P2-UE8-Protozoosesendocavitaires-JAFFAR

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B. Autres flagelles du tube digestif
B. Autres amibes du tube digestif
C. Blastocystose
D. Cilié (Balantidum Coli)
UE8-De l’agent infectieux à l’hôte
Dr JAFFAR-BANDJEE Marie-Christine
Date :
Lundi 12/03/17
Plage horaire :
14h-16h
Promo :
2017/18
Enseignant :
Dr
JAFFAR-
Ronéistes :
LAU FAT Manuela
LAVOCAT Clara
PROTOZOOSES ENDOCAVITAIRES.
I. Généralités.
A. Définition
B. Reproduction
C. Classification
II.Flagellés intestinaux.
A. Giardiase
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Agent pathogène
Epidémiologie
Physiopathologie
Clinique
Diagnostic biologique
Traitement et prévention
1.
2.
Chilomastix
Trichomonas vaginalis
III. Rhizopodes (Amibes).
A. Entamoeba
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
Agent pathogène
Cycle d’
Entamoeba histolytica
Entamoeba dispar
Répartition ographique
Physiopathologie
Clinique
Diagnostic
Traitement
IV. Sporozoaires.
A. Cryptosporidies
B. Microsporidies
C. Isospora belli
2
-
-
-
-
-
-
-
I. Généralités.
A. Définition.
Chez les protozoaires on retrouve 2 grandes catégories : les protozoaires sanguins et les
protozoaires endocavi
taires qui vont donner des maladies : les protozooses endocavitaires.
Les protozoaires ou protistes animaux (il existe aussi des protistes végétaux)
sont des organismes
mobiles
unicellulai-
res
(avec 1 ou plusieurs noyaux), ce noyau étant limi par une enveloppe. La
cellule est autonome et assure toutes les
fonctions.
B. Reproduction.
La multiplication asexuée qui n’intéresse que les individus végétatifs, s’opère par
division binaire
(la cellule mère
grossit puis se divise),
division multiple
(la cellule grossit puis donne de multiples
corps puis se scindent)
,
bour-
geonnement
(mitoses)
, ou
reproduction sexuée
(gamètes)
.
C. Classification.
Elle est basée sur la nature de l’appareil locomoteur et sur le type developpement, on considère
alors
4 sous-
embranchements
:
Flagellés
Rhizopodes formant des pseudopodes
Sporozoaires parasites intracellulaires
Ciliés ou infusoires, les plus organisés
(et les plus gros
).
Les principaux protozoaires pathogènes chez l’Homme :
Flagellés
:
-
Chilomastix mesniili
Giardia/lamblia intestinalis
Trichomonas intestinalis
Trichomonas vaginalis
Trypanosoma (sang)
Leishmania
(sang)
Rhizopodes (amibes)
:
-
Entamoeba histolytica
Blastocystis hominis
Sporozoaires
:
-
-
-
-
Coccidies :
Cryptosporidies
Microsporidies
Isosporidies
Plasmodium (sang)
3
~
\
@
A gauche la forme végétative.
A droite la forme kystique.
-
Toxoplasma (sang)
Ciliés
:
-
Balantidium Coli
II.
Flagellés intestinaux.
Ils possèdent 2 formes :
La forme végétative ou trophozoïte
:
C’est la forme
active
,
mobile
, qui se nourrit,
se reproduit
et qui est
responsable de la maladie
.
La forme kystique ou kyste
:
C’est la forme
quiescente
,
résistante
, qui
survit dans l’environnement
et qui est
responsable
de la dissémination
et de la transmission
. Cette forme
possède 1 ou plusieurs noyaux
.
Le cycle général est un
cycle monoxène
c’est-dire un cycle direct (on le
mange et on a la pathologie) : le flagellé a un seul hôte. Et c’est un
cycle féco-
oral
.
A. Giardiase (lambliase).
--
·
--
Il s’agit d’une
protozoose intestinale cosmopolite de l’Homme
et de certains mammifères due à
Giardia intestinalis
ou
duodenalis
.
Il est prédominant chez les jeunes enfants et les collectivités, ce qui explique les fréquentes
épidémies dans les collectivités et les familles.
C’est la protozoose la plus répandue dans le monde. Elle est liée auril fécal par
contamination directe interhumaine
(mains sales) et
indirecte
(eau de boisson,
crudités souillées)
d’origine animale.
