Techniques de Distribution Merchandising & gestion opérationnelle du rayon Année Académique 2018-2019 Cours 1 2 Place dans la formation Achat 3 Supply chain Vente Faire Connaissance • • Sarah BERCKMANS – 30 ans – Mariée – 1 enfant Etude ICHEC (2007 - 2012) – Master en sciences de gestion – Agrégée de l’enseignement supérieur • Depuis 2012 : Delhaize Group – 2012 – 2013 : Digital Marketing Delhaize Belgique – 2013 – 2016 : Marketing chez Red Market – Depuis 2013 : Consultante en marketing (chaîne de magasin BIO, marques culinaires,…), lancement de Food & Pleasure et dispense de cours d’économie – Professeur de siences économiques en humanité • Depuis 2016 : Professeur invité à l’Ephec – Mettre mon expérience à votre disposition – Retrouver les axes théoriques de mon occupation quotidienne – Suivre les dernières tendances dans les techniques de distribution 4 [email protected] Détails pratiques 1. 5 Les dates de cours: o 26 janvier 2019 (9h-12h30) o 2 février 2019 (9h-12h30) o 9 février 2019 (9h-12h30) o 16 février 2019 (9h-12h30) o 4 mars avant 18h o 4 juin 2019 Cours théoriques Q&A Remise du travail en ligne (PDF) Examen écrit Bienvenue 2. 6 Les cours: o Interactifs o Prendre du plaisir / trouver son intérêt o Proposer & forcer la réflexion o Venir par intérêt et pas par obligation o Préparer le travail en groupe: des sessions d’accompagnement sont planifiées chaque deuxième partie de cours. Bienvenue Définition du Merchandising : « Le merchandising regroupe l’ensemble des techniques d’optimisation ayant trait à l’allocation des surfaces d’exposition des produits dans les points de vente et à leur présentation. » (*) (*) http://www.definitions-marketing.com/DefinitionMerchandising 7 Le programme o PARTIE I: INTRODUCTION - o PARTIE II: LE CONSOMMATEUR & LE RETAILER: - o Le(s) consommateur(s) aujourd’hui & demain Le choix du client cible Le parcours client La localisation des produits Le renouveau du magasin et la proximité relationnelle PARTIE III: LA STRATEGIE COMMERCIALE: - 8 La grande distribution: historique & marché actuel Delhaize: historique & positionnement actuel Le commerce La stratégie commerciale (Go to Market Strategy) Les composants & le support pour une Go to Market Strategy Le programme o PARTIE IV: GO TO MARKET STRATEGY: LES COMPOSANTS - o PARTIE V: GO TO MARKET STRATEGY: LE SUPPORT - 9 Stratégie & offre produits Stratégie de prix Les plans commerciaux La stratégie de communication La stratégie de merchandising L’exécution (des process) Les concepts & les formats L’organisation & les personnes Objectifs du cours - 10 Comprendre en quoi consiste la notion de marchandising et gestion opérationnelle du rayon Analyse l’importance du merchandising dans la distribution aujourd’hui & pourquoi ce concept est devenu primordial Découvrir les clés de la gestion d’un rayon, d’un POS, d’une offre sur un site Découvrir en pratique (via visites de magasin et de site) la traduction de ces concepts Analyser en détails une enseigne, un point de vente spécifique et le site, via le travail écrit. Supports de cours 3. Le matériel: o o 11 Slides – Disponible sur eCampus Notes personnelles Evaluations 4. L’examen: en 2 parties obligatoires (50% chacune) a) Travail via SharePoint: o b) Document écrit : q Date de remise est à respecter & sans appel. q Le document écrit remis sera envoyé pour l’ensemble du groupe. q En seconde session , le document écrit remis sera le même document pour le groupe de la première session. q Dans le cas où les acquis d’apprentissage ne sont pas atteints soit une cote inférieure à 10 /20, le travail devra être refait. Examen écrit : un examen théorique pour vérifier la connaissance des compétences à acquérir q 12 Date de l’examen : le 4 juin 2019 Consignes pour le travail a) b) c) d) e) f) 13 A travers l’analyse d’une enseigne à choisir dans la liste proposée, ré diger et présenter une étude de merchandising Décrire: • les caractéristiques en terme de Merchandising offline et online • l’exposé détaillé des techniques uilisées et leur justification reprise dans le cours Analyser l’impact en terme de Merchandising • une estimation des problèmes éventuels pouvant survenir dans le management du rayon (point de vente) et dans la gestion du site; Expliquer votre analyse en ligne avec le positionnement de l’enseigne cohérence entre le “offline” et le “Online” Les feedbacks des interviews seront utiles pour approfondir l’analyse Clôturer avec des recommandations personnelles. Consignes pour le travail • • • • • • • • • • • • • 14 Bébé & Enfant: Zeeman Spécialiste du bébé: Dreambaby Livres: Standaard Boekhandel Bricolage: Hubo Ordinateurs: Media Markt Mode féminine: Bel&Bo Droguerie: Yves Rocher Electronique : Media Markt Food to Go: Lunch Garden Mode masculine: e5mode Joaillerie & Bijouterie: Veritas Lingerie & sous-vêtements: Hunkemöller Accessoires de mode & Sacs à main: Veritas • • • • • • • • • • • • Musique, Films & Jeux vidéo: Media Markt Optique: Pearle Opticiens Parfumerie: ICI PARIS XL Chaussures: Torfs Jouets: Dreamland Sport: Decathlon Supermarchés : Colruyt Télécoms: Media Markt Jardin & Animaux: Aveve Grands magasins & Ménage: Action Maison et déco: Action Autres: à proposer (validation nécessaire). Consignes pour le travail écrit • • • • • • 15 Table des matières – Invite à montrer la succession logique de votre raisonnement Introduction – Permet de définir : le périmetre, la méthodologie , les limites d’investigation , le contexte , les intervenants Contenu – Permet de montrer l’usage & les connaissances des techniques du cours dans le cadre d’un raisonnement pour monter votre capacité à avoir développer vos compétences de ce domaine – Permet de vous développer personnellement: opinion, originalité, innovation sont des compé tences à acquérir en merchandising Conclusion – Permet de montrer vos compétences à synthétiser et à se projeter dans le futur de manière équilibrée et réaliste qui traduit une capacité d’ analyse et de reflexion Bibliographie – Deux interviews • avec un membre de la direction &/ou du site de l’enseigne et • une interview avec un chef de rayon du magasin : • les noms et les coordonnées des personnes seront mentionnés – Permet d’indiquer les informations qui viennent d’autrui qui ont utilisées – Permet d’éviter tout risque de plagiat Annexe – Permet de dégager le travail d’éléments techniques peu utiles pour obtenir la réussite du travail Programme PARTIE I: INTRODUCTION PARTIE II: LE CONSOMMATEUR & LE DISTRIBUTEUR PARTIE III: LE COMMERCE & LA STRATEGIE COMMERCIALE PARTIE IV: GO TO MARKET STRATEGY: LES COMPOSANTS PARTIE V: GO TO MARKET STRATEGY: LE SUPPORT PARTIE VI: LE TERRAIN PARTIE VII: LES WORKSHOPS PARTIE VIII: CLOSE-OUT 16 Partie I: Introduction Grande distribution: historique de 1800 à nos jours q q q q q q q q q 17 Définitions 1800 – 1840 1840 – 1850 1850 – 1900 1900 – 1940 1945 – 1960 1960 – 1974 1974 – 1990 Depuis 1990 Partie I: Introduction Grande distribution: historique de 1800 à nos jours q q q q q q q q q 18 Définitions 1800 – 1840 1840 – 1850 1850 – 1900 1900 – 1940 1945 – 1960 1960 – 1974 1974 – 1990 Depuis 1990 Définitions Distribution : 1. Activité qui consiste à acheter des produits pour les vendre à des revendeurs, des transformateurs, des utilisateurs professionnels, des collectivités ou des consommateurs finaux. 2. La distribution englobe donc le commerce de gros et le commerce de détail. Exemples… 19 Définitions Commerce de gros : Activité qui consiste à acheter des produits, à les stocker et les revendre soit à d’autres grossistes, soit à des magasins de détail Commerce de détail : Vente par un détaillant (par exemple, un épicier) de produits directement au consommateur final 20 Définitions Grande distribution : Activité de distribution réalisée à grande échelle, soit uniquement par la taille du point de vente (grand magasin), soit/et par la taille d’un réseau de points de vente au détail (succursalisme) 21 Définitions Les formes de grande distribution : 1. 2. 3. 4. 5. 22 Superette Supermarché Hypermarché Vente Directe Vente à distance Formes de grande distribition 1. Superette : magasin de détail en libre-service d’une surface de vente de 100 à 400 m² 2. Supermarché : magasin de détail en libre-service d’une surface de vente de 400 à 2500 m² 23 Formes de grande distribution 3. Hypermarché : magasin de détail en libre-service, d’une taille supérieure à 2500 m², proposant un assortiment large de produits alimentaires et non alimentaires 4. Vente directe : marchés, vente à domicile, porte-àporte 24 Formes de grande distribution 5. Vente à distance : ventes par catalogue, e-commerce 25 Partie I: Introduction Grande distribution: historique de 1800 à nos jours q q q q q q q q q 26 Définitions 1800 – 1840: de la Loi Le Chapelier à l’émergence du petit commerce 1840 – 1850 1850 – 1900 1900 – 1940 1945 – 1960 1960 – 1974 1974 – 1990 Depuis 1990 1800-1840 1. Suppression des corporations : – Loi « le Chapelier » (17 mars 1791) est aussi, suite à la conquête par les armées françaises, appliquée aux départements belges – « Il n'y a de pouvoirs que ceux constitués par la volonté du peuple exprimée par les représentants ; il n'y a d'autorités que celles déléguées par lui ; il ne peut y avoir d'action que celle de ses mandataires revêtus de fonctions publiques. C'est pour conserver ce principe dans toute sa pureté que, d'un bout de l'Empire à l'autre, la Constitution a fait disparaître toutes les corporations, et qu'elle n'a plus reconnu que le corps social et les individus.[…] Il n'y a plus de corporations dans l'État ; il n'y a plus que l'intérêt de chaque individu et l'intérêt général. Il n'est permis à personne d'inspirer aux autres citoyens un intérêt intermédiaire, de les séparer de la chose publique par un esprit de corporation. » (discours à l’Assemblée Constituante, le 29 septembre 1791) 27 1800-1840 2. Emergence du « petit commerce » – constitué par des détaillants indépendants actifs dans tous les secteurs de la consommation (métiers de bouche, tissus, ameublement…) peu ou pas organisés entre eux. Parmi eux, les épiciers sont les descendants des épiciersapothicaires de l’Ancien régime mais, ayant dû se séparer des seconds, leur statut social s’est affaibli. Ils sont souvent dépeints comme « besogneux », « abusant du crédit » (voyez l’épicier dans Germinal de Zola), pratiquant des « comptes d’apothicaire ». Cette image négative perdurera au cours des décennies : « Un joueur a tout perdu, veut se tuer : l’épicier lui vendra les balles, la poudre ou l’arsenic ; le vicieux personnage espère tout regagner, l’épicier lui vendra des cartes .” (BALZAC, Honoré de (1799-1850) : L'épicier, (1840). 