Vers une cinquième guerre civile ?
(Les autres libanais du sud de l'actuel Liban, du nord, du Békaa et Beyrouth restèrent sous règne directe ottoman).
A la fin de la guerre mondiale qui marque le début de la colonisation, la situation se dégénère de nouveau. Entre
chrétiens maronites alliés à l'occupant français et musulman sunnites qui veulent le rattachement à la Syrie, la
France entre dans une impasse. Des révoltes s'éclatent, comme en 1925 en Syrie.
Mais c'est enfin, l'écriture de la constitution (en 1926, copié de la constitution française) et l'élection du premier
président (Orthodoxe de Beyrouth. Il sera la dernier président non maronite) qui calme la situation. Mais pendant 17
ans, la France va vivre des cauchemars politiques au Liban. Entre chrétiens et musulmans, sunnites et maronites, et
même entre maronite eux même, les conflits politique ne vont qu'augmenter.
En 1933, la compétition était si vive entre les deux chefs maronites Emile Eddé et Béchara Khoury que le sunnite
Mohamed el Jisr était le favori des élections.
Les élections enfin n'auront pas lieu, les français en ont décidé autrement.
Bref, en 1943, c'est un pacte non écrit entre le premier ministre sunnite et le président maronite pour la division des
pouvoir qui calme pour un temps la situation.
Le président sera maronite, le premier ministre sera sunnite, et le président du parlement chiite. Le parlement sera
divisé entre communautés selon le recensement de 1932 (unique recensement jamais fait au Liban). Les
fonctionnaires de l'Etat seront aussi choisis selon des quotas religieux.
Dans les années cinquante, avec l'établissement des deux blocs de l'Est et l'Ouest, et la montée du Nassérisme et
nationalisme au monde arabe, les troublent renaissent de nouveau.
Et en 1958, la troisième guerre civile éclate au Liban suite à l'assassinat du directeur du quotidien de gauche
Telegraph.
Le président libanais (qui voudrait prolonger son mandat contrairement à la constitution), demanda l'aide de l'armée
américaine. Le débarquement des marines et la démission du président calment la situation.
Mais les esprits s'échauffaient vite, et avec l'arrivé de l'activité militaire palestinienne au sud, les choses deviennent
compliqués.
En 1969, un accord entre le gouvernement libanais (rappelons le, les maronites avaient la majorité des pouvoirs) et
la PLO, met le sud du Liban sous contrôle armée des palestiniens.
Bref, c'est enfin en 1975 que la quatrième guerre civile, la plus longue et la plus cruelle, éclate.
Grand peuple du Liban
Un grand peuple, dont les historiens attribuent aux Phéniciens l'alphabet, a Tyr sa résistance héroïque contre
Alexandre, ne peut pas régner seul sans s'auto massacrer.
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