ATS 2015-2016 Résumé de mathématiques élémentaires Résumé de mathématiques élémentaires 1 Calculs algébriques a, b, c et d désignent des nombres réels quelconques (éventuellement non nuls s'ils interviennent au dénominateur d'un quotient). m, n désignent des entiers relatifs. 1. c d 4. a = a c = ⇐⇒ a.d = b.c b d ac d 5. −a a = −b b 2. a c ac . = b d bd Attention en général : 7. b am = m; b n 1 = a−n ; a 8. (a + b)2 = a2 + 2a.b + b2 am = am−n an −a a = b −b a c a+c a+c a + 6= et 6= b d b+d b+c b Attention en général : am bn 6= (a.b)m+n 6. am .an = am+n ; (am )n = amn ; am .bm = (a.b)m a m a b 3. − = Attention en général : (a − b)2 = a2 − 2a.b + b2 a m−n am = 6 bn b (a − b).(a + b) = a2 − b2 2 Valeur absolue a. Dénition x désigne un nombre réel quelconque. Premier point de vue : Si x > 0, alors |x| = x, et six 6 0, alors |x| = −x Deuxième point de vue : |x| est la distance entre x et 0. Troisième point de vue : |x| = max(x, −x) b. Propriétés x et y désignent des nombres réels quelconques, éventuellement non nuls s'ils interviennent au dénominateur d'un quotient. m désigne un entier relatif. x |x| 2. = y |y| 1. |x.y| = |x|.|y| 4. | |x| − |y| | 6 |x + y| 6 |x| + |y| donc 3. |xm | = |x|m | |x| − |y| | 6 |x − y| 6 |x| + |y| Attention en général : |x ± y| = 6 |x| ± |y| c. Inégalités a désigne un nombre réel positif ou nul. |x| 6 a équivaut à −a 6 x 6 a, c.-à-d. que l'ensemble des solutions de l'équation |x| 6 a est [−a; a] |x| > a équivaut à x 6 −a ou x > a, c.-à-d. que l'ensemble des solutions de l'équation |x| > a est ]−∞; −a] ∪ [a; +∞[. Remarque. Si a désigne un nombre réel négatif, |x| 6 a n'est jamais vrai (l'ensemble des solutions de |x| 6 a est vide), et |x| > a est toujours vrai (l'ensemble des solutions de |x| > a est R). 3 Racine carrée a. Dénition Si a est un nombre réel positifou nul, √ √ égal à a. En d'autres termes, a > 0. et a 2 √ = a. a désigne le nombre réel positif ou nul dont le carré est Attention. Si a est un nombre réel négatif, l'écriture √ Lycée Louis Rascol Albi 1 a n'a pas de sens. Pierre López ATS 2015-2016 Résumé de mathématiques élémentaires √ Conséquence importante. Pour tout nombre réel x, x2 = |x| . b. Propriétés a et b désignent des nombres réels positifs, et m un entier relatif non nul. √ 1. a.b = √ √ a. b √ √ √ m a a = √ 3. am = a b b √ √ √ en général : a + b 6= a + b 2. Attention r c Équations Soit à résoudre dans R, l'équation ax2 + bx + c = 0 avec a, b et c réels et a 6= 0. 1. On calcule le discriminant ∆ = b2 − 4ac. √ √ −b + ∆ −b − ∆ 2. Si ∆ > 0, l'équation a deux solutions et , éventuellement égales si ∆ = 0. 2a 2a 3. Si ∆ < 0, l'équation n'a pas de solution. Remarque. Pour résoudre des équations de type ax2 +bx = 0 ou ax2 +c = 0 on n'a pas besoin du discriminant ! d. Inéquations Soit à étudier sur R le signe de ax2 + bx + c avec a, b et c réels et a 6= 0. 