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L 'ÎIII/}(/IÎe11l1l065 7
Depuis 30 ans qu'elle existe,
la cortisone a fait la preuve de
son étonnante efficacité, mais
aussi de ses dangers. Sesindi-
cations usuelles sont si vas-
tes, et les médicaments déri-
vés de la cortisone si répan-
dus, que nul ne peut dire qu'il
ne prendra pas un jour, cons-
ciemment ou à son insu, ce
médicament à "double tran-
chant"
Ce dossier est destiné à savoir
s' en servir, le cas échéant.
Lafemme enceinte est-elle l'avenir
des rhumatisants? se demandait
Hench, en ces années difficiles
de la dernière guerre. En effet, comme
beaucoup d'autres curieux avant lui;
mais lui était plus futé, ce médecin
avait remarqué que les rhumatisantes
qui attendaient un heureux événement
ne souffraient plus! La grossesse sup-
.primait l'ankylose articulaire et les
phénomènes inflammatoires bien con-
nus et leur litanie de souffrance. Gros-
sesse = cholestérol (une hormone sté-
roïde) + folliculine (autr~ stéroïde) =
anti-inflammatoire? posa notre cher-
cheur .
Le Dr Hench avait aussi observé que
les rhumatisants qui avaient une jau-
nisse semblaient, le temps de leur
maladie de foie, guéris de leurs rhuma-
tismes ! Or, jaunisse = bile = choles-
térol (stéroïde) et sels biliaires (stéroï-
des, toujours). Conclusion: stéroïdes
et rhumatismes paraissaient, dans la
nature, faire très bon ménage théra-
peutique. Pourquoi ne pas copier la
nature? Oui, mais comment?
]»reEOiers essais
Nous voilà en 1949. Le Dr Hench se
souvient qu'un chimiste américain,
Kendall, collectionne comme ça, pour
son plaisir, les hormones stéroïdes. Il
lui demande de lui prêter ses pièces de
musée, dans un but thérapeutique.
Après plusieurs essais infructueux, un
échantillon donne raison au Dr
Hench: en quelques heures, un rhu-
matisant cobaye paraît/guéri. Ce sté-
roïde était la cortisone, produite par de
ridicules glandes coiffant les -reins
comme une minuscule calotte. Hench
et Kendall devaient obtenir pour cette
première le Prix Nobel de Médecine
(1950). '. /' .
Les rhumatisants, la polyarthrite
rhumatoïde, les malades auto-immuns, ...
les asthmatiques et un long cortège de
malades. Tous aussi différents les unes
des autres, allaient gagner la vie, la
survie, le confort de vie ou le goût de
vivre. Seulement...
Seulement, comme tout grand médi-
cament dans notre société productrice
et consommatrice, adoratrice de la
déesse Panacée, la cortisone allait être
dans un premier temps le miracle thé-
rapeutique définitif. La solution finale
à tous les maux de l'humanité.
fis meurent "guéris"
On l'utilisera pour-presque tout,
puisqu'elle "guérissait" tout. Tels ces
malades atteints de pneumonie à pneu-
mocoques traités au début des années
50 par Finland.
aussi, le miracle cortisonique
semble se réaliser: en quelques heures,
plus de fièvre, plus de malaise, de pros-
tration, de douleurs thoraciques ni de
quintes de toux. Les ressuscités se sen-
tent si bien qu'il veulent quitter l'hôpi-
tal. Or, les images radio ne sont pas du
tout aussi optimistes, et montrent au
contraire une extension foudroyante
de la maladie. D'ailleurs, certains
malades mourront rapidement bien
qu'apparemment guéris.
Médicament symptomatique par
excellence, car elle gomme les symptô-
l't
mes et les manifestations cliniques les
plus fortes, la cortisone en effet ne
s'attaque paitoujours aux causes delâ.
maladIe; au contraire, elle en favorise-
rait plutôt certaines. C'est donc un
puissant anti-inflammatoire.
