Le Xylium bouleverse l

Telechargé par philippe
Le Xylium bouleverse l’industrie
aéronautique après celle de la F1 et du
nautisme de course
Le Xylium, la résine inventée par la société AVE (dans laquelle notre association Voiles-
aventures est modestement entrée au capital) et qui a été développée pour être le matériau de
base destiné à la fabrication de « l’annexe idéale » dont nos membres ont réalisé le cahier des
charges, a été remarqué par Airbus industrie.
Ses caractéristiques de bases (suivant ce fameux cahier des charges) nous permettaient de
promettre un canot rigide plus léger qu’un pneumatique de même taille et surtout
pratiquement indestructible malgré les contacts accidentels et pourtant inévitables avec les
rochers à peine immergés des cotes escarpées du littoral français et les « cailles » de coraux
rencontrées aux cours de nos périples caribéens ou polynésiens. Les chercheurs du laboratoire
d’AVE ont demandé à l’école d’ingénieur SUPAERO à Toulouse de réaliser une batterie de
tests pour valider les caractéristiques souhaitées et attendues. Les résultats ont alerté la
communauté de l‘aéronautique et Airbus, le géant européen du transport aérien, a accueilli
AVE dans ses locaux en lui ouvrant un espace dédié. De nouvelles batteries de tests réalisées
par le CRITT, pour étalonner le Xylium dans les caractéristiques souhaitées, ont explosé les
attentes les plus optimistes.
Ces tests mécaniques ont été réalisés sous la forme d’une étude comparative entre le
composite carbone utilisé traditionnellement pour la peau des coques des grands catamarans
de la course au large (catégorie « extrême ») et le composite de Xylium/carbone de l’exacte
même épaisseur mais d’une densité de seulement 0,76 (carbone compris et en même quantité
que les éprouvettes traditions) à comparer au 1,18 de la référence. Un gain particulièrement
significatif pour le Xylium. Encore fallait-il que les épreuves du cisaillement, (celle qui
n’avait pas été réalisées par supaéro) garantissent une résistance au choc au moins égale à
celle pratiquée dans les mêmes conditions pour les éprouvettes de références.
RESULTATS :
Il faut d’abord réaliser les courbes de résistance des éprouvettes de références.
On constate que les éprouvettes de référence en carbone placent la barre très haut, ce qui est
normal pour cette technologie avancée réservée à l’extrème. Les éprouvettes font à peine plus
de 1,5 millimètre d’épaisseur et donnent des résultats étonnants laissant loin derrière les
équivalents métalliques. La charge en N avant rupture dépasse, pour certaines éprouvettes, les
1000 en acceptant jusqu’à 1 millimètre de déplacement (les plaques sont découpées en
plusieurs éprouvettes pour pouvoir faire une moyenne éliminant les possibles accidents)
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