Les formes symptomatiques surviennent 1 à 3 semaines après la contamination avec :
 
 
• Des troubles du transit chroniques, des selles pâteuses et des 
diarrhées chez l’enfant +++
 (
ces
 
signes sont retrouvés 
1 fois sur 2 chez les voyageurs de retour de voyage).
  
• Des douleurs abdominales en relation avec la duodénite (épigastralgies).
  
• Des ballonnements, nausées, vomissements, anorexie.
  
• La stéatorrhée due à la mal absorption des graisses.
  
  
5.
  
 
Diagnostic biologique 
  
 
Il repose sur l’
examen parasitologique des selles (EPS) 
: où l’on met en 
évidence des kystes
, plus
 
rarement des formes 
végétatives
 (FV) dans les selles diarrhéiques et fraîchement émises.  
Si le prélèvement traîne, on ne
 
verra plus de FV car très fragilse mais plutôt des kystes.
  
 
En cas de négativité, on peut 
répéter 3 fois à plusieurs jours d’intervalle
 car on peut avoir des 
«
 
périodes muettes »
  
probablement liées au cycle de reproduction.
  
 
On peut également réaliser un examen microscopique du liquide duodénal ou des biopsies lors
 
d’une endoscopie di-
gestive pour mettre en évidence des formes végétatives.
  
 
La sérologie est sans intérêt
. D’une façon générale, la sérologie est complètement inutile pour tout
 
ce qui est purement  
endocavitaire et qui ne pénètre pas la muqueuse
.
  
 
6.
  
 
Traitement et prévention
  
 
Il repose sur le 
métronidazole 
avec 
un comprimé de 500 mg x 3 /j
  
(Flagyl R), le 
secnidazole
 (Secnol R), 
Tinidazole
 (Fasigyne R).
  
 
Il faut en général vérifier l’absence de parasites un mois après la fin
 
du traitement.
  
 
La prévention repose sur hygiène des mains et la lutte contre le péril
 
fécal (traitement  
des eaux usées, mise en place du tout à l’égout,
 
installation de latrines).
 
 
 
B
. Autres flagelles du tube digestif.
  
 
• Trichomonas intestinalis ou Pentatrichomonas
  
• 
Trichomonas ténax,
 commensal de la bouche 
  
• Chilomastix mesnili 
  
• Embadomonas intestinalis 
  
• Entéromonas hominis 
  
 
Habituellement, ces flagellés du TD sont 
peu pathogènes
 sauf pour 
Trichomonas tenax
 qui se
 
développe dans le colon  
et qui est à l’origine d’un syndrome 
d’entérocolite
. Le traitement est alors
 
identique à celui de la giardiase.