1. On calcule le discriminant ∆ = b2 − 4ac. 2. Si ∆ > 0, on détermine les racines x1 et x2 , éventuellement confondues, comme ci-dessus (on suppose que x1 6 x2 ) ; alors ax2 + bx + c est du signe de a pour x ∈ ]−∞; x1 [ ∪ ]x2 ; +∞[ ( extérieur des racines ), et du signe de −a pour x ∈ ]x1 ; x2 [ ( intérieur des racines ), éventuellement vide. 3. Si ∆ < 0, ax2 + bx + c est toujours du signe de a. Cas particuliers importants. a désigne un nombre réel positif ou nul. √ √ √ √ 1. x2 6 a équivaut à − a 6 x 6 a (ou x ∈ [− a; a]). √ √ √ √ 2. x2 > a équivaut à x 6 − a ou x > a (ou x ∈ ]−∞; − a] ∪ [ a; +∞[). 4 Nombres complexes a. Dénition Un nombre complexe est de la forme z = a + ib où a et b sont des nombres réels, et i est un nombre imaginaire tel que i2 = −1. A tout nombre complexe z = a + ib on associe le point M du plan de coordonnées (a; b). On dit que le point M est d'axe z . Un nombre complexe non nul z a un module |z| égal à la distance et un argument arg(z) égal à l'angle OM −−→i → − (orienté) u , OM . b. Propriétés z et z 0 désignent des nombres complexes quelconques (éventuellement non nuls s'ils interviennent au dénominateur d'un quotient). 1. |z.z 0 | = |z|.|z 0 | arg (zz 0 ) = arg(z) + arg(z 0 ) z |z| 2. 0 = 0 arg z |z | z z0 = arg(z) − arg(z 0 ) (mod.2π) (mod.2π) Attention. En général, |z + z 0 | = 6 |z| + |z 0 | et arg(z + z 0 ) 6= arg(z) + arg(z 0 ). 3. Si a est positif Lycée Louis Rascol Albi b alors Arg(a + ib) = Arctan . Attention. Ceci est faux en général. a 2 Pierre López ATS 2015-2016 Résumé de mathématiques élémentaires 5 Trigonométrie a. Trigonométrie dans le triangle rectangle cos(a) = AB AC ( côté adjacent sur hypothénuse ) sin(a) = BC AC ( côté opposé sur hypothénuse ) tan(a) = BC AB ( côté opposé sur côté adjacent ) b. Cas général. Cercle trigonométrique 1. Dénitions Pour tout nombre réel x, cos(x) est l'abscisse du point M , c'est-à-dire que cos(x) = OP ( mesure algébrique de OP ). sin(x) est l'ordonnée du point M , c'est-à-dire que sin(x) = OQ ( mesure algébrique de OQ ). si x 6= π/2 + k.π (k ∈ Z), tan(x) = sin(x) cos(x) est l'ordonnée du point T , c'est-à-dire que tan(x) = AT ( mesure algébrique de AT ). Remarque. Dans le cas de la gure ci-contre, le cosinus est négatif, le sinus est positif et la tangente est négative. 2. Egalité fondamentale Pour tout réel x, (cos(x)) + (sin(x)) = 1 (écrit souvent sous la forme cos2 (x) + sin2 (x) = 1). 2 2 3. Formules trigonométriques Pour tous nombres réels a et b, cos(a + b) = cos(a)cos(b) − sin(a)sin(b) sin(a + b) = sin(a)cos(b) + cos(a)sin(b) cos(2a) = cos2 (a) − sin2 (a) = 2cos2 (a) − 1 = 1 − 2sin2 (a) sin(2a) = 2sin(a)cos(a) Remarque importante. Il faut savoir lire ces formules dans tous les sens ! 4. Formules d'Euler Pour tout nombre réel x, eix = cos(x) + isin(x) , Lycée Louis Rascol Albi cos(x) = eix + e−ix , 2 3 sin(x) = eix − e−ix . 