Des doses massives
Mais ce n'est pas tout: les accidents
qu'on va peu à peu recenser dans le
monde révêleront bientôt les effets
d'un autre effet, qui fera mériter à la
cortisone son surnom de "médicament,
à double tranchant" ''
On.savanilT'époque que la molécule
de cortisone ressemble presque parfai-
tement au cortisol au point de pouvoir
le remplacer. Le cortisol est l'hormone
de la vitalité et de la lutte. Lorsqu'il y a
agression, ou plutôt stimulus, il y a très
rapidement une réponse hornionale
destinée à mobiliser l'organisme contre
le danger. Le froid ou le chaud, la fati-
gue, une infection microbienne, un
traumatisme physique ou psychique,
un choc moral -agréable ou non -
vont agir sur nos minuscules glandes
par une succession -de mécanismes qui
vont de l'hypothalamus aux glandes.
Or, on avait obtenu dès 1953, de
nombreux dérivés de la cortisone,
appelés corticoïdes ou cortisoniques,
beaucoup plus puissants que la molé-
8
cule de base. Et ces dérivés, on allait
les utiliser parfois à des doses si massi-
ves, si monstrueuses par rapport aux
doses naturelles, que leurs actions bio-
chimiques n'avaient plus rien à voir
avec la nature (1). Ils empêchaient par
Schéma de sollicitation des glandes
CORTICOSURRÉNALES
~
GLUCOCO~COïDES l
(C<>r1isol)
MINÉRALOCORTlCOÏDES
(AJduslérone)
ANDROGÈNES
exemple tous les agents de défense du
territoire d'intervenir, allant même
jusqu'à freiner leur fabrication,
comme pour les anticorps. Cet effet
immuno-dépresseur allait se révêler à
la fois très utile et très dangereu,"'{
(infections graves, septicémies...).
Utilisations abusives
Médicament de la survie (life saving,
disent les Anglais), les corticoïdes peu-
vent être et sont encore trop souvent le
médicament qui donne la mort. Cela
devient rare, car on a recensé mainte-
nant tous ses effets secondaires. Mais
on aura compris qu'utiliser la corti-
sone, ou plutôt ses dérivés, dans un but
symptomatique ou de confort, c'est
comme si on se servait de la force de
frappe nuc1éaired~ns des comh8t<;cil"
rue.
La cortisone a même tenté quelques
escrocs, qui ont vu tout le parti... et le
fric qu'on pouvait tirer de cette subs-
tance "miraculeuse'.'., Ainsi, ce faux'
guérisseur qui propôsait un vaccin con-
tre le coryza (rhume des foins). Cette
L'impatient n" 65
- .
CORTEXCÉRÉBRAL
.
11-HYPOUS 1i
1HYPOPHYSE ANTÉRiEURE
'g (ACTH)
"...
-i
'"
petite merveille dissimulait en fait de la
cortisone. Un comble pour un "vac-
cin", car celui-ci ne pouvait que créer
d'autres ennuis à long terme. Les pom-
mades ou crèmes "miraculeuses" ont
connu leur vogue. H~las, les corticoï-
des créant, entre autres, surh peau et
les muqueuses, le désert immunitaire
(ils stoppent l'arrivée sur le site inflam-
matoire des globules blancs), c'est
ensuite souvent une flambée nouvelle
du problème de peau, et en plus des
surinfections possibles et coriaces.
Le Grand Prix de la stupidité corti-
sonique a peut-être été atteint par les
cyclistes professionnels, qui avaient
fait de la cortisone un dopage. Théve-
net, il y a quatre ans, y a laissé sa car-
rière : la cortisone fait fondre les mus-
. cles, et un sportif sans muscles...
La corticophobie
En médecine officielle aussi, on a
commis en toute bonne foi (?) les
mêmes erreurs, mais sur de larges
L'impatientn065
échelles. Au début, l'emploi inconsi-
déré et quasi délirant de la cortisone a
causé tant de dégats, tant de maladies
iatrogènes et de morts douteuses, que
tout le monde, malades compris, semit
dans les années 60 à en avoir peur.
Cette pério<;le de prudence excessive
envers la cortisone, ou "corticopho-
bie" est encore tenace, surtout chez les
médecins mal informés, non recyclés et
pusillanimes. Certains homéopathes en
ont fait leur loup-garou allopathique,
confondant excès et indications.
