Correction de la séance : Vivre sa sexualité
Question 1 : 
A partir de l'étude des documents argumentez pour établir le rôle des hormones dans le comportement sexuel des Mammifères. Vous préciserez si
le comportement sexuel est régulé de manière identique chez tous les Mammifères.
Analyse du Doc1 a :   l'activité sexuelle est saisonnière→
- elle se manifeste par une période d'oestrus (chaleurs) où se produit l'ovulation. C'est la période pendant laquelle la
femelle est fécondable et où elle accepte le mâle. Elle manifeste une position qui favorise l'accouplement : la lordose.
Définition : Le comportement sexuel est l'ensemble des conduites et des  événements  physiologiques
pour la reproduction de l'espèce. Il inclut les activités qui précèdent la copulation.
Analyse du Doc1 b : Chez le rat femelle, après un pic d'oestrogène, l'activité sexuelle se manifeste et est de courte durée.
Chez le mâle, ce comportement intervient suite à l'augmentation de la concentration de testostérone sanguin qui débute
après l'entrée d'une femelle dans la cage.
Cette séquence s'achève par l'éjaculation.
HYPOTHESE :
L’augmentation  de   la   concentration   des   hormones   sexuelles   est   responsable   de   l'apparition  et   du
déroulement des comportements sexuels chez les Mammifères.
Test de l'hypothèse      :  
Analyse du Doc2 a : L'ablation des gonades (qui fabriquent les hormones sexuelles et les libèrent dans le sang) entraîne
la disparition du comportement sexuel chez le mâle et chez la femelle. Ces derniers réapparaissent suite à l'injection des
hormones sexuelles dans le sang.
L'hypothèse est vérifiée chez le rat.
Analyse du Doc2 b :   L'association augmentation de la sécrétion des hormones sexuelles/comportement sexuel existe
chez tous les Mammifères sauf les Primates Hominoïdes (Homme, Chimpanzés, Gorille, Oran-Outang).
L'hypothèse est vérifiée chez les Mammifères non Hominoïdes.
Analyse  du  Doc3 :  Chez   les  Bonobo  (Hominoïdes)   les  copulations à  caractère   non  reproductif  sont  fréquentes   et
participent par exemple à la réduction du stress sur es sites d'alimentation.
Remarque : chez les  Mammifères  Hominoïdes le comportement sexuel est régulé de manière différente.
Question 2 :
A l'aide des  documents  montrez qu'il existe  un  autre système  de  communication  entre organes  qui  peut réguler  le  comportement sexuel  en
particulier chez les Primates Hominoïdes. Vous décrirez les grandes étapes de son fonctionnement.
Analyse du Doc 4 : Les expériences d'auto-stimulation faites chez le rat dans les années 50 ont montré l'existence d'une
zone du cerveau, l'Aire Tegmentaire Ventrale dont la stimulation entraînait une sensation de plaisir. 
Analyse du Doc 6 : On peut localiser chez l'homme les aires activées lorsqu'une récompense de type érotique est donnée
suite à la réussite d'une tâche, par la technique d'imagerie par résonance magnétique (IRM).
Bilan :   Chez   les   Primates   hominoïdes   le   système   de   la   récompense   qui   fait   intervenir   la
communication nerveuse au niveau de zones spécifiques du cerveau intervient dans la régulation des
comportements sexuels. 
Dans l'expérience les événements suivants se produisent :
1) Stimulation à partir d'une sensation visuelle de l'aire tegmentaire ventrale ;
2) Libération de dopamine dans le circuit de la récompense par les neurones de l'ATV ;
3) Sensation agréable favorisant la reproduction du comportement l'ayant provoquée.
Question 3 :
A l'aide de l'ensemble des informations étudiées indiquez comment le contrôle du comportement sexuel a évolué au sein des Mammifères.
Voir schéma
Analyse du Doc 9 : Chez le rat les oestrogènes se fixent à différents endroits mais aussi dans les différents centres du
système   de   la  récompense.  De  plus  si  on   empêche  la  fixation  d'oestrogènes  au  niveau   de  l'ATV  cela  entraîne  la
disparition du comportement de lordose et de l'accouplement.
Conclusion      :    le   système   hormonal   responsable   du   comportement   sexuel   chez   le   rat   est   couplé   au   circuit   de   la
récompense.
On   constate  une   augmentation   très   importante   de   la   taille   du   cortex   préfrontal,   qui   exerce   un   contrôle   sur  les
comportements instinctifs, chez l'homme et les autres Hominoïdes.