28 1800-1840 – Plus récemment, Maurice Lippens jugea avec mépris le refus de Delhaize de participer au sauvetage de la Sabena en qualifiant Gui de Vaucleroy … d’épicier ! – Le secteur est soumis à une intense concurrence, principalement du colportage, de la vente à l’encan, des marchés et halles… 29 Partie I: Introduction Grande distribution: historique de 1800 à nos jours q q q q q q q q q 30 Définitions 1800 – 1840: 1840 – 1850: de la Loi Le Chapelier à l’émergence du petit commerce le libéralisme économique & la libre circulation des marchandises 1850 – 1900 1900 – 1940 1945 – 1960 1960 – 1974 1974 – 1990 Depuis 1990 1840-1850 1. Libéralisme économique et libre-circulation des marchandises – – L’Etat belge s’oriente résolument vers le libéralisme économique (« laissez faire, laissez passer ») … …et supprime les freins à la libre-circulation des marchandises : en 1860, la suppression des octrois communaux représente une victoire sociale. Débarrassé de cette taxe locale sur le transport de marchandises, le commerce reçoit un coup de fouet. La marine marchande est en plein essor. En 1863, la Belgique rachète aux PaysBas le droit de péage sur l’Escaut. 2. Pression du petit commerce pour obtenir une protection de ses activités Principalement contre ses concurrents cités plus haut (colportage, ambulants…) 31 Partie I: Introduction Grande distribution: historique de 1800 à nos jours q q q q q q q q q q 32 Définitions 1800 – 1840: de la Loi Le Chapelier à l’émergence du petit commerce 1840 – 1850: le libéralisme économique & la libre circulation des marchandises 1850 – 1900: Emergence des pionniers de la distribution 1900 – 1930 1930 – 1940 1945 – 1960 1960 – 1974 1974 – 1990 Depuis 1990 1850-1900 1. Les premiers magasins à rayons multiples: Apparition d’une forme de distribution révolutionnaire : les grands magasins à rayons multiples (modèle : Felix Potin à Paris en 1860) – Grande nouveauté : les prix sont affichés ! – Produits de tous types, rassemblés dans des rayons (textile, ameublement, vaisselle, alimentation,…) – Certains produits de 1ère nécessité sont vendus à des prix écrasés, le manque à gagner étant compensé par de gros bénéfices sur des denrées de luxe (cacao, confiserie…) 33 1850-1900 – Les méthodes de vente sont modernes : vente au comptoir, publication de catalogues, publicité Sur le même modèle, ouverture du Marché » par François Vaxelaire, « Grand Bazar du Bon Marché » 34 à « Bon puis du Anvers. 1850-1900 • “The paradise (tiré du livre “au bonheur des dames” Emile Zola) 35 1850-1900 2. Le « succursalisme »: A la même époque, apparition d’une 2ème forme de grande distribution : le succursalisme. Les méthodes de vente sont inspirées par les grand magasins modernes (vente au comptoir, publicités) mais plusieurs différences majeures sont à noter : – – – – 36 La décentralisation : beaucoup de magasins, réseau dense Le format : taille réduite, qui permet justement une implantation de proximité Clientèle-cible : alors que les grand magasins sont plutôt orientés vers la haute et moyenne bourgeoisie des grandes villes (cf. « Au bonheur des dames »), le succursalisme vise avant tout les classes populaires La standardisation (en lien avec le format), les magasins sont ravitaillés par un ou plusieurs entrepôts centraux 1850-1900 Exemple : Delhaize Le Lion – Professeur de sciences commerciales à l’athénée royal de Bruxelles, Jules Delhaize fonde en 1867 avec son frère la société « Delhaize Frères et Cie » avec un focus particulier sur le commerce alimentaire, les vins et les produits coloniaux – Ici aussi les prix sont affichés et fixes, l’assortiment est spécialisé, on se passe d’intermédiaires, une recherche particulière est de mise pour l’agencement des vitrines – La duplication est extrêmement rapide : en 1914, on compte pas moins de 744 succursales ! 37 1850-1900 – De plus, en amont de la distribution, ils organisent une production industrielle (jusqu’à 23 usines!) – Consciente de l'importance croissante du transport ferroviaire pour la distribution alimentaire, la société transfère ses activités à proximité immédiate de la gare de l'Ouest à laquelle une voie la relie (rotation hebdomadaire de 550 wagons !). Elle s'installe dans un complexe flambant neuf, à la pointe de la modernité, comprenant un grand entrepôt, de vastes caves, des bureaux mais aussi un économat, une école, une brigade de pompiers. En outre, afin de produire au meilleur prix, la société crée une série de fabriques produisant des denrées à sa propre marque: chocolaterie, biscuiterie, distillerie, torréfaction de cafés, etc. On peut donc parler des débuts du private brand dès cette époque ! 38 1850-1900 – En trente ans, la société a ouvert plus de 500 succursales réparties aux quatre coins du pays. Elles présentent toutes une physionomie identique : enseigne Delhaize "Le Lion", vitrine attrayante avec prix affichés, publicités récurrentes, présentation des meilleurs produits aux meilleurs prix. Dès les années 1880, les succursales vendent notamment les meilleures conserves américaines, comme le saumon et les fruits californiens, et proposent à leurs clients les meilleurs cafés et une gamme de vins variée comprenant de grandes appellations. Le gérant de succursale est véritablement le spécialiste de ses produits qu'il connaît et promeut à la perfection. 39 1850-1900 • Exercice – Quelles sont les formes actuelles de « grands magasins », de « succursalisme » et de « mix » des deux ? – Donnez un/des exemples et expliquez le positionnement Formes …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………... 40 Exemples …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………... 10min de travail / 5 minutes report out Partie I: Introduction Grande distribution: historique de 1800 à nos jours q q q q q q q q q 41 Définitions 1800 – 1840: de la Loi Le Chapelier à l’émergence du petit commerce 1840 – 1850: le libéralisme économique & la libre circulation des marchandises 1850 – 1900: Emergence des pionniers de la distribution 1900 – 1940 Période de transition et crise économique 1945 – 1960 1960 – 1974 1974 – 1990 Depuis 1990 1900-1940 1. Concurrence accrue – Le petit commerce traditionnel est de plus en plus concurrencé. On compte pas moins de 19.000 commerces d’épicerie indépendants supplémentaires entre 1880 et 1914 recensés en 4 groupes 1. Le succursalisme intégré de type « capitaliste » (comme Delhaize mais aussi d’autres) 2. Les grands magasins en plein essor dans la plupart des grandes villes 3. Le succursalisme coopératif, intimement lié à l’histoire sociale belge, principalement dans le monde ouvrier (socialiste, catholique…) mais aussi chez les fonctionnaires 1. 42 1900-1940 4. Les chaînes volontaires de grossistes et commerçants (Centra, Spar) parfois aussi organisées sous forme de coopératives 2. La crise économique – Durant les années 30, les premiers magasins « discount » font leur apparition – Magasins à prix unique (Prisunic) ou de vente d’articles en masse (souvent de moindre qualité) à prix cassés (Sarma), principalement des articles non-alimentaires (vaisselle, linge de maison, loisirs, batteries de cuisine), Priba 43 1900-1940 – Pression accrue du petit commerce constitutif des « classes moyennes » sur les pouvoirs publics. Revendications : contrôle des prix, accès au crédit, protection sociale, limitation dans les implantations de nouvelles surfaces commerciales (taille, heures d’ouverture, nombre de personnes employées) – Le gouvernement est particulièrement attentif à ces revendications. En effet, la petite bourgeoisie est largement courtisée par les mouvements anti-démocratiques à cette époque 44 1900-1940 – Ceci aboutit en Belgique à la première « loi cadenas » du secteur de la distribution (13 janvier 1937) – Dès cette époque, pour contrer les prix écrasés des concurrents, Delhaize lance sa marque premier prix « Derby » ! 45 1900-1940 • Exercice – Quelles sont les réponses actuelles des distributeurs face à la crise ? – Donnez un/des exemples et expliquez la stratégie Réponses …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………... 46 Stratégie …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… ………………………………………………………………….. 15min de travail / 5 minutes report out Partie I: Introduction Grande distribution: historique de 1800 à nos jours q q q q q 1. 2. 3. 4. 47 Définitions 1800 – 1840: de la Loi Le Chapelier à l’émergence du petit commerce 1840 – 1850: le libéralisme économique & la libre circulation des marchandises 1850 – 1900: Emergence des pionniers de la distribution 1900 – 1940: Période de transition et crise économique 1945 – 1960 De la reconstruction aux débuts des supermarchés 1960 – 1974 1974 – 1990 Depuis 1990 1945-1960 1. Le redémarrage – Le petit commerce n’a pas forcément fort souffert de l’occupation, certains se sont même considérablement enrichis (cfr l’épicier dans « La 7ème Compagnie ») – En Belgique, la « loi de cadenas » reste le cadre légal. Elle sera prorogée onze fois ! – Le petit commerce, conforté et protégé, néglige de se moderniser. On assiste à une pléthore de petits commerces (Etudes de l’économiste F. Baudhuin selon laquelle les points de vente au détail sont bien trop nombreux en Belgique) 48 1945-1960 2. Plan Marshall et conséquences – Le plan Marshall (du nom du secrétaire d’état américain, ancien chef d’état-major de l’armée) a pour but de reconstruire et consolider l’Europe occidentale face à l’Union soviétique et ses alliés – C’est l’époque de la diffusion à grande échelle de l’ « american way of life » via le cinéma (hollywood) mais aussi de produits inconnus jusque là (chewing-gum, coca-cola…) 49 1945-1960 – Les entreprises belges de grande distribution (Delhaize, Grand Bazar, Sarma, Inno, Priba…) sont intéressées par le concept du libre-service découvert aux USA dans le cadre des missions du Plan Marshall (via l’Office belge pour l’accroissement de la productivité) – Des premiers tests de libre-service partiel sont menées dans des grands magasins ou des succursales (Delhaize à la place Saint-Lambert à Liège) 50 1945-1960 3. Premiers supermarchés – En décembre 1957, Delhaize ouvre le premier supermarché en Europe continentale, place Flagey à Ixelles 51 1945-1960 – Le succès est tel que d’autres sont ouverts dans les principales villes (Liège, Charleroi…) – A chaque fois, l’ouverture d’un nouveau supermarché était un réel événement 52 1945-1960 – Le supermarché bouleverse le secteur de la distribution dominé alors par le petit commerce. Il révolutionne la vie des consommateurs par son côté pratique, ordonné, rationnel et rapide, sa grande surface de vente et son assortiment très étendu. 53 1945-1960 • Exercice a. b. 54 Est-ce le concept de supermarché qui a « changé la vie » où est-ce la vie « qui a changé » qui a permis son apparition ? Expliquez Décrivez au moins une opportunité actuelle, avec focus sur le format (plan du magasin) ………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………….. 