le lien entre
économie et contenu. C’est lié à l’idée de diversité biologique. Rien que le fait qu’on produit
une information en France, on ne peut pas réutiliser ça aux US. Il y a une spécificité en contenu
et en format.
Il faut donc s’assurer que le système garantisse cette profusion de discours et d’idées les plus
diverses.
Premier moyen de le penser : la culture corporate
Plus la concentration médiatique est forte plus le droit de regard est destiné au propriétaire
du média. Comment faire un lien entre un opinion politique réel ou supposé d’un propriétaire
entre les contenus diffusés par les médias. Peut-être que le problème est que la
financiarisation disperse l’actionnariat. Il y a peut-être un contrôle par les annonceurs.
L’objectif étant de trouver des annonceurs. Dans ce secteur, les gens qui y travaillent ont
pratiquement tous le même background, fait les mêmes études (approche sociologique). Il y
a une culture corporate qui va tendre à internaliser certaines valeurs (culture du travail). Il y a
une pénurie de travail qui va donc favoriser la culture corporate. Comment on fait pour
déterminer si on peut voir des valeurs corporates dans tel ou tel contenu (Herbert Schiller).
Deuxième moyen de le penser : La diversité
La notion de diversité est liée aux théories de l’impérialisme. Comment peut-on permettre à
ces pays en développement une offre médiatique spécifique et non pas homogène. Voir slide
Armand Mattelart. Il faut trouver des moyens pour préserver des expressions culturelles
différentes. La diversité est devenue une catégorie économique. Des économistes culturels se
sont posé la question. La diversité ne peut pas être uniquement la variété (le nombre brut de
titres produits). Mais la variété entre dans la diversité mais n’est pas suffisante. Le deuxième
critère est l’équilibre. L’équilibre entre les parts de marché entre les titres donc l’homogénéité
entre les titres. Le troisième indicateur est la disparité ; c’est le degré de différence entre les
titres produits que l’on ne peut pas mesurer qualitativement il est donc nécessaire de trouver
des indicateurs quantitatifs notamment la quantité de titre produit par des acteurs
indépendants. Le problème de la diversité est que c’est une problématique douteuse. L’enjeu
est de se demander si le capitalisme réduit les expressions et si l’idéologie est réduite à un
marché d’idées. La diversité est un enjeu lié à la concentration. Il y a moins d’imaginaires
généraux que l’on ne peut prouver et si cela est le cas les résultats seront contestable.
Correction du partiel
Faire attention :
-
-
Ce cours est un cours sur les théories : être capable d’identifié des auteurs
Bien identifier chaque théorie et ne pas les confondre. Il faut séparer les termes
journalistiques et les termes théoriques.
Attention aux termes techniques (ex : le capitalisme n’est pas un régime)  risque de
ne pas comprendre ce que l’on veut dire.
Ne pas confondre ce que dit une théorie avec la réalité que la théorie dépeint. Ce n’est
pas parce qu’un théoricien change que la réalité change (ex : « Au temps d’Adam
Smith, le capitalisme est constitué d’une division du travail…)
L’analyse peut être vu sous différentes formes (la réalité analysée peut être différente
des théories).
-
Ce cours sur les théories économiques
Il faut produire un développement  il faut produire de la pensée de manière
cohérente et organiser les éléments du cours
Attention aux inexactitudes  peut créer un contre-sens
Questions
-
Quel lien faire entre propriété médiatique et domination financière ? Quels en sont
les enjeux politiques ? Les enjeux pour les contenus ?
-
Quel exemple de ce qu’on pourrait appeler la possible cross promotion à partir de la
concentration verticale ?
-
En quoi la concentration pose-t-elle un problème sur la qualité de l’information selon
les intervenants ? Développez l’argument. Vous paraît-il suffisant ?
-
De quel ordre sont les propositions pour sortir des problèmes développés ? Cela vous
paraît-il suffisant ?
Texte : "Digital Slavery" de l'ouvrage Digital Labour and Karl Marx, de Christian Fuchs (2014).
En quoi peut-on dire que le « numérique » n’est pas pour autant « immatériel » ?
