-enfin, l’Agence Française de Développement soutient depuis quelques
années des projets contenant une approche par le genre.
Promouvoir la mixité, défendre la parité, c’est rappeler que hommes et
femmes peuvent accéder de la même manière à des postes de
responsabilité ou à des mandats électifs.
Alors que nous célébrerons le 8 Mars la Journée Internationale du Droit
des Femmes, certains sujets sont au cœur des préoccupations de
nombreuses libanaises et nombreux libanais : la transmission de la
nationalité par la mère, l’égalité juridique entre les hommes et les
femmes, la représentation politique des femmes, la lutte contre les
violences impunies.
Cette année, le Forum de la Nouvelle Femme Arabe a choisi de réfléchir
à «l’émancipation par l’entrepreneuriat et l’innovation », et propose de
discuter du potentiel des femmes entrepreneurs, des défis qu’elles ont à
relever dans les pays arabes, et du rôle qu’elles peuvent jouer dans
l’innovation, la croissance économique et l’emploi. Les femmes
entrepreneurs sont appelées à jouer un rôle de plus en plus actif dans
l’économie des pays arabes ; elles doivent prendre toute leur place dans
le contexte économique actuel. Alors qu’elles accèdent largement à
l’éducation, les femmes libanaises sont sous-représentées parmi les
cadres supérieurs et dans le monde du travail en général : en 2012, la
publication The Economist plaçait le Liban en 79e place pour les
opportunités économiques des femmes dans 128 pays du monde, et au
6e rang des pays de la région. Selon les données de la banque mondiale,
le Liban compte 23% de femmes économiquement actives en 2014