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Un exemple plus c´
el`
ebre de ce genre mais beaucoup plus complexe est Rubik’s Cube. Si vous vous
int´
eressez au calcul formel, je vous conseille vivement de consulter GAP, un logiciel libre extrˆ
emement
puissant en groupes finis (cf. www.gap-system.org). Vous y trouverez en particulier une analyse
de Rubik’s Cube comme exemple d’utilisation. IProjet : Installez GAP, faites quelques exp´
eriences,
puis partagez votre savoir-faire dans une des prochaines s´
eances de TD.
4. LE D ´
E SUR L’´
ECHIQUIER
Soit Ole groupe des isom´
etries d’un cube (rotations et r´
eflexions) et
O+le sous-groupe des isom´
etries directes (rotations seulement). On note
α, β, γ les rotations d’angle +π
2autour des axes x, y, z, et σla sym´
etrie
centrale de R3. (Est-ce une rotation ou une r´
eflexion ?)
4.1. Regarder l’action de O+sur les 8sommets. Pour un sommet
donn´
e, quelle est son orbite ? Quel est son stabilisateur ? En
d´
eduire l’ordre du groupe O+. Que dire du groupe O?
4.2. L’action de Osur les sommets 1,2,3,4,5,6,7,8induit un ho-
momorphisme O→S8. Est-il injectif ? surjectif ? D´
ecomposer
l’action de α, β, γ, σ en cycles disjoints.
4.3. Analyser l’action de O+sur les 6faces F1={1,2,3,4},F2={5,6,7,8},F3={1,2,7,8},
F4={3,4,5,6},F5={2,3,5,8},F6={1,4,6,7}. Pour une face donn´
ee, quelle est son
orbite ? Quel est son stabilisateur ? Que dire dans le cas du groupe O? L’action induit un
homomorphisme O→S6. Est-il injectif ? surjectif ? Expliciter l’action de α, β, γ, σ.
4.4. L’action de O+sur les diagonales D1={1,5},D2={2,6},D3={3,7},D4={4,8}
induit un homomorphisme O+→S4. Est-il injectif ? surjectif ? Expliciter l’action de α, β, γ.
Analysez l’homomorphisme O→S4. Le groupe hσiest-il distingu´
e dans O? Est-il central ?
4.5. Calculer αβα−1et α−1βα dans une des repr´
esentations pr´
ec´
edentes, puis l’interpr´
eter g´
eom´
etriquement.
A-t-on O+=hα, βi? puis O=hα, β, σi? mˆ
eme O=hα, βσi?
4.6. IOn pose un d´
e sur une case d’un ´
echiquier. Le d´
e peut ˆ
etre bascul´
e sur une autre face, par
une rotation autour d’une de ses arˆ
etes, de sorte qu’il occupe une case voisine. En enchaˆ
ınant
ces mouvements, on peut faire rouler le d´
e sur l’´
echiquier.
(a) En retournant `
a la case initiale, quelles rotations sont r´
ealisables ?
(b) En fixant l’orientation du d´
e, quelles translations sont r´
ealisables ?
5. D’AUTRES FAMILLES G ´
EN ´
ERATRICES DE Sn
5.1. `
A titre d’avertissement, pour n≥4compos´
e, expliciter une transposition τet un n−cycle ρ
qui n’engendrent pas Sn. (Pour n= 4 penser aux isom´
etries d’un carr´
e.)
5.2. Soient pun nombre premier, τune transposition et ρun p-cycle dans Sp.
Alors Spest engendr´
e par τet ρ. O`
u utilise-t-on la primalit´
e de p?
5.3. Les transpositions τi= (i, i + 1) engendrent Snet v´
erifient les relations τiτjτi=τjτiτjpour
|i−j|= 1 et τiτj=τjτipour |i−j| ≥ 2.Nota bene : La famille t1=···=tn−1= (12)
v´
erifie aussi ces relations sans qu’elle engendre Sn,n≥3. La famille t1= (12),t2= (23),
t3= (12) dans S4v´
erifie les relations sans qu’elle engendre S4.
5.4. Soit t1, . . . , tn−1∈Snune famille g´
en´
eratrice de transpositions v´
erifiant les relations pr´
ec´
edentes.
Construire α∈Snde sorte que α−1tiα=τipour tout i.Indication : Toute transposition est
caract´
eris´
ee par son support ; analyser leur configuration.
5.5. Soit φ:Sn→Snun automorphisme. Si φenvoie transpositions sur transpositions, alors il
existe une permutation σtelle que φ(σ) = α−1σα pour tout σ∈Sn.