Référentiel Grenoblois pour la prise en charge du lymphoedème

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GRANTED
Réseau Ville Hôpital des maladies vasculaires de Grenoble
L 01
Référentiel Grenoblois pour la prise en charge du lymphoedème
des membres supérieurs et inférieurs
Procédure conçue et agréée par le réseau GRANTED, pour son usage spécifique
Date de diffusion : février 2011
Version : 0.1
Pages : 8
Rédigé par : D. Rastel
Vérifié par : B. Villemur, MP. De Angelis, S.Blaise, JY
Bouchet, C. Richaud, B. Bucci, V. Evra, B.Satger
Destinataires : médecins, kinésithérapeutes, IDE
1. Introduction
Le lymphoedème est une affection chronique et progressive qui peut être améliorée de manière
significative par une prise en charge adaptée. Une prise en charge inadaptée peut aggraver le
patient.
Les données scientifiques sur la prise en charge de cette affection son peu nombreuses, ce qui
explique le choix du “Best practice for the management of lymphoedema ; International
Consensus”(1) disponible en version anglaise sur http://www.lympho.org comme référentiel pour
le réseau GRANTED.
Les points clefs concernant cette pathologie et sa prise en charge basés sur ce document, sont
présentés ci-dessous.
(1) Medical Education Partnership Publisher. London. 2006. 54 pages
2. Identification des patients à risque
Le lymphoedème est identifié primaire (par anomalie congénitale du réseau lymphatique) ou
secondaire (par altération du réseau lymphatique ou par surcharge)
Le délai parfois de plusieurs années qui existe entre l’élément causal et le déclenchement effectif
du lymphoedème est possible.
Les étiologies du lymphoedème et les facteurs de risque doivent être connus par le personnel
médical et paramédical.
Les patients à risque de lymphoedème doivent être identifiés. Cette identification doit être la plus
précoce possible. Elle est délicate car plusieurs profils de risque existent.
Dès l’identification, les patients doivent être pris en charge. Les circuits de cette prise en charge
incluant les structures, doivent être clairement identifiés et connues du personnel médical, para
médical et des patients.
Réseau Granted
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Facteurs de risque de lymphoedème
Lymphoedème du membre supérieur
Lymphoedème du membre inférieur
Chirurgie avec adénectomie axillaire
Tissus cicatriciel, fibrose et radiodermite
suivant une radiothérapie post-opératoire
Radiothérapie du sein, axillaire, mammaire
interne et des ganglions lymphatiques sousclaviculaires.
Drains, plaies secondaires, infections
Cordons lymphatiques axillaires
Lymphocèle
Cancer à un stade avancé
Obésité
Facteur génétique prédisposant
Traumatisme sur un membre à risque
(ponction veineuse, injection)
Affection cutanées chroniques et
inflammatoires
Hypertension
Chimiothérapie par taxanes
Mise en place d’un pacemaker
Shunt artério-veineux pour dialyse
Voyages aériens
Vivre ou séjourner dans un secteur d’endémie
filaire
-
-
Chirurgie avec adénectomie inguinale
Radiothérapie pelvienne, post-opératoire.
Infections dermiques ou hypodermiques
récidivantes notamment aux mêmes sites
Cancer à un stade avancé
Tumeurs pelviennes ou intra-abdominales
impliquant les lymphatiques ou par
compression.
Obésité
Chirurgie veineuse superficielle
Facteur génétique prédisposant, histoire
familiale d’œdème chronique
Chirurgie orthopédique
Dénutrition
Thromboses veineuses et syndromes post
thrombotiques
Tout œdème unilatéral sans cause retrouvée
Affection cutanées chroniques et
inflammatoires
Pathologie associée comme une thrombose,
insuffisance rénale ou cardiaque.