Paradoxalement, cette crainte de la
cortisone a été et est encore presque
aussi dangereuse que son utilisation à
tout va, laquelle se voit encore pour-
tant. Aujourd'hui, après les avoir exa-
gérés, on a en principe tendance à
situer les dangers des corticoïdes à une
plus juste place. Certains vont même
jusqu'à les nier, parlant plutôt de pré-
disposition individuelle aux effets
secondaires des cortisoniques !...
Comme on le voit, la cortisone a
tourné la tête à beaucoup. A qui se
9
fier, dira-t-on? D'autant qu'il y a
d'autres problèmes non résolus,
comme la prolifération de dérivés puis-
sants, comme celui des mélanges plus
ou moins occultes dans les prépara-
tions pharmaceutiques, et comme celui
de la corticothérapie locale, et si on ne
se méfie pas, leurs effets généraux peu-
-vent êtI"e_c~tastrc)phiques.
Gérard Briche
(1) Le corps se démobilise donc quand il est
agressé? Eh bien oui, car l'homme est par
nature un animal très peureux. il a appris à réa-
gir passivement (fuite, stockàge de réserves...)
plütôt que pàl l'attaqüe. Ce li1écanisme d" ia
réponse-stress est d'ailleurs bien connu grâce aux
travaux de Hans Selye.
Tout se passe aujourd'hui, dans l'histoire de
l'évolution humaine, comme si, devant un risque
infectieux, nous réagissions par un archaïque
réflexe de conservation primaire,' et par une
démobilisation de nos défenses intérieures. C'est
ce qu'on appelle un bel exemple d'inadaptation ...
phylogénétique. ",.
VO;1~IQI(,<
Guidepratique
dela cortisone
Anti-inflammatoire, et anti-
phlogistique, immuno-
dépressive, anti-allergique,
antl-œdémateuse, anti-choc parfois,
tellessont lesqualitésincontestablesde
la cortisone. Elle occupedonc un vaste
champ de la thérapeutique médicale,
qui affectionne en outre tout cequi est
anti-symptômes.
Il serait trop long d'énumérer toutes
les maladies habituellement traitées
(hélas, parfois) par les corticoïdes de
synthèse. Beaucoup de ces indications
sont indiscutables.D'autres, beaucoup
moins. Essayons d'y voir clair.
Il Rhumatoloaie. C'est la spécialité
qui utilise le plus les corticoïdes. Le
rhumatismearticulaire aigü, le rhuma-
tisme post-angineux, les polyarthrites
des collagénoses(lupus, sclérodermie,
péri artérite noueuse, dermato-
myosite...), le pseudo-polyarthrite rhi-
,1
zomélique, sont les maladies il est
bienadmisquelesgainsdela cortisone
valent largement les risques courus.
Les rhumatologues l'utilisent parfois
dans un seul but de confort dans une
infinité de petites misères articulaires,
ligamentairesetc.
Savoirl'utiliser
Ainsi, il est des indications qui ne
font pas l'unanimité: la polyarthrite
rhumatoïde (surtout si il y a amylose
secondaire),la spondylarthriteankylo-
sante, le rhumatisme psoriasique, les
atteintes osseuses, lumbagos, sciati-
ques et autres périarthrites de l'épaule
très douloureuses,entorses ou élonga-
tions.
Une contre-indication: la crise de
goutte. Pas par inefficacité, au con-
traire :lescorticoïdesy font merveille.
Mais. l'arrêt du traitement, c'est fata-
10
lement un nouveau paroxysme encore
plus fort. Au long cours, la cortisone
peut aggraver les destructions articu-
laires dans l'arthrite goutteuse.
Effets secondaireset accidents. Les
rhumatologues connaissent tous les
effetssecondaireshabituelsde la corti-
cothérapiegénérale: vulnérabilitéaux
infections, ostéoropose, fonte des
muscles, atrophies cutanées, ulcères,
perforations gastro-intestinales, obé-
sité, adiposité, diabète, hypertension
artérielle, retards de croissance pour
lesenfants, insuffisancesurrénalienne,
troubles psychiques, nerveux,
sexuels... Non parce qu'ils héritent de
toutes ces maladies iatrogènes (elles
vont rejoindre normalement leurs spé-
cialités respectives), mais parce que,
grands utilisateurs des dérivés de la
cortisone,ilsysont attentifs... en prin-
cipe.
