L’organisme face à
l’effort (II)
Aux manifestations de l’organisme déjà décrites dans la
première partie s’ajoute l’accélération du rythme respiratoire de
l’individu qui effectue un effort physique.
I. L’activité respiratoire
!"
L’apport du dioxygène aux organes
Le dioxygène est véhiculé dans le sang grâce à l’hémoglobine
des hématies sur laquelle il se fixe au cours de son passage au
niveau des poumons. Arrivé aux organes, il y est libéré.
Grâce à leur disposition en parallèle, les organes reçoivent tous
un sang riche en dioxygène et ont un fonctionnement
indépendant les uns des autres.
!"
Le muscle, premier consommateur de dioxygène
Le prélèvement du dioxygène augmente en fonction de
l’intensité de l’exercice sans que sa quantité dans le sang
artériel ne soit modifié. En effet, le sang artériel possède une
saturation en dioxygène. C’est donc par l’augmentation du débit
sanguin musculaire que le muscle peut prélever davantage de
dioxygène. On parle d’homéostasie du dioxygène car sa
concentration est constante dans le sang.
!"
Les modifications au cours de l’effort
Les modifications respiratoires sont caractérisées par une
augmentation du débit ventilatoire suite à une accélération du
rythme respiratoire et de l’amplitude des mouvements.
Il en résulte donc une augmentation des volumes d’air inspirés
et expirés par unité de temps. Les échanges gazeux sont alors
facilités. DV = VC x FR
DV : Débit Ventilatoire en L / min
VC : Volume Courant = Volume de gaz expiré en L
FR : Fréquence Respiratoire en nombre d’inspiration / expiration par
minute.
Il existe une limite à l’augmentation de l’approvisionnement en
dioxygène, c’est le VO
2
max qui est exprimé en L / min.
II. Adaptation de l’organisme à l’effort
Les adaptations circulatoires à l’effort se font par :
• une augmentation du rythme cardiaque et donc une
augmentation du nombre de battements,
• une modification du volume sanguin,
• une augmentation des surfaces d’échange au niveau
musculaire.
En ce qui concerne les adaptations respiratoires, elles se
font :
• par l’augmentation du débit ventilatoire,
• par l’acquisition d’un VO
2
max.
Lors d’un exercice physique, les modifications cardio-
respiratoires sont donc couplées et assurent en permanence
l’approvisionnement nécessaire en dioxygène et en nutriments
des organes en activité.
Au repos A l’effort
Fréquence
respiratoire
Fréquence
cardiaque
Echanges de
nutriments et
de dioxygène
Schéma bilan : Couplage des activités cardio-respiratoires
MemoPage.com SA © / 2006 / Auteur : Géraldine Bridon