On peut dire que le « numérique » n’est pas pour autant « immatériel » car il est nécessaire
de construire les outils qui permettent d’avoir accès au monde numérique (ex : ordinateurs,
téléphones, webcams etc.). Il est nécessaire d’utiliser des minéraux qui tels que l’aluminium,
le zinc ou le nickel qui sont extraits de mines en Afrique de l’Ouest et en Chine.
Pourquoi l’étude des médias numériques doit-elle aussi se concentrer sur les mines de
minerai de l’Afrique de l’Ouest ?
En quoi peut-on dire que le fonctionnement des médias numériques repose sur une division
internationale du travail ?
On peut dire que cela repose sur une division internationale du travail car les médias
numériques ne sont pas produits que dans un seul pays. Il s’agit d’une chaine de production
divisée dans plusieurs pays. Les matériaux sont fournis par les mines d’Afrique de l’Ouest et
de Chine et les pièces sont assemblées en Asie et ensuite exportées en Occident afin d’être
commercialisées. Par exemple, dans le cas d’un ordinateur de la marque Apple, le produit est
désigné en Amérique du Nord ensuite les minerais utilisés proviennent d’Afrique de l’ouest
ou d’Asie. Après cela, les pièces sont assemblées en Asie afin de revenir en Occident et être
vendu en tant que bien manufacturé.
Cours 06
On va se concentrer sur quelles sont les problématiques centrales de l’économie de la politique
maintenant ?
La concentration
L’eco p des médias est une approche critique des médias, c’est l’analyse de comment les médias sont
structurés, quels sont les structures économiques et les structures de propriété médiatique.
L’enjeux est celui de la propriété médiatique ( Medias ownersh)
C’est la question qui se pose dès le début, c’est la thématique qui fait le plus de repensé sur l’eco
politique
Pourquoi c’est intéressant la question des structures économique et les structures de propriété
médiatique : psk dès le début comment se sont créé les médias ? en même temps que s’est stabilisé
le mode de production capitalistes, donc les médias dès le début sont compris avec les contradictions
du mode de production capitaliste
Les premiers médias ont été possédés par les grands fortunes qui possédait de grand titres de
presses, le milieux médiatique est un secteur qui depuis le début est caractérisé par une potentielle
absence de concurrence ( le capitalisme de monopole).
Les médias touchent la question de l’intermondialisation et la question de la politique
Concentration *: il y a de moins en moins de concurrents et donc il y a de moins en moins d’offreurs
Caractéristiques socio-économiques du monde économique :
- incertitude : on ne sait jamais si ca va marcher ou pas
- Couts de production énorme par rapport aux couts de reproduction
on va devoir avoir d’énorme finances qui nous permettront de courir ces risques, ne pas avoir de
concurrents réduit ces risques
Il y a des particularités socio-économiques des bien économiques qui encouragent la concentration
Est-ce que la concentration est un problème ? oui parce que ça rentre en contradiction, puisque on
remarque que certes on remarque une augmentation de titres de presses, mais pas des propriétaires
Exemples de banques de France : y ‘a 5 puis y’a 3oram mais oft hadok 3oram tab3in lhdok el 5, donc
tu fais genre y’a de la concurrence et tt mais en vrai qu’a que 5
Il y a une concurrence apparente mais en vérité il n y a pas de concurrences.
La question qui se pose : en quoi ces mouvements là suivent ou pas les tendances générales du
capitalisme ?