Mesurerleseffets
secondaires
Même s'ils ont mis le temps, les rhu-
matologues savent aussi que leurs infil-
trations et injections de corticoïdes à
effet retard ou concentré dans les mus-
cles ou les articulations présentent des
>l risques car leurs effets dans le temps
sont imprévu1:. Le::;~crtic0rdc;; lûcâ.i.lX
utilisés (Hexatrione, Diprostène,
Dilar, Dépomédrol...) peuvent devenir
des corticothérapies générales dégui-
sées.Deuxinfiltrations par mois suffi-
sent à provoquer un "visage lunaire"
(Cushing).
Nous connaissons bien, à L'Impa-
tient, le cas de cette femme âgée
aujourd'hui de 75ans, qui a subi pen-
dant quatre ans (de 64à 67, à la fin de
la période "faste", par conséquent)
des infiltrations dans une épaule après
un accident: complètementdécalcifiée
maintenant, elle a fait plus de trente
fractures (visage,membres, vertèbres,
etc.). Son squelette est fragile comme
du verre, car ses os sont poreux et
transparents à la radio.
n y a aussi d'autres risques (plus
rares) : desinfiltrationslocalesdans la
tête, le cou, sont susceptiblesd'entraî-
nerdescécités,despertesdevision,des
lésionsdu nerf optique.
La durée du traitement
Lesrhumatologuesdisentqu'en des-
sousd~10lng(dePredpjsone ou équi-
valent), il n'y a pratiquement aucun
risque. Mais nous sommes en 1983,
soit à moinsde trente ans du début de
Père Cortisone. Combien d'années de
recul faudrait-il p()ur/ pouvoir être
L'iII/pu/hm/"" 6J
Bctaméthasonc
Cortisonc
Dcxaméthasonc*
Fluprcdnisolonc
Mcprcdnisonc
Mcthylprcdnisolonc
Paraméthasonc*
Prcdnisonc
Prcdnisolonc
Triarncinolonc*
"" "~U~;,"", ,,""" ";
aussi affirmatif? Et qui, en France,
s'intéresse à ces effets à très long
terme?
Mais plus que les doses, .c'est la
durée du traitement qui est le facteur le
plus dangereux. Et puis aussi... les
.médecins. ,~
"Ce sont les généralistes, et surtout
les vieux praticiens, qui font des bla-
gues", disent les spécialistes à l'unani-
mité. Exemple: certains vieux méde-
cins ne font pas la différence entre les
formes retard et les autres (!). Ou bien,
ils prennent en charge un rhumatisant
et lui prescrivent allègrement des corti-
coïdes. Au bout de plusieurs mois, le
malade, peu satisfait et patraque, con-
sulte un rhumatologue. Et l'on s'aper-
çoit - avec du mal - qu'il s'agit
d'une polyarthrite non diagnostiquée,
rendue difficile à reconnaître à cause
du traitement à la cortisone. .
En outre, la corticothérapie du géné-
raliste s'est faite en dents de scie, faute
d'information sur le maniement des
cortisoniques et d'un peu d'autorité.
Résultats fréquents: la maladie s'est
fortement aggravée, sans bruit c'est-à-
dire sans manifestations, avec parfois
des poussées viscérales mettant la vie
en jeu! Tout ça parce qu'on prend
encore la cortisone pour un simple
cache-misère, alors qu'il s'agit d'un
médicament majeur. Il faut dire aussi,
avec un cynisme réaliste, que l'effica-
cité immédiate des corticoïdes renforce
le prestige du médecin qui les emploie.
Et on dirait parfois que certains mala-
L 'ÙII/ilIlielll Il'' 65
Pouvoir comparé
dcs corticoïdes
(basc) 1,0
30
0,8
30
10
5
5
10
4
4
5
20,0 mg
0,6 mg
25,0 mg
0,75 mg
1,5 mg
4,0 mg
4,0 mg
2,0 mg
5,0 mg
5,0 mg
4,0 mg
des sont plus attachés au prestige de
leur "docteur" qu~à leur propre exis-
tence, "Si l'on interdisait d'utiliser les
corticoïdes dans un but symptomati-
que, ça règlerait beaucoup lesprescrip-
tions abusives", m'a dit l'un de ces
spécialistes si prompts à voir la paille
dans l'œil du voisin. '
Ces rhumatos connaissent bien, mal-
gré tout, les conséquences osseuses de
l'ostéoporose, mais aussi des atrophies
musculaires amenant des relâchements
articulaires.