15min de travail / 5 minutes report out Partie I: Introduction Grande distribution: historique de 1800 à nos jours q q q q q q q q q 55 Définitions 1800 – 1840: 1840 – 1850: 1850 – 1900: 1900 – 1940: 1945 – 1960: 1960 – 1974: 1974 – 1990 Depuis 1990 de la Loi Le Chapelier à l’émergence du petit commerce le libéralisme économique & la libre circulation des marchandises Emergence des pionniers de la distribution Période de transition et crise économique De la reconstruction aux débuts des supermarchés L’expansion continue 1960-1974 1. Expansion continue – Levée de la loi cadenas en 1961 afin de permettre l’expansion des supermarchés, d’abord en ville, puis, à partir des années 1963-65, en périphérie – Croissance économique à 2 chiffres, essor du confort domestique, de l’automobile, des infrastructures (autoroutes) 56 1960-1974 – Installé en bordure des grands axes routiers, le supermarché contribue à asseoir le triomphe de la voiture individuelle. Avec son vaste parking (« no parking, no business »), le supermarché périphérique, parfois intégré dans un vaste centre commercial, adopte une architecture fonctionnaliste et standardisée, fortement influencée par le modèle américain. Le supermarché et son auxiliaire le plus populaire, le caddie, font désormais partie intégrante du paysage. Ils personnifient la soif de consommation des ménages, portée par la hausse générale du niveau de vie enregistrée lors des « trente glorieuses » (19451975). 57 1960-1974 2. Apparition d’autres formes de supermarchés – Apparition de l’hypermarché, déjà bien présent aux USA et dont le « modèle » européen est le Carrefour à SainteGeneviève-des-Bois inauguré en 1963 – Parallèlement, le monde du petit commerce traditionnel entame son déclin inexorable… 58 1960-1974 – Dans le non alimentaire, apparition de grandes surfaces (principalement en habillement, électroménager…) – Le secteur de la grande distribution (dans son ensemble) se modernise à la faveur d’un contexte socio-économique favorable et peu contraignant 59 Partie I: Introduction Grande distribution: historique de 1800 à nos jours q q q q q q q q q 60 Définitions 1800 – 1840: 1840 – 1850: 1850 – 1900: 1900 – 1940: 1945 – 1960: 1960 – 1974: 1974 – 1990: Depuis 1990 de la Loi Le Chapelier à l’émergence du petit commerce le libéralisme économique & la libre circulation des marchandises Emergence des pionniers de la distribution Période de transition et crise économique De la reconstruction aux débuts des supermarchés L’expansion continue La crise et ses conséquences 1974-1990 • Choc pétrolier et crise économique – Suite à la guerre du Kippour (1973), réaction des pays arabes : embargo et hausse considérable des prix du pétrole = 1er choc pétrolier – Ceci entraîne une crise économique dans les pays occidentaux – On assiste à une pression accrue des « classes moyennes » pour combattre la grande distribution. – Les contraintes légales se multiplient : loi sur la limitation des heures d’ouverture (1973), loi Akkermans (1975) limitant les implantations commerciales par des contraintes lourdes et longues (notamment liées à l’aménagement du territoire) – Les distributeurs perçoivent une tendance (en Belgique et en Europe) vers une économie dirigée – La croissance économique reste faible, la part du budget des ménages destinée à la consommation est en diminution constante (principalement au profit des loisirs - notamment les vacances – et la maison). Ce sont les débuts de la Fnac, des agences de voyages grand public, des premières chaînes de bricolage et jardinage 61 1974-1990 • Conséquences sur la grande distribution – Les grands distributeurs s’orientent vers des diversifications dont les formats échappent aux contraintes légales citées plus haut • Lancement (ou relance) de la franchise (exemple : AD Delhaize) • Lancement de nouveaux concepts (Brico par GB, Di par Delhaize, restauration rapide par GB : « GB Quick ») • Colruyt qui avait commencé comme « Cash & Carry » lance sa formule discount en écrasant ses coûts (1ère chaîne en Belgique à recourir à l’informatique aux caisses – via des cartes perforées !). Delhaize essaie également ce créneau via son enseigne Dial 62 1974-1990 – L’offre (à nouveau) évolue • La crise et son corollaire, le chômage de masse, influencent l’offre des distributeurs traditionnels qui voient arriver une menace de taille, les hard-discounters internationaux (Aldi dès la fin des années 70 s’implante en Belgique) • Le groupe GIB lance en 1978 ses « produits blancs », Delhaize relance sa marque Derby • D’une manière générale, l’offre en private brands a tendance à s’accentuer : – Premiers prix – Mainstream (« me too ») • L’offre ne fera que s’étendre… 63 1974-1990 – L’autre tendance est l’expansion hors-frontières : Carrefour, alors focalisé sur son format d’hypermarché en France s’engage dans des reprises en France (Stoc, Continent, Promodès) mais aussi dans une expansion internationale rapide (Europe, Amérique Latine et Asie), ce qui l’amène à la 2ème position mondiale – En Belgique, Delhaize reprend Food Town stores en 1974 (devient par après Food Lion). A l’origine, il s’agit de 22 supermarchés en Caroline du Nord et Caroline du Sud. En moins de 10 ans, la filiale américaine passe à 226 magasins ! 64 1974-1990 – Suite à l’effondrement du mur de Berlin (1989), Delhaize investit en Tchécoslovaquie (Delvita) mais aussi plus tard en Roumanie (Mega Image) – L’expansion continue également en Asie (Thailande, Singapour et Indonesie) et en Grèce 65 Partie I: Introduction Grande distribution: historique de 1800 à nos jours q q q q q q q q q 66 Définitions 1800 – 1840: de la Loi Le Chapelier à l’émergence du petit commerce 1840 – 1850: le libéralisme économique & la libre circulation des marchandises 1850 – 1900: Emergence des pionniers de la distribution 1900 – 1940: Période de transition et crise économique 1945 – 1960: De la reconstruction aux débuts des supermarchés 1960 – 1974: L’expansion continue 1974 – 1990: La crise et ses conséquences Depuis 1990: Concurrence accrue sur un marché mature Depuis 1990 1. Différenciation accrue dans la grande distribution alimentaire – Au sein du secteur de la distribution alimentaire en Belgique, la différenciation s’accroît : – Le « discount » avec d’une part le « hard discount » (bas prix sur des articles noncomparables avec un business model de « hangar ») Par contre, le « soft discount », symbolisé en Belgique par Colruyt, joue sur la comparaison des prix (marque nationales) 67 Depuis 1990 – Les « généralistes » (Carrefour, Match) – Les « spécialistes » (Delhaize) 68 Depuis 1990 2. Présence massive d’enseignes internationales en Belgique 69 Depuis 1990 3. La course à la technologie 70 Depuis 1990 4. Rôle accru des marques distributeurs (private brands) – Nous avons vu que les distributeurs avaient réagi dans des périodes de crise (Derby, Produits blancs) – Les private brands font partie de la stratégie de tous les distributeurs. Ils répondent à plusieurs objectifs • Fidélisation • Prix attractifs • Marges sur produits • Indépendance accrue vis-à-vis des fournisseurs • Produits et/ou concepts non présents dans les marques nationales 71 Depuis 1990 – Les parts de marché des marques propres augmentent dans tous les pays… Switzerland UK 39 Germany 34 Spain 29 Belgium France Netherlands Canada 21 Australia 21 WORLD AVERAGE 20 USA 19 New Zealand Italy India South Africa Brazil Japan 72 6 6 4 Mexico 3 China 3 Russia 3 5 5 4 8 8 13 12 12 11 14 10 11 24 24 25 23 22 28 29 27 27 32 31 37 43 47 46 Depuis 1990 – Exemple : la marque Delhaize 73 Fin du premier cours RDV samedi 2/2 – 9h00 74 Techniques de Distribution Merchandising & gestion opérationnelle du rayon Année Académique 2018-2019 Cours 2 75 Bienvenue Le Programme: o PARTIE I: INTRODUCTION - o PARTIE II: LE CONSOMMATEUR & LE RETAILER: - o Le(s) consommateur(s) aujourd’hui & demain Les types de retail businesses PARTIE III: LE COMMERCE & LA STRATEGIE COMMERCIALE: - 76 La grande distribution: historique & marché actuel Delhaize: historique & positionnement actuel Le commerce La stratégie commerciale (Go to Market Strategy) Les composants & le support pour une Go to Market Strategy Bienvenue Le Programme: o PARTIE IV: GO TO MARKET STRATEGY: LES COMPOSANTS - o PARTIE V: GO TO MARKET STRATEGY: LE SUPPORT - 77 Stratégie & offre produits Stratégie de prix Les plans commerciaux La stratégie de communication La stratégie de merchandising L’exécution (des processes) Les concepts & les formats L’organisation & les personnes Rappel - Partie 1. Introduction • Définition – – – – – 78 Distribution ? Grande Distribution ? Commerce de gros ? Commerce de détail ? Différents types de grande distribution • Superette • Supermarché • Hypermarché • Vente Directe • Vente par correspondance Rappel - Partie 1. Introduction • Historique – 1800 – 1840: De la Loi Le Chapelier à l’émergence du petit commerce – 1840 – 1850: Le libéralisme économique & la libre circulation des marchandises – 1850 – 1900 : Emergence des pionniers de la distribution – 1900 – 1940 : Période de transition et crise économique – 1945 – 1960 : De la reconstruction aux débuts des supermarchés – 1960 – 1974: L’expansion continue – 1974 – 1990: La crise et ses conséquences – Depuis 1990: Concurrence accrue sur un marché mature 79 1. La définition du Merchandising q Selon Keppner :"C’est optimiser l’espace de vente* en proposant” § Le bon produit = assortiment § Au bon endroit = agencement , organisation de l’offre § Au bon moment = adapter l’espace à l’enseigne § Au bon prix = quels sont les critéres § En bonne quantité = quel est le stock optimal § Avec la bonne information = rôle de pédagogie *espace de vente est physique ou en ligne 80 1. La définition du Merchandising Selon Underhill: q « C’est l’art ou la science de jouer sur les proximités : § de placer un article à coté d’un autre de façon à faire jaillir l’étincelle qui fera mieux vendre les deux » q 81 Science et expérience sont la base d’un merchandising efficace 1. La définition du Merchandising q q 82 Le rôle tactique § Comment améliorer les ventes ? Le rôle stratégique § Comment la présentation de mon offre me permet elle d’exprimer mes valeurs et de fidéliser mes clients 1. La définition du Merchandising Merchandising, gadget ou passage obligatoire? https://www.youtube.com/watch?v=_ZmZQJ6BUUU Tentation dans les supermarchés: aménagement et placement des produits https://www.youtube.com/watch?v=hHEELAFfrRY Pour aller plus loin (stop min 25) https://www.youtube.com/watch?v=_aq5sPMUm-k 83 • Exercice – par groupe, établissez des liens entre les vidéos et votre entreprise. …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………... 84 …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………... 15 min de travail / 5 minutes report out 1. La définition du Merchandising Identité forte : ü Proximité / Connecter ü Se Différencier ü Etre Simple/Etre Honnête • Choix d’une cible : Ex: Monoprix • Omni Channel ü Information est présente sur le Web ü Le rôle du magasin évolue et doit être simple • 85 1. La définition du Merchandising 86 2. 4 dimensions clés 1. 2. 3. 4. 5. 6. 87 La définition Les 4 dimensions clés Optimiser la stratégie d’enseigne L’utilité Le Shopper Le category management 2. 4 dimensions clés *** q Merchandising d’organisation q Merchandising de gestion q Merchandising de séduction q Merchandising de relation 88 2. 4 dimensions clés 2.1. Le Merchandising d’organisation q Le Critère est la localisation pour faciliter et inciter les achats § La structure • Quel ordre le plan de masse? • Par quelle catégorie ? § Quelle sous catégorie place t'on au début du linéaire en fonction du plan de circulation ? § Quels articles à placer en hauteur ou dans les étagères du bas ? 