Immunité anti-infectieuse Karin Tarte & Pierre Tattevin GANGLION DRAINANT Présentation de peptides dans le CMH de classe II TCD4 IL-21 IL-5 IL-9 PNE Mastocytes IL-12 TCD8 TFH Th2 Migration Présentation de peptides dans le CMH de classe I Activation réciproque IL-21 IL-4 IL-10 B Th1 Migration IFN-g TNF Macrophages Migration gdT NK CTL Importance de l’immunité innée Ag soluble PNN Complément Pathogène Migration Maturation LYMPHE IL-4 DCm NKT Corps apoptotiques Capture de l’Ag Contexte de danger DCi Phases de la réponse immune anti-infectieuse Immédiate (04h) Précoce (4-96h) Retardée Non-spécifique Innée Pas de mémoire Non spécifique/spéci fique Inductible Pas de mémoire Spécifique Inductible Mémoire Fonctions barrières Peau, épithelia Inflammation locale (complément) IgA muqueuses IgE mastocytes Pathogènes extracellulaires Phagocytes Complément (voie alterne + lectines) Ac Tindépendants IgG-FcR Complément (voie classique) Bactéries intracellulaires Macrophages Tgd Macrophages activés par les NK Macrophages activés par les Th1 IFN (pDC) NK CTL Th1 Ac neutralisants Virus Immunité anti-parasitaire • Plasmodium (dans GR): Ac+++ (neutralisation, opsonisation) + activation macrophages • Leishmania (intra-macrophagique): rôle des macrophages et des CTL • Helminthes: réponse Th2 (rôle des éosinophiles, des mastocytes/IgE) + compartiments régulateurs dont Treg (diminution réponses antiparasitaires et de l’allergie) Immunité anti-fongique • Surtout immunité innée – Barrières physiques et chimiques – Phagocytose (PNN) – Complément (voie alterne et mannose) • Rôle de l’immunité acquise – Survenue d’infections fongiques chez le patient HIV Cas clinique 1. Femme, 76 ans Motif d’hospitalisation Fièvre, confusion, céphalées, paralysie des nerfs crâniens Mode de vie, antécédents 3 enfants, en bonne santé Ancienne institutrice, jamais voyagé Hypothyroidie substituée Examen clinique Syndrome méningé Paralysie faciale Diplopie Troubles déglutition Méningo-encéphalite Aciclovir + amoxicilline Imagerie cérébrale avant PL Rhombencéphalite => suspicion listériose Lésion granulomateuse + pachyméningite => BK ? Recherche contage BK => forte exposition en 1962 Infection tuberculeuse latente (ITL) et tuberculose maladie TB maladie 5-10 % Exposition de sujets (contacts) à un patient source (TB respiratoire + bacillifère) Inoculum (charge bacillaire) Immunité hôte ? Pas d’infection Infection tuberculeuse Réponse immune puissante protectrice Croissance BK contenue Caractéristiques BK Caractéristiques hôte Croissance bactérienne stoppée Réponse immune faible insuffisante Croissance BK poursuivie TB ‘primaire’ Eradication du BK (10%) Croissance bactérienne contrôlée Quelques bacilles viables persistent Immunité stérilisante Infection tuberculeuse latente (90%) Total Monde = 2,2 milliards patients Immunité efficace (90%) Jamais symptomatique Jamais contagieux Immunité défaillante (10%) Réactivation d’une TB latente Ahmad S, Respir Res 2010 Risque de tuberculose maladie c/o ITL Landry J. Respir Res 2010 Infection tuberculeuse latente (ITL) Définition ‘Persistance de bacilles tuberculeux (BK) viables dont le métabolisme est ralenti’ => aucun symptôme, pas de risque de transmission Mécanisme = stress hypoxique / efficacité de l’immunité Modèles expérimentaux (cultures / animaux) Diagnostic Tests 2016 = réponse immune (IDR, IGRA) Pas de test pour ‘persistance de BK viables’ En pratique, 3 critères exigés pour ITL Exposition BK avérée (test immuno et/ou contage) 2. Eliminer une TB guérie (critère = 6 mois INH/RMP) 3. Eliminer une TB-maladie 1. Pas de symptômes RP strictement normale (sinon, recherche BK) Réponse immunitaire: de l’infection latente à la maladie Réponse immunitaire Immunité à médiation cellulaire Infection latente Maladie Charge bactérienne Antibody Temps Infection Maladie Tuberculose et immunologie • Longue coévolution M tuberculosis/homme • SI = rôle ambivalent – Défense contre la tuberculose (si SI déficient = maladie) – Si SI efficace: controle de la maladie (latence) mais utilisation du SI comme niche par le pathogène • Puissants systèmes d’échappement au SI 1. 2. 3. 4. 1. Phase précoce MR TLR (TLR2: lipopeptidglycan) Récepteurs au complément Chimiokines inflammatoires (recrutement rapide mono, PN, NK) Des facteurs de virulence du BK induisent directement la synthèse de TNF par les MF et de MMP-9 par les cellules endothéliales Pas de destruction du pathogène (Déficit de maturation du phagosome) Interférence avec la production de NO/peroxynitrite Le bacille entre dans une phase de dormance (perte d’Ag immunodominants) Réponse TCD4, TCD8, Tgd, NKT Bloque la mort cellulaire par apoptose (moins de présentation antigénique) GENERATION D’UNE RI SPECIFIQUE LENTE (déclenchement 9j dans gg drainant, arrivée sur le site 18j) 2. Le granulome Formation de macrophages spumeux - Dérégulation de la balance influx/efflux LDL et stockage de goutelettes de cholesterol - Cellule proinflammatoire aussi retrouvé dans atherosclérose - Induit par les lipides produits par le BK - Important pour la croissance du BK dans un contexte hypoxique sans apport nutritif (métabolise le cholesterol) 3. La réactivation • Deux mécanismes bien identifiés – Altération CD4 chez HIV (TCD4 BKspécifiques hypersensibles/TCD4 CMVspécifiques) – Anticorps anti-TNF (induction Treg, inactivation MF et TCD8) • Glucocorticoides, malnutrition, âge… Cas clinique 2. Homme, 36 ans Motif d’hospitalisation Fièvre (T = 39°C) depuis 12 h Mode de vie, antécédents 2 enfants, en bonne santé, voyage beaucoup Maladie de Hodgkin (1996) => chimio + radiothérapie (thorax, abdo) Examen clinique TA = 90/60 mmHg, FC = 130/min, SaO2 (AA) = 88% Purpura Infections et asplénie Conséquence de l’asplénie: Sepsis fulminant • Prodromes aspécifiques – Fièvre, frissons, myalgies, pharyngite, diarrhée – Durée < 24 h • Septicémie ‘fulgurante’ – Installation brutale – Charge bactérienne très élevée dans le sang – Pas de foyer infectieux évident • Complications dramatiques – – – – Choc, coma CIVD, MAT, Syndrome Waterhouse Friderichsen Nécrose extrémités Mortalité > 50%, < 48 h Overwhelming Post-Splenectomy Infection (OPSI) • Nécrose des extrémités • Syndrome de Waterhouse Friderichsen Frottis sanguin parfois diagnostique Infections et asplénie Microbiologie (1) Bactéries encapsulées 1. Pneumocoque (50-90% OPSI) • Plus fréquent chez l’adulte 2. Haemophilus influenzae type B (5-15% OPSI) • • Plus fréquent chez l’enfant < 15 ans En voie de disparition (vaccins) 3. Méningocoques (< 5% OPSI) • OPSI pas plus sévère que c/o ‘eusplénique’ ? Infections et asplénie Microbiologie (2) Plus rares, mais caractéristiques 1. Babésiose • • • Rare en Europe (40 observations en 40 ans) Rarement