Immobilisation prolongée ou handicap
Voyages aériens
Vivre ou séjourner dans un secteur d’endémie
filaire
Etiologies des lymphoedème secondaires
Traumatismes et atteintes tissulaires
-
Adénectomies
Radiothérapie
Brûlures
Chirurgie veineuse superficielle
Plaie circonférentielles étendues
Cicatrices
Cancers
-
Métastases lymphatiques
Infiltration néoplasique
Lymphomes
Syndromes compressifs tumoraux
Affections veineuses
-
Insuffisance veineuse superficielle
Ulcère veineux
Syndrome post-thrombotique
Traitements intraveineux
Infections
-
Dermo épidermite ou hypodermites
Lymphangites
Tuberculose
Filarioses
Inflammations
-
Polyarthrite rhumatoïde
Dermatites
Psoriasis
Sarcoïdose
Dermatoses avec atteintes épidermiques
Pathologies endocriniennes
-
Myxoedème pré-tibial
Immobilisation et handicap
-
Stase positionnelle
Paralysies
Pathomimie
-
Automutilations
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3. Diagnostic et bilan
Le diagnostic du lymphoedème est essentiellement clinique (interrogatoire et examen physique
avec recherche du signe de Stemmer). Un lymphoedème du membre supérieur se définit par une
différence de périmétrie d’au moins 2 cm par rapport au côté sain, à un endroit quelconque du
bras (2).
L’indication d’une lymphoscintigraphie est exceptionnelle dans la phase de diagnostic et est
réalisée en cas de doute. L’IRM peut être demandée en cas de diagnostic différentiel entre
lipoedème et lymphoedème.
La recherche d’une insuffisance cardiaque, rénale ou hépatique ainsi que l’élimination d’une hypo
albuminémie peuvent parfois être nécessaire et font appel à la biologie.
L’échographie Doppler des membres inférieurs évaluera le l’état artériel (artériopathie oblitérante
pouvant contre-indiquer une compression forte et l’état veineux (insuffisance veineuse associée
aggravant le lymphoedème, pathologie thrombotique veineuse) et apporte des informations
tissulaires (épaississements, lacs liquidiens, fibrose).
Actuellement la quantification de l’œdème est mesurée par son volume.
Le gold standard de la mesure du volume est la méthode de déplacement d’eau mais elle n’est
pas applicable en routine.
A défaut, la centimétrie étagée des périmètres des membres permet d’évaluer le volume par
reconstruction parfois complétés par la photographie.
Le lymphoedème est classé en 5 stades :
- Stade 0 : infra clinique mais les lésions lymphatiques existent.
- Stade 1 : œdème débutant, disparaissant à l’élévation du membre.
- Stade 2 : œdème patent, mou, mais ne disparaissant pas complètement à l’élévation du
membre. Stade 3 : œdème avec fibrose.
- Stade 4 : œdème induré avec troubles trophiques et engraissement.
La sévérité est précisée en : légère (moins de 20% de volume en excès), modérée (20-40%) et
sévère (> 40%), mais elle tient aussi compte de l’état cutané, de la fréquence des complications
infectieuses et des aspects psycho-sociaux.
Tout patient avec un lymphoedème des membres inférieurs doit avoir une évaluation artérielle.
Chez tout patient avec un lymphoedème les éléments suivants doivent être évalués : la douleur
(qui affecte 50% des patients porteurs de lymphoedème), l’index de masse corporelle (l’obésité
est un facteur de risque de développement d’un lymphoedème après traitement pour cancer du
sein), le retentissement psycho-social, la mobilité articulaire (de l’articulation à la mobilité
générale), la fonction du membre et le retentissement dans les activités quotidiennes.
Tout lymphoedème doit être revu périodiquement et réévalué par un médecin spécialiste.
4. Décisions sur la stratégie de traitement
Tout patient atteint d’un lymphoedème doit recevoir une prise en charge de soins coordonnés et
une information appropriée à ses besoins.
L’implication dans le soin au cours de l’histoire de la maladie doit être la plus précoce possible de
la part du soignant et du patient.