89 2. 4 dimensions clés 2.1. Le Merchandising d’organisation 90 2. 4 dimensions clés 2.2. Le Merchandising de gestion q Le Critére est l’optimisation des ventes sur une base de travail analytique: Espace § alloué au prorata des ventes, marges § accordé un visuel minimum à chacune des références § pour accorder suffisamment de stockage à chaque produit • en fonction du délai d’approvisionnement • en fonction de l’unité de commande § Apport incrémental de chaque article à la catégorie : ex: Etude Assortman 91 2. 4 dimensions clés 2.3. Le Merchandising de séduction Le Critère est l’attractivité pour stimuler le client q Meuble & Matériel adapté à chacune des catégories: q § balisage, § réglette, § information sur le mode d’emploi & caractéristique, § borne interactives, § support promotionnel, § marketing sensoriel & musical,… 92 2. 4 dimensions clés 2.4. Le Merchandising de relation q Le critère est de pouvoir créer un lien de fidélité basé sur une information : q ILV= Information Lieu de Vente § Spécifique à l’enseigne § Propice à engager un dialogue avec le client 93 3. Optimiser la stratégie de l’enseigne 1. 2. 3. 4. 5. 6. 94 La définition Les 4 dimensions clés Optimiser la stratégie d’enseigne L’utilité Le Shopper Le category management 3. Optimiser la stratégie de l’enseigne • C.A. PDV Equation de décomposition du C.A et rôle du Merchandising # clients potentiels de la zone de chalandise Taux de pénétration Etendre la zone Attirer des nonclients = = distribution de prospectus Publicité & Evènement Marketing d’entrée 95 Fréquence d’achat Etre préféré = Prix, confort d ’achat, proximité assortiment Panier Moyen Faire acheter = Merchandising de séduction ,atmosphère, Dégustation Marketing de sortie 4. L’utilité 1. 2. 3. 4. 5. 6. 96 La définition Les 4 dimensions clefs Optimiser la stratégie d’enseigne L’utilité Le Shopper Le category management 4. L’utilité Question : Quels sont les décisions qui relèvent du merchandising ? q q q q 97 Un nouveau concept de magasin (décision enseigne ex: Cru) Recherche pour mieux répartir l’espace du point de vente en se basant sur la logique du client Mettre en scène les marques pour mieux tirer parti des innovations et des investissements médiatiques Piloter les interactions entre le personnel, les clients et les parcours des réserves au rayon : ex: caisse self scanning 5. Le shopper 1. 2. 3. 4. 5. 6. 98 La définition Les 4 dimensions clés Optimiser la stratégie d’enseigne L’utilité Le Shopper Le category management 5. Le shopper 99 5. Le shopper: qui est-il? q C’est le client cible de l’enseigne , § Celui que l’on cherche à satisfaire ; § Celui qui préfère l’enseigne aux autres § Connait on ses motivations profondes ? § Est-ce que son comportement est en ligne avec ce qu’il déclare dans des études? § Est il attaché au magasin ou plus particulièrement à l’enseigne ? 100 5. Le shopper: mieux le connaitre! q Concentrer les investissements Gérer l’exécution magasin optimale q « Identifier » le Prime prospect q Communiquer « ciblé » en lien à l’expérience client q Déclencher l’engagement du client final q 101 5. Le shopper - démarche 5.1. Identifier le Prospect Cible 1. 2. 3. 102 Segmenter les clients et les non clients Définir une cible de prospect 1. « Qui a le plus de potentiel de valeur » 2. « Qui peut nous faire grandir de manière durable » La proposition de valeur 1. Message clé : une expérience pour créer de la valeur sur la cible réaliste qui nous est « spécifique » 2. Tester pour optimiser les « connections émotionnelles » qui permettent à la marque de faire la différence : la valeur émotionnelle différenciante 5. Le shopper - démarche 5.2. Investir vers le shopper q Investir § sur base d’innovations fortes § des catégories à forte réactivité q Comment : § Cross Métier § Cross Catégorie § KPI des Investissements marketing § Compréhension du client Cible: Insights /Data 103 5. Le shopper - démarche 5.2. Investir vers le shopper 104 • Exercice – par groupe, établissez un exemple de processus d’achat des consommateurs en lien avec la chaine de distribution choisie pour le travail. …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………... 105 …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………... 15 min de travail / 5 minutes report out 6. Le category management 1. 2. 3. 4. 5. 6. 106 La définition Les 4 dimensions clefs Optimiser la stratégie d’enseigne L’utilité Le Shopper Le category management 6. Le category management q q Dans un contexte de guerre des prix, les distributeurs sont d’autant plus attentifs aux solutions pour créer de la valeur Pression promotionnelle, hyperchoix, guerre des prix : comment valoriser ? § les ventes volumes des Marques Nationales progressent q Construction de l’offre : quels enjeux pour l’assortiment ? § de nouvelles démarches catégorielles dynamisent le fond de rayon. q Digital, service, promotion : instaurer du plaisir dans l’expérience d’achat § répondre aux attentes des shoppers q Mieux accompagner les enseignes dans l’exécution du merchandising § Développement de segments premium, promotion digitale : quel mix catégoriel profitable pour enrichir l’expérience d’achat et maximiser vos ventes ? *LSA Fev 2015 107 6. Le category management q Le changement de paradigme : § Part du gâteau ou faire grandir le gâteau § Gagner au détriment l’un de l’autre • négociation des prix entre fournisseur et distributeur § Gagner ensemble : • le fournisseur a généralement plus de connaissance des motivations du consommateurs • Le distributeur a généralement plus de possibilité pour donner plus d’espace, de visibilité, de # de références 108 6. Le category management Les 9 étapes du Category Management 1. 2. 3. La définition du périmètre de la catégorie L’attribution d’un rôle à la catégorie Les catégories de destination 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 109 Qui motivent le choix du magasin Qui ont un fort impact sur l’image du distributeur Qui ont un effet immédiat sur le « Prospect cible » pour recruter de nouveaux client et de fidéliser les clients actuels L’évaluation de la performance La définition des objectifs et des KPI liés à la catégorie La mission de la catégorie Les tactiques de la catégorie : assortiment, prix, promo et merchandisng Le plan d’action et le calendrier L’évaluation des résultats *Rôle des rayons *** Source : Merchandising Edition Vuibert 7° édition 110 Programme PARTIE I: INTRODUCTION PARTIE II: LE CONSOMMATEUR & LE DISTRIBUTEUR PARTIE III: LE COMMERCE & LA STRATEGIE COMMERCIALE PARTIE IV: GO TO MARKET STRATEGY: LES COMPOSANTS PARTIE V: GO TO MARKET STRATEGY: LE SUPPORT 111 Partie II. Le consommateur & Le retailer Le choix du client cible 1. • • • • Le parcours client Choix de localisation de produits d’achat impulsif 2. 3. • • Le lien des achats impulsifs avec le type de catégorie L’implémentation d’Univers en Non Food en Hyper Le renouveau du magasin de proximité et la proximité relationnelle 4. • • • 112 Le consommateur d’aujourd’hui Tendances Need States Positionnement et Stratégie de l’enseigne La relation client « Omni Channel » L’inter- / l’hyperconnectivité Les nouveaux moteurs de croissance 1.Le choix du client cible Pourquoi connaître le Client ? Qui organise cette enquête ? 113 1.1: Le(s) consommateurs aujourd’hui q Drivers pour le choix d’un magasin (universel) Proximité • Propreté • Assortiment • q Nouvelles attitudes de consommation • Vitesse • « jetable » 114 1.1: Le(s) consommateurs aujourd’hui q Changement & différence démographiques Rural/Urbain • Famille Monoparentale • q q Plus de focus sur le prix (surtout avec la crise mais aussi hors crise) Temps pour soi Facilité • E-Commerce • Proximité • 115 1.2. Les tendances sociétales L’accomplissement immédiat: Mobile only • Identités en recherche de reconnaissances • • Marketing Ethique et local Intimité publique: Personal Branding • Missionnaires guerriers: Bloggers,Big Data • Fun au service de l’ambition: Divertissement • Tendance en hausse 2001 versus 2014 116 1.2. Les tendances sociétales • Parano en cure de réhabilitation: Alicament • Corps humain réinventé « beauté » • Repères remastérisés: « Mini One » • Optimisme teinté de réalisme: Coca • Appartenance contingente: Jamie Oliver Tendance en hausse 2001 versus 2014 117 1.3. Les need states Needs States : états des besoins des consommateurs 1. Besoins universels (communs à tous les consommateurs): o o o 2. Besoins spécifiques (différents par groupes de consommateurs) & qui permettent de classifier les consommateurs: o o o o o o 118 « … est proche de mon domicile » « … est propre et bien maintenu » « Je trouve ce dont j’ai besoin » Groupe 1: Groupe 2: Groupe 3: Groupe 4: Groupe 5: Groupe 6: « Price avec proximité » « Sure & accessible » « Relationship trough communication » « Temps & confort » « Convenience premium: solutions repas» « Hyper Sensible aux prix » 1.4. Positionnement & stratégie *** 119 o Comprendre la position d’un distributeur - Vis-à-vis des « shoppers & Consumers » - Dans l’environnement concurrentiel : le marché o Etablir une stratégie de positionnement o Identifier une valeur ajoutée : USP : “la différenciation" o Gagner des parts de marché 1.4. Positionnement & stratégie 1. Le(s) consommateur(s) aujourd’hui: Positioning Study o Comment? Phase 1 - Qualitative 120 Gather consumer language to understand consumers Grocery shopping desires Phase 2 - Quantitative Phase 3 - Strategic Exercice CONSUMER EVALUATION OF: - Needs within Shopping Occasions - Grocery Store/Brand image across 122 feature/benefit statements ADDITIONALLY: - Attitudes/Usage - Habits & Practices - Personalities - Demographics 1.4. Positionnement & stratégie 2. Positioning Study: o 3 étapes: Qualitative – Quantitative – Exercice stratégique o Identification des marchés dans une région o Identification des acteurs du marché (compétition) o 121 Identification de: 1. Structure des besoins des consommateurs (Consumer Needs structure): visualisation dans un 3-D battleground 2. Etat des consommateurs (Consumer Needs State): cluster de consommateurs 1.4. Positionnement & stratégie *** Source : Merchandising Edition Vuibert 7° édition • 122 1.4. Positionnement & stratégie Consumer Needs Structure Identification des besoins universels: 1. 2. 