(Neuropsychologie) Le Lostec, Claire Lirondière, Sandrine Mazeau, Michèle-L’enfant Dyspraxique et les Apprentissages. Coordonner les Actions Thérapeutiques et Scolaires-Elsevier Masson

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Lenfant dyspraxique
et les apprentissages
Coordonner les actions thérapeutiques et scolaires
Chez le même éditeur
Du même auteur:
Conduite du bilan neuropsychologique de l'enfant, par M. Mazeau. 2e édition. 2008, 304 pages.
Neuropsychologie et troubles des apprentissages, par M. Mazeau. 2005, 320 pages.
Dans la même collection:
Neuropsychologie de la sclérose en plaques, par Gilles Defer, Bruno Bréchet, Jean Pelletier. 2010,
208 pages.
Handicap mental: approche transdisciplinaire – somatique, psychiatrique, psychopédagogique,
par Claude-André Dessibourg. 2009, 232 pages.
Démarche clinique en neurologie du développement, par C. Amiel-Tison, J. Gosselin. 2e édition,
2008, 256 pages.
Neuropsychologie du vieillissement normal et pathologique, par K. Dujardin, P. Lemaire, 2008,
256 pages.
Neurologie du comportement, par A. Schnider. 2008, 272 pages.
Conduite du bilan neuropsychologique chez l'enfant, par M. Mazeau. 2e édition, 2008, 304 pages.
Neuropsychologie de la maladie de Parkinson et des syndromes apparentés, par K. Dujardin,
L. Defebvre. 2e édition, 2007, 184 pages.
L'infirmité motrice d'origine cérébrale, par C. Amiel-Tison. 2e édition, 2005, 336 pages.
Autres ouvrages:
Rééduquer dyscalculie et dyspraxie. Méthode pratique pour l'enseignement des mathématiques,
par A. Crouail. Collection Orthophonie, 2009, 184 pages.
Atlas interactif de neuroanatomie clinique. Atlas photographique + CD-ROM interactif
Encéphalia, par L. Thines, F. Lemarchand, J.-P. Francke. 2008, 144 pages.
Pratique de l'EEG. Bases neurophysiologiques, prinicipes d'interprétation et de prescritpion,
par J. Vion-Dury et F. Blanquet. Collection Abrégés de Médecine. 2008, 224 pages.
Évaluation neurologique de la naissance à 6 ans, par J. Gosselin, C. Amiel-Tison. Éditions CHU
Sainte-Justine. 2e édition, 2007, 208 pages.
Les Nerfs cniens, par D. Doyon, K. Marsot-Dupuch, J.-P. etal. Francke. 2e édition, 2006, 304 pages.
Neuropsychologie, par R. Gil. Collection Abrégés de Médecine. 4e édition, 2006, 432 pages.
Neurologie, par J. Cambier, M. Masson, H. Dehen. Collection Abrégés de médecine. 11e édition,
2004, 576 pages.
Neuropédiatrie, par G. Lyon, P. Evrard. 2000, 2e édition, 568 pages.
L'enfant dyspraxique
et les apprentissages
Coordonner les actions
thérapeutiques et scolaires
Michèle Mazeau
Claire le Lostec
Avec la participation de SANDRINE LIRONDRE
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© 2016, Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés
ISBN: 978-2-294-74480-8
e-ISBN: 978-2-294-74547-8
Elsevier Masson SAS, 65, rue Camille-Desmoulins, 92442 Issy-les-Moulineaux cedex
www.elsevier-masson.fr
1
L'enfant dyspraxique et les apprentissages
© 2016, Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés
Tout comme la langue dsope, le diagnostic de
dyspraxie1 [1, 2] peut être la meilleure ou la pire
des choses pour l'enfant concerné. Nous sommes
en effet passés ces dernières années d'une situa-
tion où ce diagnostic n'était pratiquement jamais
évoqué à une situation de surdiagnostic où il est
souvent affirmé de façon erronée.