Les objectifs majeurs de cette prise en charge coordonnée sont la réduction du volume puis sa
stabilisation (drainages, compression, exercices), l’amélioration de la fonction du membre, la
prévention des risques de complications (soins de peau), l’éducation et le soutien psycho-social.
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Lorsque surviennent des difficultés notamment des complications sévères et récurrentes ou un
échec de la prise en charge standard au bout de trois mois, le patient doit être adressé à une
structure de soins spécialisée (consultation spécialisée, hospitalisation,…)
Les prises en charges de soins coordonnés sont résumées en ce qui concerne la phase
d’attaque dans le tableau ci-après.
Membre
inférieur
Stade 1
Stade 2
Stade 3
Prise en charge
Suivi
Compression élastique par bas
Exercices
Repos avec élévation du membre
Education du patient
Compression
adaptée
par
bandages multi-couches.
Exercices
Repos avec élévation du membre
Education du patient
Soutient psycho-social
Traitement intensif * sur 2 à 4
semaines
Traitement intensif
à 4-6 semaines puis tous les 3 à 6 mois
à 2-3 jours, 15 jours, puis 4-6 semaines
puis tous les 3 à 6 mois
au quotidien
* La prise en charge dite intensive se définit par l’association de compression adaptée par bandages multitypes (pression > 45mmHg), drainages manuels, soins de peau, exercices, éducation, soutien psycho-social,
éducation, pressothérapie.
Les phases de maintien et de sevrage font suite au traitement d’attaque avec pour objectifs de
trouver le meilleur compromis patient par patient entre l’allègement du traitement et sa prise en
charge par le patient, et le maintien de l’acquis.
5. Soins de peau
Le bon état de la peau est fondamental. L’objectif du soin est de préserver la barrière cutanée
pour éviter les infections et lutter contre l’induration.
Le soin de peau pour tout lymphoedème se pratique si possible au quotidien et de deux
manières : par le lavage au savon naturel ou à pH neutre et par l’utilisation d’émollients.
L’utilisation d’émollient doit faire l’objet d’une vérification de sa compatibilité avec les dispositifs de
compression auprès de l’applicateur.
Les principales complications cutanées nécessitant des soins de peau spécifiques sont la peau
sèche, l’hyperkératose, la folliculite, la mycose, la lymphangiectasie, la papillomatose, la
lymphorrhée, l’ulcération, les dermites, le lymphangiosarcome.
Les dermo-épidermites et surtout la dermo-hypodermite aiguë bactérienne (érysipèle) représente
une complication grave pouvant survenir chez tout patient porteur d’un lymphoedème.
L’antibiothérapie sera systématique et le patient doit être à même de débuter lui-même
l’antibiothérapie sans attendre la consultation médicale.
6. Drainage manuel
Bien que reposant sur des bases scientifiques faibles notamment en ce qui concerne la
technique la plus adaptée ainsi que la fréquence et durée des séances, il est d’une grande
importance dans la prise en charge psychologique et symptomatique.
Il fait partie de la prise en charge autant dans la phase intensive que dans le suivi.
Il doit obligatoirement être associé à la compression
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Il est contre indiqué en cas de dermo-épidermite et dermo-hypodermite aiguës, insuffisance
cardiaques instables, thromboses avec thrombus flottant.
Il est réalisé soit par un personnel spécialisé soit par le patient lui-même qui doit être éduqué à
l’auto-drainage
7. Compression pneumatique intermittente
Son utilisation dans le lymphoedème fait l’objet de débats mais elle est largement utilisée tant
dans la prise en charge intensive que dans le suivi.
Elle doit obligatoirement être associée à la compression.
Il est recommandé, en respectant les contre-indications, de l’utiliser entre 30 mn à 2heures par
jour à une pression n’excédant pas 60mmHg.
La compression pneumatique n’est pas recommandée s’il existe un œdème localisé à la racine
du membre.
8. Bandage inélastique multi-couches
C’est l’élément clef de la prise en charge intensive.
