Information à l’intention des patients: bloc péridural sous contrôle tomodensitométrique (rachis lombaire) But du bloc péridural Votre médecin vous a inscrit pour ce que l’on appelle un bloc péridural sous contrôle CT. « Péri » signifie « autour de » et « dural » se rapporte au sac composé de tissu conjonctif fibreux qui tapisse le canal rachidien. Ce sac est rempli de liquide et contient les racines nerveuses. Une hernie discale, ainsi que des modifications apparues dans le cadre d’une arthrose, peuvent appuyer de l’extérieur sur ce sac dural. Lors d’un bloc péridural, on introduit une aiguille le plus près possible de ce processus morbide afin d’y injecter des anti-inflammatoires et un anesthésique local. Exemple d’un patient positionné sur le ventre. L’image IRM à gauche montre une hernie discale (ligne hachurée), qui appuie sur le « sac » dural. Sur l’image de gauche (tomodensitométrie), le produit de contraste (marqué par des flèches) permet de repérer où le médicament injecté se trouve, à savoir directement derrière la hernie (représenté par une ligne hachurée comme sur l’image IRM). Mesures de précautions Si vous prenez des médicaments pour liquéfier le sang (anticoagulants), veuillez le signaler. Comment se déroule l’examen? En règle générale, l’examen est réalisé sous contrôle tomodensitométrique (CT). Pour cela, on vous demandera de vous allonger sur la table d’examen CT en position ventrale. Le radiologue déterminera alors quelle voie d’accès est la plus appropriée pour atteindre le processus morbide. Lorsque le site en question a été repéré, on commence par insensibiliser la peau. Ensuite, on fait lentement avancer l’aiguille en contrôlant la progression à l’image, jusqu’à ce qu’elle arrive à proximité du processus morbide. Ensuite, on injecte une petite quantité de produit de contraste afin de documenter le bon positionnement de l’aiguille et la répartition attendue des Wirbelkörper médicaments. Puis on injecte un anesthésique local (=médicament pour insensibiliser) et une petite quantité (1ml) d’un dérivé de la cortisone (Kenacort®), et ce afin d’atténuer toutes réactions inflammatoires et de supprimer directement la sensibilité à la douleur. Le dérivé de la cortisone est injecté sous forme de cristaux et il est conçu de manière à déployer son effet pendant quelques semaines dans la zone dans laquelle il a été injecté. Mai 2008 / MHB\32\320 Seite 1/2 Effets secondaires éventuels/comportement après la ponction Les effets secondaires sont très rares. Quelques patients réagissent à l’anesthésie locale par une allergie. Le passage du dérivé de la cortisone dans le reste de l’organisme se fait en très petites quantités et n’agit pas chez des patients qui sont par ailleurs en bonne santé. La prudence est de rigueur chez les patients qui suivent des traitements de longue durée par cortisone. Certaines personnes ont tendance à réagir à un blocage des racines nerveuses par ce que l’on appelle une réaction vasovagale (« un voile noir apparaît devant les yeux »). C’est pourquoi vous ne devriez vous relever qu’avec l’aide de l’assistant(e) en radiologie. Étant donné que l’infiltration des racines nerveuses modifie non seulement la sensibilité des racines nerveuses, mais également la possibilité qu’elles ont de diriger les muscles, il est possible que vous ressentiez passagèrement une certaine faiblesse dans le pied ou la jambe. Ce n’est rien de grave. Toutefois il faut y songer lorsque vous vous mettez debout pour la première fois, et ce afin de ne pas tomber. Le médicament peut également se répandre un peu en dehors du site visé. Ce n’est pas grave, mais cela peut entraîner une faiblesse plus marquée jusqu’à ce que l’effet de l’anesthésie locale ait diminué. En cas de problèmes passagers, tels que le « voile noir » ou la faiblesse dans les jambes, vous avez la possibilité de vous allonger jusqu’à ce que les troubles disparaissent. Avant de quitter l’institut de radiologie, on vous demandera de cocher sur une échelle dans quelle mesure vos troubles ont diminué. Après avoir quitté l’institut de neurologie Après l’injection, vous n’avez pas le droit de conduire pendant au moins 4 heures. Si vous avez d’autres questions, vous pouvez à tout moment les poser aux assistants en radiologie ou à nos médecins. Je confirme avoir pris connaissances de l’information figurant ci-dessus. Zurich, _______________________ Mai 2008 / MHB\32\320 Signature: _______________________ Seite 2/2