Les mdoes de fonctionnement sont d’abord testé dans le secteur de la comm avant d’été entendu
sur le restes des modes de travail
La question des propriété médiatique est un particularité, parce qu’il ne suffit pas de dire seulement
qu’elle est 1,2,3 ( les caractéristique), mais aussi dire que ……….. ;;;;;;;
Un évènement historique à retenir : le choque pétrolier 79
L question de la propriété médiatique explose de là, le plus important des croissances des pays
occidentaux était appuyé sur l’industrie, Or l’industrie ça a un problème majeur c’est qu’elle a besoin
d’une chose importante qui est l’énergie, toute la croissance qui est basé sur le secteur industrielles,
on a cherché depuis les années 80 de réorienter ces industries vers quelque chose qui n’est pas
énergique >> réorientation vers le nucléaire
Fallait rendre le secteur rentable, il s’est passé des régulations (libéralisations) des secteurs de
l’infocom
Conséquence, éclatement dans le domaine de la comm en FR
Donc il eut Une première phase de libéralisation
La question de la propriété qui va avec la question de la concentration de la propriété + la
domination de plus en plus craignant de la culture de l’industrie
L’essentiel des médias était considéré comme service public, à partir de…. Il faut expliquer aux
usagers qu’ils ne sont plus usagers du service public mais des clients
Les médias sont donc des entreprises d’affaire qui obéissent aux processus économique du
capitalisme
Fusion-acquisition* : terme qui recouvre tous les aspects de rachats , des qu’une entreprise rachete
une autre ( comment elle la rachete ? accquerir son capital : donc elle acquére le capitale de cette
entreprise) on parle de acquisition ) quand elle est fusionné on parle de fusion
Elle sert à avoir la croissance externe d’une entreprise.
Il y a plusieurs tpes de fusac :
Concentration : - horizontale : on rachète ses concurrents mais sur le même secteur d’activité
- Verticale : racheter d’autres entreprise sur la même chaine de production
Conglomération : ex : disney : c’est lorsqu’on ne vise pas une cohérence d’activité, lorsqu’on créer
une globalité d’entreprise, son but c’est de diversifier les activités
Croissance et concentration : tendance clef
Moodle : 3 tendance clef dans le développement des conglomérats internationaux
19/11
Cours n°7 : Digital Media, « web 2.0 » et mutations du travail
médiatique
La réalité sociale a son propre développement et les théories vont se concentrer sur un
élément de la réalité sociale et peuvent traiter différemment ce même élément. Il ne faut pas
croire que chaque élément théorisé manifeste d’un changement dans la réalité sociale.
Le constructivisme est le point de départ des théories comme quoi, il n’y a pas d’essence
sociale tout ce que l’on connait n’est que construction (ex : dans l’ordre naturel « les jeunes »
n’existent pas à proprement dit). Dans le domaine de la communication, le constructivisme
est important car les théories sur la communication sont basées sur des constructions.
On peut analyser les médias de deux manières :
- L’aspect enthousiaste (l’approche Cultural Studies) : on se concentre sur les acteurs
eux-mêmes et leurs capacités créatives pour changer la réalité sociale.
- L’aspect moins enthousiaste (l’approche économique politique = marxiste) : on se
concentre sur les structures et la domination capitaliste.
Les études sur les nouveaux médias sont plus issues des analyses littéraires ou créatives et
dépasser l’imaginaire derrière. La réalité sociale si elle est connue principalement à travers les
discours théoriques, cela peut véhiculer un certain nombre de pré-pensées et donc de
l’idéologie par extension.
Il y a une dizaine d’année, les théories sur les médias et le web 2.0 étaient plutôt idéologiques
car il y avait les partisantes d’internet et ceux opposés.
En plus des caractéristiques sociales du secteur des médias, dans le journalisme il y a le
sensationnalisme (= yellow journalism). Cela apparait dans les 80s.
I.
Internet et l’internetisation des médias de masse
La crise qui a touché le secteur médiatique est économique, sociologique et culturel (accès à
la culture). La première industrie qui en a souffert est la musique. Dans le cas du journalisme,
cela fait plus de cinquante ans que le secteur est en crise. Il y a différents types de crises. Il y
a la crise économique, une crise morale aussi (notamment avec les gilets jaunes qui
critiquaient le manque de presse objective = crise de confiance).
À partir de 2008, des centaines de magazines européens et américains ont fermé (crise
économique). On s’est dit dans le secteur qu’il y allait avoir une transition assez douce pour le
secteur. Cependant, en 1993, 20 titres de presse étaient disponibles sur internet, et tous de
nos jours. Sur internet, il y a en moyenne 8 lecteurs par journal papier produit. 2011 fut une
année très néfaste pour les US. Sur les dix dernières années, il y a beaucoup de rachats de
journaux, des prestigieux aussi tels que Le Monde ou Libération qui appartiennent à des plus
grands groupes ou ils sont rachetés par des fonds de pension.