Il est spécialement indiqué dans les lymphoedèmes avec une peau lésée ou ulcérée, en cas de
membre dysmorphique non adaptable par une compression par bas, en cas de zone
d’épaississement cutané, d’accentuation des plis cutanés, de lymphorrhée ou de
lymphangiectasies.
Il utilise des bandes inélastiques à faible extensibilité.
Lorsqu’il est complet le bandage inélastique multi-couches est composé d’un jersey tubulaire, de
bandes ou plaques de coton ou autre matière synthétique de même caractéristique physique, de
mousse de densité variable, de bandes inélastiques, d’adhésifs de maintien.
Il est possible de l’associer à des bandes élastiques voire de n’utiliser qu’un bandage élastique
multi-couches dans certaines situations telles que chez un patient immobile, avec une cheville
non mobile, avec un insuffisance veineuse associée.
Il est recommandé de déposer et replacer le bandage au moins une fois par jour durant la
première semaine de traitement intensif.
Sur le long terme ou en cas d’utilisation palliative le bandage peut-être allégé en utilisant des
bandes cohésives ou adhésives sur une sous-couche coton + mousse.
Il est contre-indiqué en cas d’insuffisance artérielle sévère qui se traduit par un IPS < 0,5 ; en cas
d’insuffisance cardiaque décompensée et de neuropathie périphérique sévère.
L’obtention de la pression désirée est opérateur dépendant. La réduction de cette variabilité liée à
l’opérateur repose sur la parfaite connaissance de la loi de Laplace et un entraînement régulier à
la pose,
Le patient doit être éduqué à la pose d’un bandage inélastique multi-couches dans sa forme
allégée pour pouvoir être à même de choisir entre l’auto-bandage et le bandage posé par le
personnel médical.
Compte-tenu de la complexité de cette prise en charge et de son rôle majeur, la formation du
personnel médical et l’éducation du patient revêtent une très grande importance.
9. Compression élastique par bas
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Le bas médical de compression (BMC) est indiqué soit comme seule prise en charge, soit en
relais d’un traitement intensif lorsque le volume est stable ou en cas de prophylaxie.
Le BMC est utilisé seul ou en superposition
La prescription correcte pour un dispositif adapté est un point clef dans le lymphoedème.
Le médecin doit dépister les patients qui seront inaptes à mettre en place ou enlever leur BMC.
Le médecin doit savoir reconnaître lorsqu’une prescription de bas est nécessaire et si un
standard ou un « sur mesure » est indiqué.
L’applicateur doit connaître les règles d’adaptation des patients notamment les prises de mesure,
le dépistage des intolérances lors de l’essayage ou du suivi rapproché.
Les classes de compression utilisées en France, seules ou en superposition sont les suivantes :
Méthod
e
Classe
1
Classe
2
Classe
3
Classe
4
Norme AFNOR G30 102B
10-15
mmHg
>15-20 mmHg
> 20-36 mmHg
> 36
mmHg
Les contre indications à respecter sont : l’insuffisance artérielle avec IPS < 0,5, l’insuffisance
cardiaque décompensée, les membres avec dysmorphies sévères ou plis cutanés profonds, les
écoulements liquidiens cutanés (lymphorrhées,…), les ulcères extensifs et les neuropathies
périphériques sévères.
10. Exercice ou activité physique, élévation du membre
L’exercice physique, bien que reposant dans le cadre du lymphoedème sur un manque de
preuves scientifiques, est une des composantes de la réduction volumétrique.
Il est constitué par des exercices d’assouplissement, de travail contre résistance et d’exercices
aérobies. Il doit être adapté à chaque patient.
Il est recommandé de faire appel aux patients « experts » pour partager leur expérience dans ce
domaine auprès des autres patients
La compression doit être portée lors des exercices.
Le personnel soignant doit être à même d’identifier les patients qui nécessitent une prise en
charge kinésithérapique devant des difficultés à se mouvoir ou une limitation du jeu articulaire.
