Utiliser les résultats mémorisés d’opérations fréquentes (par cœur compléments à 10,
tables +, tables x, stratégies de calcul mental...)
Permettre l’utilisation précoce d’une calculette , d’aides mémoire sur le bureau ( tables x,
+,conjugaisons ….)
Adapter les outils scolaires et l’installation de l’enfant (guide doigt, compas, ciseaux …)
Grâce à l’aide des rééducateurs ( orthophoniste, ergothérapeute)
Eviter le recours au figuratif, au matériel à manipuler ou à dénombrer
Favoriser le recours au verbal, au raisonnement, au formel
Aider l’enfant à gérer son matériel afin de pallier au défaut d’autonomie scolaire induit
par la dyspraxie
Tenir compte des difficultés d’attention (le placer au 1er rang, au centre du tableau, le
rappeler, éviter les éléments distracteurs sur le bureau…)
Autoriser des pauses.
Les enfants dyspraxiques vont apprendre normalement à lire au CP. Cependant,
certains souffrent d’un type particulier de dyspraxie dite visuo-spatiale
(difficultés à repérer visuellement les différentes orientations : les obliques
confondues avec les verticales et les horizontales ; ces enfants ne peuvent
suivre des lignes qui présentent des intersections, échouent aux épreuves de
barrage). Ils organisent mal leur regard et peuvent présenter des difficultés
lors de l’accès à la lecture courante ; l’enfant stagne à un stade de déchiffrage
et sa fatigabilité à la lecture est anormale, l’orthographe d’usage ne se met pas
en place.
Consulter un ophtalmologiste
Prévoir un bilan orthoptique
Aérer les textes à lire, la présentation des exercices
Augmenter la taille des interlignes
AU COLLEGE :
Limiter la prise de notes
Dispenser l’enfant de la réalisation de cartes, de schémas, de dessins
Accepter difficultés et échecs en géométrie, en travaux manuels.
Etre exigeant à l’oral sur la qualité des apprentissages (leçons sues, applications …),
l’expression écrite (contenu, orthographe, syntaxe), les langues, la culture générale.
Aider l’enfant à la gestion du cahier de textes, des classeurs, des manuels
S’appuyer sur des descriptions verbales très complètes et très précises (des situations-
problème, des règles de calcul algébrique ..)
Autoriser l’utilisation de la calculette, d’aides mémoire sur le bureau ( tables x,
+,conjugaisons ….)
Etablir avec lui une méthode d’organisation
Favoriser l’utilisation d’un ordinateur portable
CES ENFANTS NE SONT NI PARESSEUX NI IMMATURES. ILS NE RECHERCHENT PAS
CETTE SITUATION DE DEPENDANCE QU’ILS SUBISSENT. IL FAUT LES AIDER ET LES
ENCOURAGER