DE LA CHECK-LIST AU BLOC OPERATOIRE A L’EPP Pour une meilleure prise en charge du patient au bloc opératoire BG CDS IBODE MARS 2014 1 SOMMAIRE INTRODUCTION CADRE REGLEMENTAIRE DEFINITION OBJECTIFS LES SUPPORTS LA DEMARCHE QUALITE: L’EPP CONCLUSION BG CDS IBODE MARS 2014 2 INTRODUCTION CONSTAT: En France, sur 6,5 millions d’interventions chirurgicales annuelles, 60 000 à 95 000 EIG surviendraient dans la période péri opératoire dont près de la moitié sont considérés comme évitables. La mise en place de la CL au bloc opératoire doit apporter une réponse concrète et efficace: l’amélioration de la sécurité et par conséquent la diminution des EIG et de la morbiditémortalité en post opératoire. BG CDS IBODE MARS 2014 3 CADRE REGLEMENTAIRE Décret 2010-1408 du 12/11/2010 relatif à la lutte contre les EIAS dans les établissements de santé. Directive de l’HAS. Critère exigible de la Certification des établissements de santé depuis le 01/01/2010 (critère 26a « organisation du bloc opératoire »). BG CDS IBODE MARS 2014 4 DEFINITION La CL est un support pratique qui s’intègre dans les évolutions managériales et organisationnelles au bloc opératoire ; elle doit permettre de faire progresser la culture de la sécurité du patient au Bloc Opératoire : - par la traçabilité - par la présence de tous les acteurs dans la salle d’intervention avant l’endormissement du patient. BG CDS IBODE MARS 2014 5 OBJECTIFS •Sécuriser de façon optimale la prise en charge des patients opérés au Bloc Opératoire. •Contrôle ultime des différentes tâches effectuées en amont. Son mode d’action repose sur le partage des informations au sein de l’équipe et les vérifications croisées à chaque étape de l’intervention chirurgicale. BG CDS IBODE MARS 2014 6 LES SUPPORTS 4 check-lists : - version pour l’ensemble des chirurgies - version pour les gastroscopies et/ou coloscopies - version pour les fibroscopies bronchiques - version pour les CVC BG CDS IBODE MARS 2014 7 LA DEMARCHE QUALITE : L’EPP CONSTAT: EXISTENCE D’UNE SEULE CHECKLIST: 1. Check-list 1ère version chirurgie générale LA CHECK-LIST N’EST PAS UTILISEE POUR TOUTES LES INTERVENTIONS CHIRURGICALES (viscéral : oui / gynécologie : non) LA CHECK-LIST N’EST PAS UTILISEE POUR LES BG CDS IBODE MARS 2014 8 CRITERES D’EVALUATION: 3 EPP sur 3 périodes à 3 mois d’intervalle. Au total: 70 dossiers pris au hasard au niveau des chirurgies viscérale, gynécologie et en endoscopie. 3 critères: Présence ou non de la CL Taux de remplissage: remplissage de l’ensemble des différentes étapes et des items et présence de l’étiquette patient Identification des différents acteurs: noms et signatures 2. • • BG CDS IBODE MARS 2014 9 3. RESULTATS: 1ère Période: Audit auprès des professionnels sur la CL Désignation de l’IBODE comme coordonnateur CL : 25 dossiers pris au hasard: 60% des dossiers présentent une CL. 70% de taux de remplissage (Etiquette patient, Antibioprophylaxie, prescriptions conjointes en post op) Identification des différents acteurs à hauteur de 50% (noms mais BG CDS IBODE MARS 2014 10 2ème Période: Mise en place d’un groupe EPP (1IBODE-1IADE + réunions groupe EPP + réunion de service) 25 dossiers pris au hasard: 75% des dossiers présentent une CL. 90% de taux de remplissage (Etiquette patient, prescriptions conjointes en post op) Identification des différents acteurs à hauteur de 70% ( 30% signatures) BG CDS IBODE MARS 2014 11 3ème Période: Réunion d’information sur les résultats de la 2ème période. 20 dossiers pris au hasard: 90% des dossiers présentent une CL. 90% de taux de remplissage (Etiquette patient) Identification des différents acteurs à hauteur de 100% (60% signatures) BG CDS IBODE MARS 2014 12 4. ANALYSE: Mise en place de la CL de manière progressive. 90% des dossiers présentent une CL. But: 100% des dossiers 90% de taux de remplissage But: 100% 60% des signatures But: 100% de signatures BG CDS IBODE MARS 2014 13 CONCLUSION La question de l’amélioration de la sécurité est au cœur des missions de la HAS. Pour la mise en place de la CL, il y a nécessité d’un travail d’information pour faire évoluer les pensées et les pratiques professionnelles; mais aussi d’un travail d’accompagnement des soignants, de réflexions et de questionnements des pratiques de soins, une participation active et une réelle adhésion. La CL doit être vécue comme un réel outil d’amélioration de la sécurité des soins. La culture de BG CDS IBODE MARS 2014 14 BG CDS IBODE MARS 2014 15