3. Doivent être présents à tous moments En cas d’absence, perte de fidélité En cas de performance supérieure, pas d’augmentation de la fidélité Identification des choix faits par les consommateurs dans leurs choix d’enseignes: 1. Arborescence (tree-structure) 1er choix 2. Basics with a Plus 123 Informed Contemporary choix secondaire choix tertiaire Superior Product Experience Price with Some Choice Easy Access for Less Price with Some Choice Superior Product Experience Easy Access for Less Fresh & Approachable Fresh & Approachable Price with Some Choice Fresh & Approachable Price with S1 om 1e9Choice Fresh & Approachable 1.4. Positionnement & stratégie 2. Positioning Study: 2. Consumer Needs States (= états des besoins des consommateurs) 1. Besoins universels (communs à tous les consommateurs): o o o 2. Besoins spécifiques (différents par groupes de consommateurs) & qui permettent de classifier les consommateurs: o o o o o o 124 « … est proche de mon domicile » « … est propre et bien maintenu » « Je trouve ce dont j’ai besoin » Groupe 1: Groupe 2: Groupe 3: Groupe 4: Groupe 5: Groupe 6: « Price with proximity » « Safe & accesible » « Relationship trough communication » « Temps & confort » « Convenient premium meal solutions » « Just the price » 1.4. Positionnement & stratégie 2. Positioning Study: 2. Consumer Needs States (= états des besoins des consommateurs) NS 1 - 13% l Price with Proximity l l 1- Informed Contemporary NS 2 -21% Safe and Accessible l NS 3 – 22% NS 4 - 10% Tempt and Comfort l 125 NS 6 - 27% Just the Price Relationship through Communication NS 5 – 8% l Convenient Premium Meal Solutions 3- Fresh and Approachable 1+ Basic with a Plus 3+ Price with Some Choice 1.4. Positionnement & stratégie l Aldi 1- Infor med Contemporar y l 126 Colruyt l l l l l l l l Specialty Stores 3- Fresh and Approachable 1+ Basics with a Plus l 1 20 1.4. Positionnement & stratégie 2. Positioning Study: o Analyse de l’ensemble des acteurs du marché, établi en combinant: - Positionnement de l’enseigne - la position sur le battleground p/r aux concurrents - Besoins spécifiques des consommateurs (les besoins universels ne sont pas pris en compte car il s’agit du « coût d’entrée ») Carte d’identité du distributeur (aux yeux des consommateurs) 1. Situation actuelle 2. Plan d’action vers la situation désirée 127 1.4. Positionnement & stratégie 3. D’autres exemples,… Le Shopper Qualité Le Shopper Stratège Le Shopper Passionné Le Shopper Opportuniste Le Shopper Routinier Le Shopper Econome 128 1.4. Positionnement & stratégie 3. D’autres exemples,… La littérature internet en est remplie : - 129 emarketing.fr à Le comportement des consommateurs … 1.4. Positionnement & stratégie EXERCICE Pour chacune des 5 enseignes, énoncez le positionnement de chacune d’elles (en 1 phrase) avec public cible & élément concurrentiel Citez 3 avantages concurrentiels 1. 2. 3. 4. 5. 130 ALDI COLRUYT DELHAIZE CARREFOUR EXPRRESS CARREFOUR PLANET 15min travail / 5min report-out Partie II. Le consommateur & Le retailer 1. Le choix du client cible 1. 2. 3. 4. 2. 3. Le parcours client La localisation de produits 1. 2. 4. Le lien des achats impulsifs avec le type de catégorie L’implémentation d’Univers en Non Food en Hyper Le renouveau du magasin de proximité et la proximité relationnelle 1. 2. 3. 131 Le consommateur d’aujourd’hui Tendances Need States Positionnement et Stratégie de l’enseigne La relation client « Omni Channel » L’inter- / l’hyperconnectivité Les nouveaux moteurs de croissance 2. Le parcours client § Avec votre voisin de gauche § Quelles sont 15 attentes du client pour un parcours client « agréable » ? § 15 min 132 2. Le parcours client q Diriger le parcours client par le mobilier § En Boucle, comme Ikea § En Grille, comme un hyper § En circulation libre, comme Jumbo § En boutique, comme Inno Source : Merchandising Edition Vuibert 7° édition 133 • 2. Le parcours client *** Tx de transformation Tx de curiosité du produit Tx d’ attraction de la cat Tx de fréquentation de la cat 134 Source : Merchandising Edition Vuibert 7° édition • 2. Le parcours client q q « Who » Taches pour le collaborateur « What »: § FIFO :First in First out § Balisage des prix q « When » • • q 135 Exigence du rayon en ordre dés l’ouverture Samedi en permanence dés 11h jusque 18h Exigence : La propreté 2. Le parcours client § Briefing vers les équipes § Contrôle du levelling à 9h § Assurer le « easy shopping » § Contrôle de la qualité 100 % des prix § Contrôle des planogrammes § Assurer le passage des commandes § Contrôle de la théâtralisation des promos 136 Partie II. Le consommateur & Le retailer 1. Le choix du client cible 1. 2. 3. 4. 2. 3. Le parcours client La localisation de produits 1. 4. Le lien des achats impulsifs avec le type de catégorie Le renouveau du magasin de proximité et la proximité relationnelle 1. 2. 3. 137 Le consommateur d’aujourd’hui Tendances Need States Positionnement et Stratégie de l’enseigne La relation client « Omni Channel » L’inter- / l’hyperconnectivité Les nouveaux moteurs de croissance 3. La localisation des produits Caractéristiques d’un achat impulsif § Ils sont plus fréquents pour des produits peu chers § De catégorie avec un contenu affectif fort • Génèrent une expérience qu’ils souhaitent renouveler dans le magasin où ils ont eu cette « découverte/ ce moment agréable » Questions pour mieux discerner et mieux agir Avec votre voisin de gauche : • Identifier 3 achats prévus avant d’arriver dans le PDV • Pour ces trois achats est ce qu’une marque est déjà prédéterminée? 3 min q 138 3. La localisation des produits Total des achats :100% Cat.non prévue Cat.Prévue 75% 25% 57% 18% 139 57% avant 6% 43% de décision devant l’offre 19% 3. La localisation des produits Prévision de l’achat par catégorie en % Produit Cat. Prévue Cat. Prévue Cat. Non Prévue Cat. Non Prévue Prédéterrmin. marque Sans Prédetermin. de marque Prédéterrmin. marque Sans Prédetermin. de marque Café Torréfié 79 11 3 7 Capillaires 51 18 6 25 Confiseries devant caisse 33 11 15 41 140 Partie II. Le consommateur & Le retailer 1. Le choix du client cible 1. 2. 3. 4. 2. Le parcours client 3. Choix de localisation de produits d’achat impulsif 1. 4. Le lien des achats impulsifs avec le type de catégorie Le renouveau du magasin de proximité et la proximité relationnelle 1. 2. 3. 141 Le consommateur d’aujourd’hui Tendances Need States Positionnement et Stratégie de l’enseigne La relation client « Omni Channel » : Fnac, Nespresso, Vanden Borre L’inter- / l’hyperconnectivité Les nouveaux moteurs de croissance 4. Le renouveau du magasin de proximité et la proximité relationnelle 3. Et demain …? 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 142 Les baby-boomers, qui ont dominé la pensée des distributeurs, arrivent à l’âge de 70 ans & vont passer le relais à une génération plus jeune & différente L’inter- / l’hyperconnectivité feront partie de la vie de tous les jours Les dépenses en services (solutions) vont prendre le pas sur les dépenses en biens / marchandises On annonce la fin de certains modèles de grande distribution Les entreprises gagnantes combineront scope global & exécution locale Le point d’achat sera le terrain de bataille (« battlefield ») plus que les espaces de vente (gondoles / floor plan) Les technologies seront un avantage compétitif La chaîne de valeur deviendra plus intime: en échange d’information, le distributeur et le fournisseur devront offrir plus au client. 4. Le renouveau du magasin de proximité et la proximité relationnelle 143 4. Le renouveau du magasin de proximité et la proximité relationnelle Un supermarché senior existe depuis un an en Allemagne dans la région de Dresde (*) L’Allemagne, comme la France compte plus de 19% de personnes de 65 ans et plus. Des entrepreneurs germaniques, conscients du formidable potentiel commercial que représente ce marché, ont ouvert, en 2006, près de Dresde, un grand supermarché, le Seniorenfachmarkt Deliga, proposant à la vente des produits exclusivement destinés aux seniors. Source: http://www.senioractu.com/Un-supermarche-senior-existe-depuis-un-an-en-Allemagne-dans-la-region-deDresde_a5586.html 144 4. Le renouveau du magasin de proximité et la proximité relationnelle 145 4. Le renouveau du magasin de proximité et la proximité relationnelle 3. Et demain …? 1. Les baby-boomers, qui ont dominé la pensée des distributeurs, arrivent à l’âge de 70 ans & vont passer le relais à une génération plus jeune & différente: o 146 Anciens vs Jeunes: traduction Compréhension 4. Le renouveau du magasin de proximité et la proximité relationnelle 147 4. Le renouveau du magasin de proximité et la proximité relationnelle 3. Et demain …? 1. Les baby-boomers, qui ont dominé la pensée des distributeurs, arrivent à l’âge de 70 ans & vont passer le relais à une génération plus jeune & différente: o o 148 Multi-culturel vs Autochtones: Population diversifiée (avec une différence entre générations) Diversité devient le standard 4. Le renouveau du magasin de proximité et la proximité relationnelle 3. Et demain …? 1. Les baby-boomers, qui ont dominé la pensée des distributeurs, arrivent à l’âge de 70 ans & vont passer le relais à une génération plus jeune & différente: o 149 Familles vs Single: Familles plus petites Familles recomposées (à mi-temps) 4. Le renouveau du magasin de proximité et la proximité relationnelle 3. Et demain …? 1. Les baby-boomers, qui ont dominé la pensée des distributeurs, arrivent à l’âge de 70 ans & vont passer le relais à une génération plus jeune & différente: o Perte des forces de travail: Trou de génération Perte du Middle management Redéploiement des richesses < 150 4. Le renouveau du magasin de proximité et la proximité relationnelle 3. Et demain …? 1. 151 Les baby-boomers, qui ont dominé la pensée des distributeurs, arrivent à l’âge de 70 ans & vont passer le relais à une génération plus jeune & différente: o Opulence vs Survivre: Ecart de richesse (pareto & croissance) Vouloir - Devoir 4. Le renouveau du magasin de proximité et la proximité relationnelle • Permet d’atteindre des nouveaux marchés. • Est une extension du business traditionnel. • Donne le comfort de faire les courses de chez soi. • Permet de “tracer” les comportements d’achat. Léver les barrieres de temps et d’espace. • Permet de réduire les couts de stocks de marchandise en magasin L’an dernier les Belges ont acheté pour 5,62 milliards d’euros via internet (+15%). Toutefois 42% de ces dépenses se sont envolées vers des webshops opérant depuis l’étranger. 152 4.1.La relation client “Omni Channel” ex: Vanden Borre http://www.vandenborre.be/fr 153 4.1.La relation client “Omni Channel” 154 4.1.La relation client “Omni Channel” Un outil simple & utilisable pour identifier le parcours shopper *** Le consommateur consomme Est satisfait de son expérience shopping Comment ...