Le principe de l'économie
Parfois, ils découvrent des ostéo-
nécroses de la tête du fémur, redouta-
bles car les prothèses ont du mal à
tenir, et c'est souvent la chaise rou-
lante, II s'agit presque toujours de cor-
ticothérapies très longues, avec des
dérivés puissants. C'est pourquoi,
pour la voie générale, ils n'utilisent
qu'un seul corticoïde: la prednisone
(ou prednisolone) qui, à leur avis,
assure le maximum de pouvoir théra-
peutique pour un minimum d'effets
secondaires. "Pourquoi, disent-ils
vouloir doubler, tripler, l'effet anti-
inflammatoire (avec décuplement des
effets indésirables) alors qu'on peut
doubler, tripler les doses de la predni-
sone ?Presque tous les autres dérivés
sont superflus et dangereux".
Ils ont un autre principe, celui de
l'économie: "mettre toujours en route
des corticothérapies les plus faibles et
les plus constantes". Donc, jamais de
traitements en dents de scie, menés par
11
le malade lui-même. C'est suicidaire.
Ou il faut des corticoïdes, et alors il
faut être prudent. Ou il n'en faut pas
vraiment, et il ya d'auires anti-
inflammatoires non stéroïdiens (voir
aussi encadré "conduite à tenir en cas
de corticothérapie").
Il Pneumologie. Les pneumOlogues )
UtI
,
'lisent
,
les dérivés de la cortisone par "
voie générale ou en aérosols dans
l'asthme.(crise, état de mal, traitement
de fond). L'effet anti-inflammatoire
est recherché, mais aussi l'effet anti- ,
allergique, avec succès souvent.
Informerlemalade
Les inconvénients sont aussi nom-
breux. Certains asthmatiques ont ainsi
hérité d'asthmes sévères à cause de cor-
ticothérapies mal conduites ou arrêtées
brutalement, alors qu'ils ne souf-
fraient au départ que d'une difficulté
respiratoire traînante. Beaucoup de ces
asthmatiques, enchantés de leur
"pschitt-pschitt" quasi miraculeux au
fond de la gorge, s'y sont carrément
abonnés. On a même parIé de "dro-
gués à la cortisone", Une drogue diffi-
cile à faire passer. Maîs avaÏt-on hon-
nêtement informé ces asthmatiques
que ce ~ment utile momentané- \;
mçnt, ne devait pas être continué indé- {1
.ITlliment ?
.. Ainsi, avec les aérosols aux corticoï-
des, on a déjà vu des bronchites sura-
joutées, des sinusites, des expectora-
tions diverses, mais aussi des herpès
œsophagiens, des cas de candidose
dans la bouche. Normal, si l'on peut
dire: la cortisone empêche les globules
blancs, les macrophages et les
lymphocytes d'arriver à l'endroit de
l'inflammation (d'où la désinflamma-
tion). Seulement, la voie est alors libre
pour les germes, nullement gênés par la
';~'Z.'5:;c~,HÎSTO~!VRAIE
:~Qi'ett~ jeune feÎnme; a1longée sur son
f.~klit\(:l'l1ôpitaI;lisàit.~;'Nous Deux".
Soéventrèrebondi indiquait une gros-
sesse.à si)ll terme." ,
"COmmeje m:enquérais de la date pré-
; vue pour)'heureux, événement, elle me
lança des,. yeuX exorbités: elle était
dypgis troi§ semaines sous cprtiSOll'::,
,Sffi{s;quiw;r,;ionlit. " 'i
'é!-s('nIie'ne?lù(avaitdit qu'il fallait
è'seUèye. (Explication du gros ven-
!!i~()p~;,~xaHtj~f~tJO)1dre ses
f"~~I~;ab9°1p1!1ale ne. rete-
imtéSthr~i,distçhdus par des
~mr~tdusàta'bôulimie~don-
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