Il y a quelques années, le risque était que le
trouble soit méconnu, négligé, confondu avec de
la mauvaise volonté, une absence de motivation,
de la paresse (?), voire une forme d'opposition
aux apprentissages ou même… de la déficience
mentale. Cette attitude, reposant souvent sur
l'ignorance, était extrêmement préjudiciable à nos
jeunes patients, concentrant sur eux opprobre et
image dévalorisée d'eux-mêmes, sans qu'aucune
aide ne puisse leur être proposée. Depuis quelque
temps, c'est la tendance inverse que l'on observe.
Tout graphisme lent à s'installer selon les règles de
l'art, tout ce qui pourrait être interprété comme
une maladresse, même légère, fait évoquer une
éventuelle dyspraxie.
Et pour faire bonne mesure, ces troubles du
développement du geste – qu'on les appelle TAC
ou dyspraxie2 – sont désormais réputés n'être
que rarement isolés: l'enfant ploie alors sous les
diagnostics cumulés (quelquefois motivés mais
souvent fallacieux) de « TAC et TAD-H » ou « dys-
praxie et syndrome dysexécutif », quand ce n'est
pas un « multi-dys- » fourre-tout qui recouvre
une litanie de symptômes dont on méconnaît la
source ou les interrelations: dyspraxie +dyslexie
+dyscalculie + , soit, comme l'avait fort bien
résumé une maman, une dysscolarité !
Paradoxalement, c'est donc maintenant contre
la diffusion d'un savoir superficiel, parfois stéréo-
ty, voire caricatural (dysgraphie = dyspraxie
= ordinateur !) qu'il nous faut batailler, afin de
réintroduire la complexité du réel et l'indispen-
sable analyse clinique dans la perception, la com-
préhension des difficultés de cet enfant-là [3].
Mais le seul véritable intérêt d'un diagnostic
précis et fiable réside dans le fait qu'il permet de
construire le projet thérapeutique, de se projeter
dans l'avenir (actions à mettre en œuvre, évolu-
tion, pronostic). En effet, le diagnostic émerge de
la compréhension des mécanismes défaillants der-
rière le symptôme: alors, il peut servir de fil rouge
pour penser les actions les plus efficaces pour
aider l'enfant tout au long de son évolution.
C'est ce versant thérapeutique qui nous motive
ici: nous souhaitons donner des clés aux différents
professionnels qui gravitent autour de l'enfant
dyspraxique pour l'aider au mieux, en particulier
pour lui permettre de faire des apprentissages de
qualité, à hauteur de ce que justifient sa motiva-
tion, son intelligence générale, ses capacités ver-
bales et mnésiques.
Presque trois décennies d'interventions auprès
de ces enfants – en séances de rééducation, à leur
domicile, mais surtout en classe, dans leur école,
en lien étroit avec leur enseignant – nous ont en
effet instruites d'une expérience irremplaçable.
Mais il ne s'agit pas pour nous de prescrire
ce qu'il convient de faire : non seulement nous
n'avons « guéri » aucun de ces jeunes (même si
nous espérons en avoir soulagé beaucoup), mais
encore nous plaidons avec force pour que chaque
enfant bénéficie d'un projet « sur mesure », ce qui
ne peut coexister ni avec des recettes ni avec des
Introduction
1
Il n'est question dans cet ouvrage que de la dyspraxie
« manuelle » et/ou oculaire (ou « dyspraxie visuo-spa-
tiale »), à l'exclusion de la dyspraxie buccofaciale, buc-
cophonatoire ou de la parole qui fait partie intégrante
des troubles de la parole et du langage.
2
Nous nous sommes maintes fois expliqués sur le choix
du terme de « dyspraxie », en dépit des DSM successifs
qui n'envisagent que les troubles d'acquisition de la
coordination (TAC). Nous estimons en effet que TAC
et dyspraxie ne sont pas synonymes, ne recouvrent
pas exactement les mêmes pathologies et répondent à
des actions thérapeutiques sensiblement différentes.
L'argumentaire qui sous-tend ce choix est développé
en particulier dans[1] et [2].
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