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Pour la dernière ligne, il faut remarquer que les éléments de Ccontiennent nsommets : lsont sur le cycle et n−lsur
les arêtes. Ils ont donc 1 + (n−l)/2 composantes connexe dont une est un cycle. Quant aux éléments de Sils ont
n/2 composantes connexes et aucun cycle. On isole le terme le plus à droite (qui est à un signe près N) pour trouver
que
(−1)n/2N= (−1)nDetA−(−1)1+(n−l)/22∑
H∈C
1.
Pour trouver la dernière somme, il faut réaliser que comme le cycle est fixé, il y autant d’éléments de Cque de
couplages maximaux dans le graphe G0induit sur les sommets qui ne sont pas dans le cycle. Le nombre de sommets
dans G0est n−l. Si A0est la matrice de G0, alors on sait de (a) que le nombre d’éléments de Cest (−1)n/2DetA0.
D’où
(−1)n/2N= (−1)nDetA−(−1)1+(n−l)/22(−1)n/2DetA0⇒N= (−1)n/2DetA+2(−1)n−l)/2DetA0.
Exercice IV : (a) Notons |E|=eet |X|=n. Voici deux façons de faire :
Méthode 1 : Si on fait l’union des arêtes de Get de G, on obtient le graphe complet. Le nombre d’arête de Get de G
est le même puisqu’ils sont isomorphes. On a donc que 2eest le nombre d’arête du graphe complet soit n(n−1)/2.
D’où e=n(n−1)/4 est un nombre entier. Puisqu’il est impossible que 2 divise net 2 divise n−1 en même temps,
il faut que 4 divise nou 4 divise n−1.
Méthode 2 : Il s’agit de remarquer que si xest de degré d(x)dans G, alors il sera de degré |X| − 1−d(x)dans G.
De plus, Get Gdoivent avoir le même nombre d’arêtes. Par le théorème des poignées de main (d’abord dans Gpuis
dans G) on a
∑
x∈Xn−1−d(x)=2e⇔∑
x∈X
(n−1)−∑
x∈X
d(x) = 2e
⇔n(n−1) = 2e+∑
x∈X
d(x)
⇒n(n−1) = 2e+2e=4e.
Ainsi, 4 divise n(n−1). Puisqu’il est impossible que 2 divise net 2 divise n−1 en même temps, il faut que 4 divise
nou 4 divise n−1.
(b) Comme en (a), si Gest k-régulier, alors Gsera n−k−1 régulier. Puisqu’ils sont isomorphe il faut que k=
n−k−1, c’àd. que 2k=n−1. Ainsi 2 divise n−1 et, grâce à (a), il faut que 4 divise n−1. Autrement dit, on peut
écrire n−1=4l(où lest un entier). Alors 2k=4l, et conséquemment 2 divise k.
(c) Si eest l’arête entre les sommets xet x0, on rappelle que son degré dans L(G)sera d(x)−1+d(x0)−1. En
effet, l’arête eaura pour voisin dans L(G)toutes les arêtes incidentes en xsauf eelle-même, et toutes les arêtes
incidentes en x0sauf ederechef. Ainsi, quand Gest k-régulier, L(G)est (2k−2)-régulier. Si Get L(G)sont tous
deux isomorphes, il s’ensuit que k=2k−2. De simples manipulations algébriques permet d’isoler k=2.
(d) Les questions (b) et (c) donne des contraintes sur un tel graphe G0qui serait k-régulier. En effet, il faudrat que
k=2 et donc que n−1=2k=4 donc n=5. Un graphe qui satisfait ces conditions est le 5-cycle, il est bel et bien
isomorphe à son complémentaire et à son graphe des arêtes.
Remarque : Un argument plus compliqué que celui de (c) permet de montrer que pour que L(G)soit isomorphe à G
il faut que Gsoit 2-régulier. Ainsi, en utilisant (b) on peut voir que le 5-cycle est l’unique graphe qui est isomorphe
à son complémentaire et son graphes des arêtes en même temps.
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