Cette crise n’aurait pas été aussi problématique s’il y avait une alternative numérique pour le
secteur. Les revenus générés en ligne ne sont pas suffisants pour combler les coûts papier. Ce
ne sont pas les acteurs de médias qui ont réussi à récupérer la part des recettes publicitaires,
ce sont des acteurs tels que Google ou d’autres acteurs en ligne. Des tentatives ont été faites,
NewsCorp a racheté MySpace en 2005 afin de combattre les faiblesses de son portfolio de
services en ligne mais impossible de se maintenir. AOL a racheté le service de digital news
Patch pour être le plus grand employeur de journalistes. La dimension de rémunération du
contenu créé part assez vite. Il y a donc la nécessité de mettre l’accent sur le user generated
content au détriment des productions de professionnels. Pour certains théoriciens, ce serait
une revanche face à la création médiatique.
II.
Participation ?
L’enthousiasme de ceux qui célèbrent le fait qu’internet est le moyen de revitaliser le domaine
du journaliste est fondé car il est possible d’avoir accès à plus grand nombre d’individus qui
peuvent participer à la rédaction de contenu de qualité. Les barrières à l’entrées sont abolies.
Dans le cas du journalisme, les études dans une grande école, la carte de presse étaient des
barrières à l’entrée dans le secteur. Avec internet et l’espace numérique les barrières à
l’entrée sont abaissées. Selon Denis McQuail « nous sommes tous citoyens donc tous
journalistes ». Il est plus simple d’aller s’informer par le biais d’internet. Les journalistes
peuvent désormais collaborer entre eux et les amateurs. L’environnement en réseaux permet
de créer du contenu de qualité et donc réduire les coûts de production. En ligne
potentiellement, on peut avoir le monde entier comme audience tout cela sans aucun budget.
Au-delà des célébrateurs, il y a des chercheurs qui vont parler d’un renversement de la
puissance des industries créatives.
Henry Jenkins : chercheur, penseur qui a une approche Cultural Studies. Il est l’auteur du livre
Convergence Culture. Where Old and New Media Collide publié en 2006. Il s’interroge sur la
« culture de la convergence » comme quoi ce serait un nouveau paradigme. La théorie de la
convergence serait un brouillage des frontières entre les médias et leurs supports. Les médias
s’émancipent de leurs supports. Cependant, Pour Jenkins, la convergence n’est pas que
technique. Elle est liée à une culture particulière, il ne suffit pas seulement des possibilités
techniques ; il faut aussi que les consommateurs soient prêts à ce phénomène. La
convergence doit être pensée selon les pratiques de publics (= audience). C.-à-d. selon Jenkins,
ce n’est pas le pouvoir économique qui est dominant.
Note : voir le site du publicitionnaire
D’où vient cette convergence ?
Pour lui, il s’agit d’une logique culturelle ce n’est pas un problème technique. Cela est un
processus mené par le haut par les acteurs économiques et par le bas par les consommateurs.
Cela n’est pas une approche techno-déterministe. Les usagers devraient utiliser ces
technologies pour le service lui-même. La vision de Jenkins met en avant le consommacteur.
Il est créatif, engagé et actif. Il s’agit d’une transformation de la culture selon Jenkins.
Il met en avance l’activité des usagers. Il y a des nouveaux médias interactifs qui vont mettre
de côté les médias inactifs. Les nouveaux médias sont migrateurs (  internet). Il y a l’idée
que le consommateur a toujours été créatif mais qu’avant internet il a été invisibilisé. Le
contexte de public change aussi. Pour Jenkins, le nouveau consommateur réclame une
nouvelle place dans le domaine médiatique. Les médias de masse comme la TV ont privé les
consommateurs de la production. Les moyens de productions sont accessibles aux
consommateurs (logiciels, matériel).