pathogène hors ‘asplénie’ Hémolyse aiguë gravissime si asplénie 2. Capnocytophaga canimorsus • • Morsure de chien 80% formes graves rapportées = asplénisme 3. Divers • • • • Paludisme (données humaines contradictoires) Salmonellose ‘mineure’ sévère (si hémoglobinopathie) Ehrlichiose (Anaplasma phagocytophilum) Fièvre d’Oroyo (Bartonella bacilliformis) Pas les opportunistes ‘classiques’ (BK, mycoses, etc…) Bactériologie des ‘OPSI’ (n=298) Etiologie des asplénies Congénitales (isolées, ou polymalf° -> sd d’Ivemark) Chirurgicales – Hémostase (35%), curatives (50%) ou diagnostiques (15%) Fonctionnelles – – – – – – – Hémoglobinopathies Pathologies gastro-intestinales (MICI, maladie coeliaque) Pathologies autoimmunes (lupus, polyarthrite, vascularites) Hépatopathies chroniques avec HTP Pathologies hématologiques (lymphome, leucémie, irradiation) Pathologies vasculaires (thrombose veine ou artère splénique) Pathologies infectieuses (paludisme, leishmaniose viscérale) Infections et asplénie Epidémiologie des asplénies en France (~0,8% pop.) 1. Splénectomisés – – Prévalence = 250 000 Incidence = 6 à 9000/an (50% adultes) 2. Asplénies ‘autres’ – – Prévalence = 250 000 Principales • • • • • • Drépanocytose (5 000 patients) Hypertension portale Hémopathies (Hodgkin) Irradiations Causes vasculaires Maladies systémiques 1Kyaw, Am J Med, 2006; 2Holdsworth, Br J Surg, 1991 Coignard-Biehler et al, Rev Prat, 2008 Infections et asplénie Principales asplénies responsables d’OPSI (n=688) Interface SRLF/SFAR, 19/1/2011 Infections et asplénie Facteurs de risque d’OPSI après splénectomie • âge – Enfants : 1/350 patients.année – Adulte : 1/500 patients.année • étiologie de l’asplénie – Hémoglobinopathies – Hodgkin, HTP – Asplénie post-traumatique, PTI • ancienneté de la splénectomie Castagnola, Eur J Haematol, 2003 Délai splénectomie – OPSI (n=188) Infections et asplénie Traitement des infections chez le patient asplénique fébrile • Règles d’or – Rapide +++ – Actif sur PCQ, H. influenzae, méningocoque C3G injectable • Importance de l’éducation – patients: consultation précoce si fièvre – médecins: administration rapide de C3G IV • Intérêt d’une carte ‘je suis asplénique’ • Registre Prévention – 1: diagnostic de l’asplénie • Corps de Howell-Jolly – Spécificité bonne – Sensibilité médiocre • ‘Pitted’ ou ‘pocked’ erythrocytes – Bonne sensibilité, mais: – Microscope contraste de phase – Peu répandu en France • Thrombocytose • Hypogammaglobulinémie (IgM) • Imagerie fonctionnelle Infections et asplénie Prévention – 2: antibioprophylaxie • Recommandations – 1 seule étude randomisée concluant à une efficacité: chez l’enfant drépanocytaire de moins de 3 ans (Gaston, NEJM, 1988) • Péni V vs placebo • Diminution du portage du pneumocoque • Diminuation de 84% de l’incidence des infections à pneumocoque Indiquée chez l’enfant pendant 5 ans – Chez l’adulte • Rien de démonté • SFAR 2005: pendant 2 ans après splénectomie Péni V (oracilline), 1 MU x 2/j (50 000 UI/Kg/j chez enfant) Alternative (allergie) = érythromycine, 500 mg x 1/j Prévention – 3: Vaccinations ‘Chez les patients aspléniques, les vaccins conjugués doivent être privilégiés pour la primo-vacccination’ Infections et asplénie Conclusions - Principaux messages (1) • Asplénie – situation fréquente (~0,8% population Française) – peu étudiée (1ère publication 1952 – études observationnelles) • Traitement curatif – simple (C3G injectable précoce) – ‘course contre la montre’ (enjeu majeur) – 30-50% mortalité, quelque soit le terrain • Prévention: Règles bien établies (SFAR 2005)… – Education patient, médecin traitant, urgentistes – Antibioprophylaxie initiale – Vaccins conjugués …mais toujours mal suivies ! Infections et asplénie Conclusions - Principaux messages (2) • Antibioprophylaxie – Pénicilline V orale (Oracilline), 1 M UI x 2/j, pendant 2 ans – Alternative, érythromycine, 500 mg/j (bof !) • Vaccins (conjugués au départ) – Pneumocoques – Haemophilus influenzae b – Méningocoques Populations lymphocytaires B mémoires chez l’homme B de la zone marginale de la rate - CD27posIgMhiIgDloCD21hiCD1cpos - Présents chez les patients CD40/CD40L déficients (Tindépendant, GC-indépendant) - Absents si déficit en molécules de signalisation TLR Zone marginale de la rate pDC IL-6 TLR9 CpG TLR10 (?) IFN-a cDC PC TLR9 CpG TLR10 (?) BAFF Ag encapsulés (signal BCR +++) Présence de mutations somatiques (prédiversification donc réponse rapide + mutations additionnelles) B de la zone marginale de la rate • Cellules majoritaires de la réponse au vaccin polysaccharidique (Pneumovax) • Explique l’absence de réponse chez enfants <2 ans (immaturité ZM rate) et splenectomisés (décroissance de leur nombre après splenectomie). Us polysaccharides conjugués • Aucune anomalie immunitaire massive chez splenectomisés (RI T-dépendante majoritaire) Autres effets • Diminution de l’élimination des bactéries/macrophages • La rate est aussi un réservoir de B mémoires IgGpos Primo-infection EBV 2 pics (6-7 ans et 14-15 ans) de + en + tardive dans l’hémisphère Nord incidence corrélée à • taille des familles, promiscuité • hygiène, conditions socio-économiques MNI lymphoprolifération bénigne EBV-induite intensité des symptômes liée à l ’âge < 10% des primo-infections EBV avant 5 ans symptomatiques 30-75% symptomatiques si âge > 15 ans Méthodes Etude rétrospective monocentrique Patients hospitalisés entre 1990 et avril 2004 Maladies Infectieuses ou Réanimation Médicale Âge > 16 ans Diagnostic de MNI d ’après Syndrome mononucléosique fébrile et Primo-infection EBV documentée • MNI test ou Paul Bunnel Davidsohn positif et/ou • Présence d ’IgM anti VCA en l ’absence d ’anti EBNA, et/ou • PCR EBV positive (sérum) Résultats 36 patients 15 hommes/21 femmes Âge moyen = 22,8 ans (extrêmes 16-53) Hospitalisation moyenne 11 jours (médiane 6 j) Durée moyenne T° = 17,2 jours (médiane 17,5 j) Incidence 1990-2001 : 1,4 patient/an (1 seul patient en réa) 2002- avril 2004 : 19 patients (8 patient réa, 2 décès) Incidence annuelle des MNI hospitalisées (1990-2003) Patients (n) 9 8 7 † 6 5 4 † 3 2 Infectious Diseases ICU † Including one 1 0 death 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 * 01/01/04 - 30/04/04 Discussion (1) Augmentation significative de l’incidence des MNI hospitalisées à Rennes coef. corrélation Spearman : r=0.543 ; p<0,05 Constatation similaire en Grande Bretagne incidence annuelle = 2,6/100 000 en 1989 incidence annuelle = 4,8/100 000 en 1998 augmentation régulière moyenne 5% par an Discussion (2) Effet « boule de neige » +/- biais de recrutement ? mais gravité objective pour la plupart Si gravité MNI en augmentation plutôt liée à l ’hôte Symptômes corrélés • à l ’âge (et