évalue t il son achat ? Ré-achat et fréquence de ré-achat ..choisit il d’acheter ? Acheter la solution : Catégorie /UB/Sku consommateurs /shoppers Il est initié à un besoin Shopper :Segmentation Shopper evalue sa décision d’achat Pourquoi Shopper est influencé Shopper crée sa shopping mission un achat Shopper choisit le canal de distribution et l’enseigne Où ..choisit il d’acheter ? Naviguer /décider où acheter 155 Qui Shopper consomme Shopper fait Que ...sont les ..consomme t il ..planifie t il des courses Cherche une solution :catégorie qui va répondre au besoin Décide sa shopping mission ( liste de course) 4.1.La relation client “Omni Channel” EXAMPLE 2013 investment: XXk£ 4 page insert in JS Magazine • Introducing NPD & Education • Coupon to encourage Trial Potential to double the investment in 2016 Personalized mailing based on purchasing behaviour PUM 5 1 Education/ Awareness via magazines or direct mail 2 Encourage Coupon consumers to repeat purchase at Till Target shoppers 4 Utilizing selfserve 3 Coupon at Till for money off the product they bought last time Basket Analysis to target new shoppers 156 Re-target consumers 4.1.La relation client “Omni Channel” : les synergies entre les canaux Article: COMMENT LE MOBILE CHANGE-T-IL LA DONNE POUR VOS PROGRAMMES DE FIDÉLITÉ? Objectifs & Avantages Fonctions concernées Actions réalisées Exploiter le capital Enseigne Stratégie Utiliser la même marque Recruter /Dev. Fréqu./Fidél. Marketing Direct Un syst d’info pour tous les canaux Communiquer en ligne via les cartes de fidélité Accroitre la puissance d’achat Pol. Marchandise Exploiter les bases de données avec les fournisseurs pour mieux comprendre le comportement Améliorer la rentabilité Pol. Prix Sensibilité de l’internaute et de la concurrence est plus objectivable Optimiser les couts logistiques Logistique Picking en magasin ou entrepot dédié Source : Merchandising Edition Vuibert 7° édition 157 • 4.1.La relation client “Omni Channel”: Le renouveau du magasin de proximité et la proximité relationnelle 2. Recommandations pour ZARA (magasins de vêtements – fait partie du Groupe INDITEX) afin de tenir compte & d’anticiper -en magasin - le changement de génération (Baby-boomers / Millénaire): o 73 pays / 1300+ magasins o Environnement aisé, dans les villes o Contact constant avec les clients (source d’inspiration) o Créativité, flexibilité/adaptabilité et qualité Recommandations: ………………………………………………………………………………………………………….. ………………………………………………………………………………………………………….. ………………………………………………………………………………………………………….. …………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………….. …………………………………………………………………………………………………………... …………………………………………………………………………………………………………... 158 15min travail / 5min report-out Partie II. Le consommateur & Le retailer 1. Le choix du client cible 1. 2. 3. 4. 2. Le parcours client 3. Choix de localisation de produits d’achat impulsif 1. 2. 4. Le lien des achats impulsifs avec le type de catégorie L’implémentation d’Univers en Non Food en Hyper Le renouveau du magasin de proximité et la proximité relationnelle 1. 2. 3. 159 Le consommateur d’aujourd’hui Tendances Need States Positionnement et Stratégie de l’enseigne La relation client « Omni Channel » : Fnac, Nespresso, Vanden Borre L’inter- / l’hyperconnectivité Les nouveaux moteurs de croissance 4.3.Les nouveaux moteurs de croissance 3. Et demain … (2017) ? 2. L’inter- / l’hyperconnectivité feront partie de la vie de tout les jours: o Interconnecté: à tout le monde, à tout moment, de tout endroit Egalement une manière de vivre: avoir/partager de l’information, communiquer, agir, faire des affaires, socialiser Statut social dépendra de plus en plus de: o A qui vous êtes connecté o Qui veut se connecter à vous 160 4.3.Les nouveaux moteurs de croissance 161 Nouveaux concepts Nouveaux segments de consommateurs Nouveaux marchés Nouvelles catégories de produits 4.3.Les nouveaux moteurs de croissance Lister des nouvelles opportunités de moteur de croissance pour les distributeurs belges. Précisez le type de distribution & la NBO (new business opportunity): Types de distribution NBO • ……………………………………………… ……………………………………………… ……………………………………………… ……………………………………………… ……………………………………………… ……………………………………………… ……………………………………………… ……………………………………………… ……………………………………………… ……………………………………………… . 162 15min travail / 5min report-out • • • • • • • • ………………………………………………… ……………………………………… ……………………………………………… ……………………………………………… ……………………………………………… ……………………………………………… ……………………………………………… ……………………………………………… ……………………………………………… ……………………………………………… 4.3.Les nouveaux moteurs de croissance Scope global & exécution locale: « GLOCALIZATION » o Vision globale du business (sourcing, consumers, …) o Impact de l’attache locale (producteurs, produits, …) 148 163 4.3.Les nouveaux moteurs de croissance Le « point d’achat » sera le terrain de bataille (« battlefield »); plus que les espaces de vente (gondoles / floor plan) le lieu de vente est partout (vidéo) 164 4.3.Les nouveaux moteurs de croissance Les technologies seront un avantage compétitif: o Supply chain technologies: picking systems / RFID / … o In-store technologies: shopping personalisé / interactive digital media / selfscanning / product information / … o Out-store technologies: e-commerce / local mobile advertising / … 165 4.3.Les nouveaux moteurs de croissance 3. Et demain … (2015) ? La chaîne de valeur deviendra plus intime: en échange d’information, le distributeur et le fournisseur devront offrir plus au client: o Aujourd’hui, la chaîne de valeur (value chain) est dessinée pour le merchandising de masse (pas de place pour « l’individu »). o Demain, la distance entre « fournisseur –distributeur – client » se réduira & changera de drivers (Evolution de l’équation de valeur): Connectivité Visibilité Données partagées La segmentation des clients va Information en temps réel se renforcer de plus en plus et devenir de plus en plus précise Décentralisation 166 4.3.Les nouveaux moteurs de croissance 167 Partie II. Le consommateur & Le retailer 4. La Segmentation aujourd’hui, quels sont les avantages et les risques ? Avantages …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… ………………………………………………………………. 168 15min travail / 5min report-out Inconvénients …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… ………………………………………………………………. Programme next week PARTIE I: INTRODUCTION PARTIE II: LE CONSOMMATEUR & LE DISTRIBUTEUR PARTIE III: LE COMMERCE & LA STRATEGIE COMMERCIALE PARTIE IV: GO TO MARKET STRATEGY: LES COMPOSANTS PARTIE V: GO TO MARKET STRATEGY: LE SUPPORT 169 Fin du deuxième cours RDV samedi 9/2 – 9h00 170 Techniques de Distribution Merchandising & gestion opérationnelle du rayon Année Académique 2018-2019 Cours 3 171 Le Programme o o o o o 172 PARTIE I: INTRODUCTION o Introduction Historique o Le Merchandising PARTIE II : CONSOMMATEUR & LE RETAILER: o Le choix du client cible o Le parcours client o La localisation des produits o Le renouveau du magasin et la proximité relationnelle Partie III : LA STRATEGIE COMMERCIALE o Définition o Les points clés o Exemples Partie IV : LES LEVIERS DE L’IMPLEMENTATION Partie V : LE SUPPORT A LA STRATEGIE MERCHANDISING Partie III. La stratégie commerciale « Le vent n’est jamais favorable aux bateaux qui n’ont pas de port » 173 Partie III. La stratégie commerciale 1. La Définition • La clef de voûte de toute entreprise: où je veux aller et comment j’y vais – – – – – – – – 174 Le client est le patron Mettre les personnes avant le profit Les règles du commerce sont universelles L’ equity d’une marque dépend du rapport émotionnel entre le client et le produit La première qualité est la capacité de séduire La passion est la base du succès La nouveauté est l’opportunité L’important est de faire revenir le client, grâce à la confiance Partie III. La stratégie commerciale Les points clefs : A. Des objectifs SMART: Spécifique: porter sur un point précis Mesurable: chiffrer l’évolution Accessible: raisonnable et atteignable, mais pas trop facilement Responsabilisant: un engagement à atteindre un résultat Défini dans le Temps: avec une date d’échéance ferme 175 Partie III. La stratégie commerciale Les points clefs : A. Les moyens: • • B. L’environnement: • • • C. L’ensemble des ressources dont l’entreprise doit se doter pour atteindre les objectifs définis. -> faire l’inventaire et évaluer les besoins (matériels et humains) Tenir compte des contraintes et des opportunités Analyse de la concurrence S’adapter pour faire face ou en profiter Dans un document formalisé, résumant les grands axes Clarifier les idées & synthétiser les éléments clefs Communiquer et donner du sens à l’ensemble des acteurs internes voire externe. 176 Partie III. La stratégie commerciale Les points clefs : D. Avec une USP claire: • • • Unique, car elle vous différencie des concurrents en présentant votre positionnement marketing. Selling (vendeuse): elle doit être séduisante et persuader votre prospect d’acheter votre produit, ou de le prescrire. Proposition : elle doit proposer une offre et appeler à l’action. Les éléments différenciateurs de l’USP peuvent être : – La marque (ancienneté, nombre de clients…) – Le prix (cher, pas cher…) – La qualité, l’originalité du produit, l’innovation… – Les services (livraison, installation, SAV…) – Votre Expertise –… Voici quelques exemples: https://www.youtube.com/watch?v=yrJTLyUDluw ATTENTION: ne pas confondre avec le slogan! 177 Exercice: trouvez la USP de chacune des marques suivantes: 178 • Exercice – par groupe, quelle est la USP de la chaine de distribution choisie pour le travail? …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………... 179 …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… …………………………………………………………………... 15 min de travail / 5 minutes report out Pour aller plus loin… • http://www.conseilsmarketing.com/techniques -de-ventes/comment-definir-une-strategiecommerciale-efficace • Analyse IKEA (voir e.campus) 180 Le Programme o o o o o 181 PARTIE I: INTRODUCTION o Introduction Historique o Le Merchandising PARTIE II : CONSOMMATEUR & LE RETAILER: o Le choix du client cible o Le parcours client o La localisation des produits o Le renouveau du magasin et la proximité relationnelle Partie III : LA STRATEGIE COMMERCIALE Partie IV : LES LEVIERS DE L’IMPLEMENTATION Partie V : LE SUPPORT A LA STRATEGIE MERCHANDISING Le Programme o 182 Partie IV : LES LEVIERS DE L’IMPLEMENTATION o Définition o Les leviers de l’implémentation o Stratégie d’assortiment o Stratégie Prix o Plan commercial : le plan promotionnel o Stratégie de communication o Stratégie Merchandising Partie IV. Les leviers de l’implémentation Définition : « A coherent set of choices that align your people, processes, products, premises (physical and virtual channels), and partners to deliver your brand promise, the desired customer experience, and tangible value”.(*) S’articule autour de 5 leviers : 1. 2. 3. 4. 5. 183 Stratégie d’assortiment Stratégie de prix Les plans commerciaux La stratégie de communication La stratégie de l’espace : merchandising Partie IV. Les leviers de l’implémentation 184 Merchandising Communication Plan Commercial: Promo Prix Assortiment LES LEVIERS DE L’IMPLEMENTATION Assortiment : les dimensions *** q La largeur : # U.B. = Unité de besoin § Huile à friture § Huile pour mayonnaise § Huile pour salade q La profondeur: # Ref = Choix offert *pour une U.B. § # marques § # taille /format q La cohérence: les liens de complémentarité en fonction de l’usage § Prémaman : Tout pour la femme enceinte § Starbucks: Tout pour le café 185 * En fonction de la clef d’entrée : critère de choix prioritaire Source : Merchandising Edition Vuibert 7° édition • Assortiment : Classification de la nomenclature Source : Merchandising Edition Vuibert 7° édition 186 • Assortiment q Caractéristiques • La largueur : le nombre de catégories de produits différentes • q La profondeur : le nombre de références différentes (couleurs, tailles, marques, contenances,...) au sein d’une même catégorie de produits. L'assortiment est constitué en fonction • De sa vocation (multi spécialisé ou spécialisé) • Des besoins des clients dans l’environnement spécifique • Des parts de marché des différentes marques • De l'offre de la concurrence Le choix définitif des produits et des fournisseurs est fait en fonction des prix pratiqués, des conditions de livraison et de règlement 187 Assortiment : exercice Ikea veut ……………………………………………… ……………………………………………… ……………………………………………… ……………………………………………… ……………………………………………… ……………………………………………… ……………………………………………… ……………………………………………… ……………………………………………… ……………………………………………… . 