Il est recommandé que le membre affecté soit, au repos, positionné en élévation au dessus du
niveau du cœur pour faciliter le drainage.
11. Aide psychologique
C’est un élément important de la prise en charge globale du lymphoedème.
Elle contribue à aider le patient à être plus autonome face à sa pathologie,
Les cadres de son intervention sont la dépression, la mauvaise compréhension et acceptation du
traitement, l’isolement du patient.
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Si les aspects psychologiques négatifs dépistés par le personnel soignant lors de la prise en
charge initiale du lymphoedème ne trouvent pas de solution sous trois mois de suivi alors il est
recommandé que le patient soit adressé à un spécialiste (assistant social ou psychologue)
12. Soins palliatifs
Dans la cadres du palliatif il est recommandé en priorité d’identifier les éléments liés au
lymhoedème et contribuant à la baisse de la qualité de vie.
La prise en charge se fera en conséquence en visant à assouplir les conditions de prise en
charge standards:
- bandage multi-couché allégé
- procédure de suivi notamment volumétrique allégée
- adaptation de la kinésithérapie notamment en cas de faible ou très faible mobilité
- insister sur les soins de peau
13. Chirurgie
Les interventions chirurgicales dans le lymphoedème sont très rares.
Les objectifs de la chirurgie sont : la réduction cutanée, les dérivations lymphatiques et la
lipoaspiration. Les résultats de ces procédés chirurgicaux sont insuffisamment évalués.
14. Concernant les autres traitements
D’autres thérapeutiques pourraient être utilisées dans la prise en charge du lymphoedème mais
leur évaluation scientifique est inexistante et au mieux très pauvre.
Les médicaments
- les benzopyrones du fait de leur manque d’assise scientifique ne sont pas recommandés
dans
- la prise en charge du lymphoedème
- les diurétiques ne sont pas recommandés dans la prise en charge du lymphoedème
- Aucun autre médicament n’a fait la preuve de son intérêt.
Les exercices respiratoires
- bien que le fondement scientifique de leur utilisation soit pauvre ils sont sans danger et peu
coûteux et peuvent donc être utilisés dans la prise en charge complémentaire du
lymphoedème
Le « lymphoedema taping »
- Il ‘s’agit de l’application d’étroites bandelettes élastiques dans les zones oedémaciées. La
méthode manque d’assise scientifique pour être recommandée dan la prise en charge du
lymphoedème.
L’oxygène hyperbare
- La méthode manque de base scientifique pour être recommandée dans la prise en charge du
lymphoedème.
Le laser
- La méthode manque d’assise scientifique pour être recommandée dans la prise en charge du
lymphoedème.
Sans preuve scientifique mais parfois utilisées : cryothérapie, stimulation nerveuse électrique
transcutanée, champs magnétiques pulsés, techniques vibratoires, hyperthermie, ultra-sons,
endermologie, autres médecines.
La prudence est la règle face à ces techniques du fait de la fragilité de la peau
lymphoedémateuse et du risque de complications cutanées liées à certaines (cryothérapie,
endermologie).
15. Formation
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Tout soignant (médecin, infirmière, masseur-kinésithérapeute,…) doit être régulièrement informé
et formé sur les techniques de prise en charge du lymphoedème.
Tout patient doit être régulièrement informé sur les techniques de prise en charge du
lymphoedème et conseillé sur la place de ces techniques dans la prise en charge recommandée
du lymphoedème.
Références
(1) Best practice for the management of lymphoedema International Consensus. Medical
Education Partnership Publisher. London. 2006. 54 pages
Disponible en version anglaise sur http://www.lympho.org
(2) Vignes S., Coupé M., Baulieu F., Vaillant L. pour le groupe « Recommandations de la Société
française de lymphologie. Recommandations professionnelles. Les lymphoedème des membres :
diagnostic, explorations, complications. JMV (2009) 34, 314-322
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