primo-infection de + en + tardive) • à des marqueurs de l ’hôte (récepteur IL-10; Purtilio) • mais pas aux souches EBV (études moléculaires) lymphoprolifération le + souvent au 1er plan Mononucléose infectieuse et Immunologie • Cellules infectées = cellules exprimant CD21 (cellules épithéliales et lymphocytes B) Ag CD21 (CR2) P Activation B P P Syk P Lyn CD19 CD81 Lyn C3d Mononucléose infectieuse et Immunologie • Cellule B = CPA professionnelle • Réponse T+++ et NK • Formation TCD4 et TCD8 mémoires – TCD8 anti-Ag de phase lytique sont responsables des symptomes cliniques (et du syndrome mononucléosique) • Persistance dans les B mémoires sous une forme de latence peu immunogène XLP • Purtilio (X-linked lymphoproliferative disease): mutations inactivatrices sur SAP • Protéine adaptatrice (signalisation récepteurs SLAM) • Infection EBV létale + autres anomalies immunitaires (hypogammaglobulinémie, lymphoproliférations) – Déficit spécifique de la cytotoxicité TCD8 et NK/B – Anomalies du contact TFH/B – Défaut de mort des TCD8 (hyperactivation) EBV et immunosuppression • Greffe de CSH: Lymphomes EBV (PTLD) • Guérison par injection de T anti-EBV Injection de CTL anti-EBV Rooney et al. Blood 1998; 92:1549 Heslop et al. Nat Med 1996; 2:551 LE VIH INFECTE LES CELLULES DU SYSTEME IMMUNITAIRE T T INFECTION PRODUCTION 55 VIH & ARV en 2016 Microscopie électronique d'une coupe de cellule produisant du VIH 8 56 Barré-Sinoussi F, et al. Isolation of a T-lymphotropic retrovirus from a patient at risk for Acquired Immune Deficiency Syndrome (AIDS). Science 1983 ; 220 : 868-71 Histoire naturelle de l’infection VIH Contamination Lymphocytes T CD4+ Primo-infection CD4+ 1000 Candidoses buccales, leucoplasie de la langue… TUBERCULOSE PNEUMOCYSTOSE 200 CANDIDOSE ŒSOPHAGIENNE Charge virale TOXOPLASMOSE CÉRÉBRALE CYTOMÉGALOVIRUS MYCOBACTÉRIES 1 à 6 mois 11 3 à 15 ans Temps 57 Marqueurs biologiques évolutifs –CD4 VIH & ARV en 2016 • Reflètent l’état des défenses immunitaires • Prédisent le risque de manifestations opportunistes 58 – Infections – Cancers –Charge virale (ARN-VIH) • Reflet de la contagiosité (risque de transmission) • Prédisent la vitesse de diminution des CD4 Histoire naturelle de l'infection par le VIH Deux paramètres différents : - Charge virale : vitesse d'évolution - Taux de CD4 : distance du terme Charge virale 1 000 10 000 100 000 1 000 900 800 700 600 500 400 300 200 100 Taux de CD4 6 D'après Coffin T. La Lettre de l'Infectiologue 1996 ; XI, 14 : 406-9 59 Interprétation de la mesure des CD4 • Valeurs normales : 500 à 1000/mm3 VIH & ARV en 2016 • Infections opportunistes mineures : 60 CD4 entre 350 et 200/mm3 • Infections opportunistes majeures (SIDA) – CD4 < 200/mm3 Principes du traitement antirétroviral (ARV) • Supprime la réplication virale VIH & ARV en 2016 – Ne tue pas le virus (‘latent’) – Absence de réplication 61 • On récupère des CD4 • On ne sélectionne pas de résistance • On ne transmet plus Efficacité permanente du traitement si bien pris Chronologie du succès des ARV 1. Supprime la réplication virale (critère virologique) VIH & ARV en 2016 - > 95% des patients, en 3 à 6 mois => Risque de transmission ‘presque nul’ 62 2. Remontée des CD4 (critère immunologique) - environ 100/an 3. Disparition des symptômes (critère clinique) - Reprise pondérale - Pas de nouvelle IO après 6 mois d’ARV