les autres , vertus purificatrices c´ est a dire tenir compte de son corps mais ne pas lui donner la
priorité , et vertus contemplatives c est a dire nécessité de contempler ce qui donne sens au
sensible et enfin possibilité d union avec le Dieu intelligible , c est a dire que l ´âme perd son
identité en devenant la totalité de l être .
Si on donne au bien le rôle de centre , alors on donnera a l intellect le rôle de cercle
immobile et a l âme celui de cercle en mouvement :se mouvant dans son désir .
Car l intellect possède et embrasse immédiatement tout ce qui est au delà de l être ,
alors que l âme doit toujours le désirer . la sphère de l ´univers, parce qu´ elle possède
l´âme qui désire le bien , est mue par le désir qui est dans sa nature . mais cette
aspiration naturelle ,encore ne peut l avoir que pour ce qui lui est exterieure , ainsi ne
cesse de tourner et de revenir dans le même chemin : ELLE SE MEUT EN UN CERCLE .
Pour plotin , le but de l ame c est l union avec l UN ;mais cette ame doit vivre dans un
corps :on se retrouve dans un paradoxe : l ame se trouve dans un corps ; elle doit avoir
des relations agréables avec les autres , s occuper de son corps et en tenir en compte
,mais doit s adonner a une vie intellectuelle , et en poussant cette vie intellectuelle
tellement loin qu’ ´ elle disparait comme âme c est a dire comme principe d
individualité et de mouvement et qu elle s installe dans l intellect qui est universel et
immobile :c´ est le premier paradoxe .
(par ame ; il faut entendre par tout ce qui anime et donne vie :principe d animation . l
ame reste dans un corps qu elle anime ,elle doit vivre une vie vertueuse dens ce corps
, mais qui doit pousswer la connaissance tellement loin qu elle s identifie a l universel et
a l immobile et qu elle perds son identite tout en restant Dans ce corps .
L union avec l un ce n est pas l´ union de l ame avec l un : c est une union
mediate : comme l´ ame est attirée par son désir vers sa source ; l intellect , l intellect
lui est attire par son desir vers sa source , C est a dire l un .
Mise en œuvre de la liberte dans un univers qui se génère lui-même de manière nécessaire
En effet y a-t-il un sens de parler de liberté des lors que l´ homme est le résultat d ´un processus
nécessaire de génération du vivant ? de même ,si le principe premier a partir duquel tout est
cree (L´un ) , est synonyme de bien , on peut certes considérer que tout ce qui émane de lui est le
fruit d une générosité initiale ; alors comment rendre compte de l´ existence du mal dans la vie
humaine ? .