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La lave, matière en fusion provenant d’un magma qui se retrouve à la surface, se transformera après refroidissement en
roches volcaniques.
On a donc bien cerné que le magmatisme des zones de convergence de plaque s’observe au niveau de la plaque
chevauchante, à l’aplomb des surfaces de Bénioff, vers 150 km de profondeur. Il en résulte un volcanisme violent,
dangereux, explosif, caractérisé par une émission de laves. En refroidissant, elles formeront andésites et trachytes.
Le volcanisme est particulièrement fréquent sur la ceinture de feu du Pacifique. Mais à cet endroit, en profondeur, le
plutonisme se manifeste par des intrusions de granitoïdes (oidrites et granites), roches de structure grenue,
équivalentes dans leurs compositions chimiques aux roches volcaniques créées en surface par le refroidissement de la
lave.
Ce qui nous amène tout naturellement vers la seconde partie.
Deuxième partie : Production de nouveaux matériaux continentaux dans une zone de subduction
A) Genèse de roches plutoniques :
Le pluton provient du refroidissement très lent du magma en profondeur. Le refroidissement peut durer plusieurs
siècles.
Les roches plutoniques des zones de subduction sont essentiellement des granitoïdes. Certaines forment des batholites
et sont souvent associés à des roches volcaniques calco-alcalines in situ.
On note l’abondance de granodiorites, granitoïdes à structure grenue, c'est-à-dire composées de minéraux comme le
quartz, les feldspaths, la biotite (mica noir), visibles à l’œil nu.
Les plutons et batholites constituent donc de grosses masses ovoïdes de roches magmatiques ayant cristallisé en
profondeur. Elles recoupent les formations géologiques alentour. Les granitoïdes sont consituées par l'ensemble des
granites et granodiorites que l’on retrouve à cet endroit.
B) Création de roches volcaniques :
Dans le cas de la subduction de lithosphère continentale, il se forme des andésites et des ryolites.
Ces roches de structure microlitique ou microgrenue, suivant la vitesse respectivement rapide ou lente du
refroidissement, sont constitués d’une matrice siliceuse vitreuse, souvent trouée par les traces laissées par les bulles de
gaz, et de phénocristaux de minéraux hydratés (micas noir : biotite ou mica blanc : muscovite et amphiboles) dans la
masse vitreuse.
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corrigé bac 2013
Examen : Bac S
Epreuve : Sciences de la Vie et de la Terre
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