Par rapport à la prévalence :
5%
des examens parasitologiques des selles sont positifs chez les
enfants
et
2%
chez
l’
adulte
. La
Giardiase
est très répandue dans les pays chauds et humides.
1.
Agent pathogène
La forme végétative ou trophozoïte
qui mesure 10 µm de large, 20µm de longueur et 6/10µm
d’épaisseur avec :
-
-
-
2 noyaux en forme de « cerf-volant », et un aspect de cuillère vu de profil.
4 paires de flagelles, les mouvements sont en « chute de feuilles » dans les selles liquides.
Mobile, vit fixée sur les muqueuses duodénu-jéjunales grâce aux flagelles. Elle est fragile et est retrouvée dans
les selles diarrhéiques.
4
Le kyste
(10-14µm) :
-
-
-
Le kyste mûr contient 4 noyaux
Est éliminé dans les selles.
Représente la forme de résistance et de dissémination.
Au niveau du
cycle
, ce parasite se reproduit par division binaire
ou scissiparité,
il grossit de plus en plus puis se divise pour
former d’autres parasites.
2.
Epidémiologie
Les facteurs de risques sont :
Les voyages dans les pays hyperendémiques, tous les pays du
tiers-monde.
Une mauvaise hygiène des mains.
Une eau du robinet contaminée.
La consommation de végétaux crus contaminés notamment par l’eau du
robinet contaminée.
La nage dans les rivières et les lacs
souillés par les matières fécales.
Le contact avec les jeunes enfants portant des couches (personnel de crèche).
3
. Physiopathologie
Ingestion d’aliments souillés par des kystes
Kystes - FV - division binaire : duodénum
Fixation des FV sur muqueuse duodénale
Altération entérocytes : atrophie villositaire
VF utilisant des nutriments et acides biliaires
Malabsorption des graisses et vitamines B12 liposolubles.
La coque des kystes va être rompue par les sucs digestifs, ce qui va entrainer la libération de la
forme végétative
(FV) active qui se divise.
4.
Clinique
Très souvent asymptomatique
chez l’adulte, avec un portage sain
qui va être à l’origine de la
persistance du para-
site
.
5
"'··
--·
·--
-
Les formes symptomatiques surviennent 1 à 3 semaines après la contamination avec :
Des troubles du transit chroniques, des selles pâteuses et des
diarrhées chez l’enfant +++
(
ces
signes sont retrouvés
1 fois sur 2 chez les voyageurs de retour de voyage).
Des douleurs abdominales en relation avec la duodénite (épigastralgies).
Des ballonnements, nausées, vomissements, anorexie.
La stéatorrhée due à la mal absorption des graisses.
5.
Diagnostic biologique
Il repose sur l’
examen parasitologique des selles (EPS)
: l’on met en
évidence des kystes
, plus
rarement des formes
tatives
(FV) dans les selles diarrhéiques et fraîchement émises.
Si le prélèvement traîne, on ne
verra plus de FV car très fragilse mais plutôt des kystes.
En cas degativité, on peut
répéter 3 fois à plusieurs jours d’intervalle
car on peut avoir des
«
périodes muettes »
probablement liées au cycle de reproduction.
On peut égalementaliser un examen microscopique du liquide duodénal ou des biopsies lors
d’une endoscopie di-
gestive pour mettre en évidence des formes gétatives.
Larologie est sans intérêt
. D’une façon générale, la sérologie est complètement inutile pour tout
ce qui est purement
endocavitaire et qui ne pénètre pas la muqueuse
.
6.
Traitement et prévention
Il repose sur le
métronidazole
avec
un compri de 500 mg x 3 /j
(Flagyl R), le
secnidazole
(Secnol R),
Tinidazole
(Fasigyne R).
Il faut en général vérifier l’absence de parasites un mois après la fin
du traitement.
La prévention repose sur hygne des mains et la lutte contre leril
cal (traitement
des eaux usées, mise en place du tout à l’égout,
installation de latrines).
B
. Autres flagelles du tube digestif.
Trichomonas intestinalis ou Pentatrichomonas
Trichomonas ténax,
commensal de la bouche
Chilomastix mesnili
Embadomonas intestinalis
Entéromonas hominis
Habituellement, ces flagellés du TD sont
peu pathogènes
sauf pour
Trichomonas tenax
qui se
développe dans le colon
et qui est à l’origine d’un syndrome
d’entérocolite
. Le traitement est alors
identique à celui de la giardiase.
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