2i Pierre López ATS 2015-2016 Résumé de mathématiques élémentaires 6 Fonctions usuelles a. Représentations graphiques Fonction inverse : x 7→ Fonction carrée : x 7→ x2 Fonction racine carrée : x 7→ √ 1 x Fonction valeur absolue : x 7→ |x| x Fonction cosinus Fonction sinus Lycée Louis Rascol Albi 4 Pierre López ATS 2015-2016 Résumé de mathématiques élémentaires Fonction exponentielle : x 7→ ex Fonction logarithme népérien : x 7→ ln(x) b. Relations fonctionnelles 1. Pour tout couple de nombres réels (x, y), et tout nombre entier relatif p : exp(x + y) = exp(x).exp(y) ou ex+y = ex .ey ; p exp(px) = (exp(x)) exp(x − y) = exp(x) ex ou ex−y = y ; exp(y) e ou epx = (ex )p 2. Pour tout x ∈ ]0; +∞[ et tout y ∈ ]0; +∞[, et tout nombre entier relatif p : ln(x.y) = ln(x) + ln(y) ; ln x = ln(x) − ln(y) ; y ln(xp ) = p.ln(x) c. Limites usuelles 1. lim ln (x) = +∞ ; lim ln (x) = −∞ ; x→+∞ 2. x→0 lim ex = +∞ ; lim ex = 0 ; x→+∞ x→−∞ 3. Pour n et p entiers positifs, p p (ex ) (ln(x)) = +∞ ; lim =0 ; x→+∞ xn x→+∞ xn lim xn . (ex ) = 0 ; lim xn . (ln(x)) = 0 ; p lim p x→−∞ x→0 7 Calcul diérentiel et intégral a. Dérivées et primitives 1. Tableau pour les fonctions de base f (x) ou Z g(x) (sans les intervalles de validité) : f 0 (x) ou g(x) f (x) ou Z g(x) f 0 (x) ou g(x) tp (p ∈ N∗ ) p.xp−1 1 x −1 x2 √ 1 √ 2 x ln |x| 1 x ex ex sin(x) cos(x) cos(x) −sin(x) tan(x) 1 = 1 + tan2 (x) cos2 (x) x Lycée Louis Rascol Albi 5 Pierre López ATS 2015-2016 Résumé de mathématiques élémentaires 2. Opérations u et v sont des fonctions de la variable réelle x dérivables sur un intervalle I . (u + v)0 = u0 + v 0 ; (k.u)0 = k.u0 (où k est une constante) ; 0 1 −v 0 Lorsque v ne s'annule pas sur I : = 2 ; v v (u.v)0 = u0 .v + u.v 0 . u 0 v = u0 .v − u.v 0 . v2 3. Composition u est une fonction de la variable réelle t dérivable sur un intervalle I . 0 (eu ) = u0 .eu Lorsque u ne s'annule pas sur I : (up )0 = p.up−1 .u0 (où p est un entier relatif non nul) ; Remarque. Il faut savoir lire tous ces résultats en termes de primitives. Par exemple, si primitive de g est la fonction G dénie par G(x) = b. Dérivée et tangente 0 (ln |u|) = g(x) = 1 ln x2 − 1 . 2 u0 . u x , une x2 − 1 Si f est dérivable en a alors, dans le plan muni d'un repère, la représentation graphique de la fonction f admet une tangente en a d'équation y = f 0 (a).(x − a) + f (a). c. Calcul intégral Soit f une fonction continue sur l'intervalle fermé borné [a; b]. Si F est une primitive de f sur [a; b], alors : Z a b b f (t)dt = [F (t)]a = F (b) − F (a) Intégration par parties. u et v étant des fonctions dérivables à dérivées continues sur [a; b], on a : Z b 0 u(t).v (t)dt = a b [u(t).v(t)]a Z − b u0 (t).v(t)dt a 8 Équations diérentielles linéaires homogènes à coecients constants a. Premier ordre. Les solutions de l'équation y 0 + a.y = 0 , où a est une constante, sont les fonctions dénies sur R par y(x) = Ce−a.x où C est une constante arbitraire. b. Deuxième ordre. 1. Les solutions de l'équation y 00 + a2 .y = 0 , où a est une constante réelle non nulle, sont les fonctions dénies sur R par y(x) = k1 .cos(a.x) + k2 .sin(a.x) où k1 et k2 sont deux constantes réelles arbitraires. 2. Les solutions de l'équation y 00 − a2 .y = 0 , où a est une constante réelle non nulle, sont les fonctions dénies sur R par y(x) = k1 .ea.x + k2 .e−a.x où k1 et k2 sont deux constantes réelles arbitraires. Lycée Louis Rascol Albi 6 Pierre López