Jenkins parle d’une nouvelle configuration de l’économie que les acteurs industriels doivent
suivre pour ne pas couler. On parle d’une économie marquée par la liberté de l’information
(le free flow of information). Les tactiques et stratégies des acteurs économiques doivent être
en accord avec les consommateurs. Jenkins donne un nouveau rôle aux industriels, ils doivent
organiser la circulation des contenus afin de gagner du profit. Les consommateurs doivent
apprendre à contrôler la technologie afin de maitriser la diffusion des contenus. On parle de
transmedia entertainment. Le contenu médiatique est co-construit dans le flow of
information, car l’imaginaire général est influencé. La circulation du sens est organisée. Il s’agit
d’une nouvelle manière de créer du sens. Chaque média à un rôle particulier dans la
production de sens. ( très grand optimisme).
Derrière il y a une vision libérale de la concurrence. La culture participative compense le fait
que les industries culturelles vont produire du contenu sans consulter les consommateurs. Il
s’agit d’une revanche du consommateur. Il reprend le pouvoir, s’émancipe des acteurs
économiques (empowerment). Les médias doivent être des love brands et créer du contenu
dans tout ce qui est produit.
Pour Jenkins, les universitaires et intellectuels doivent arrêter de critiquer et appeler à devenir
des acteurs réseaux, huiler la machine. Il ne faut pas critiquer le système mais l’aider à
s’améliorer. Ils doivent s’assurer que la participation est perpétrée. Jenkins a une théorie
contraire aux théories « pessimistes » développées par Chomski ou McChesney. Il n’y a pas de
différence entre le capitalisme et le les industries culturelles. Cela limite l’enjeu du politique à
être un garant de la possibilité que chacun ait accès à des produits différents.
III.
Digital labour : une analyse marxiste des médias sociaux
a) La marchandise des médias sociaux numériques
Comment proposer une analyse marxiste de l’internet et des médias sociaux ?
L’approche de Jenkins est idéologique car elle ne définit pas ce qu’est la marchandise, ni le
mode de production ou soulève la question des rapports de domination. Les médias sociaux
sont au cœur des luttes de classe. Quelle est la substance du capital ? Le travail. Proposer une
théorie marxiste serait de se poser la question du mode de production et du travail.
Plusieurs auteurs ont critiqué Dallas Smythe tels que Caraway qui explique que « la théorie de
Smythe représente une analyse de classe inégale qui ne prend pas en compte et méprise la
subjectivité (…) » (moodle)
Les théoriciens enthousiastes mettent en avant le blindspot dans la théorie de Smythe que les
capacités individuelles ne sont pas prises en compte. Est-ce que dans les médias sociaux les
consommateurs sont plus actifs qu’à la TV ? C’est le cas car les utilisateurs créent du contenu.
Est-ce que l’audience marchandise peut continuer à s’appliquer dans la théorie de Jenkins ?
Les médias créent du contenu médiatique (free lunch). Ils créaient le contenu pour attirer les
audiences. Les spécificités sociales des audiences étaient essentielles. Les contenus postés sur
les usagers sont une source importante pour les annonceurs car ils peuvent cerner plus
facilement les préférences des usagers. Dans le cas de YouTube, l’usage est gratuit mais
l’audience reste la marchandise.
En créant le contenu, le consommateur attire une catégorie de consommateurs qui sera plus
ciblée. Fuchs dans son texte expliquait que le consommateur en créant son contenu sur les
médias sociaux va être un travailleur numérique. On parle d’une transformation du temps, le
temps de socialisation ou de divertissement éventuellement dans un temps culturel est
transformé en capital. Cette transformation s’articule sur une reprise en main du
consommateur. Chacun est invité à présenter des valeurs autres que capitalistes, cela va créer
de la valeur. Les utilisateurs des plateformes travaillent à produire des données personnelles
qui sont vendues aux annonceurs et travaillent à produire du contenu pour inviter d’autres
utilisateurs qui vont eux-mêmes créer des données. Il y a un clivage car les utilisateurs qui ont
accès à internet sont dans des pays occidentaux.
Comment se structure l’exploitation du digital labour ?