188 10min travail / 5min report-out Ikea ne veut pas • • • • • • • • • • ……………………………………………… ……………………………………………… ……………………………………………… ……………………………………………… ……………………………………………… ……………………………………………… ……………………………………………… ……………………………………………… ……………………………………………… ……………………………………………… Assortiment :Ikea q Stratégie d’assortiment Ikea § Assortiment à design unique et fonctionnel, prix bas et qualité comme principaux leviers pour la stratégie de Ikea QUALITE Solide/Fonctionnel/Design Transport & montage facile Contemporain/Responsable PRIX TRES COMPETITIFS Prix en fonction de tous les publics Culture IKEA Une position unique dans le monde 189 Analyse du rayon *** Repart. C.A. Repart. Lin CA mensuel* Lin moyen Mètre dev. Segment 1 55% Segment 2 # ref CA Moyen mensuel 33% 11.040 11,2 m 26 123.650 31% 43% 4.690 14,8 m 25 69.410 Segment 3 14% 24% 3.780 8,4 m 19 31.750 Total rayon 100% 100% 6.540 34,4 m 70 224.810 Commentaire: Le segment 1 a le meilleur rendement et donc il faut développer son espace au détriment de segment 3. 190 * en mètre développé Source : Merchandising Edition Vuibert 7° édition Assortiment : référencement *** Ref les plus distribuées Dist. Numérique ( D.N.) Rendement mensuel en €/metre linéaire Classement en rendement N°1 100 4410 2° N°2 91 5500 1° N°3 84 2700 4° N°4 70 1100 5° N°5 66 3820 3° • • • • Conclusion: La D.N. du N°2 doit être développée à 100 La D.N. du N°4 doit être réduite à moins de 60 La D.N. du N° 5 doit être développée autour de 100 Source : Merchandising Edition Vuibert 7° édition 191 Comportement face à la rupture de stock Source : Merchandising Edition Vuibert 7° édition 192 La structure d’assortiment ASSORTIMENT DE BASE ASSORTIMENT ARTICLES “MASTER” (en permanence à l’assortiment) ARTICLES SAISONNIERS (entre 3 et 6 mois à l’assortiment) ARTICLES “EVENT” (moins de 3 mois à l’assortiment) ARTICLES “IN & OUT” (“One shot”) 193 Assortiment : exercice ASSORTIMENT DE BASE CLUSTER LOCAL Small-Medium-Large Sirop Lambert Wallonie/ Bruxelles “Large” et “Medium” uniquement 194 “Large” , “Medium” et “Small” Cognac Remi Martin High Income Kaas Wijnendaele Flandre Assortiment : exercice 195 Assortiment : implémentation q q APOLLO permet de générer des planogrammes spécifiques au magasin. Les planogrammes « Store Specific » tiennent compte : § § § § q Les planogrammes « Store Specific » répondent également à certains impératifs : § § 196 De l’assortiment disponible pour le magasin Des ventes du magasin Du linéaire disponible pour la catégorie de produit Des spécificités du magasin (colonne au milieu de l’allée,…). Règles de merchandising (positionnement de la marque propre par rapport à la marque nationale,…) Accords à respecter dans le cadre des négociations avec les fournisseurs Assortiment : pannel de données q Pannel de consommateurs Échantillons de menages qui communiquent la liste de leur achat ,du lieu , du moment .. § Pénétration , fréquence, panier , tx de fidélité § q Pannel de distributeurs: Sorties caisse d’ un échantillon de magasins § DN, DV, ROS ,.. § q Les données clients des cartes de fidélité § q Les verbatims présent dans les réseaux sociaux § q q Les comportements de tous les clients « encartés » dans toutes les catégories d’une enseigne Les feedbacks « émotionnels » des utilisateurs Les données internes de facturations : disponible et gratuite Les données internes de livraison : disponible et précedent la vente réelle Source : Merchandising Edition Vuibert 7° édition 197 Partie IV. Les leviers de l’implémentation 198 Merchandising Communication Plan Commercial: Promo Prix Assortiment LES LEVIERS DE L’IMPLEMENTATION Le prix qDe quoi doit-on tenir compte pour définir une politique de prix? (exercice) …………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………… 199 10min travail / 5min report-out Le prix q Matrice de fixation de prix Basse QUALITE Bas Economie Elevée Cadeau PRIX Elevé 200 Exploitation Luxe Le prix q Stratégie de Luxe (prix élevé) § Le caractère ‘exceptionnel' de votre offre peut justifier un prix élevé. • Exemple: une nuitée à l'hôtel Sheraton q Stratégie du cadeau (prix de pénétration) § Prix anormalement bas. • Exemple: lancement d’une nouvelle gamme ou concept. q Stratégie d'économie (prix économique) § Prix bas pour des produits « low cost » • Exemple: Everyday, 365, …. q Stratégie d'exploitation (prix d'écrémage) § Produit ou offre unique sur le marché • Exemple: Montre digitale ou tablette Les stratégies de luxe, du cadeau, d'économie et d'exploitation sont les 4 principales politiques de prix ... 201 Le prix …il existe cependant d'autres stratégies importantes pour fixer vos prix. 202 q Prix d'acceptabilité ou psychologique § Joue sur la perception prix Exemple: Un article vendu 99 cents au lieu de 1 euro paraît bien meilleur marché. q Prix des produits liés § Produit a compléments Exemple: les lames de rasoir. Le prix des lames est bien plus élevé que celui du rasoir. q Prix de produits avec offre conjointe § Plusieurs produits sont vendus dans la même offre. Exemple: les DVD et CD sont souvent proposés sous cette forme. q Prix promotionnel § Ce type de fixation des prix est très courant pour faire la promotion d'un produit. Exemple: une bouteille achetée, un offerte ; 20% de yaourt en suppléme1n8t8… Le prix …il existe cependant d'autres stratégies importantes pour fixer vos prix. 203 q Prix optionnel § Votre entreprise peut essayer d'accroître le montant des dépenses de ses clients une fois qu'ils commencent à acheter Exemple: Vue sur mer pour un chambre d’hôtel. q Prix géographique § La fixation d'un prix est fonction de l'emplacement géographique dans lequel il est commercialisé Exemple: Les prix sur les produits Apple entre US et Europe q Prix de valeur § Cette approche est utilisée lorsque des facteurs externes interviennent. La récession ou la pression de la concurrence forçant votre entreprise à apporter une ‘valeur' à son produit ou service en sont des exemples Exemple: Adaptation des prix des Delhaize proches des nouveaux AHold La structure du prix *** Source : Merchandising Edition Vuibert 7° édition 204 • Le prix moyen: de l’offre à la demande *** Articles Prix de vente en € Quantités vendues en unité C.A. A 0,50 10 5 B 0,70 50 35 C 0,85 22 18,70 D 1,00 80 80 E 1,20 45 54 207 192,70 Total • • • 0,85 Diagnostic du PMO & PMD pour proposer une recommandation: PMO est 0,85 ; PMD est 0,93; Le PMO doit être légerement supérieur au PMD: La Recco est un PMO à 0,96 Source : Merchandising Edition Vuibert 7° édition 205 0,93 Assortiment : analyse de la contribution *** q Conclusion : La marge de 16 % pour la Cat A est probablement trop élevée 206 Source : Merchandising Edition Vuibert 7° édition • Partie IV. Les leviers de l’implémentation 207 Merchandising Communication Plan Commercial: Promo Prix Assortiment LES LEVIERS DE L’IMPLEMENTATION 193 Plan d’action commerciale: promo Marketing publicitaire - La publicité sur le lieu de vente - La publicité sur les véhicules - L'affichage extérieur: campagnes d'affichages sur panneaux... - Les encarts publicitaires : Pages Jaunes, annuaires professionnels, presse… - La publicité radio, TV… - La publicité sur Internet : bannières, liens Google... - Les objets et cadeaux publicitaires Marketing directe et "fidélisation clients" - La constitution ou l'acquisition de fichiers ou de bases de données... - Les mailings adressés ou non - Les e-mailings - Les SMS - Les offres promotionnelles spécifiques "clients" - Les cartes de fidélité - Les actions de parrainage, les clubs d'utilisateurs - La lettre périodique d'information (newsletter) Marketing événementiel - Les journées "Portes Ouvertes", les anniversaires… - La participation à des salons professionnels ou grand public - Les opérations de "street marketing" - Le sponsoring, le mécénat… L'organisation de la logistique - La constitution et la gestion des stocks - La gestion des prises de commandes - Le processus de livraison… Le suivi du plan d’action commerciale - La définition et la gestion des indicateurs de suivi - La gestion des actions correctives - La création des supports d'enregistrement 2 0 194 Plan d’action commerciale: préparation Preparation W1 W2 W3 W4 W5 W6 W7 W8 W9 W10 Decide on theme Events are to be prepared 1 year in advance Define objectives & KPI’s Define supporting activities Validation OCP Send directives to procurement Define Products Identify and treat “side-effects” 209 Finalize proposal Plan d’action commerciale: préparation Preparation W11 W12 W13 W14 W15 W16 W17 W18 W19 W20 Promo de vente informed CPT Procurement Validation Ret. support Validation Correct & order Object de vente/ Merchandising created Prepare stores Ret. Ops. Validation Marketing Validation IT Prepare & send marketing materials (1) Pre-orders Setup Action Correct & order Delivery dry Delivery fresh Logistics Suppliers BI 210 Order treatment LAUNCH IN STORE Final check Stores Analysis Partie IV. Les leviers de l’implémentation 211 Merchandising Communication Plan Commercial: Promo Prix Assortiment LES LEVIERS DE L’IMPLEMENTATION Communication qLes différentes formes de communication (exercice) …………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………… 212 10min travail / 5min report-out Communication q Différentes formes de communication • • • • • • • • • 213 La télé La radio La presse Le direct mailing Le web couponing In store Couponing 1 to 1 (mail ou téléphone) Les toutes boites Internet Communication 214 Communication 215 Partie IV. Les leviers de l’implémentation 216 Merchandising Communication Plan Commercial: Promo Prix Assortiment LES LEVIERS DE L’IMPLEMENTATION La définition du Merchandising *** q Selon Keppner :« C’est optimiser l’espace de vente* en proposant: § Le bon produit = Assortiment § Au bon endroit = Agencement , organisation de l’offre § Au bon moment = adapter l’espace à l’enseigne § Au bon prix = quels sont les critéres § En bonne quantité = quel est le stock optimal § Avec la bonne information = rôle de pédagogie § *espace de vente est physique ou en ligne 217 Le plan de masse d’un hyper Source : Merchandising Edition Vuibert 7° édition 218 • Le plan de masse d’un rayon Flux de Circulation Dominant des clients Source : Merchandising Edition Vuibert 7° édition 219 • Le plan de masse d’un express Source : Merchandising Edition Vuibert 7° édition 220 • Le plan de masse en circulation libre Source : Merchandising Edition Vuibert 7° édition 221 • Evolution du plan de masse Allocation d’ espace au rayon 222 Le merchandising Merchandising: Ce que vous retenez: ……………………………… ……………………………… ……………………………… ……………………………… Ce que vous pourriez améliorer: q ……………………………… ……………………………… ……………………………… ……………………………… 223 Le merchandising Merchandising: Ce que vous retenez: ……………………………… ……………………………… ……………………………… ……………………………… Ce que vous pourriez améliorer: q ……………………………… ……………………………… ……………………………… ……………………………… 224 Le merchandising Merchandising: Ce que vous retenez: ……………………………… ……………………………… ……………………………… ……………………………… Ce que vous porriez améliorer: q ……………………………… ……………………………… ……………………………… ……………………………… 225 5min travail / 5min report-out Le merchandising Merchandising: Ce que vous retenez: ……………………………… ……………………………… ……………………………… ……………………………… Ce que vous pourriez améliorer: q ……………………………… ……………………………… ……………………………… ……………………………… 226 5min travail / 5min report-out Le merchandising Merchandising: Ce que vous retenez: ……………………………… ……………………………… ……………………………… ……………………………… Ce que vous pourriez améliorer: q ……………………………… ……………………………… ……………………………… ……………………………… 227 5min travail / 5min report-out Partie IV. Les leviers de l’implémentation Conclusion : 1. L’importance d’un assortiment clairement défini 2. La structure de prix 3. Bâtir son plan commercial sur une étude 4. La communication en évolution permanente 5. Saisir les opportunités avec le merchandising 228 • Fin du 4ème cours • Prochain cours: samedi 16/2/2019 à 9h00 229 Techniques de Distribution Merchandising & gestion opérationnelle du rayon Année Académique 2018-2019 Cours 4 230 Le Programme o o o o o 231 PARTIE I: INTRODUCTION o Introduction Historique o Le Merchandising PARTIE II : CONSOMMATEUR & LE RETAILER: o Le choix du client cible o Le parcours client o La localisation des produits o Le renouveau du magasin et la proximité relationnelle Partie III : LA STRATEGIE COMMERCIALE Partie IV : LES LEVIERS DE L’IMPLEMENTATION Partie V : LE SUPPORT A LA STRATEGIE MERCHANDISING Le Programme o o o o o 232 PARTIE I: INTRODUCTION o Introduction Historique o Le Merchandising PARTIE II : CONSOMMATEUR & LE RETAILER: o Le choix du client cible o Le parcours client o La localisation des produits o Le renouveau du magasin et la proximité relationnelle Partie III : LA STRATEGIE COMMERCIALE Partie IV : LES LEVIERS DE L’IMPLEMENTATION Partie V : LE SUPPORT A LA STRATEGIE MERCHANDISING Le Programme *** o Partie V : LE SUPPORT A LA STRATEGIE MERCHANDISING o 2 Composantes Commerce o Efficience 3 Tactiques o Process o Concept o Organisation 2 Facilitateurs o Le Back Office o Les évolutions technologiques o o o 233 Partie V. Le support à la statégie de merchandising 234 Stratégie Merchandising Communication Plan Commercial: Promo Prix Assortiment LES LEVIERS DE L’IMPLEMENTATION Partie V. Le support à la statégie de merchandising Stratégie Commerciale Stratégie de Merchandising Commerce Efficience Stratégie & Exécution (Processus) 235 Concepts & Format Organisation & personnes Tactiques Partie V. Le support à la statégie de merchandising o o o 236 “Traduire la stratégie Commerciale avec nos clients de manière durable et efficiente, dans tous les magasins” 2 composantes : “Commerce” combiné à l’ “Efficience” = Valeur = Vendre plus d’articles (à valeur ajoutée) = Faire en sorte que les choses soient faites correctement et à temps, à plus de clients avec un minimum d’effort Composantes Commerce o exécuter le Value Leadership Model : Qualité omniprésente dans …: Assortiment / Expertise - Convenance / Service - Responsable / Actuelle - Compétitivité en matière de prix : - Prix / Promotion Plan commerical o Accroître la fidélité des clients existants et en attirer de nouveaux à tout moment & en toute saison 237 Efficience oLes services de support sont engagés dans l’élaboration de processus simples et standardisés pour assurer un input de qualité pour les magasins (zéro défaut) oRépliquer et former les magasins (collaborateurs) aux différents procédés, outils et technologies pour les aider à atteindre l’excellence opérationnelle oMettre en œuvre les processus et l’organisation en magasin d’une façon simple et standard 220 3 tactiques et 2 facilitateurs de la stratégie de merchandising o 3 Tactiques : Mettre en œuvre les processus simples (en magasin) liés à l’assortiment, à la fixation des prix, au plan commercial & à la stratégie en matière de communication Appliquer les concepts & le format de magasin Gérer une organisation de vente ciblée, commerciale et efficace & veiller à l’épanouissement des collaborateurs o 2 Facilitateurs : Fournir un soutien en ‘back-office’ & dans l’exécution Développer & déployer en permanence les améliorations technologiques & commerciales 238 Partie V. Le support à la statégie de merchandising Stratégie Commerciale Stratégie de Merchandising Commerce Efficience Stratégie & Exécution (Processus) 239 Concepts & Format Organisation & personnes Tactiques Partie V. Le support à la statégie de merchandising Exécution (Processus) : 1/ les SOP (Standard Operating Procedure) Learning Plan Store organisation New concepts Management decision Incentive plan Input Dedicated owner Prepare structure What : Content & Structure Kick off meeting Who : Define the owner Business draft done Translate draft into SOP Challenge on the floor Adapt draft or lay out When : Agree on timeline Business validation SOP Lifecycle SOP published Apply SOP Organise training Get result 240 Partie V. Le support à la statégie de merchandising Exécution (Processus) : 2/ les concours magasins LA STRATEGIE COMMERCIALE Définir les objectifs Résultats Compétences Définir la méthodologie 241 1 2 3 Apprendre Exécuter Récompenser 4 Mesurer Partie V. Le support à la statégie de merchandising Exécution (Processus) : 3/ le Store Walk COMPETENCES RESULTATS SATISFACTION 242 Daily business Partie V. Le support à la statégie de merchandising Exécution (Processus) : 4/ Le reordering automatique Historique de vente Niveau de stock 6h PROPOSITION DE COMMANDE Contrôle, Adaptation & Validation par le responsable 17 h SAISIE DE LA COMMANDE (*) -Suivi et contrôle quotidien -Respect des méthodes de travail -Utilisation des outils 243 Partie V. Le support à la statégie de merchandising q q 244 La proposition de commande est établie pour couvrir les ventes de la période : <Matin suivant la livraison -> Soir de la prochaine livraison> En fonction du planning SIX Partie V. Le support à la statégie de merchandising Poids des jours Stock de présentation Proposition de commande iCAROS Stock théorique 245 Statistiques de ventes Partie V. Le support à la statégie de merchandising Stratégie de Merchandising Commerce Efficience Stratégie & Exécution (Processus) 246 Concepts & Format Organisation & personnes Tactiques Partie V. Le support à la statégie de merchandising Concepts & Format 247 1.Floor Plan Partie V. Le support à la statégie de merchandising Concepts & Format 248 2. Concept Development Partie V. Le support à la statégie de merchandising Concepts & Format 249 Partie V. Le support à la stratégie de merchandising Concepts & Format 2. Concept Development Technology Department 250 Etiquetage Partie V. Le support à la statégie de merchandising Concepts & Format 2. Concept Development Packaging 251 Logistics Partie V. Le support à la statégie de merchandising Concepts & Format Commerce 252 2. Concept Development True demand Partie V. Le support à la statégie de merchandising q Exercice § Avez-vous découvert des « concepts » lors de votre dernière visite dans un magasin de la grande distribution Magasins Concepts Type 1.…………………………………………………………………………………. 2………………………………………………………………………………….. 3………………………………………………………………………………….. 4………………………………………………………………………………….. 5………………………………………………………………………………….. 6………………………………………………………………………………….. 7…………………………………………………………………………………... 8…………………………………………………………………………………… 9…………………………………………………………………………………… 253 10 min de travail / 10 minutes report out Partie V. Le support à la statégie de merchandising Stratégie Commerciale Stratégie de Merchandising Commerce Efficience Stratégie & Exécution (Processus) 254 Concepts & Format Organisation & personnes Tactiques Partie V. Le support à la statégie de merchandising Organisation & personnes 1.Workforce Management The right person, at the right place, at the right time Available staff Activity forecasting & measuring Forecasted work load LABOR SCHEDULING Individual constraints 255 Social regulations Collective constraints Time Management Plannings Payroll Partie V. Le support à la statégie de merchandising Forecasted activity volume along the week defined in WLP Datamart providing: Matching between planned and actual • Reporting on work load coverage • Reporting on productivity Forecasted activity variation along the day defined in Time² using 4 Publication • Schedules can be exported in PDF or Excel to be printed out, saved, emailed… By week or day or any other period • For Check-Out: turnover and customers per quarter hour • For Rayons: store management input Norms calculated by WLP using store specificities & work load Automatically loaded into Time² By store, department, team or person 1 Signaletics automatically supplied by HR Access HR rules configured in Time² on 4 levels: Time² calculates the best combination of resources • Using individual skills (polyvalence) Using HR policies 3 256 • Belgian Labor Code • Delhaize Work Regulations • Store habits and organization Individual constraints Responsibility taken off the final user 2 Snapshot 3: Planning per Team Work schedules calculated using polyvalence configured by the user 257 Snapshot 4: Workload Coverage Analysis s oc 3 extra cashiers when the need is low Auto Process Manual Pr es 258 Up to 4 missing cashiers when the need is high Planned hours: 43.25 Better adequation between staffing and work load Color code: Planned hours: 42.45 SM Geel, Front-end, Thursday 05/11/2009 Green = staffing meets the needs Blue = over-staffing Red = under-staffing Support de la Go to Market Strategy Organisation & personnes 2. Talent Development 259 Implement, Support & Execute the Go to Market Strategy Business & Management Learning Culture Leadership Training & Learning tools Management Training & Learning Training team Learning Strategy Process & Procedures Partie V. Le support à la statégie de merchandising q 260 Exercice § Dessiner le floor plan de votre magasin alimentaire en optimisant la satisfaction clients & en incluant les différents composants § Différents composants (les catégories) avec leur métrage § Tous les métrages doivent-être dans le magasin § Il doit y avoir une logique dans l’aménagement du magasin 30min de travail / 20 minutes report out Partie V. Le support à la statégie de merchandising EXECUTIVE SUMMARY Les éléments de support de la stratégie commerciale 1. Exécution des processes 2. Application des formats et des concepts 3. L’organisation & les personnes ************************************************************ 261 • Fin du cours • Rappel: ØRemise du travail écrit le 4 mars 2019 ØExamen écrit le 4 juin 2019 262