Il existe trois éléments de structuration de l’exploitation :
- La contrainte d’utilisation
- L’aliénation : ce n’est pas l’utilisateur qui détient la plateforme
- L’expropriation : les marchandises = données est transformé en argent. L’essentiel de la
valeur est extorqué
Cette économie est basée sur la surveillance car sans surveillance il n’est pas possible de créer
de la valeur. La publicité ciblée comme lieu d’une possible augmentation de la plus-value. Dans
le mode de production capitalisme, pour augmenter la plus-value on va augmenter le temps
de travail (la survaleur absolue) ou avec la survaleur relative. En réorganisant les audiences,
en ayant accès précisément à ce qu’elles font. Cela permet d’offrir de la publicité plus
personnalisée et donc augmenter la survaleur relative de la publicité. Fuchs expliquait cela
dans son texte. À chaque fois que l’on donne des informations, on aide l’annonceur à créer de
la valeur publicitaire. En donnant des datas, on facilite le travail des publicitaires.
Tout cela concerne les gens qui ont accès aux machines, aux réseaux et à un certain savoir
pour utiliser ces réseaux. Ce fameux digital labour lié à internet et la surveillance derrière est
plus présent dans les pays occidentaux. Cependant, il y a une autre forme de surveillance dans
les pays en voie de développement. Le digital labour est un système globalisé. Il y a un type
de travail particulier rendu possible. Le travail d’assemblage s’effectue en Asie du Sud-Est dans
des conditions précaires. Les matières premières sont exploitées en Afrique de l’Ouest et en
Chine dans des conditions terribles. Le travail d’extraction est un travail surexploité où les
personnes sont torturées pour fournir ces minerais. Pour produire les datas, le machines
doivent être produites dans des conditions très difficiles. Il y a une division internationale du
travail. Les médias numériques ont étendu ce système à tous les autres domaines. Le travail
des pays en voie de développement est invisibilisé dans les pays occidentaux.
Fuch explique cela dans son texte (p.60). De plus, Mosco explique que le type d’exploitation
varie selon les locations géographiques et le travail concerné. Les travaux les plus pénibles
sont dans les pays moins développés où la main d’œuvre est la moins qualifiée et les pays de
la semi-périphéries sont en charge de l’assemblage des matériaux. La division du travail est
basé sur une division du travail raciste.
Cours 07 :
Récapitulatif 06 :
Quand on parle de Concentration on va parler d’amélioration de productivité
Conglomération : entreprise qui propose des marchandises totalement différentes mais c la même
qui le vend
La stratégie suivie quand on conglomère :
Pourquoi la concentration et la conglomération est un enjeu ? : comment ça se fait que dans le
secteur des médias il y’a de la concentration ? et conglomération
-
Ce n’est pas lié au secteur des médias lui-même il y’a de la concentration partout dans le
capitalisme
Une autre caractéristique des bien médiatique ou des bin de consommation culturelle c’est que ce
sont des biens d’expériences* pour savoir si un disque répond à mes attentes faut l’avoir consommé
déjà, et donc déjà avoir fait l’expérience
A partir de la crise du capitalisme
Quand on parle de financialisation ?
C’est ce moment ou l’essentiel de la production n’est pas produite en vue de produite des
marchandises mais en vue de donner une raison d’être en………………….
Pourquoi la concentration du secteur médiatique est un problème :
La divérsité :
La notion de diversité c’est quelque chose qui est lié aux théories de mondialisation
Est-ce qu’il n y a pas un risque que les p
Comment on peux permettre aux pays en développement
Récapitulatif cours 07
Concentration : un des problèmes, enjeux que réfléchit l’eco p de la comm
Qu’est ce qui fait cette concentration ? raisons internes aux éco des médias eux-mêmes, particularité
socio eco , certain nombres de mouvement sur les 40 dernières années : l’encouragement par les
politiques publiques pour encourager la concentration dans le but de créer de gros pôles
médiatiques + mouvement de financiarisation étant l’un des moyens par lesquelles la concentration
s’est amplifiée dans le secteur
Diversité : le concept par lequel l’économie qu’elle soit eco institutionnelle, standard, classique, des
gens autre que nous ou l’économie chez nous (critique ou pas) ont du mal à réfléchir les
conséquences, on se pose la question est ce que la diversité à un effet sur la concentration ?
Cours 08
Société d’information, société post-…… ou capitalisme tardif ?
les techniques de comm depuis le télégraphe ont tjr produit deux types de réaction : étudier un truc
depuis les chocs pétrolier, les discours atour de la comm reviennent parce que à chaque fois ils
portent une solution de sortie de crise.
La culture c’est ce qui va nous sortir de la crise.
Les techniques de la comm sont présenté par ce par quoi la sortie de la crise va s’entretenir
Chaque nv techno vient avec ses propres mythes et les théoriciens sont des producteurs ou
diffuseurs particuliers de ces mythes
Débat sociologique et scénarios post :
Chaque sortie de crise va tertakez sur
Les chercheurs vont se relier à la thèse,
Les analyses des sciences sociales ont été marqué par les théories marxistes
Fin de l’idéologie ou post industriel : daniel bell
Premier penseurs de l’après guerre, prof à Columbia puis à Harvard
Moodle
Bell parle aussi d’un deuxième rapport : rapport nora-mic et agora informationnelle
Comment a chaque fois on utilise le secteur de l’info pour créer des discours mythiques sur lequel
comment ces techno vont
Ils apportent un truc que bell ne pense pas pour eux mise en réseau du système la comm, cette mise
en raison le point par lequel on va sortir de la crise
Bell pense que la sortie de crise est s’appuyer sur la connaissance
Pour eux c’est le consensus qui produit une redistribution entre l’état et la société civile
On a chaque fois depuis la crise industrielle des discours qui sot en grande partie des discours
théoriques scientifique porté par des chercheurs qui faut donc penser comme critique des théories, a
chaque fois ces discours là ils utilisent une caractéristique du secteur médiatique
communicationnelle pour sortir de la crise, tout ces discours, l’économie politique les rassemble sous
un vocab : les théories de la société de l’information
La société elle allait changer à partir des médias, ils l’ont pensé dans un moment ou y’avait une crise,
ils ont mis un nombre de théorie mythique qui pensent être un moyen de sortir de la crise par une
diffusion au sein de la société de caractéristique socioéconomique
Analyse marxiste et société post-…
On a des théoriciens de l’eco de la sociologie, qui depuis les chocs pétroliers et un peu avant ont
cherché à penser une possibilité de sortie de crise pour les industries frappé par cette crise
Ces théories vont se conformer aux médias, psk ils pensent des théories de médias qui peuvent être
une solution pour ces crises
Ils cherchent à théoriser ce qui serait une société nouvelle caractérisé socialement et
économiquement par la présence de l’info com>>> société d’information
Est-ce qu’on peut critiquer objectivement ces théories ?
On quoi est ce qu’ils ont tort d’un point de vue économique ? est-ce qu’on peut parler de société
d’information aujourd’hui ?
Est-ce qu’il y a eu assez de transformation pour parler d’une société fondamentalement différente
que les sociétés industrielles ? >>> ctdr société d’information
On va répondre à ces questions à partir d’analyse marxiste ? on va poser des questions ? comment
on va interroger ? est ce qu’on est vraiment dans une société qui a établi une rupture ?
-
Rappelle : Mode de production se caractérise par : force productive, force de travail et des
moyens de production, rapport de production
- Dans la société industrielle et ce qu’il y a quelque chose qui change par rapport au mode de
production ?
Les rapports de productions sont les mêmes
- Forces productives : il y a un changement : tout le monde a accès aux infos
- L’erreur que font les penseurs comme Bell et les autres, c’est qu’ils identifient un
changement dans les forces productive par un changement dans les rapports de production
- La contradiction capitale des théoriciens
- Quelle est la marchandise de la société de l’info ? : de nouvelles marchandises liées aux
nouvelles productions
C’est en ça que ces théories sont idéologiques
La fracture numérique :
Quelques réflexions autour du thème de la fracture numérique
Depuis les années de la fin des 90/2000
Il ne suffit pas d’être connecté, pour en faire un usage qui permet de s’insérer dans l’eco de la comm,
cette fracture est sociale entre ceux qui ont les moyens de savoir comment ça fonctionne et non
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